Jessye Norman - 31 janvier 2012

10août 2012

JESSYE NORMAN

Grand Théâtre

Un véritable enchantement. Une soirée hors du commun avec une grande soprano américaine de renommée mondiale, accompagnée par l’orchestre symphonique de Québec, sous la direction de Rachael Worby. À l’honneur, plusieurs œuvres de George Gershwin, de Duke Ellington et de grands classiques de jazz américain.

Violons et cuivres ont débuté la soirée avec l’un des grands airs de John Williams, Adventures on Earth (extrait du film E.T.). Rapidement leurs acolytes (flûtes, clarinettes, harpe, percussions etc.) les ont rejoints pour nous offrir une performance qui a conquis les spectateurs.

Puis l’arrivée tant attendue de la Diva s’est faite sous des applaudissements de bienvenue bien sentis du public, juste avant d’entonner Somewhere de Leonard Bernstein (extrait de West Side Story). Elle nous a offert une interprétation à couper le souffle de It don’t mean a thing if it ain’t got that swing  de Duke Ellington et une interprétation émouvante de Summertime  de Gershwin.

Personne n’a résisté à l’interprétation entraînante de Girl Crazy (de George Gershwin). Même la Diva s’est laissé emporter par le rythme enlevant de cet air si connu. Et lorsque le premier violon a joué Air and simple gifts (Schindler’s List) de John Williams, le public a été ébahi par la performance de ce dernier.

En clôture, trois chansons spirituals, dont les deux première a capella. Pour la troisième et dernière chanson de la soirée, Madame Jessie Norman a invité la foule à chanter avec elle. Une complicité évidente et incontestable entre Madame Norman et la chef d’orchestre Rachael Worby, amène cette dernière à faire signe que non pour pouvoir profiter au maximum de cette voix sublime, riche et puissante.

Une soirée exceptionnelle. 

Louiselle Lavoie