THE RAT PACK IS BACK - 31 janvier 2012
Las Vegas au Capitole!
Petite mise en contexte historique avant de commencer.
En 1960, Dean Martin, Sammy Davis Jr, Franck Sinatra et Joey Bishop se retrouvent à Las Vegas pour tourner un film. D’un commun accord, tant qu’à être là, les gars décident de monter un spectacle à l’hôtel Sands. Pendant deux mois, soirs après soirs, ce fut salle comble et de là est venu le surnom du groupe THE RAT PACK IS BACK
Vendredi dernier au Capitole de Québec, l’hommage aux trois légendes de la chanson américaine THE RAT PACK IS BACK a fait revivre l’ambiance feutrée des clubs des années 60.
D'entrée de jeu, Mickey Joseph dans le rôle de Joey Bishop a essayé de dégeler la foule avec ses blagues grivoises en anglais naturellement. Ce fut un peu long, mais c’était un incontournable pour débuter la soirée, comme autrefois.
Verres à la main, cigarettes aux becs les personnificateurs de Dean Martin(Drew Anthony), Frank Sinatra(Brian Duprey), Sammy Davis Jr (Kenny Jones)entourés de 12 musiciens ont su recréer à la perfection les souvenirs d’antan.
Que l’on pense à Volaré, Fly me to the moon, Old black magic, New York, New York et tout de suite les vieux clichés dont le mélange louche de Las Vegas, de gangstérisme, l’argent, les soirées boucanées et bien arrosées nous viennent tout de suite en tête.
La plupart des gens présents lors de cette soirée connaissaient bien le show business d’autrefois qui était bien différent d’aujourd’hui. Dans les années 60, on n’était très loin de la chorégraphie et de la perfection, car à l’époque, le chanteur avait du charisme, la chanson était bonne et c’était le succès assuré. THE RAT PACK IS BACK en est la preuve, puisqu’il n’y avait rien de parfait sur la scène, mais c’était magique.
Mon bilan pour cette soirée
Les gars ont fait revivre Frank, Sammy, Joey et Dean parfaitement La participation du public comme choriste était de toute beauté. C’est avec la chanson My way que le spectacle s’est terminé, que les lumières se sont allumées et que la réalité d’aujourd’hui est revenue, laissant en nous, la nostalgie d’un monde imparfait, mais combien attachant.
Lyne Laroche