ALEXANDRE POULIN - 20 avril 2011

 

Des cordes sensibles 

Sur la scène de l’Anglicane de Lévis, pas moins de 60 cordes sont au garde à vous. Tendues sur leurs corps de bois, elles attendent d’être pincées et caressées.  Celui qui viendra faire danser et chanter les cordes, c’est l’auteur-compositeur-interprète, Alexandre Poulin.

Jeudi soir, il venait nous présenter son tout nouveau spectacle, Une lumière allumée.  En formule trio, accompagné ses deux complices Mathieu Perreault et de Karl Surprenant, il nous a offert les chansons tirées de ses deux premiers disques. Une lumière allumée, une lumière tamisée.  Un spectacle intime et tout en douceur comme ses chansons.  Des personnages, leurs petites histoires. Des histoires de bonheur recherché, de bonheur perdu ou retrouvé, d’espoir et de rêves.

Tour à tour, il nous offre Qui ont devient, San Francisco, Un p’tit peu plus.  Plus loin, il nous offrira La cigale et la fourmi, Une lumière allumée, pièce titre de son dernier album, pour finir la soirée avec l’histoire de Fernand.

Des chansons souvent sans refrain. Des chansons parfois linéaires certes, mais des histoires touchantes décrites avec la passion des mots et la sensibilité sentie de l’auteur.

Il nous présentera souvent, l’histoire de l’histoire, ce qui l’a inspiré.  Il nous a entre autre, présenté de très belle façon la pièce L’écrivain, un texte sur le pouvoir de l’espoir et de la confiance en soi.

Alexandre Poulin, un gars fort sympathique, un auteur-compositeur fort talentueux et une soirée agréable en sa compagnie.

Claude Gignac