EVÉNEMENTS 2025 - 10 octobre 2025
Brian Adams - 09 octobre 2025
Bryan Adams : Inébranlable, intemporel et magique!
Hier soir, j'ai assisté au spectacle de Bryan Adams au Centre Vidéotron, dans le cadre de sa tournée « Roll with the Punches ».
Comme le dit sa chanson 18 til i die, Bryan Adams a toujours la même fougue qu'à ses débuts. Dès qu'il apparaît sur scène, on sait qu'on ne sera pas déçu. Cet artiste iconique et son impressionnant répertoire, nous promène dans la trame sonore de nos vies, car il a eu tellement de chansons marquantes!C'est certain qu'il y a un de vos souvenirs rattaché à une de ses chansons!
Il est tout d'abord apparu sur une petite scène au fond du parterre, avec la chanson Can't stop this thing we started, version accoustique, pour revenir sur la scène principale avec Kick Ass. S'en est suivi d'un bond en arrière avec Run to you et Somebody de l'album Reckless.
Entourés de musiciens exceptionnels, tous canadiens, dont le guitariste Keith Scott, le batteur qui l'a rejoint en 1984 Pat Steward et le claviériste Gary Breit, tout est parfaitement orchestré. C'est pour cela qu'à chaque fois, le chanteur nous donne une prestation sans faille.
Quand il vient à Québec, il fait toujours l'effort de parler un peu français, ce qui plaît particulièrement au public. Cela renforce le lien à chaque fois.
De plus, ce qu'on apprécie de l'artiste, c'est qu'il nous offre des belles variantes de ses chansons qui ont beaucoup, voire énormément jouées, pour nous les refaire apprécier, tels qu'une version plus rapide de Heaven ou encore une version accoustique de When i'm gone, sans en altérer la qualité pour autant.
Le public avait des bracelets lumineux interactifs qui ajoutaient à l'ambiance du spectacle. Nous avons pu faire des demandes spéciales en scannant un code avant le spectacle ce qui nous a donné la chance d'entendre Have you really loved a woman, de la trame sonore Don Juan de Marco, dont la guitare de style espagnole est absolument magnifique.
Durant les deux heures de spectacle, le chanteur a joué la grande majorité de ses hits, nous a émus avec la chanson qu'il composé pour son défunt père Shine a light, mais nous a aussi fait danser sur les caméras avec la chanson You belong to me.
Il n'y a pas à dire, le chanteur canadien de 65 ans, fait encore courir les foules, remplit les salles. On ne s'en lasse pas. C'est une valeur sûre pour une soirée impeccable!
The Sheepdogs : Un son rock du passé, bien assumé et réussi!
C'est le groupe originaire de Saskatoon, The Sheepdogs, qui assurait la première partie du spectacle. Avec un son et un look des années 70, j'ai été charmé par la qualité de leur musique ainsi que leurs harmonies vocales. J'ai vraiment adoré, je ne suis pas la seule le public a bien répondu aussi. Avec I don't know ou l'entraînante Nobody pour clore le spectacle, c'est mission accomplie pour le groupe, dans mon cas c'est certain que je retournerai les voir!
Caroline Gagnon
http://www.lecentrevideotron.ca
http://www.briandadams.com
François Bellefeuille - 09 octobre 2025
François Bellefeuille...
Un retour triomphal sur scène pour un humoriste qui, décidément, sait rester lui-même...même à l’état Sauvage
C’est à la salle Albert-Rousseau, ce jeudi 9 octobre, que François Bellefeuille présentait la première de son troisième one-man-show, Sauvage. Après avoir triomphé à Montréal, l’humoriste est venu offrir à Québec un spectacle attendu avec impatience… et il n’a pas déçu !
On embarque rapidement dans son univers, oscillant entre rires éclatants et moments de réflexion. Sa gestuelle unique, son énergie débordante et son aisance scénique démontrent qu’il est au sommet de son art.
Fidèle à sa réputation, Bellefeuille maîtrise l’art de faire rire tout en faisant réfléchir. Avec son humour mordant, intelligent et brillamment assumé, il aborde les petites et grandes folies du quotidien avec un sens du rythme et une intensité qui lui sont propres. Dans Sauvage, il se montre à la fois plus mature et toujours aussi imprévisible, comme s’il avait trouvé l’équilibre parfait entre la démesure et la lucidité.
Il aborde avec aplomb des sujets aussi variés que ses cheveux blancs, son docteur, son bon voisin Jacques, les bidets, l’intelligence artificielle et même… son périmé !
Avec Sauvage, il confirme qu’il demeure l’un des humoristes les plus solides et originaux de sa génération. Ce troisième spectacle, plus fluide et plus abouti, témoigne d’un artiste qui continue d’évoluer sans jamais renier sa grande folie.
Quand il raconte quelque chose, on a tout de suite l’image en tête et quand un humoriste réussit ça, c’est qu’il a tout un don. François Bellefeuille, y é fort, très fort.
Si vous avez besoin de rire pour vrai, du rire qui fait mal aux côtes, courez voir Sauvage.
En première partie, l’humoriste Doua Kachache a réussi à réchauffer la salle avec brio. Une belle découverte qu’on retrouvera assurément bientôt sur scène avec son premier one-woman-show.
https://www.francoisbellefeuille.com
Lyne LaRoche
Après la chasse - 08 octobre 2025
Hier soir, j'ai assisté au visionnement du film Après la chasse au Clap de Ste-Foy. Le film aborde des thèmes comme la culpabilité, la vérité et la perception du pouvoir.
Synopsis
Le film nous plonge dans l’univers feutré d’une université où une professeure (Julia Roberts) respectée voit sa vie bouleversée lorsqu’un ancien étudiant refait surface avec des révélations qui viennent ébranler tout ce qu’elle croyait vrai.
Julia Roberts incarne avec justesse une femme complexe, rongée par le doute et la culpabilité.
Guadagnino signe ici un récit dense, rempli de mystère, où la frontière entre la vérité et la perception devient floue.
Visuellement, le film en met plein la vue. La réalisation est belle, soignée, et la musique de Trent Reznor et Atticus Ross donne une ambiance très marquée.
Par contre, même si c’est joli à regarder, ça ne suffit pas toujours. L’histoire est parfois trop chargée, presque trop intellectuelle pour rien. On dirait un film qui se regarde penser. Oui, le sujet est intéressant et le casting est impressionnant, mais l’écriture ne suit pas toujours les grandes ambitions du film, j'ai resté un peu à distance
Un drame à voir pour ceux qui aiment les œuvres psychologiques où rien n’est tout à fait blanc ou noir.
En salle le 17 octobre
Lyne Laroche
Héneault chante Reno - 05 octobre 2025
HÉNEAULT CHANTE RENO
Une soirée magique signée Sylvie Héneault au
Théâtre Petit Champlain
Je suis encore sur mon nuage.
Moi, la fan finie de Ginette Reno, je me suis rendue au Théâtre Petit Champlain ce soir sans attente particulière, simplement curieuse de découvrir le spectacle Héneault chante Reno. Eh bien, quelle claque d’émotion! J’ai passé une soirée magique, unique, inoubliable.
Dès les premières notes, Sylvie Héneault m’a conquise. Cette femme possède une voix puissante, habitée et remplie d’âme. Elle ne cherche pas à imiter Ginette, elle l’interprète, avec respect et une sensibilité qui lui est propre. Elle y met sa couleur, et cette couleur est magnifique.
Entourée de six musiciens chevronnés et d’une choriste exceptionnelle, Élise Duguay qui n’est nulle autre que la choriste de Céline Dion, Sylvie a livré 25 des plus grands succès de Ginette Reno, avec une authenticité désarmante.
Tout au long de la soirée, la salle vibrait.
Le public chantait, frappait des mains et, sur certaines chansons, se levait même pour danser! À plusieurs reprises, les applaudissements nourris et les ovations debout sont venus saluer la performance de cette grande artiste, visiblement émue par tant d’amour.
Parmi les moments forts, on a pu entendre :
J’ai besoin d’un ami, Un homme ça tient chaud, Ma mère chantait toujours, La quête (ovation assurée!), Les croissants de soleil, C’est beaucoup mieux comme ça, Tu vivras toujours mon cœur, Ceux qui s’en vont, La tendresse, T’es mon amour, t'es ma maîtresse et plus encore...
Et pour conclure cette soirée déjà parfaite, elle a offert deux monuments : Un peu plus haut et Je ne suis qu’une chanson, une finale grandiose, empreinte d’émotion pure.
J’ai tout adoré de ce spectacle, les chansons, la voix, le charisme de Sylvie Héneault, la qualité musicale et l’ambiance dans la salle.
Moi, je n’ai qu’une envie, y retourner!
Si elle passe dans votre coin, ne boudez surtout pas votre plaisir!
Pour connaître toutes les dates de la tournée
https://www.heneaultchantereno.com/test-evenement
Lyne LaRoche
Vilain Pinguoin - 04 octobre 2025
Vilain Pingouin : La Dernière tournée, remplie d'émotions!
C'est hier soir, que l'Impérial Bell de Québec, recevait le groupe Vilain Pingouin, dans le cadre de leur tournée d'adieu.
La salle affichait complet, pour une dernière rencontre, qui a été mémorable. Il est vrai que l'histoire d'amour entre le public de Québec et le groupe est assez particulière.
D'ailleurs le chanteur Rudy Caya, nous racontait que la première fois qu'il était venu jouer dans la Vieille Capitale, au bar le D'Auteuil, la réponse du public fut des plus favorables.
Avec trois guitaristes, il y avait du rythme sur la scène! Le public chantait très fort toutes les paroles, il faut dire que le groupe a eu tellement de hits au fil du temps!
De P'tite vie p'tite misère à Salut Salaud en passant par Sous la pluie, la température de l'Impérial grimpait au fur et à mesure que le spectacle avançait.
Le groupe a passé en revue les plus vieilles chansons comme Ainsi soit-il, Délinquance et Marche seul.
Malheureusement, le guitariste Claude Samson a dû être hospitalisé d'urgence, donc n'a pu participer à l'événement, non sans regrets. Le public pourra continuer de le suivre avec son groupe Les Petites Tounes.
Le guitariste Alain « Riot » Godmer, qui est avec le groupe depuis 24 ans, nous a dit qu'ils avaient le feeling que ce serait ici à Québec, leur plus grosse soirée. Il se rappelle encore de sa première fois, commentaire qui s'est terminé par un tonnerre d'applaudissements.
Au rappel, nous avons été gâtés avec trois chansons, dont la plus populaire « Le train ». L'audience était pleinement satisfaite!
Les fans ont pu rencontrer le groupe à la fin du spectacle, le temps d'une photo ou d'un autographe.
Vilain Pingouin a lancé un nouvel album « Coup de grâce » disponible en cd ou sur les plateformes de musique et Rudy Caya a également sorti son autobiographie « Rudy en 23 tounes , disponible en librairie.
Avec cette soirée magique, le public a donné à Vilain Pingouin, tout l'amour qu'il mérite, pour cet ultime rendez-vous! Merci Vilain Pingouin pour ces belles années!
Alice Bro : Un trio plein d'énergie!
C'est Alice Bro qui assurait la première partie du spectacle, choix qui a été fait par nul autre que Vilain Pingouin.
C'est d'ailleurs, Rudy Caya s'est présenté sur scène pour qu'on l'accueille comme il se doit.
Entourée de son contrebassiste et violonniste, elle a livré la marchandise avec son matériel folk et grivois, avec entre autre sa chanson « Six Pack », malgré un son qui nous empêchait de bien entendre ses paroles.
Se décrivant elle-même comme le lapin Energizer avec son drum dans le dos, on peut dire que ça la décrit très bien! Car de l'énergie, elle en a à revendre!
Caroline Gagnon
12 3/4 Julie - 02 octobre 2025
Comm’Julie
12 3/4 Ça se fête
Hier soir, la souriante et très sympathique Julie Morin, avait invité membres des médias, clients et collaborateurs à un 5 à tard au Pub d'Orsay dans le Vieux Québec. C’était l’occasion pour elle et son équipe de remercier tout ce beau monde pour les « douze années et trois quart » de son entreprise de communication Comm’Julie.
Comm’Julie, est là pour répondre à tous besoins en matière de relations de presse, relations publiques et toute forme de consultation stratégique en communication. Un bon moment passé autour de mille sourires et de succulentes bouchées du Pub D’Orsay, en compagnie de la Présidente Julie Morin, de son proche collaborateur Gabriel Lavoie, attaché de presse et de Pénélope Martin, adjointe aux relations de presse et de quelques dizaines membres des médias. Même le Maire sortant Bruno Marchand, a trouvé le temps de venir saluer tout ces gens malgré son horaire fort chargé.
Pour rejoindre l’équipe de Comm’Julie, c’est simple : https://commjulie.com
Claude Gignac
Pascal Cameron - 01 octobre 2025
Pascal Cameron, un premier one-man-show réussi!
Ce soir, Pascal Cameron montait sur scène avec son tout premier one-man-show, un moment attendu par plusieurs. Fidèle à lui-même, il a livré un humour à la fois intelligent, mordant et profondément humain.
Avec un style décontracté et une présence scénique naturelle, il a su rapidement créer une complicité avec le public. Ses anecdotes, tantôt absurdes, tantôt touchantes, faisaient écho à notre quotidien, déclenchant de grands éclats de rire mais aussi des moments de réflexion.
Avec beaucoup d’autodérision, Pascal se présente comme un « petit gars de Ville Vanier », il assume sa calvitie, raconte ses cauchemars après avoir mangé de la poutine et explique être devenu végétarien faute d’avoir un médecin de famille! Il partage aussi sa relation avec Florence Longpré, sa conjointe depuis six ans. Ensemble, ils vivent avec un TDAH, et Pascal réussit à transformer ce défi en une source intarissable de rires. Il se proclame même « mâle alpha », car personne ne lui dit comment s’habiller, ce qui décroche les rires du public.
Son humour est inclusif et mordant « Tout le monde est bienvenu dans mon spectacle, il, elle, lui, les trans, les gays. J’accepte tout le monde, car je ne suis pas assez connu. Mais quand je vais l’être, j’vais faire un ménage sur un estie de temps! »
En première partie, c’est l’humoriste Francis Legendre qui avait la tâche de réchauffer la salle. Mission accomplie! Avec son énergie et ses blagues bien senties sur « ce qui vieillit mal » les techniques de cruise d’autrefois et les demandes d’amitié douteuses sur Facebook, il a fait rire le public d’entrée de jeu et bien préparé le terrain pour la suite.
Résultat
Une soirée solide, rythmée, où Pascal Cameron prouve avec ce premier one-man-show qu’il a tout ce qu’il faut pour faire sa place dans l’humour québécois.J’ai adoré son autodérision et son humour grinçant livré avec un timing comique juste parfait.
Pour plus d'informations
Lyne LaRoche