OVO Cirque du Soleil - 16 janvier 2016

Le Cirque du Soleil

Ovo, une tendre puissance

Le Cirque du Soleil s’arrête au Centre Vidéotron pour nous offrir son tout dernier spectacle d’Aréna, Ovo. ­Bien qu’étant de la dernière tournée d’Aréna du Cirque, Ovo a déjà été vu sous un chapiteau par plus de 4,5 millions de spectateurs depuis sa création en 2009.

OVO, déjà présenté à Québec, il y a maintenant 17 ans, c’est l’histoire d’amour entre une séduisante coccinelle toute en chair et un insecte un peu bizarre. Dans un décor rempli de couleurs, comme Le Cirque du Soleil sait si bien le faire, OVO est fait de contrastes. Dans une chorégraphié signée par Deborah Colker, les personnages et sa cinquantaine d’athlètes évoluent entre la douceur et la puissance, entre la force et la fragilité.

 

Le centre de la scène est occupé par un œuf impressionnant, haut de sept mètres, large de huit mètres et demi. Il disparaitra après les numéros d’introduction pour faire place aux insectes. S’amorcera alors, une grande quête, celle de l’œuf perdue, celle de l’amour et peut-être de la vie.

Le réveil est sonné par un insecte bleu qui avec ces grands gestes fait bouger la fourmilière.

Après avoir mis la table avec un numéro de jonglerie, où des fourmis font tournoyer avec leurs pieds des kiwis, des maïs et même d’autres fourmis, une libellule exécute un numéro d’équilibre tout en élégance.

On assiste ensuite à la curieuse transformation d’un cocon en papillon et aux vols de deux autres papillons présentés par les canadiens Catherine Audy et Alexis Trudel.

Un cirque n’est pas un cirque sans la présence de trapézistes. Des acrobates russes ont remédié au problème en nous démontrant leurs talents à plusieurs mètres dans les airs.

Ovo est spectaculaire mais il est drôle et parsemé de tendres moments. Quand l’étranger arrive, chargé d’un gros œuf, il croise sur son chemin, la coccinelle qui le rendra un peu dingue. Il fera tout pour séduire la bibitte à patates qui semble pourtant en mode séduction.

L’un des principaux personnages est interprété par le québécois François-Guillaume Leblanc qui l’a créé en 2009.

La seconde partie fera place à une impressionnante démonstration de maniement des diabolos. Que dire de l’araignée qui se déplace habilement, en équilibre sur son fil mou… toujours supportée par d’excellents musiciens.

Au final,  des criquets viennent envahir la scène dans un superbe numéro de trampoline. Sur un plancher à suspension et des trampolines, ils multiplient les sauts et les vrilles en s’élançant sur un mur et depuis son sommet, haut de 8 mètres. Quelle merveilleuse manière de terminer une si belle soirée.

Après Toruk, la dernière prestation présentée à Québec, où les acrobaties avant laissé toute la place à une histoire appuyée par des projections et des éclairages de haute technologie, le Cirque du Soleil a fait un retour avec des hautes voltiges et des clowneries qui ont été très appréciés des petits et des grands réunis dans l’Amphithéâtre de Québec. Thomas, 12 ans, qui m’accompagnait a autant apprécié le spectacle que moi.

Les années vont bien à Ovo. Il a été créé dans le temps où la technologie venait appuyer les numéros. Une histoire simple qui est le fil conducteur, des athlètes et des numéros très efficaces et une musique « live » qui vient ficeler le tout et donner un rythme de fête.  

OVO est présenté du 23 au 27 novembre au Centre Vidéotron et déménagera son imposant décor à Montréal où il s’installera au Centre Bell du 29 novembre au 4 décembre.

p.s. Je n’oserai jamais bruler l’intrigue amoureuse en vous dévoilant la fin de l’histoire de nos tourtereaux…

Suivez le Cirque du Soleil via son site au cirquedusoleil.com

 

Claude Gignac