APRÈS LA NEIGE - 31 janvier 2012

Après la neige, détresse et sensibilité

Le film de Paul Barbeau, un producteur de plus de 700 clips, raconte la quête d’un homme, producteur comme lui, qui tente de renouer autant avec son père qu’avec son fils adolescent vivant avec sa mère.

Pour reprendre textuellement les propos d’une dame de l’audience au réalisateur, ce film est tout en douceur et chargé d’émotion. On saisit toute la détresse de l’homme dans l’éclatement de la famille.

Le réalisateur nous confie qu’il s’est porté lui-même à l’écran du fait que l’homme est aussi producteur de clips et que sa boîte de production a dû fermer tout comme la sienne.

L’idée de départ du film est basée sur le fait que le réalisateur voulait transporter sa mère et on assiste alors à l’image de l’homme transportant son père. Malgré le fait d’être un film d’hommes, on retrouve une sensibilité que le réalisateur approprie à sa propre mère.

Ce film sur la communication sait nous toucher jusqu’à la fin.

En terminant, il faut mentionner l’excellent travail du directeur photo ainsi que le choix musical où se côtoient musiques urbaine et classique.

Ce film sortira au Clap vendredi le 21 septembre prochain pour le plus grand plaisir des cinéphiles.

Je ne peux passer sous silence le court-métrage Nostradamos; un délicieux dix minutes où les habitants de la ville d’Amos se préparent pour la fin du monde. Rires assurés.

Christine Lévesque