Noir Silence - 01 janvier 2014

 

Noir Silence : Vingt ans plus tard…

Après avoir fêté 20 ans de carrière et enivré la foule du FEQ en 2013, Noir Silence était de retour à Québec hier, le premier mars dernier, pour un tout nouveau spectacle « acousti-sympathique » présenté au Centre d’art La Chapelle. Pour cette occasion, la gang de Noir Silence a fait les choses en grand et a livré, à un public de tous âges et conquis d’avance, une vingtaine de hits puisés à travers l’ensemble de leur répertoire.

Les cinq beaucerons, Jean-François Dubé (chanteur – Bassiste), Samuel Busque (guitariste – voix), Martin Roby (batterie – voix), Jean-François Bernatchez (guitariste – voix) et Michelle Lambert (claviers) se sont amusés ferme sur scène tout au long du spectacle. Bien que la complicité entre le chanteur et ses musiciens soit apparente et bien sentie, c’est pourtant la voix de Jean-François Dubé qui impressionne, toujours aussi belle, riche et juste, comme si le temps n’avait eu aucune emprise sur elle.

Justement, on ne tarde pas à apprécier cette voix, alors que le groupe attaque dès le départ quelques classiques dont : Le vent a tourné, Oublié et T’es tellement belle, une belle chanson romantique, premier simple de leur dernier album Plus de peur que de mal paru en 2013.  Il est vrai cependant que cette voix est toujours bien appuyée, tantôt par des guitares rugueuses tantôt par des rythmes de batterie endiablés. Et que dire du jeu de la claviériste, Michelle Lambert. Elle nous montre tout son talent dans la finale de Appelle moi et dans l’introduction de la délicieuse Malade. Mais elle se surpasse littéralement en assommant (c’est le cas de le dire) ses tambours dans She’s coming down, une pièce phare de l’album Mae-Geri.

Moment inoubliable en fin de première partie du spectacle. Le groupe entonne, sans micro ni ampli au beau milieu de l’audience, un de ses premiers classiques En attendant de partir. Je n’ai jamais assisté à un moment comme celui-là, un pur délice.

Au retour de l’entracte, le quinquet interprète coup sur coup d’abord leur premier simple ever Rien dans les mains, ensuite À boutte (une chanson interprétée par Jean-François Bernatchez) et finalement une version très rock de Made in USA, laquelle nous a une nouvelle fois permis de constater l’immense talent musical du groupe.

Noir Silence nous avait gardé une petite surprise juste avant le rappel, le classique des classiques, On jase de toi. Ça dansait et ça chantait fort au parterre!

Au rappel, le groupe nous sert une superbe version acoustique de son prochain simple J’reste avec toi. Il termine avec les pièces Rack à becyk (dédiée à une fan de la première heure) et J’veux juste, une bien belle finale.

Tout au long du spectacle, le groupe s’amuse avec son public.  Les introductions entre les chansons sont efficaces et permettent d’ajouter un brin d’humour à des textes parfois sombres. Une superbe soirée en compagnie d’un groupe accompli qui semble vieillir comme le bon vin. Je ne manquerai certainement pas leur prochain passage dans la région de Québec.

Pour plus d’informations et pour connaitre les prochaines dates de spectacle, visitez www.noirsilence.com.