Diane Tell - 31 janvier 2012

Diane Tell – Retour aux sources

Entre la France et le Québec,  Diane Tell nous charme depuis 35 ans.  En novembre 2011, l’auteure-compositrice-interprète nous offrait un 14e album «Rideaux ouverts» d’une mouture 100% québécoise.  Un album  consacré à l’amour sous toutes ses formes, un album différent qu’on  a envie d’écouter, de réécouter, des chansons qui nous restent en tête.

Jeudi  soir, à l’Anglicane dans le cadre des présentations de la ROSEQ,  Diane Tell se présente seule sur scène pour défendre son dernier album mais aussi nous rappeler les bons moments de sa remarquable carrière. 

En ouverture, elle nous offre L’astre qui me veille, une chanson écrite pour son père et elle enchaîne avec l’indémodable Gilberto.  Dès le début de la soirée, pour introduire ses chansons,  elle nous raconte des bouts de vie.  Le bateau vert et blanc, c’est celui que son père a construit et qu’elle a revu lors de son passage à Gaspé il y a quelques semaines.  Elle jase simplement, si simplement qu’on ne sait plus si son accent est d’ici ou d’outre-mer.  Chose certaine, on la sent heureuse de retrouver ses racines et son chaleureux et fidèle public.

Les bons souvenirs se succèdent.  Souvent, longtemps, énormément, De l’amour et des vagues,  Rue de la Flemme.  Elle nous fait un petit clin d’œil, non partisan, à la campagne électorale, en modifiant quelques mots de Ma chansonnette de l’album Docteur Boris et Mister Vian.

En deuxième partie, elle amorce fort avec l’intemporelle Si j’étais un homme.  Elle nous parle des rencontres de début de carrière qui impressionnent et laissent leurs traces comme ce texte que Françoise Hardy lui a cédé dans les années 80.  C’est là que l’émotion grimpe avec le plaisir de Faire à nouveau connaissance.  Le public est conquis. 

Serge Fortin, avec qui elle a écrit, produit et réalisé «Rideaux ouverts»  se joint à elle le temps de quelques chansons.  La légende de Jimmy,  J’pense à toi comme je t’aime et la nouvelle et accrocheuse J’te laisse un mot.

Des rythmes jazzés, pops,  en flirtant avec le country, des sourires sincères et une présence généreuse, Diane Tell a su nous ravir.

Lucie Monaghan