Changing room - 20 avril 2011

 

 

(12 avril)

CHANGING ROOM

Théâtre Périscope

Que dire? Une soirée festive et pleine de rebondissements. Des numéros de cabaret entrecoupés d’entrevues fictives avec les drag queens dans leur loge.

Nous passons exceptionnellement par la loge des comédiens pour atteindre nos sièges. Lorsque nous arrivons dans la salle, la scène est entourée de deux écrans géants qui nous montrent ce qui se passe dans la loge entre les performances de cabaret.

Le spectacle commence avec une présentatrice qui pour une fois, ne fait pas dans la dentelle et le politically correct. Elle sacre, elle passe des commentaires qui n’ont pas pour but de relancer le débat sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne au Kurdistan oriental, mais bien, de faire rire et  d’oublier son compte d’Hydro comme le disait si bien Goglue. La dérision totale. Même les consignes de sécurité y passent.

S’en suit une série de numéros de cabaret entrecoupés de «témoignages » qui sont filmés en direct de la loge et que nous voyons sur les écrans géants. Les numéros sont fabuleux : Frédérique Bradet personnifie une jeune Liza Minelli à la perfection. Martin Perreault est hilarant en Shania Twayne, Frédéric Dubois fait la mythique scène de Flashdance et que dire d’Anne–Marie Côté en Diane Dufresne psychédélique à souhait. Avec la participation spéciale de Jean-François Simard (un véritable personnificateur) qui se transforme en Dalida sous nos yeux et entre sur scène pour chanter « Mourir sur scène »  version disjonctée.

Étant une troupe de théâtre interactive, un « volontaire » est choisi dans la salle et transformé en Céline Dion qui chantera « My heart will go on » avec tous les effets spéciaux dignes du Ceaser’s Palace.

D’autres « volontaires » dans la loge, nous livrerons des témoignages véridiques de drag queens soufflé par les comédiens sur scène. Un moment rempli d’émotion où le côté humain est démontré avec sobriété lève le voile sur le côté plus sombre de la vie des homosexuels.

À voir absolument, emmener vos amis et votre famille, bon temps garanti.

Au Périscope jusqu’au 30 avril

Louiselle Lavoie