Diane Dufresne - 31 janvier 2012

 (15 décembre 2012)

Diane Dufresne et les Violons du Roy…Une soirée envoutante

Samedi dernier au Grand Théâtre de Québec, Diane Dufresne et les Violons du Roy nous ont donné rendez-vous pour une soirée envoutante sous les thèmes de l’amour, la folie, la peur, et l’environnement. Une prestation émouvante à la fois musicalement et théâtralement comme seule cette grande dame peut le faire. 

Le chef d’orchestre, Simon Leclerc a fait son entrée, cigarette aux lèvres et a traversé la scène pour s’installer au piano pour quelques notes. Rapidement, il est rejoint par dix-huit musiciens : violonistes, violoncellistes, bassiste des Violons du Roi et Olivier Godin au piano. Puis c’est la voix grandiose de Diane Dufresne qui se fait entendre avec Madame Rêve d’Alain Bashung. Elle fera son apparition physique sur scène avec Partager les Anges. Elle s’avancera jusqu’au bord de la scène à plusieurs reprises pour saluer et bien voir ses fans avant de se retourner vers l’orchestre pour s’imprégner de nouveau de la musique et poursuivre sa chanson.

De magnifiques arrangements sur Que, Je suis un homme de Zazie, On tourne en rond de Luc Plamondon et François Cousineau ainsi que L’hymne à la beauté du monde et Oxygène. Simon Leclerc a réussi à donner un souffle de fraicheur et de jeunesse à ces chansons qui frôlent la quarantaine. Richard Langevin a fait un choix judicieux des images projetées et le travail remarquable de scénographie qui ont accompagné les artistes tout au long du spectacle.

Les Violons du Roy nous ont enchantés aux intermèdes pendant lesquels la Diva en a profité pour ajouter un ou plusieurs accessoires à sa splendide robe de scène (une création de Marie St-Pierre).

En rappel elle nous a interprété la très jolie chanson de Michel Jonasz Je voulais te dire que je t’attends une fin magnifique. Nous avons eu droit à une Diane Dufresne en pleine forme, toujours aussi exubérante et démonstrative, avec son registre de voix toujours aussi grand et puissant. Un spectacle à voir et à revoir.

Louiselle Lavoie