Marie- Christine Despestre - 20 avril 2011

Soirée funky

Dans le cadre du Festival de Jazz de Québec qui se tient du 20 au 30 octobre, le Cabaret du Capitole recevait le Marie-Christrine’s Orchestra.

La Québécoise aux origines Haïtiennes revenait au Capitole, là où sa carrière a débuté il y a bientôt dix ans. La chanteuse faisait alors partie de la distribution du spectacle Motown.  C’est  dans des accents de pop, de soul et de R&B que Marie-Christine Despestres et son orchestre s’expriment. En fait, il s’agissait de son tout premier spectacle solo en carrière.

Son premier album Walk in beauty est paru en mai dernier sous l’étiquette Siena, de Corey Hart. Pour ce premier opus,  sous l’aille de l’étoile du rock Canadien, Marie-Christine a obtenu la collaboration de nul autre que Monsieur Stevie Wonder pour la chanson Keep on running. Un tel entourage peut laisser présager de bien belles choses. C’est  avec cette pièce qu’elle a ouvert la soirée sur les chapeaux de roues. Après avoir enchainé avec une autre de ses chansons, la chanteuse à la voix chaude et puissante s’est baladée à travers le répertoire de ses idoles, entre Amy Winehouse, Prince et Michael Jackson, pour ne nommer que ceux-là.

La nervosité et la fébrilité de l’artiste ont vite fait place au plaisir de chanter.  Oui de la soul et du R&B mais surtout des rythmes funky.  Des pièces bien choisies, qui se mélangent bien à son propre répertoire.  Des arrangements soignés et plus qu’efficaces.  Le Marie-Christine’s Orchestra était composé de sept excellents musiciens. On ne peut passer sous silence la participation de l’excellente guitariste Cécile Doo-Kingué.  Que dire du groove du bassiste Rémy Malo et de l’aplomb de la talentueuse Julie Lamontagne aux claviers.

Surprise. Martin Levac est monté sur scène pour une superbe interprétation en duo, de  la très belle Seprate lives de Phil Collins, naturellement

Une soirée qui n’avait rien d’une première.  Les quelques signes de nervosité on été noyés dans une ambiance de plaisir et d’amour pour la musique.

Depuis l’audition passée dans la cuisine de Corey Hart, jusqu’à la scène du Cabaret du Capitole, depuis les Caraïbes jusqu’au Québec, la musique coule dans les veines de cette passionnée.

Claude Gignac