Martin Levac - 06 janvier 2013

Le spectacle A Visible Jazz Touch of…

Genesis de Martin Levac, une différence invisible.

Depuis plus de 20 ans, la Fondation du Cegep Garneau contribue à la réussite éducative en octroyant des bourses aux étudiants et en soutenant leurs projets d’études. Elle participe aussi aux projets de formation internationale. Elle permettait récemment la construction du Stade des Élans, un investissement total de 4,5 M $.

Dans le cadre de sa levée de fond, une soirée a été présentée à l’Auditorium du Cegep ce mercredi 1er mai. Pour cette soirée, représentant une source de financement majeure, La fondation du Cegep Garneau a fait appel à Martin Levac qui est venu  présenter son spectacle A Visible Jazz Touch of… Genesis. Nul besoin de présenter Martin Levac, lui qui personnifie à merveille Phil Collins, leader du groupe Britannique Genesis. Celui-là même qui a tenu l’affiche pour plusieurs représentations à Québec au cours des dernières années. Cette fois, c’est en revisitant le répertoire intemporel de Genesis dans des arrangements à saveur jazzy que Levac vient faire plaisir aux gens rassemblés dans un double but de joindre l’utile à l’agréable. En effet, les recettes de cette soirée auront permis à la Fondation du Cegep Garneau d’amasser 22 205$. Cette somme servira à la rénovation de l’Auditorium de cinq cents places.

Après les discours d’usage, la musique prenait toute la place qui lui revenait.  Complet, chemise blanche et cravate, Levac a enfilé les succès Turn it on again, Land of confusion et Hold on my heart  en début de spectacle. 

La musique de Genesis sied bien aux atmosphères jazz. Il faut mentionner que l’équipe est constituée de musiciens aguerris, spécialistes du jazz. Au piano, on retrouvait la virtuose, Julie Lamontagne qui a eu l’occasion de nous démontrer toute sa dextérité dans Misunderstanding. Étaient aussi sur scène, Frédérick Doiron à la guitare et Mathieu Gagné à la contrebasse. On retrouvait finalement Emmanuelle Caplette à la batterie, avec qui Levac nous a offert un duo sous le signe de la complicité et du synchronisme quand celui-ci s’est assis derrière l’instrument de prédilection de Collins. Il est bon Martin Levac, tant par la qualité et la précision de sa voix que par sa gestuelle. Même en version jazz, la musique de Genesis n’est pas dénaturée.  On a pu apprécier toute la puissance de Mama et la mélodicité de That’s all, un pur délice.

Martin Levac est à préparer un deuxième disque. Vous pourrez vérifier sa sortie sur le site

http://martinlevac.com/

Claude Gignac