Alex Nevsky - 20 avril 2011

 

Alex Nevsky

Enfin du nouveau

Dans ce monde de milliers de reprises et de reprises de reprises, il fait bon entendre du nouveau matériel, du matériel original.  C’est ce qu’Alex Nevsky est venu nous présenter cette semaine au Théâtre du Petit Champlain.

L’artiste émergeant, venu de Montréal, nous a présenté un spectacle composé majoritairement de pièces de son premier disque sorti en août dernier.

Un rock moderne navigant parfois autour des univers de Dumas, Karkwa ou Patrick Watson.  Un rock francophone (en grande majorité) constitué de textes solides.

Une belle poésie appuyée d’une musique bien calibrée par la présence de guitares, claviers, et batterie. Sur scène, les musiciens Gabriel Gagnon, Olivier Larouche et Jean Philippe Hébert, viennent habilement habiller le monde de Nevsky, qui s’accompagne aussi à la guitare et au clavier.

Parfois plus pop (Sha la la la, Notre cœur) plus corrosive (Tristessa) ou plus mélancolique ( La toute nouvelle et très jolie La guerre aux étoiles), les chansons d’Alex Nevsky sont toutes très belles.  En plus de quelques chansons inédites,  il nous a modernisé Pour un flirt de Michel Delpech  avec, encore une fois, un juste dosage.

Moi, qui ne connaissait que très peu Alex Nevsky, j’en suis devenu un fan.

La première partie du spectacle était assurée par Cynthia Veilleux, une des résidentes du dernier 5 x 5 présenté au Petit Champlain. Seule à la guitare, la jeune femme, originaire de la Beauce, nous a présenté des pièces douces, oscillant entre beauté et douleur.  Avec sa voix juste et puissante, on aurait aimé qu’elle nous démontre sont petit côté givré qui a été apprécié à 5 x 5. On la reverra certainement.

Une autre belle soirée, d’autres belles découvertes.

Claude Gignac