Ingrid St-Pierre - 31 janvier 2012

Ingrid St-Pierre au Grand Théâtre (15 février 2012)

 

Un vent de fraicheur et de bonheur

 

L’auteure-compositeur-interprète Ingrid St-Pierre a littéralement chaviré les cœurs d’une salle Octave-Crémazie presque remplie et pendue à ses lèvres. La fraicheur de ses textes à la fois drôles, doux, presque murmurés aux oreilles et sa voix feutrée, pure, si belle et si tendre, a plongé les spectateurs sous le charme d’Ingrid St-Pierre. Une découverte, une perle à découvrir une chanson à la fois.

Elle a débuté avec Desjardins, une chanson hommage à un de ses auteurs-compositeurs-interprètes préférés et tirée de Ma petite mam’zelle de chemin, son premier album paru au printemps dernier. Elle a ensuite interprété Tsé, en expliquant au public que c’était la première fois qu’elle se produisait devant une salle remplie d’aussi grosse capacité qui ne contenait pas seulement sa famille. Cependant, c’est lorsque qu’elle a livré Mercure au chrome et p’tits pansements, que le public a vraiment embarqué avec elle et partagé sa joie d’être là.

Mon moment fort de la soirée, deux chansons parodies vraiment drôles et surtout très entrainantes soient : Pâtes au basilic ( où elle tente de tuer par tous les moyens ses chums comme une menthe religieuse) et Coin Livernoche, une nouvelle composition, (où elle livre les pensées d’une femme qui se fait cruiser dans un café par un gars qui se pense le nombril du monde).

Ce qui est vraiment intéressant dans son spectacle, c’est qu’elle a livré toutes les chansons de son album, mais également huit nouvelles compositions, toutes plus fabuleuses les unes que les autres, ce qui laisse présager un excellent deuxième album en préparation, en plus d’un medley de chansons populaires chantées à la manière Ingrid St-Pierre dont Nothing else matters de Metallica et Toxic de Britney Spears.

Bref, le spectacle, qui dure une heure trente de pur bonheur, aurait pu continuer toute la nuit tant sa voix était reposante, duce et vibrante à la fois. Elle était magnifiquement accompagnée du quatuor à cordes Quatr’ailes composé de : Camille Paquette-Roy (violoncelle), Edith Fitzgerald (violon), Sarah Martineau (alto) et Sarah Anger (violon).

Si vous avez manqué son spectacle, sachez qu’elle sera de retour à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre le 6 décembre 2012. À ne pas manquer.

Valérie Côté