Émilie Clepper - 31 janvier 2012

Emilie Clepper, Devenue grande

Pour le dernier spectacle de sa tournée, Émilie Clepper s’est offert le Théâtre du Petit-Champlain samedi dernier.  Enfin Québec! Dira-t-elle d’entrée de jeux. Seule avec sa guitare, comme elle le dit, elle assurera elle-même « sa » première partie. Elle profitera de l’occasion pour nous livrer quelques nouveautés.  Elle visitera aussi des chansons qu’elle a entendues dans les bars du Texas, qu’elle a fréquenté avec son père depuis son très jeune âge. Elle nous a aussi interprété une composition de son papa Texan, Robert Clepper, son ultime idole.

En programme principale, toujours la même auteure-compositrice-interprète. Cette fois, elle est entourée  de Jos Grass à la guitare, de José Major à la batterie et de Michel-Olivier Gass que l’on est habitué de voir aux côtés de Vincent VallièresGass, installé à l’avant plan, danse avec sa contrebasse et mêle sa voix à celle de la chanteuse. Ensemble, ils nous offrirons quelques pièces de son premier opus paru en 2008, dont la pièce titre, Things may come et Strangers to misery.  Quelques interprétations et des nouveautés viendront cette fois s’ajouter aux pièces de What you see, sorti tout récemment.

Une artiste du Texas dans un corps de Québécoise. Entrecoupées de brèves anecdotes, ses chansons country-folk nous ramènent dans son autre univers du sud des États-Unis. Émilie Clepper a pris beaucoup d’assurance. L’artiste a bien grandi. Sa voix,  toujours aussi singulière, s’étend maintenant dans un registre parfois plus chaud. Comme elle, un spectacle où la simplicité et l’authenticité sont à l’honneur. La toute première fois où j’ai entendu Clepper, j’ai eu un coup de cœur. Cette admiration a encore une fois été renouvelée samedi soir.  Celle qui trimbale la Gibson de son père a ce qu’il faut pour aller encore plus loin.

Claude Gignac