Le Hobbit - 31 janvier 2012

(14 décembre 2012)

Le Hobbit : Un voyage innatendu

Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L’aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d’expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d’énigmes par le sinistre Gollum….

Nombreux attendaient la sortie de Bilbo le Hobbit avec impatience et fébrilité. Nous aurons droit pas à un mais à trois films. Pour certains il y aura des longueurs et pour d’autres personnes, ils en prendraient plus et attendront la suite avec encore plus d’impatience. Je l’avoue, je fais partie du deuxième groupe.

Dans cette première partie de la trilogie, nous retrouvons Bilbo lorsqu’il commence à écrire le récit de sa première expédition à l’extérieur de La Comté, pour Fredon. Il nous raconte l’arrivée des 13 nains qui s’imposent et envahissent sa maison, vident son garde-manger et perturbent son quotidien habituellement anodin, voir banal. Un début rempli d’humour, pas toujours fin, mais qui contient plusieurs moments festifs et joyeux.  L’incurtion des nains, comme le moment du concours d’énigmes m’ont ramenés le souvenir de la lecture de Bilbo le Hobbit. Martin Freeman est magnifique dans le rôle de Bilbo jeune.

Le film se termine sur l’œil menaçant du dragon Smaug qui garde les richesses qui appartenaient jadis aux nains. Une fin qui laisse présager une suite toute aussi palpitante, des combats épiques et des images grandioses, des effets spéciaux magnifiques avec l’aide des dernières technologies de pointes que ce plus récent film de Peter Jackson nous offre.

La première partie de l’adaptation en trois épisodes du roman Bilbo Le Hobbit en ravira plus d’un. À voir au IMAX dès le 14 décembre

Louiselle Lavoie