FILM VOTEZ BOUGON - 16 janvier 2016

 

10 ans plus tard

Enfin de retour au cinéma notre famille Bougon

L’émotion, le je m’en foutisme, l’écœurement, la prostitution, la vulgarité, le crossage du système et l’humour, voici ce que l’on retrouve dans le film Votez Bougon.

Rien n’a vraiment changé, la famille Bougon fesse fort encore et toujours. Papa Bougon se laisse convaincre de partir son propre parti politique, le Parti de l’Écoeurement National. Il est appuyé par son épouse Tita et ses enfants. Comme dans la vraie vie d’un politicien, il se fait prendre au jeu en donnant des postes clefs à ses proches et l’argent coule à flot. La ménopause faisant son œuvre, Maman Bougon, pose la question qui tue à Papa, genre M’aimes-tu encore ?  La réponse non satisfaisante de papa amène du nouveau dans leur vie de couple. Du grand bonheur pour maman mais tout un questionnement à papa. Notre Dolorès nationale continue d’être une travailleuse du sexe. Rien ne lui fait peur, elle va même se joindre à une chaîne d’émission pour adultes. Ca ne serait pas cette famille colorée sans Junior l’escroc, le Mononcle qui essaie de partager ses bonnes valeurs à la famille et la petite Mao qui patauge dans cette belle famille.

Le film met en vedette Hélène Bourgeois-Leclerc(Dolorès) Rémy Girard (Papa), Louison Danis (Maman Rita), Antoine Bertrand(Junior), Claude Laroche (Mon oncle) et Laurence Barrette, la petite nouvelle qui reprend le rôle de Mao. Autant durant la série culte, les Bougon dérangeaient mais on les écoutait religieusement autant dans le film on n’y prend un malin plaisir à les retrouver et on en voudrait encore.

Les auteurs n’ont pas lésiné sur rien. Ils punch à la bonne place et ca fait mal. Au diable le bien parlé, c’est ca, la vraie vie.

Votez Bougon est scénarisé par François Avard, Louis Morissette et Jean- François Mercier, réalisé par Jean-François Pouliot et coproduit par Fabienne Larouche et Michel Trudeau.

Bilan

Les personnages sont restés fidèle à eux-mêmes. On n’a l’impression qu’ils reviennent de vacance, puis qu’on s’est dont ennuyé. Le grand plaisir de ce film, c’est qu’on rit et on n’est mal à l’aise de rire, c’est comme si on se sentait coupable de trop les aimer.  

On n’en vient même à se demander

 ‘’Coup donc, est-ce de la réalité ou de la fiction ?’’

Votez Bougon prendra l’affiche sur nos écrans dès le 16 décembre

Lyne Laroche