Riverdance - 31 janvier 2012

Riverdance...  Pour une dernière fois

Dans une tournée mondiale qui offre des représentations pour une 16e année, le rideau tombera bientôt pour une dernière fois sur Riverdance. Depuis une première mondiale au Point Theatre, à Dublin, en février 1995 et une première américaine au Radio City Music Hall à New York en mars 1996,  Riverdance aura contribué à promouvoir cet Irlande aux verts pâturages souvent noyés dans la brume et entouré par la mer.

Après 10 000 représentations  et vue par plus de 22 millions de spectateurs, la tournée aura parcouru l’équivalent d’un aller-retour à la lune. Plus de deux milliards de téléspectateurs à travers le monde ont déjà vu Riverdance. Je pense que l’on peut parler de succès.

Ce dernier Rendez-vous avec Québec se tient au Grand-Théâtre pour deux soirs, les 26 et 26 avril. Pour l’occasion la troupe Irlandaise a fait appel aux danseurs principaux Caterina Coyne et James Greenan.

Riverdance, c’est bien sure la danse traditionnelle Irlandaise. C’est aussi de la musique et des chants inspirés de l’histoire de ce pays dont plusieurs Québécois sont les descendants. Sur scène, plus de vingt danseurs et chanteurs. Ils sont appuyés par cinq musiciens de talent dont l’excellent batteur-percussionniste Mark Alfred, qui performe magistralement derrière ses deux batteries.

Initié par une narration en français, on aura tôt fait de constater  la beauté de cette danse qui pourtant, ne fait appel qu’au bas du corps des artistes.  Cette forme de danse a vue le jour car l’Église voyait  la danse d’un mauvais œil. En suivant les recommandations des meneurs religieux, ils ont due adapter leur style en laissant les bras le long du corps. La danse percussive, grâce aux fers placés sous leurs souliers, agit comme un instrument de musique. Après un numéro d’entrée réunissant la majorité des danseurs et danseuses, une chanteuse à la voix angélique est venue nous envouter. 

Deux numéros ont particulièrement soulevé le public. Dans Thunderstorm, la troupe masculine s’est déployée dans une chorégraphie énergique. En deuxième partie, un « combat » entre le modernisme  New-Yorkais et le style Irlandais traditionnel nous a permis de constater tout le talent et l’agilité des danseurs. Tout simplement spectaculaire.

Tout au long de la soirée, les danseurs principaux auront parsemé le spectacle de leur grand talent.  Particulièrement impressionnant, le longiligne James Greenan, nous a démontré légèreté, force, agilité et rapidité.  Il semblait parfois en état d’apesanteur.

Sur scène, des éclairages simples et un écran géant sur lequel, ont aurait pu projeter un meilleur choix d’images de ce beau pays.  On aura probablement choisi de laisser toute la place aux artistes.

Une très belle soirée qui donne le goût d’aller fouler cette iles, patrie de la Guinness.

Pour une dernière représentation,  Riverdance est au Grand Théâtre de Québec ce vendredi.

Claude Gignac