Isabeau et les chercheurs d'or - 31 janvier 2013

Les Chercheurs d'Or | Les Chercheurs d'OrIsabeau et les chercheurs d’or : du country-folk à son meilleur!

Isabeau et les chercheurs d’or étaient de passage hier soir au Théâtre Petit Champlain pour clore une tournée d’un peu plus de deux ans les ayant mené un peu partout au Québec, au Canada et en Europe.

Isabeau Valois et ses chercheurs d’or, François Gagnon à la guitare, Simon Pelletier-Gilbert à la batterie, Marie-Christine Roy au violon et Luke Dawson à la contrebasse ont fait mouche dès le départ. En effet, réunis autour du même micro diffusant une faible lumière, le quintette a interprété a capella Radio, une superbe pièce calme et joyeuse qui a permis, d’entrée de jeu, de mettre en valeur l’harmonie fusionnelle de leurs voix et l’originalité de leurs arrangements. Tout était donc en place pour une soirée intime et familière en compagnie d’un groupe unique en son genre.

Isabeau et les chercheurs d’or ont ensuite interprété quelques pièces de leur dernier album éponyme paru il y a plus de deux ans, dont la dynamique Fille de mauvaise vie, l’attendrissante Marguerite et la romantique Septembre. Nous avons aussi eu droit plus tard en première partie du spectacle à de nouvelles chansons très rythmées et poétiques, lesquelles devraient se retrouver sur leur prochain album qui sera lancé en septembre prochain (Shirley et Vallée tranquille).

En deuxième partie, c’était le party dans la cabane, le groupe s’étant fait plaisir en invitant sur scène plusieurs amis musiciens. Ainsi, nous avons pu assister à de beaux moments musicaux en compagnie de Tir le coyote, de Sylvia Beaudry et d’Ulysse Ruel, lequel nous a livré de superbes solos d’harmonica dans les pièces : Le blues d’être tout seul en prison et Dur d’aimer.

En rappel, Isabeau Valois et ses chercheurs d’or ont su boucler la boucle de belle façon en nous livrant trois dernières chansons : D’abord la pièce Bazou, chanson qui nous a permis d’entendre d’envoûtants solos de violon, ensuite La nuit sera belle, une reprise traduite de Leonard Cohen et finalement, mon moment marquant de la soirée, l’interprétation tout en douceur de Saule qui pleure, le groupe étant alors rejoint sur scène par ses invités.

Tout au long du spectacle, nous avons été à même de constater l’immense talent de la chanteuse Isabeau Valois. Cette dernière, qui se remettait tout juste d’une extinction de voix, est toute désignée pour chanter du folk : elle possède une voix puissante, pétillante et chaleureuse. L’entendre nous donne envie de bouger, de taper du pied, de danser ou de tout simplement l’écouter tranquillement en se laissant bercer par ses histoires attendrissantes.

Isabeau et ses chercheurs d’or complèteront l’enregistrement de leur prochain album au cours des prochaines semaines et se produiront ensuite une nouvelle fois en Europe au cours du mois de juillet prochain.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel du groupe : www.isabeau.disquesnomade.com .

Frédéric Delaunay