La dame de fer - 31 janvier 2012

La dame de fer raconte les 17 jours avant la Guerre des Malouines en 1982 qui donnèrent entre autre le nom de Dame de fer à Margaret Thatcher, la première femme (et seule!) première ministre britannique de 1979 à 1990.

Au début et tout au long du film, on voit une Margaret (Meryl Streep) atteinte de démence vasculaire. Ceci lui occasionne des pertes de mémoire en plus d’hallucinations. Très vite dans le film, on comprend son grand attachement à son mari Denis Thatcher (Jim Broadbent qui est excellent) et on la sent heureuse avec sa famille. Il est aussi clair rapidement que Margaret Robert (de son nom de jeune fille) n’est pas une fille-femme comme les autres de son époque. Elle a d’autres aspirations que de rester à la maison pour les tâches domestiques.

Dans les différentes scènes qui déterminent une grande partie de sa carrière, on découvre une femme forte et intransigeante qui gère son pays d’une main de maître. Lorsque son médecin lui demande comment elle va, elle lui explique que penser est plus important qu’avoir des sentiments. Elle prône aussi l’action. Elle trouve aussi que maintenant, les gens prennent plus de temps d’être que de faire.

Meryl Streep offre ici une performance digne d’un Oscar. Est-ce que ce sera sa 17e nomination ? Je crois bien que oui.

La ressemblance de Meryl Streep avec Margaret Thatcher est étonnante. C’est tout simplement à s’y méprendre autant par son physique, ses mimiques que par son accent. À mon avis, il faut voir le film en anglais.

On dit que derrière chaque grand homme il y a une femme. Ici, on peut dire que derrière chaque grande femme, il y a 2 hommes (le père de Margaret qui l’a influencée lorsqu’elle était jeune et son mari qui l’a appuyée durant toute sa carrière).

La Dame de fer est à voir pour découvrir (et redécouvrir) le talent de Meryl Streep ainsi que la femme et première ministre que fut Margaret Thatcher.

Christine Lévesque