The Tea Party - 01 janvier 2014

Le grand retour de Tea Party

 

La formation canadienne The Tea Party  était de passage à L’Impérial de Québec hier soir, le  18 novembre dans le cadre de sa nouvelle tournée The Ocean At The End, titre de son dernier opus paru le 9 septembre dernier. Il y a longtemps que je n’avais pas vu ce groupe en spectacle, mes derniers souvenirs remontant à leur tournée à l’été 2004 suite à la parution de leur album Seven Circles. Un peu plus de dix ans plus tard, The Tea Party était de retour et croyez-moi, j’avais bien hâte !

Matthew Bellamy, chanteur  du groupe Muse,  a déjà dit que le  « vrai » rock and roll se jouait à trois, que c’était la seule façon de jouer du bon  rock alternatif.  Ce dernier ne croyait pas si bien dire. Les trois membres de Tea Party  brillent, chacun à leur moment. Pendant que Jeff Martin est charismatique au possible sous ses habits de rock star à la Jim Morrison, ses deux comparses, Jeff Burrows à la batterie et Stuart Chatwood à la basse,  nous procure aussi de  beaux moments musicaux.  Force est de constater que la chimie entre les musiciens est parfaite, comme dans le temps, sinon mieux!

Disons, d’entrée de jeu, que je n’étais pas le seul à m’être déplacé pour assister à ce retour. La salle était pleine à craquer au parterre et l’ambiance était déjà survoltée lorsque le trio fait son apparition sur scène au son de leur fabuleuse nouvelle chanson The LOC. De la dynamite pour débuter le spectacle, rien de mieux. S’ensuit le classique The Bazaar, la foule est déjà en délire et reprend en chœur le refrain de cette chanson.

Le groupe entame ensuite une autre chanson de leur plus récent album, The Black Sea. Une pièce aux paroles mélancoliques mélancolique mais qui déménage sans bon sens. C’est ce moment que choisit aussi  le chanteur Jeff Martin pour impliquer pour une première fois  la foule dans la portion chanté du spectacle. Puis, histoire d’amener l’ambiance à un autre niveau, le groupe nous livre immédiatement après son premier simple en carrière, la pièce Psychopomp, une pièce dédiée à la mère de Jeff Martin décédée récemment.

À la mi-spectacle, pour détendre quelque peu l’atmosphère, Jeff Martin sort sa guitare acoustique et nous présente une autre nouveauté, le premier simple du nouvel album Water’s On Fire. La foule ne s’est pas fait prier pour unir sa voix à celle de Jeff Martin. Un beau moment.

Après avoir interprété efficacement la pièce titre de leur nouvel album,  The Ocean At The End, le groupe conclut le programme principal avec le classique des classiques Temptation. Nul doute que cette chanson a été le moment fort de cette soirée. Une vraie bombe!

Bien entendu, après une fin aussi spectaculaire, la foule en  redemande. Jeff Martin revient alors sur scène pour un premier rappel, au départ  seul avec sa guitare et ensuite avec  ses deux comparses, le temps de  deux chansons très bluesées, Turn The Lamp Down Low et The Cass Corridor.

Au rappel final, Tea Party fait les choses en grand avec la superbe chanson instrumentale Winter Solstice, un beau retour dans le temps. Pour terminer, ma préférée  Sister Awake, une pièce du milieu des années 90 de leur album The Edges of Twilight. Wow !

Définitivement un spectacle à voir !  The Tea Party est officiellement de retour et espérons que ce soit pour longtemps.

En première partie, la formation The Mandevilles s’est très bien débrouillée. Leur rock-country a été bien accueilli par la foule. Leur premier simple Hangovers est surprenant et est livré avec fougue. Cette formation ontarienne est menée de main de maître par la chanteuse Serena Pryne. Sa voix éraillée est juste et rafraîchissante. Cette voix prend tout son sens lorsque le quinquet interprète coup sur coup Run away et Windows and stones, deux pièces à couper le souffle.  J’ai aussi bien aimé la pièce Don’t ask, une ballade moderne à la sauce Tom Petty. Un groupe définitivement à découvrir. Ne tardez pas et procurez-vous, comme je l’ai d’ailleurs fait, leur tout nouvel album, leur troisième en carrière, Windows and Stones. Vous pouvez aussi consulter leur site internet au : heymandevilles.com/site/ pour plus d’informations sur ce groupe.

Frédéric Delaunay