Les plus belles voix - 31 janvier 2012

La fièvre des années 60, renaît avec Les plus belles voix

Ils ont  fait  le Cabaret du Capitole l’an dernier,  et suite à la très forte demande,  c’est au Théâtre Capitole ce dimanche que Les plus belles voix des années 60  se sont fait entendre pour le plus grand plaisir des fans.

Le spectacle a débuté avec Simon Brouillard des Lutins qui a interprété son Monsieur le Robot. Il n’en fallait pas plus pour ouvrir la machine. Puis Eddy Roy des Bel Air avec Cupidon, et Marchant dans la plaine a continué le bal. Le troisième idole Guy Harvey avec son Ne me quitte pas, Je suis blessé et son Oh Carole, est venu ajouter à la sauce la note parfaite, pour que le party commence. Pour agrémenter le tout, deux jolies danseuses vêtues comme dans les années 60, ont ajouté la touche qui nous a transportés directement dans nos souvenirs.

 

Les baby Boomer Band,comparé à la rigolade au cœur de l’armée rouge à cause de leurs costumes, ont  fait une performance incroyable en interprétant une chanson à cappella avec seulement des harmonies vocales, c’était magnifique. Il faut dire que le groupe existe depuis 20 ans, leur talent est palpable.

Un hommage fut rendu aux grandes belles voix disparues dont celles de Dino l’Espérance (César et les Romains) Réginald Breton (Les BelCanto) Gilles Rousseau (Houlops) et Pierre Labelle  (Les Baronets) avec la superbe voix de Pierre Harvey accompagné en alternance  de celles de Simon, Guy et Eddy.

 

Après l’entracte, le beau brun fit son apparition, Bruce des Sultans. Toute la gente féminine se demandait bien, s’il  était encore beau en 2012. Et bien les dames ont été choyées, car il est encore bel homme. Naturellement, il a quelques cheveux gris, mais il n’a rien perdu de son charme et de sa beauté. Il a interprété ses hits d’antan, C’est à toi que je pense, En fermant la porte, La poupée qui fait non et croyez-moi, aujourd’hui encore, il  fait de l’effet.

Évidemment pour finir la soirée en beauté, il ne manquait que la voix puissante de Gilles Girard(Classels). Avec son éternel costume blanc, il a fait résonner les murs de la salle avec Les trois cloches, Le sentier de neige, Avant de me dire adieu et Ton amour a changé ma vie. Impossible de ne pas se lever avec une performance aussi incroyable. Le petit gros des Classels comme plusieurs l’appelle amicalement a encore cette puissance dans la voix qui donne des frissons.

Ce fut un spectacle mémorable, rempli d’anecdotes cocasses et d’instants de bonheur. Un retour dans le temps qui nous a rappelés à quel point, les artistes de cette époque avaient le feu sacré de la musique, de la chanson et de la scène. Ils l’ont tous dis à la blague ‘’Cette chanson m’a rendu millionnaire, non je veux dire populaire’’.  Et bien aujourd’hui, quarante ans plus tard, ses hommes à l’âge respectable  peuvent se vanter de n’avoir rien perdu, de leur voix, du feu sacré qui les habite, de leur humour et pour combler le tout, leurs fans, sont encore bien présents.

C’est cela la richesse!!! Félicitation, Messieurs vous êtes riches!

Lyne Laroche