Les événements 2013 - 31 décembre 2013
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Année 2013 - 31 décembre 2013
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François de Laval et le Séminaire de Québec | SIMON-NAPOLÉON PARENT ET L’HÔTEL DE VILLE | ||||
Salon du livre | ||||
Spectacles de janv-fév 2013 - 28 février 2013
Carnaval chinois - 27 février 2013
Carnaval du nouvel an chinois : Au cœur de la culture chinoise
La salle Louis Fréchette du Grand Théâtre de Québec a vibré au rythme de la culture chinoise afin de célébrer le nouvel an chinois 2013 sous le signe du serpent. La Troupe artistique nationale de Chine et ses 65 artistes ont présenté un spectacle de variété riche en émotions et tout à fait spectaculaire. Au programme : musique traditionnelle chinoise, contorsionniste, magicienne, danseurs, chanteuses, spectacle de diabolo et encore plus.
Un orchestre de 42 musiciens a accompagné tous les numéros avec leurs magnifiques prestations de musique chinoise. La soirée a débuté par une danse aux tambours qui donnait le ton à la soirée qui serait haute en couleur autant par les costumes flamboyant que par les prestations extraordinaires. Après un morceau interprété par l’orchestre, le violoncelliste québécois Vincent Bélanger a réalisé un magnifique duo avec Zou Tingting, une virtuose du « Er Hu », un instrument à deux cordes chinois. Un moment merveilleux où les cultures orientale et occidentale se confondaient, un des grands moments du spectacle. Vincent Bélanger accompagne la troupe dans le cadre de leur tournée canadienne qui les mènera aussi à Edmonton, Toronto, Kitchener, Ottawa et Montréal.
Après cette prestation extraordinaire, la soirée s’est continuer avec du chant, de la musique traditionnelle et de la danse. Cependant, il est à noter l’extraordinaire habilité de Zhou Tian, un acrobate qui maîtrise le diabolo de façon spectaculaire. Sauts, pirouettes et mouvements saccadés accompagnaient le maniement presque parfait du diabolo. Un excellent numéro. Juste avant l’entracte, le public a eu droit à une magnifique histoire à la sauce Roméo et Juliette où les amoureux se retrouvent en devenant des papillons. Pour ce faire, deux magiciens ont éblouit la salle avec leurs changements de costumes soit Luo Bingsong et Zhang Jinxu.
En deuxième partie du spectacle, la musique a particulièrement été à l’honneur ainsi que la danse et le chant de style opéra, mais c’est le numéro de Wei Wei, une jeune contorsionniste, qui a su le plus m’impressionner. Son corps bougeait magnifiquement dans tous les sens en présentant un numéro d’agilité et de souplesse exceptionnel. Certainement, un de moments les plus impressionnants du spectacle.
Un spectacle exceptionnel qui mérite d’être vu. S’il revient dans la région, je vous suggère fortement d’y assister.
http://www.grandtheatre.qc.ca/
Valérie Côté
Les saveurs du palais - 25 février 2013
(19 février 2013)
Les saveurs du palais
Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. À sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s'impose avec son caractère bien trempé. L'authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir les obstacles sont nombreux.
Au début du film, on retrouve Hortense qui travaille dans une station de recherche en Antarctique, où elle est en exil pour panser ses blessures. Une série de flash-back nous ramènent au temps où elle travaillait à l’Élysée et aux épreuves difficiles traversées dans ce milieu macho et rétrograde. La scène ou les cuisiniers apprennent le départ d’Hortense démontre bien le machisme qui est monnaie courante en France. Bien que nous sentions les difficultés, nous ne comprenons pas toujours les motivations du personnage. Par exemple, sa démission, et son mutisme après son départ du palais.
Un film qui donne l’eau à la bouche et qui nous démontre la grandeur et la finesse de la cuisine française. Catherine Frot joue à merveille le rôle d’une cuisinière tenace et inventive.
Un bon divertissement dans ce temps où les émissions et les revues de cuisines pleuvent.
À l'affiche dès le 1er mars 2013
Louiselle Lavoie
VOCA PEOPLES - 24 février 2013
(24 février 2013)
Voca People…Ils sont irrésistibles
Après un atterrissage forcé sur Terre, les Voca People se sont arrêtés au Capitole dimanche soir, pour recharger leur générateur d’énergie (ce dernier fonctionnant à l’énergie musicale). Étape indispensable à leur retour sur Voca, leur planète d’origine.
Huit extra-terrestres tout de blanc vêtues, avec comme seule touche de couleur leurs lèvres rouges, ont ébloui la salle par leurs performances vocales, leurs talents respectifs, la justesse des voix et leur savoir faire collectif. Le Capitaine ou Beat On, Scratcher (bruitage rythmique), Tubas (basse), Bari-Tone (baryton), Tenoro (ténor), Alta (alto), Mezzo (Mezzo) et Soprana (soprano) nous ont fait une rétrospective de la musique qui nous entoure depuis la nuit des temps. En commençant par The lion sleeps tonight, le premier bloc nous a fait voyager au travers d’Ameno, de Toccata et fugue de J. S. Bach, The Entertainer, Mr. Sandman de Glen Miller, Holiday de Madonna, Billie Jean de Michael Jackson et bien d’autres que j’oublie.
Le deuxième volet nous a charmé avec son survol des musiques de films. James Bond, Le Parrain, La Panthère Rose, Mission impossible, Fiction pulpeuse, Rocky, Titanic et E.T. l’extra-terrestre étaient de la partie.
Puis ils se sont amusés, en interaction avec des personnes choisies parmi le public. Ils ont joué avec le charme et la séduction. Mais le moment que j’ai vraiment le plus apprécié, c’est lors de leur interprétation si particulière du classique du groupe Queen, Bohemian Rhapsody. Un véritable petit bijou!
L’ensemble vocal n’utilise aucune autre instrumentation que leur voix. Flirtant avec des succès d’hier et d’aujourd’hui a cappella et utilisant la technique de beatbox, ils nous offrent un spectacle tout simplement délectable et irrésistible. Une expérience à voir et surtout à vivre absolument!
www.vocapeople.com
Louiselle Lavoie
Lisa Leblanc - 22 février 2013
Lisa Leblanc: Intensité, énergie et révélation musicale au Théâtre Petit Champlain
L’énergie était à son comble lors de la supplémentaire du spectacle de Lisa LeBlanc devant un Théâtre Petit Champlain remplit à pleine capacité de fans qui chantaient chacune de ses chansons désormais devenues des hits. Qui ne s’est jamais défoulé en chantant : « Peut-être que demain ça ira mieux, mais aujourd'hui, ma vie c'est d'la marde». Le public l’a hurlé, debout comme en transe. Pur moment d’intensité musicale et de défoulement.
L’auteure-compositrice-interprète originaire du Nouveau-Brunswick a livré l’intégralité de son album éponyme en plus de nouvelles chansons tout aussi personnelles et libératrices qui présagent un prochain album tout autant extraordinaire, il y a entre autres, sa nouvelle chanson d’amour déçu intitulée Le temps fera sa job, vraiment intéressante et actuelle et Downtown, où elle parle de son arrivée à Montréal et du dépaysement. Sa spontanéité, son accent et sa prestance sur scène lui confère un charme qui a séduit le public qui en redemandait.
Accompagnée de J-P Hébert et de Maxime Gosselin, elle a livré chacune de ses chansons de manière encore plus parfaite que sur son album qui est d’ailleurs en nomination aux Junos dans la catégorie «Album francophone de l’année» et je crois qu’elle a de bonnes chances de remporter les honneurs. Elle a livré Cerveau ramolli et Câlisse-moi là, mes deux chansons préférées de l’album à part bien sûr la merveilleuse Aujourd’hui, ma vie c’est de la marde en rockant son folk particulier et trash avec aisance et authenticité. Une artiste accomplie et un spectacle merveilleux sur tous les points.
Garoche ta sacoche
La première partie a été menée de mains de maître par le duo Garoche ta sacoche composé de Cynthia Veilleux et Sonia Brochet. Une révélation musicale tout simplement. Des textes drôles, actuels et traçant le quotidien, deux voix se mariant agréablement et deux guitares justes et harmonieuses. On embarque dans leur folie musicale, dans leurs textes sur le burn out, sur le fait de mal prononcer les A dans les prénoms, sur Madeleine qui fait des bas de laine ou Lola qui déprime. D’ailleurs, le groupe a produit un mini-album de quatre chansons toutes plus merveilleuses les unes que les autres. On en voudrait plus, on voudrait réentendre toutes les chansons qu’elles ont interprétées. En attendant, on peut écouter Chu motivée, une chanson sur le burn out, Bonnie Day, un échange sur le fait d’avoir une bonne idée, Pour Léa, la chanson sur les A et J’ai pas demandé, une chanson qui prouve l’harmonie de leurs voix. À découvrir.
Un spectacle tout à fait extraordinaire du début à la fin, si vous avez la chance de les voir, garochez-vous, ce sont des artistes à voir et à découvrir…
http://www.garochetasacoche.com/
http://www.theatrepetitchamplain.com/
Valérie Côté
Hugo Lapointe - 22 février 2013
22 février 2013
On roule et on gronde, au Centre d’Art La Chapelle
Vendredi dernier, l’auteur- compositeur- interprète Hugo Lapointe était de passage au Centre d’Art la Chapelle dans le cadre de sa tournée On roule et on gronde.
Hugo a su charmer le public avec ses mélodies accrocheuses et la qualité de ses textes. Il a interprété les titres de son troisième album, mais il a revisité également les chansons de ses précédents opus «Trentaine »et «Célibataire».
Débutant le spectacle avec la magnifique chanson Avec toi, j’m’aimais plus les spectateurs, n’ont pas eu à attendent longtemps pour que le party commence.
Accompagné de ses deux complices Jean-François Demers à la basse et de Patrice Gosselin à la guitare, Hugo s’amuse. Se taquinant et se relançant le trio de délinquants fait rire. Ils ont même exécuté quelques pas de danse sur la chanson «Les Allumeuses» ce que le public a bien apprécié.
La famille, la mort, l’amour et la société sont au centre des textes bien ficelés qu’Hugo Lapointe chante et raconte. Entre des histoires actuelles, d’ici ou d’ailleurs, quelles soient drôles ou dramatiques, c’est avec sa belle voix rauque un peu familière que le chanteur propage son amour pour la musique.
Enfilant plus d’une vingtaine de chansons dont Dans mon monde en couleur, Célibataire, L’amour à l’urgence, Malheureux, Tant que tu m’aimes, On fait l’amour, Que tu m’aimes trop… Hugo se laisse même aller à la confidence. Relatant des moments nostalgiques de son enfance, Hugo a interprété le grand succès de Tex Lecor Le frigidaire à sa façon, ce que le public a beaucoup apprécié.
Au rappel seul à la guitare Hugo a interprété une chanson écrite par l’auteur-compositeur-interprète Alexandre Poulin Incendie. Un texte touchant qui parle de l’abus d’alcool et de drogues. Fait à souligner, Hugo est porte- parole de la Maison Carignan qui vient en aide aux alcooliques et toxicomanes désireux de se libérer de leur problème d’assuétude. Une autre ovation attendait Hugo Lapointe.
Il a terminé la soirée avec deux nouvelles chansons qui seront sur son prochain album qui sera disponible si tout va bien, peut-être cette année!
En conclusion, au fil de la soirée, les spectateurs en ont eu pour leur argent, car l’ambiance était à son comble. Chose certaine, les mélodies accrocheuses et les textes bien ficelés du sympathique Hugo Lapointe, lui ont valu plusieurs ovations, bien méritées.
Guylaine Rousseau
Élisapie - 20 février 2013
Elisapie…L’anglais et l’inuktut se cotoient
Elisapie présentait le 20 février dernier à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre son tout nouveau spectacle tiré de son deuxième album solo aux sonorités pop Travelling Love. Un spectacle presque entièrement en anglais et en inuktitut, la langue des Inuits.
Accompagnée de quatre musiciens dont Manuel Gasse aux guitares, Thomas Augustin aux claviers, Gabriel Gratton à la batterie et Antoine Tardif à la basse, Elisapie a offert toutes les chansons de son dernier album. Le moment le plus touchant du spectacle a certes été sa magnifique interprétation toute en nuance et en émotion de la très belle chanson Moi, Elsie écrite par Richard Desjardins, la seule chanson tirée de son premier album solo intitulé There Will Be Stars (2009). Elle a terminé son spectacle avec la chanson titre de son dernier album Travelling Love.
Le magnifique éclairage multicolore et très interactif avec les rythmes des chansons jumelées aux talents des quatre musiciens ont donné une couleur intéressante à la prestation de l’artiste inuit. Elle a d’ailleurs récolté une nomination au gala des prix Juno dans la nouvelle catégorie « Breakthrough Artist of the Year » que l’on pourrait traduire ainsi : « Artiste émergent de l’année ».Un spectacle intéressant à découvrir.
La première partie a été réalisée de mains de maître par Royal Wood. Il avait d’ailleurs ouvert la porte de la première partie de ses spectacles à travers le Canada à Elisapie et en retour, elle lui a accordé la première partie de son spectacle au Québec. Et quelle découverte. Il a interprété plusieurs chansons aux mélodies jazz-pop tirées de son plus récent album We were born to glory pour lequel il a aussi reçu une nomination au gala des prix Juno dans la catégorie «Adult Alternative Album of the Year» que l’on traduirait par «Album adulte alternatif de l’année». Un artiste à surveiller, qui, j’espère, sera de passage bientôt encore dans la vieille Capitale.
http://www.grandtheatre.qc.ca/
Valérie Côté
L'affiche - 19 février 2013
L’affiche au Périscope
La pièce de théâtre L’affiche de Philippe Ducros présentée au Périscope jusqu’au 2 mars est une pièce puissante, saisissante, qui touche et surtout fait réfléchir sur le conflit Israélo-palestinien. Le jeu d’acteurs, la mise en scène, le décor, bref, toute la pièce est géniale et capte l’attention. De grands moments de théâtre.
L’affiche est une pièce sur l’occupation de la Palestine, sur ses impacts tant chez les Palestiniens que chez les Israéliens. On y voit la violence autant dans les paroles que dans les actions des deux côtés du Mur. On suit des gens du peuple dans leurs quotidiens difficiles avec des amours qui se créent et se défont, la perte d’un enfant, la perte de la foi en ce Dieu cruel. Concrètement, la pièce parle qu’en Palestine, lorsque quelqu'un meurt d'une cause reliée directement à l'occupation, des factions s'approprient cette mort, font une affiche avec la photo du martyr et en tapissent les murs du pays. Abou Salem est l'imprimeur de ces affiches. Un jour, il se retrouve à imprimer celle de son fils, Salem. Il y a aussi Shahida, la soeur de Salem, qui essaye tant bien que mal de rêver avec son amoureux Ismaïl, malgré les checkpoints, le manque de soleil et le ciment tout autour.
Le jeu des acteurs est fabuleux. Les émotions transparaissent dans tout leurs corps, on suit leurs personnages et leurs destins. La mise en scène de Philippe Ducros donne encore plus de poids aux émotions des acteurs dont deux moments riches en émotions, un conflit où les Palestiniens jettent des pommes sur le Mur et où une Palestinienne se fait exploser au checkpoint, elle jette alors un melon d’eau au sol qui éclate en guise d’explosion de son corps, des moments forts de la pièce . Les acteurs de la pièce méritent tous des éloges soient : François Bernier, Larissa Corriveau, Justin Laramée, Michel Mongeau, Étienne Pilon, Dominique Quesnel, Richard Thériault, Klervi Thienpont et Isabelle Vincent.
Un intense deux heures de théâtre qui fait réfléchir avec un texte touchant, bien ficelé et surtout authentique. Une pièce de théâtre à voir jusqu’au 2 mars au Périscope.
AUTEUR ET MISE EN SCÈNE
Philippe Ducros
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE
Charlotte Ménard
DISTRIBUTION
François Bernier - Larissa Corriveau - Justin Laramée - Michel Mongeau - Étienne Pilon Dominique Quesnel - Richard Thériault - Klervi Thienpont - Isabelle Vincent
CONCEPTION
Magalie Amyot - Nadia Bellefeuille - Ludovic Bonnier - Thomas Godefroid - Romain Fabre - Catherine La Frenière - Philippe Larocque - Anne Plamondon
PRODUCTION
Hôtel-Motel
http://theatreperiscope.qc.ca/
Valérie Côté
Incendies - 18 février 2013
(18 février 2013)
Incendies…Surpasse nos attentes
Des quartiers entiers de Québec sont détruits par des incendies au 19e siècle. Les faubourgs St-Roch, St-Jean, St-Sauveur et St-Louis sont régulièrement affligés, malgré l’adoption de divers règlements municipaux. En 1845, les incendies de St-Roch et de St-Jean, immortalisé par le peintre Joseph Légaré, ont particulièrement frappé l’imaginaire collectif.
Encore une superbe soirée au Tribunal de l’Histoire. Réjean Lemoine l’historien invité est toujours aussi volubile et bon vulgarisateur. L’information sur les différents incendies et l’évolution des techniques de prévention et de combat des incendies sont données de façon concise et intéressante. L’expert du Service de protection contre l’incendie de la Ville de Québec, monsieur Simon Bolduc, nous a informé sur les nouvelles technologies et l’évolution de la rapidité de la réponse des pompiers.
Une quatrième soirée de la série toujours aussi intéressante et qui nous apporte une compréhension nouvelle des enjeux d’une ville telle que la nôtre. Le prochain Tribunal aura lieu le 25 mars, toujours au Palais Montcalm et portera sur les éboulements. Une série qui vaut toujours le déplacement et qui surpasse toujours nos attentes.
Louiselle Lavoie
Elisabeth &Pascal - 16 février 2013
Addicted to the Groove… J’en veux encore
Samedi dernier, Élizabeth Blouin-Brathwaite et Pascal Dufour ont uni leurs talents au Centre d’Art La Chapelle offrant au public un spectacle haut en couleur, mélangeant plusieurs styles dont le funk, le groove et même le disco.
Et bien oui, Élizabeth, c’est ben la fille à son père et à sa mère. Elle a une voix extraordinaire, comme sa mère. Et comme son père, elle l’a le rythme dans le sang. Elle joue des percussions à merveille. Quand on sait à quel point ses parents sont doués, on se rend bien compte que la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.
En ce qui concerne Pascal, c’est un gars rempli d’une grande sensibilité et bourré de talent. Qui ne se souvient pas de la musique de la chanson Mêle-toi de tes affaires et du grand succès des Respectables Amalgame qu’il a composé avec Sébastien Plante.
Les deux artistes ont du vrai plaisir sur scène, leur complicité est palpable. Élizabeth et Pascal sont comme deux adolescents qui s’apprêtent à faire des mauvais coups. Ils se relancent et se taquinent, ce sont deux bouffées d’air frais.
Entre chaque interprétation, Élizabeth prend le temps de parler au public, elle fait rire et réfléchir. La soirée est un amalgame de chansons connues et de nouveautés. Les deux auteurs-compositeurs-interprètes partagent leurs goûts musicaux, nous faisant découvrir des paroles bien senties et des musiques qui restent en tête. Pour le plus grand plaisir des spectateurs, les medleys de Nanette et de Boule Noire ont fait lever la foule.
En résumé, le spectacle acoustique que le duo a offert aux spectateurs du Centre d’Art La Chapelle est vraiment un petit bijou. Élizabeth et Pascal sont deux artistes qu’il vous faut découvrir. Vous les connaissez déjà, mais en show les deux ensemble, ils sont incroyables. Vous passerez une soirée que vous n’oublierez pas de sitôt, parole de Lyne Laroche.
Lyne Laroche
Katee Julien - 15 février 2013
Tocadéo - 14 février 2013
(14 février 2013)
Tocadéo… Variété, élégance et qualité
De passage au Cabaret du Capitole en cette journée de la St-Valentin, le quatuor vocal Tocadéo a plus que séduit le public. Tocadéo c’est quatre interprètes hors du commun. Le groupe est formé de René Lajoie, Benoit Miron, Dany Laliberté et Patrick Olafson. Ils possèdent quatre belles voix riches et harmonieuses. Leur répertoire va de Pavarotti à Luis Mariano et de Bette Middler aux Classels.
Hier soir, ils ont offert au public de Québec, un spectacle varié qui démontrait leur grand talent et leur passion. Les gars savent très bien utiliser leur registre car leurs harmonies sont de toute beauté.
De la Quête en passant par The Rose, You where always on my mind, My way Je ne t’aime Plus, Unchained melody et plus encore, Tocadéo nous a touché autant qu’ils nous ont fait rire. L’interprétation d’un Halleluia durant plus de cinq minutes était tout à fait exceptionnelle
Les musiciens Nathalie Bonnet au violon et Marc-André Cuierrier aux claviers et à la direction musicale ont enveloppés les voix de nos quatre crooners.
Grâce à la qualité du spectacle et une superbe mise en scène, remplie de déplacements, les quatre beaux garçons ont su parfaitement comment garder l’attention des spectateurs.
Tocadéo a terminé la soirée en interprétant Mister Sandman, Duke of earl, Don’t be cruel, All I have to do is dream, Only you, Ton amour a changé ma vie, et Barbra ann en medley.
Le spectacle du groupe Tocadéo est à voir absolument pour la grande classe qu’il dégage, la qualité des voix, l’élégance, et le répertoire des classiques intemporels que tout le monde aime.
Louiselle Lavoie
Paul Daraiche - 14 février 2013
Paul Daraîche : 45 ans de semence, ca donne tout un show!
Hier au théâtre Capitole, l’icône du country québécois Paul Daraîche a chanté l’amour à un public conquis en ce soir de la St-Valentin. Le vétéran était entouré de Laurence Jalbert, Yves Lambert, Cindy Daniel, Maxime Landry et de Mario Pelchat l’initiateur du projet de Mes amours, mes amis, un album de duos où plusieurs artistes ont uni leurs voix à celle de Paul.
Après avoir sillonné toutes les routes, après 45 années de semence et 27 albums le pionnier de la musique country était très fier de chanter pour la première fois sur la scène du Capitole. Il ne l’a pas volé, bien au contraire, il mérite au plus haut point l’amour du public et de ses pairs. Enfin, il récolte les fruits qu’il a semés pendant sa longue carrière.
Pour sa tournée Mes amours, mes amis, Paul revisite la plupart de ses classiques. L’interprétation de S’envoler avec Laurence, celle de Dis papa avec Maxime, Lumberjack avec Yves, Mon amour, mon amie avec Cindy et Rosalie avec Mario Pelchat ont été les moments forts de la soirée.
Notre grand homme à la voix rauque vient nous toucher au plus profond de nous même. Il s’est aventuré dans un medley français qui n’a laissé personne indifférent. Il a enfilé On ne voit pas le temps passé, Le métèque, C’est beau la vie et Je me voyais déjà.
Une surprise attendait le public car Shawn Barker reconnu pour être le meilleur interprète de Johnny Cash est venu rejoindre Paul avec On the road again.
En rappel, le chanteur ne pouvait passer à côté de son grand succès À ma mère (Perce les nuages). La chanson qui lui a permis d’acheter sa première maison grâce à Isabelle Boulay qui en a vendus 800 000 copies en Europe. C’est sur les dernières notes de cette chanson que tous les artistes sont venus sur scène entouré notre grand homme de la chanson country.
Paul Daraîche a passé sa vie à chanter l’amour et à semer ses graines. Quelquefois, il en a peut-être douté mais aujourd’hui, la preuve est faite. Il a bien fait de continuer, car sans sa musique, ses paroles et sa voix unique, nous serions de grands orphelins.
Il sera à nouveau sur la scène du Capitole ce soir et pour plus d’informations
Lyne Laroche
Dans les souliers d'Elvis - 09 février 2013
Les Elvis débarquent au Capitole de Québec
Pour célébrer la carrière du King du Rock, 35 ans après son décès, et voyant la réponse positive du public suite au lancement de l’album Dans les souliers d’Elvis, l’Équipe de Tandem a mis sur pied le concours à l’échelle nationale ‘’Dans les souliers d’Elvis’’. Tous ceux et celles qui chantaient du Elvis et qui voulaient démontrer leur talent vocal, étaient invités à poser leur candidature. Pour ce faire, les chanteurs devaient envoyer une vidéo de leur performance démontrant qu’ils étaient capables d’interpréter les chansons D’Elvis.
Après avoir reçu des centaines d’inscriptions, 19 candidats ont été choisi et ils se sont affrontés en demi-finale sur la scène du Capitole samedi dernier.
Accompagnés de musiciens sous la direction d’Alain Sauvageau, et présenté par JiCi Lauzon, les Elvis ont offert au public des performances surprenantes. Pendant les délibérations du jury, JiCi a pris d’assaut la guitare et le piano en faisant participer le public sous les airs connus de Paul Piché de Kasting, et même du Dont be cruel d’Elvis. JiCi s’est remémoré de bons souvenirs, car les débuts des premiers ‘’Grand rire’’ se faisaient à l’époque au Capitole
Certains candidats s’étaient inscrits à Rivière- du -loup et pour des raisons hors de leur contrôle, la production a du annuler cette représentation. Pour ce faire, les candidats de l’Est du Québec, se sont présentés à Québec. Par souci d’équité, un finaliste a été choisi pour l’Est du Québec et un pour Québec.
Pour Rivière- du- loup, la gagnante est Cassandra Montreuil et pour Québec execo Keith Withlock et David Thibault. Fait à mentionner, David a seulement 15 ans, il est le plus jeune finaliste. Durant sa prestation, il a eu droit à une ovation, non pas parce qu’il était le plus jeune, mais pour son talent d’interprétation. Il sera à surveiller en finale.
Le 24 mars prochain, à la salle Wilfrid -Pelletier tous les gagnants s’affronteront pour la grande finale. Le gagnant régional devra rivaliser avec les candidats des autres régions. Le spectacle sera présenté devant public. La mise en scène sera faite par Denis Bouchard et certains des artistes qui ont participé à l’enregistrement de l’album Dans les souliers D’Elvis seront sur scène avec les concurrents.
Le grand gagnant remportera un voyage pour deux à Memphis au Tennessee, assistera au Elvis Week 2013 et il sera appelé faire une performance sur place.
Pour connaître tous les détails visitez www.danslessouliersdelvis.com
L’album Dans les souliers d’Elvis est en vente partout.
Lyne Laroche
Sarah Toussaint-Léveillée - 09 février 2013
(9 février 2013)
Sarah Toussaint-Léveillée, une artiste à découvrir!
Hier soir, au Centre d’Art La Chapelle l’auteure-compositrice-interprète Sarah Toussaint-Léveillée a su embarquer chacun de nous dans son univers qui est en constante évolution.
Accompagnée du multi-instrumentiste Alexandre Blais, complice dans son processus créatif, elle nous a offert ses compositions que nous pouvons retrouver sur son premier album : La mal lunée, lancé à l’automne 2012.
C’est en toute simplicité et surtout sans prétention, qu’elle a réussi à séduire et à plaire avec ses rythmes parfois blues, parfois folks, parfois jazzés. Ses chansons gagnent à être écoutées et réécoutées, on y devient accro.
Au retour de l’entracte, elle a offert au public la chanson de Lhasa de Sela ‘’Love came here’’ et une interprétation assez osée de la chanson de Félix Leclerc ‘’Le petit bonheur ‘’ qui a plu à tous.
Elle a ajouté à sa « playlist » des chansons enregistrées en « clip boboche » sur internet. Ces dernières méritent assurément un avenir sur un prochain album.
Celle qui a remporté le concours Cégeps en spectacle à titre d’auteure-compositrice-interprète en 2008, gagne en assurance. Elle s’amuse et prend un plaisir contagieux à partager son talent avec son public.
Un vent de fraicheur, un talent brut et de l’imagination à revendre, Sarah Toussaint-Léveillée est une artiste à découvrir absolument.
Louiselle Lavoie
Bruno Pelletier - 06 février 2013
Bruno Pelletier : Rendu –là en grande puissance
Hier soir, dans une salle remplie à pleine capacité, le petit gars de Charlesbourg a fait vibré les murs de la Salle Albert Rousseau. Heureux d’être de retour chez lui, l’auteur-compositeur-interprète a présenté en grande première son spectacle Rendu-là.
Rendu-là, c’est aussi le titre de son 11è album sortie en septembre dernier, qui fait référence à ses 30 années de carrière, ses 50 ans de vie, avec tous les éléments déclencheurs qui font qu’il est Rendu-là.
Chacune de ses chansons, sont des lettres écrites aux personnes qu’il aime, ce qui fait qu’en toute simplicité, il révèle quelques parcelles de sa vie, il se raconte créant une intimité entre lui et le public. ‘’Sur scène, je dis tout’’ avoue t’il. Chaque pièce de son album fait réfléchir et vient nous chercher profondément.
En plus de mettre en valeur sa voix puissante, Bruno Pelletier se paie la traite en exposant au public ses talents de musiciens.’’ Je suis comme un petit gars de 15 ans, quand je joue de la batterie’’ et il le prouve bien. Guitare, basse, piano, il touche à tout, il surprend.
Son interprétation de ‘’Miserere’’ lui a value une ovation qu’il a apprécié au plus haut point. Quel bonheur pour un artiste d’avoir 1000 personnes debout après seulement une troisième interprétation….Vous êtes en forme, a-t-il dit, avec une grande fierté dans la voix.
Rendu-là, c’est un amalgame de nouvelles chansons, de classiques, de coup de cœur et de chansons chapeau. Qu’est-ce qu’une chanson chapeau, et bien ne sachant pas quelles choisir parmi les pièces à son actif, Bruno a demandé aux internautes, de lui proposé des chansons qu’ils aimeraient entendre. Alors ses musiciens et lui en ont choisis 40. La moitié est interprétée à tous les soirs et l’autre moitié est dans un chapeau. À différents moments de la soirée, Bruno fait piger quelqu’un du public. Hier soir, nous avons eu droit à quatre chansons chapeau, Après le déluge, People gotta move, et deux performances incroyable de Lune et La Manic, qui ont donné des frissons.
En rappel, c’est avec un chapeau de cowboy sur la tête qu’il a offert à sa mère présente dans la salle, un medley country, et pour terminer la soirée l’incontournable ‘’Le temps des cathédrale’’ c’était magique.
Un spectacle tour d’horizon où Bruno Pelletier s’en donne à cœur joie. Du Peter Gabriel, Deep Purple, du Notre Dame de Paris, des nouvelles chansons, des classiques, des petits pas de danse, bref, plaisir, polyvalence et puissance, c’est tout cela, Rendu-là. Un spectacle à voir absolument!
Lyne Laroche
Billy Tellier - 05 février 2013
Billy Tellier : Tout d’un grand, sauf la taille
Chaudement accueilli, l’humoriste Billy Tellier a pris d’assaut hier soir la scène de la salle Albert Rousseau en présentant au public son premier one man show La loi du plus fort.
Avec tout le bagage qu’il a accumulé depuis une dizaine d’années, c’est sans grandes surprises que Billy Tellier a servi aux gens de Québec, un spectacle très drôle.
L’énergie dans sa voix, ses mimiques et ses postures agrémentés par son sens de la répartie montre bien à quel point l’humoriste a déjà beaucoup de métier. Il sait jouer de sa propre image en évoquant des passages de sa naissance et de sa taille, démontrant qu’il représente le plus fort spermatozoïde de son père. Il casse la baraque et déclenche les premiers rires dès les tous débuts.
Enchainant des anecdotes plus drôles les unes que les autres sur sa vie, il nous parle de l’amitié, de sa blonde, du baptême de son filleul, de sa virilité, du mariage et du bonheur. Il nous réserve de belles surprises passant en revu quelques clichés de la société actuelle.
Devant une affiche de lui-même où il est écrit Billy 1er, il explique que les petits font toujours de bons dictateurs. Il se permet même de faire un clin d’œil à notre maire Régis Labeaume. Selon lui, les mères de familles feraient de bons policiers, car elles sont habituées de tout surveiller. Les ados feraient de bons ministres de la finance, car ils savent très bien dépenser et les strings seraient interdits aux femmes de 50 ans et plus, comme les ailerons sur un mini-van.
Heureusement que l’on ne rit pas à gorge déployée du début à la fin, cela nous permet de nous reposer avant de repartir de plus belle. Sa gueule sympathique, sa présence sur scène, son énergie, et la qualité de ses textes, nous fait passer un excellent moment en sa compagnie. Son show est une valeur sûre, tout est réuni, il a tout d’un grand, sauf la taille. Quoi qu’il en soit, ton pari est gagné mon grand!
Lyne Laroche
Salon Espace santé - 03 février 2013
Salon Espace Santé Globale au Centre des Congrès
Ce qui est intéressant dans les salons, ce sont les rencontres avec des gens qui changent nos vies et les informations que l’on peut recueillir sur des produits que l’on ne connaissait pas. Le premier Salon Espace Santé Globale à Québec, qui s’est déroulé les 25, 26 et 27 janvier derniers, m’a fait découvrir sept personnes extraordinaires et divers produits et services qui m’aideront à me développer.
L’auteur et conférencier Guy Corneau le président d’honneur du premier Salon Espace Santé Globale a donné une conférence et il a présenté une pièce de théâtre interactive. La porte-parole du Salon était l’athlète Guylaine Dumont, olympienne en 2004 en volleyball de plage. Maintenant conférencière, thérapeute en relation d’aide (TRA), consultante en psychologie sportive Guylaine Dumont a fait une conférence sur le thème : Comment optimiser les performances sportives de nos jeunes.
Au programme, il y avait des ateliers et conférences gratuits sur divers sujets du développement personnel à la santé, en passant par l’activité physique ou les voies du psychique. De plus, plus d’une centaine d’exposants divisés en deux sections : Développement personnel et mieux-être et une section pour les soins et les activités physiques.
Il y en avait pour tous les goûts : de l’alimentation vivante en passant par la chiropractie, le reiki, la massothérapie, les aliments naturels, les substituts de repas, les soins des pieds, l’acupuncture, les arts martiaux, le yoga, l’hypnose, le développement personnel et plusieurs autres produits et services.
Sept personnes de sept kiosques ont su rendre ma visite au Salon Espace Santé Globale une réussite.
- La rencontre qui m’a le plus fait évoluer, c’est celle d’Isabelle Lefrançois, à la fois médium, massothérapeute, maître reiki. Elle a conçu un jeu de cartes intitulé : Unité et pouvoir créateur qui permet de déterminer, quelle sont les vibrations que nous vivons présentement. Elle travaille avec les énergies afin de libérer les blocages émotionnels.
- Line Bolduc, auteure, conférencière qui préconise la santé par le rire et la joie de vivre. Une femme rayonnante qui présente comment le rire peut changer la vie, à dédramatiser et à vivre sereinement.
- Nicole Cloutier, de NC Trans-Forme-Action, coach de vie, accompagnatrice de changements, massothérapeute, maître reiki et auteure de Je suis alchimie, les fleurs s’expriment à travers les harmonisants du Dr Bach. Elle crée également des dodécaèdres en cristal de swarovski dont chaque couleur apporte des vibrations différentes.
- Il y a aussi Janic Losier, auteure, artiste peintre et conférencière sur la motivation et l’expression créatrice. Elle réalise des tableaux inspirants aux couleurs flamboyantes qui m’ont tout de suite charmé. Elle donne envie de s’exprimer à notre tour et de voir les couleurs de notre vie.
- Ensuite, Isabelle Crête de la clinique d'ostéopathie SantéOstéo m’a fait découvrir l’ostéopathie et ses bienfaits sur le corps et l’esprit. Elle m’a parlé de ce soin qui est une médecine manuelle et qui a pour principal but thérapeutique de rétablir la mobilité et les fonctions de l’organisme en traitant les causes de la douleur, des symptômes et des troubles fonctionnels.
- Édith St-Laurent, distributrice des produits Usana, des suppléments naturels. J’y ai découvert la boisson énergétique Rev3, une boisson énergétique conçue avec des produits naturels qui donne de l’énergie continue sans baisse d’énergie dû au trop haut taux de glucose. Une boisson santé pour de l’énergie pour toute une journée.
- Finalement, Marjolaine Léonard, de l’Association des infirmières en Info-Santé, qui parlait du 811, une ressource intéressante pour avoir de l’information sur comment guérir une grippe, une gastro ou pour toutes interrogations sur la santé. Elle faisait également un tirage d’un crédit voyage de 2500$ afin de financer ce service qui n’est pas subventionné.
Ce premier Salon Espace Santé Globale à Québec a permis de découvrir plusieurs organismes et thérapeutes qui contribuent au mieux-être, à la santé au naturel qu’elle soit physique, mentale, psychique ou psychologique. Un salon des plus intéressants qui, j’espère, reviendra encore pendant plusieurs années.
http://www.espacesanteglobale.com/.
Pour Isabelle Lefrançois : http://www.choisis-toi.com/default.html
Pour Line Bolduc : http://www.linebolduc.com/
Pour Nicole Cloutier : http://www.nicolecloutier.ca/
Pour Janic Losier : http://www.janiclosier.com
Pour Isabelle Crête : http://www.santeosteo.com/accueil/
Pour Édith St-Laurent : http://www.edithstlaurent.usana.com/
Pour Marjolaine Léonard : http://www.associationaiis.com/
Valérie Côté
Populaire - 03 février 2013
Populaire…Un feel good movie
Louis Echard, patron d'un cabinet d'assurances, embauche Rose, qui démontre des capacités remarquables pour taper à la machine à écrire. Il décide alors de l'inscrire à des concours de vitesse dactylographique...
L’histoire se déroule à la fin des années 50. Les décors et les costumes sont colorés, joyeux et frais. Beaucoup de rose, de pastel qui donne le ton léger au film. L’élégance des costumes, surtout ceux des femmes, nous ramène à une autre époque. Le discours des personnages féminins, comme les postulantes au poste de secrétaire, nous ramène aussi à une autre époque…
Un film prévisible car il raconte une histoire qui est de tous les temps. La jeune fille qui veut quitter le bled et éviter un mariage pour un avenir plus prometteur. Mais les personnages sont attachants et les acteurs se prêtent au jeu de la comédie romantique. Romain Duris et Déborah François sont un couple bon chic bon genre. Malgré leurs différences, lui est plus conservateur, elle est plus avant-gardiste, ils réussiront à s’apprivoiser et à s’aimer. Une fin à l’américaine…
Un feel good movie à voir lors d’une sortie de filles. Une comédie romantique sans prétention mais qui mérite le détour.
À l’affiche dès le 8 février
Louiselle Lavoie
Salon dell 'érotisme - 03 février 2013
Salon de l’érotisme de Québec
Le premier Salon de l’érotisme de Québec s’est déroulé au Centre de foires «Expocité» les 1er, 2 et 3 février dernier. Organisé par Samantha Ardente et Derek Tyler, le Salon proposait de découvrir, entre autres, les exposants suivants : Boutique érotique au 7ème ciel, Fantasia, présentations à domicile, studio Z28, école de striptease et de pôle dancing, de découvrir la colorée actrice de films XXX Vandal; Vyxen, en plus de proposer deux kiosques de prévention soit : Miels-Québec, pour la prévention de ITSS, et PIPQ, Projet intervention prostitution Québec.
Tout au long des trois journées du Salon, plusieurs activités étaient proposées dont des cours de pôle dance, un DJ, une présentation de tattoo capilaire, du body painting, des concours et un défilé de vêtements sexy pour hommes et femmes.
En espérant que l’année prochaine, le Salon de l’érotisme prenne encore plus d’ampleur et rejoigne encore un plus grand public que cette année qui a tout de même attiré des milliers de curieux.
Valérie Côté
Sarah Slean - 02 février 2013
Sarah Slean: Un océan d’émotions
La Canadienne Sarah Slean a présenté le 2 février dernier son spectacle tiré de son album double Land & Sea au Théâtre Petit Champlain. Un spectacle où la musique et les émotions se sont mélangés réveillant même le fantôme du Petit Champlain qui a provoqué quelques problèmes de sons.
L’intensité était à son comble lors du spectacle de Sarah Slean, malgré les nombreux problèmes de sons en première partie de son spectacle. Elle a d’ailleurs parlé du fantôme du Petit Champlain pour trouver l’origine de ces craquements. Cependant, si on ne tient pas compte de ces problèmes techniques, le spectacle a été un pur bonheur pour les oreilles et pour les yeux. La charismatique Sarah Slean a su ravir le public avec un quintette à cordes (trois violons, un violoncelle et une contrebasse), un batteur et une choriste.
Dès les premières notes de Cosmic Ballet, le public applaudissait. Elle a séduit dès les premières notes avec sa voix feutrée et son charisme. Elle a su aussi impressionner avec ses explications entre les chansons qu’elle s’est efforcée de faire en français. La majorité des chansons de « Sea » ont été présenté, mais également quelques chansons de « Land » et de ses autres albums. Elle a ainsi interprété : Duncan, Napoléon, The Devil and the Dove, Lucky Me, Parasol, Eliot, The One True Love, The Right Words, You Are Not Alone, Life et Sound of Water. Pour le rappel, elle a présenté Encores, Attention Archers et Pilgrim. Un spectacle magnifique tout en nuance avec une interprétation des plus remarquables. Une chanteuse de grand talent qui présentait un album touchant et puissant soit Land & Sea.
La première partie était assurée par Ian Kelly en version acoustique sans micro. Un spectacle intimiste qui donnait de la puissance et beaucoup de prestance à ses chansons tirés de ses albums Insecurity, Speak your mind et Diamonds & Plastic. Des chansons touchantes qui nous transperçaient et nous faisait littéralement vibrer. Un grand moment dans un spectacle magnifique. Sa voix suave et son charisme a permis de réchauffer la salle silencieuse qui appréciait le talent de cet auteur-compositeur-interprète.
Bref, ce fût un spectacle vraiment intéressant du début à la fin. Deux artistes à voir et revoir.
http://www.iankellysmusic.com/
Valérie Côté
Guillaume Gagnon - 01 février 2013
Guillaume Gagnon: Quand le rire côtoie la musique
L’auteur-compositeur-interprète Guillaume Gagnon a enflammé le Petit Impérial, le 1er février dernier, lors du premier spectacle dans le cadre des «Vendredis de la Relève». Il a su faire rire et a diverti le public alors qu’il présentait des chansons tirées de son album Que du beau ainsi que plusieurs nouvelles compositions qui se retrouveront sur son prochain album.
Le Petit Impérial, scène alternative de l'Impérial de Québec, et Satir Productions, jeune entreprise dynamique œuvrant dans la promotion de la relève musicale d'ici, ont créé leur nouvelle série «Vendredis de la Relève», afin de donner un espace de scène aux artistes de la relève en chanson, en musique et en humour. Ainsi, chaque premier vendredi du mois, le public pourra découvrir sur la scène du Petit Impérial un spectacle différent d’un artiste de la relève.
La première partie a été assurée de mains de maître par Martin Tamar, un auteur-compositeur-interprète touchant, aux chansons où l’amour et les difficultés de la vie se confondent. Une belle découverte.
La prochaine soirée des «Vendredis de la Relève» proposera le 1er mars prochain à 19h30 la prestation de Robert’s Creek Saloon, un groupe qui promet une soirée qui va swinguer.
http://www.guillaumegagnon.ca/
Valérie Côté
Patrick Bruel - 31 janvier 2013
Lequel de nous… Du grand BRUEL
Déjà quatre ans depuis la dernière visite de Patrick Bruel à Québec. Lors de son passage au concours La Voix au printemps dernier, l’interprète de plusieurs des plus grands succès de la chanson française a rallumé la flamme de son public québécois. Il était attendu.
Vendredi soir, 20h27 les lumières sont tamisées, le compte à rebours s’amorce faisant défiler 30 photos témoins de la carrière de l’artiste. On ne le voit pas encore, sa voix chaude et rauque habille l’amphithéâtre. Le Colisée Pepsi, qu’il habite pour la première fois, lui appartient déjà!
Bruel apparaît armé de sa guitare québécoise, commençant en force avec Place des grands hommes. Comme pour lui témoigner qu’il nous avait manqué, les fans prennent toute la place en prenant la relève pour interpréter le refrain.
Les succès défilent. Bruel les cumulent depuis les années 80, ce n’est pas le choix qui manque, J’te l’dis quand même, Combien de murs, Alors regarde, Qui a le droit. Il fait une grande place à son nouvel opus Lequel de nous. Il se promène à travers styles musicaux et nous surprend avec le Rap Maux d’enfants dénonçant l’intimidation. L’espace de deux pièces, il est accompagné d’une troupe locale de danseurs hip hop. Un bon moment.
Le charme de Patrick Bruel exerce toujours. Au piano, le temps de J’te mentirai, il marie en toute sensibilité sa voix à celle de Marie-Mai. Au terme de la touchante Je serai là pour la suite le public fait une pause et Bruel commentera : «Merci pour le silence magnifique qui vient ponctuer celle-ci!». On sent son appréciation. À Dans ces moments là, il ajoutera une touche québécoise en y insérant un extrait de Lindberg. Il fait un brillant hommage aux journalistes qui mettent leur vie en danger avec Où es-tu?
Le concert de Patrick Bruel, c’est un feu roulant d’émotions, un artiste généreux. Il ne néglige rien et entretien un contact chaleureux.
Au rappel, il nous avait réservé un Casser la voix revisité à laquelle il aura ajouté des couleurs rock… évidemment tout l’amphithéâtre, majoritairement féminine, s’est énergiquement cassé la voix!
Patrickbruel.com
OUR LADY PEACE - 31 janvier 2013
Our Lady Peace : Un retour dans le passé réussi!
Le groupe canadien Our Lady Peace était de passage hier soir sur la scène Vidéotron dans le cadre d’Expo Québec. Un rare concert en 2013 pour ce populaire groupe qui a décidé cet été de prendre une courte pause d’écriture pour participer à quelques festivals. Une bonne nouvelle pour leurs nombreux fans de Québec qui, tout comme moi, ont connu les belles années de Naveed et Clumsy.
Le quatuor n’a pas déçu ses fans livrant avec enthousiasme beaucoup de ses classiques ainsi que quelques chansons de son dernier album Curve paru en 2012.
Sur scène, les musiciens sont énergiques nous laissant tout de même apprécier aux moments opportuns la qualité des notes jouées et chantées. Raine Maida est fidèle à lui-même, charismatique au possible, il sait rapidement gagner le cœur du public avec les quelques phrases qu’il prononce en français. Également, les solos de Steve Mazur sont puissants et fichtrement efficaces. Duncan Coutts et Jeremy Taggart ne s’en laissent pas imposer et à leur tour y vont aussi de belles envolées. L’ensemble est complété par une jeune claviériste torontoise, Robin Hatch, ajoutée à la formation afin de soutenir les nouvelles chansons, mais aussi afin d’apporter une nouvelle dimension aux vieux succès. Un bel ajout.
D’entrée de jeu, on a eu droit à deux superbes nouvelles chansons de Curve ( Rabbits et Allowance ) avant qu’une avalanche de succès nous tombe sur la tête, et ce au grand plaisir des spectateurs qui ont tôt fait de reprendre en chœur les paroles de Innocent, Superman’s Dead, One Man Army, In repair, Is Anybody Home? et Clumsy. Il était beau d’entendre cette foule allier sa voix à celle envoûtante de Raine Maida, qui, avouons-le, m’a grandement surpris en étant plus souvent qu’autrement très juste dans ses interprétations (contrairement à ce que j’avais entendu au cours des dernières années).
Mon coup de cœur, la superbe As Fast as You Can qui a été offerte en toute fin du programme principale où Raine Maida a pris un petit bain de foule en s’installant debout près de la console de sonorisation.
Au rappel, Our Lady Peace persiste et signe et conclut avec trois vieux succès Naveed , Starseed et 4 am, chanson phare du groupe dont le refrain est encore une fois repris à tue-tête par une foule conquise et ravis.
Même si le groupe a perdu un peu de sa popularité avec les années, le spectacle présenté hier a tout de même confirmé que le groupe gagne en maturité et que nous n’avons pas fini d’entendre parler d’Our Lady Peace. Ce n’est certainement pas moi qui vais s’en plaindre!
Frédéric Delaunay
HUNGER GAMES - 31 janvier 2013
Hunger Games: L’embrasement (20 novembre 2013)
IMAX
Un engouement assuré et contagieux.
Avec l’appui de ses partenaires, le cinéma IMAX conviait la presse ainsi que quelques chanceux à visionner en avant première sur son gigantesque écran, Hunger Games : L’embrasement. Si je me fie aux commentaires de l’assistance dont plusieurs connaissaient le premier opus, ce deuxième volet réussi à faire mentir l’adage qui veut qu’habituellement, une suite à un premier film n’est pas toujours à la hauteur.
Synopsis : La victoire de Katniss Everdeen et son compagnon tribut Peeta Mellark les arrache à leur famille, ainsi qu’à leurs amis qu’ils doivent quitter, afin de prendre part à la Tournée de la victoire. En parcourant les districts, Katniss réalise qu’une rébellion commence à se former, bien que le Capitole soit toujours en contrôle, alors que le Président Snow prépare la 75e compétition annuelle des jeux de l’expiation, un affrontement qui pourrait changer la face de Panem à jamais.
Bien que je n’aie pas vu le premier film (lacune que je vais corriger très prochainement), j’ai été rapidement captivée par l’intrigue. Je peux même vous avouer que j’ai sursauté à quelques reprises. Jennifer Lawrence, Jena Malone, Josh Hutcherson et Liam Hemsworth nous offrent un jeu intense et efficace. Nous passons par des émotions aussi variées que la révolte, la surprise, la compassion ou la tendresse.
Les décors sont majestueux, les maquillages flamboyants et les costumes sont vraiment magnifiques, superbes. S’ils ne sont pas nominés au Oscars ils en seront surement très près.
Somme toute, un deux trente qui s’écoule rapidement. Divertissement assuré.
Louiselle Lavoie
Patrick Watson et l'OSQ - 31 janvier 2013
Patrick Watson et l’Orchestre symphonique de Québec : Le meilleur des deux mondes
Patrick Watson et l’Orchestre symphonique de Québec partageaient la scène le 7 novembre dernier au Grand théâtre de Québec, et ce dans le cadre de la série Coups de foudre Hydro-Québec.
Marier le folk-rock au symphonique était sans contredit un beau défi pour Patrick Watson et les musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec, dirigés pour l’occasion par Stéphane Laforest. Il faut dire malgré tout que Patrick Watson commence à être un habitué de ce type d’événement, ce dernier ayant collaboré, entre autres, avec l’Amsterdam Sinfonietta et plus récemment, en juillet dernier, avec l’Orchestre symphonique National d’Île-de-France.
On peut dire d’entrée de jeu que le défi a été relevé de brillante façon. Nous avons en effet eu droit à un spectacle où les pièces livrées par Patrick Watson, principalement tirées de ses deux plus récents albums Wooden Arms et Adventures in your own backyard, en sont ressorties magnifiées. Un gros merci à Jules Buckley, concepteur des nouveaux arrangements musicaux.
Le contraste était toutefois saisissant entre, d’un côté, Patrick Watson et son groupe ( Joe Grass à la guitare, Robbie Kuster à la batterie, Mishka Stein à la basse et Melanie Belair au violon), et de l’autre, l’orchestre et sa horde d’environ 70 musiciens tous vêtus de noir.
Dès les premières pièces (Lighthouse, Black winds et Wooden arms), on comprend à quel point ce mariage inusité de deux genres du spectre musical peut porter fruits. En effet, pendant que le pianiste Patrick Watson nous envoute grâce à ses superbes mélodies et sa voix délicate, l’orchestre ajoute un lustre nouveau, un éclat tout spécial à ses créations.
Petit à petit l’Orchestre prend sa place et la chimie est parfaite lorsque Patrick Watson livre plus tard les superbes Beijing et Adventures In Your Own Back Yard.
Bien entendu, les musiciens de Patrick Watson ont fait relâche à certains moments lors du concert, notamment pour Travelling Salesman laissant toute la place à l’orchestre pour faire résonner cette touchante chanson. Mais la plupart du temps, les deux groupes ont joué simultanément, avec une réelle chimie.
Patrick Watson a terminé son spectacle en faisant plaisir à son public en interprétant à la toute fin, seul avec son groupe réuni autour d’un micro, Big bird et Man Under The Sea. Il était beau d’entendre la foule reprendre en chœur les refrains de ces chansons.
Force est d’admettre que Patrick Watson et l’Orchestre symphonique de Québec nous ont fait vivre toute une soirée. Une bien belle collaboration entre un artiste très attachant et des musiciens très talentueux. Ce spectacle aura d’ailleurs certainement permis à l’Orchestre symphonique de Québec de gagner de nouveaux fans, une très bonne initiative quant à moi.
Frédéric Delaunay
Isabeau et les chercheurs d'or - 31 janvier 2013
Isabeau et les chercheurs d’or : du country-folk à son meilleur! Isabeau et les chercheurs d’or étaient de passage hier soir au Théâtre Petit Champlain pour clore une tournée d’un peu plus de deux ans les ayant mené un peu partout au Québec, au Canada et en Europe. Isabeau Valois et ses chercheurs d’or, François Gagnon à la guitare, Simon Pelletier-Gilbert à la batterie, Marie-Christine Roy au violon et Luke Dawson à la contrebasse ont fait mouche dès le départ. En effet, réunis autour du même micro diffusant une faible lumière, le quintette a interprété a capella Radio, une superbe pièce calme et joyeuse qui a permis, d’entrée de jeu, de mettre en valeur l’harmonie fusionnelle de leurs voix et l’originalité de leurs arrangements. Tout était donc en place pour une soirée intime et familière en compagnie d’un groupe unique en son genre. Isabeau et les chercheurs d’or ont ensuite interprété quelques pièces de leur dernier album éponyme paru il y a plus de deux ans, dont la dynamique Fille de mauvaise vie, l’attendrissante Marguerite et la romantique Septembre. Nous avons aussi eu droit plus tard en première partie du spectacle à de nouvelles chansons très rythmées et poétiques, lesquelles devraient se retrouver sur leur prochain album qui sera lancé en septembre prochain (Shirley et Vallée tranquille). En deuxième partie, c’était le party dans la cabane, le groupe s’étant fait plaisir en invitant sur scène plusieurs amis musiciens. Ainsi, nous avons pu assister à de beaux moments musicaux en compagnie de Tir le coyote, de Sylvia Beaudry et d’Ulysse Ruel, lequel nous a livré de superbes solos d’harmonica dans les pièces : Le blues d’être tout seul en prison et Dur d’aimer. En rappel, Isabeau Valois et ses chercheurs d’or ont su boucler la boucle de belle façon en nous livrant trois dernières chansons : D’abord la pièce Bazou, chanson qui nous a permis d’entendre d’envoûtants solos de violon, ensuite La nuit sera belle, une reprise traduite de Leonard Cohen et finalement, mon moment marquant de la soirée, l’interprétation tout en douceur de Saule qui pleure, le groupe étant alors rejoint sur scène par ses invités. Tout au long du spectacle, nous avons été à même de constater l’immense talent de la chanteuse Isabeau Valois. Cette dernière, qui se remettait tout juste d’une extinction de voix, est toute désignée pour chanter du folk : elle possède une voix puissante, pétillante et chaleureuse. L’entendre nous donne envie de bouger, de taper du pied, de danser ou de tout simplement l’écouter tranquillement en se laissant bercer par ses histoires attendrissantes. Isabeau et ses chercheurs d’or complèteront l’enregistrement de leur prochain album au cours des prochaines semaines et se produiront ensuite une nouvelle fois en Europe au cours du mois de juillet prochain. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel du groupe : www.isabeau.disquesnomade.com . Frédéric Delaunay |
Black Divas - 31 janvier 2013
Black Divas…Un spectacle sans faille Vendredi dernier au Centre d’Art La chapelle, Marie-Alice Depestre et Valério Clio ont livré un spectacle sans faille. Revisitant les hits des grandes divas noires de l’histoire, elles ont mis le party dans la place en interprétant les chansons qui ont vraiment fait connaître ces femmes-là. Black Divas, c’est la réunion de deux talentueuses et jolies jeunes femmes qui ont une passion en commun, la musique. Présentation Après avoir participé à plusieurs productions scolaires, à 20 ans Marie-Christine Depestre se dirigeait en actuariat et juste avant le retour des classes elle a reçue un appel qui allait changer le cours de sa vie. Elle venait d’être choisie pour jouer dans la comédie musicale Génération Motown. Par la suite, elle a travaillé avec DJ Champion, Jonathan Roy, Daniel Bélanger et Corey Hart. Elle a participé à plusieurs émissions en tant que choriste. La très belle chanteuse soul a une voix sublime et elle a un bagage incroyable. À 12 ans, Valérie Clio commence sa carrière dans l’état de New York à Brooklyn dans le Chœur Gospel de l’église familial. Elle a collaboré avec des artistes tels les Webster, Dawn Tyler Watson, Paul Deslauriers, Harry Manx, Steeve Mariner, Charly Yapo, Randall Spear et Aurian Auller, Bad News Brown et bien d’autres. Et cette année, coaché par Arianne Moffat elle a fait sa marque en étant candidate à l’émission-concours ‘’La Voix’’. Elle a passé une grande partie de sa vie musicale à Québec et selon plusieurs personnes, notre maire Labaume l’adore. Elle a une voix magnifique et une prestance sur scène incroyable. Accompagnés de musiciens chevronnés dont le batteur Richard Samson qui est aussi leur gérant, les deux déesses ont interprété les succès qui nous ont tous marqués dont Respect, Bad girls, I Will Survive, I Will Always Love You, What's Love Got To Do With It et plus encore.
Et au rappel, tout en symbiose a capella, elles ont performé avec la magnifique chanson Amazing Grace. On pouvait entendre une mouche volée. Je dois avouer que c’était la première fois que j’assistais à un spectacle où ce n’est que des hits qui se succédaient et que s’ajoutaient à cela le talent vocal et la beauté visuelle. La chimie entre les deux, leur façon de communiquer avec le public, leur humour et leurs interprétations magistrales ont donné des frissons. Quand on dit c’est un spectacle sans faille et bien c’est cela. Vous devez absolument découvrir Les Black Divas sur scène, elles vous feront vibrer, vous passerez à travers une gamme d’émotions, c’est garanti. J’y retournerais avec plaisir, je les adore et ce n’est qu’une question de temps pour vous, j’en suis certaine! L'album est disponible en magasin et sur iTunes. www.black-divas.net Lyne Laroche |
Don Juan - 31 janvier 2013
Don Juan…De l’amour et du plaisir à savourer
Après avoir été acclamée par plus de 600 000 spectateurs, la méga production musicale Don Juan est de retour au Québec pour une série de spectacles.
Hier soir, avait lieu la grande première de la nouvelle distribution au Grand Théâtre de Québec.
Accompagné de six couples de danseurs de flamenco, le couple chéri du public Marie-Ève Janvier (Maria) et Jean-François Breau (Don Juan) était entouré de Robert Marien (Père de Don Juan), Cindy Daniel (épouse trompée de Don Juan), Rita Tabbakh (amie de Don Juan) et Jonathan Roy (militaire fiancé à Maria).
Fidèle à lui-même l’impétueux Don Juan, bourreau des cœurs, fait des ravages auprès de ces dames, jusqu’au jour où il croise le chemin de la candide Maria déjà promise à Raphael. Une tragédie romantique où l’amour, le plaisir, la passion, la trahison et la vengeance se rencontrent.
La complicité entre Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau est toujours aussi touchante et leurs personnages sont incarnés avec brio. L’épatante distribution de la troupe contribue à la réussite de cette comédie musicale. Les harmonies vocales sont impeccables et les chorégraphies emballantes. Étienne Drapeau est convaincant dans son rôle de jeune romantique au cœur tendre. Les voix de Robert Marien et de Cindy Daniel sont vibrantes d’émotions. Rita Tabbakh, quant à elle, se fond littéralement dans son personnage, tout comme Jonathan Roy. La trame de fond composée de succès radiophoniques, ainsi que le rythme de la pièce font de cette production un incontournable.
La sensualité des danseurs combinée aux jeux des acteurs créent une ambiance envoûtante. Le talent des membres de la troupe est incontestable. Les pas de Flamenco, les castagnettes, les éventails et les costumes flamboyants font partie intégrante des chorégraphies.
Les décors fastueux et imposants, accompagnés d’effets spéciaux ingénieux transportent les spectateurs dans cet univers rocambolesque. Chapeau à Félix Gray, pour cette œuvre et à Gilles Maheu pour la mise en scène.
Bref vous serez conquis par cette superbe production, qui est à voir absolument!
Pour les dates des prochaines représentations, consultez le site :
http://www.grandtheatre.qc.ca/spectacles/don-juan-1591.html
Jennyfer Lafond
Dix petits nègres - 26 janvier 2013
(25 janvier 2013)
Dix petits nègres…Sans prétention
Centre d’art La Chapelle
La Troupe de la Chapelle vous présente un grand classique du théâtre anglais. Dix invités sur une île mystérieuse se rendent vite compte qu’ils ont été réunis dans un but précis : les accuser chacun d’un crime… et les faire payer! Commence alors une longue série de meurtres, se produisant au rythme de la terrible comptine des dix petits nègres.
Dix comédiens amateurs qui s’emparent de la scène du Centre d’art La Chapelle avec enthousiasme et verve. Après un début un peu lent, la pièce prend sa vitesse de croisière qui se poursuit lors du deuxième acte. La mise en scène est minimale mais très efficace. Le jeu des comédiens est fluide, car le décor est simple et fonctionnel. On ne recherche pas les effets, on raconte une histoire. Tous les acteurs tirent leur épingle du jeu mais, l’actrice qui personnifiait Vera Claythorne s’est particulièrement démarquée. Une finale dramatique bien jouée et terrifiante à souhait.
Un classique du théâtre d’Agatha Christie, qui nous tient toujours en haleine. Une bonne introduction au théâtre pour des néophytes. Une pièce agréable, sans prétention, avec de petits moments d’humour. Une pièce à voir ou à revoir les 26 janvier et les 2 et 3 février au Centre d’art La Chapelle.
Louiselle Lavoie
Amour - 22 janvier 2013
(22 janvier 2013)
Amour…un sujet réaliste
Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.
Un film tout en retenue mais qui a quelques longueurs. Emmanuelle Riva qui joue le rôle d’Anne est très convaincante en femme qui décline et qui chemine vers la mort. Jean-Louis Trintignant fait un Georges qui semble dépassé par les événements. On sent son désarroi et tout son amour pour Anne. Le film qui se passe en vase clos, nous montre l’étouffement et l’énormité de la tâche qui attend cet homme déjà diminué par la vieillesse. On ne nous cache rien et ce qui n’est pas montré, est décrit avec une grande précision.
Le film nous montre la difficulté de faire confiance et d’avoir du personnel compétent et fiable. Toutefois, les protagonistes sont aisés financièrement et peuvent se permettre du personnel et des soins à domicile ce qui n’est pas le choix de tous.
Amour nous amène dans un débat de société autour de la mort assistée et du respect du malade. Un sujet des plus délicat et qui mérite d’être débattu avant que la situation se présente dans notre milieu. Un film à voir pour le réalisme du sujet et pour le jeu des acteurs.
En salle dès le 1er février
Louiselle Lavoie
K Buster - 22 janvier 2013
Le «K» Buster au Théâtre Périscope : cinéma muet, théâtre burlesque et performances surprenantes
La pièce Le «K» Buster est impressionnante en tout point : jeux d’acteurs très physiques à la fois tragiques et grotesques, des textes subtils qui mettent à l’avant-scène le cinéma muet et une histoire basée sur des faits vécus par l’auteur, metteur en scène et un des acteurs de la pièce, Raphaël Posadas. Vraiment, Le «K» Buster est un tour de force théâtral.
Cinq ans après les représentations de la pièce Le «K» Buster à Premier Acte, on comprend pourquoi la pièce s’était méritée le prix du Meilleur spectacle de la relève par Première Ovation et avait obtenu le Prix de la meilleure conception musicale aux Prix d'excellence des arts et de la culture. D’ailleurs, même si je n’avais pas eu la chance de voir la représentation en 2008, la pièce présentée au Périscope montre bien le travail qui a été effectué.
Le «K» Buster raconte l’histoire de Francis, un fan de «Buster» Keaton, cet enfant qui ne pouvait se faire mal, l’acteur muet contemporain à Lloyd et Chaplin et le cascadeur qui a notamment réalisé la scène d’une façade de maison qui tombe sur lui et dont lui, passe tout simplement par la fenêtre. Peu importe ce qu’il arrivait, il gardait une face de pierre, sans émotion, ce qui lui entraîna son surnom. Francis réalise alors son vœu le plus cher : présenter un spectacle hommage dédié à Buster Keaton. Mais quelques heures avant la première, il tombe et se réveille à l’hôpital où l’on recherche le mal qui l’habite.
Francis ainsi que Buster Keaton est joué de main de maître par Raphaël Posadas. Son jeu est physique, il roule sur le sol, fait le levier de bateau sur un coin de lit et livre de nombreux gags dont un intéressant avec un chapeau qu’il transforme. Le célèbre magicien Houdini, Chaplin et Lloyd à la fois les cinéastes du quotidien de Keaton et les médecins traitant Francis sont incarnés par Charles-Étienne Beaulne. Il offre des personnages intéressants, loufoques et bien maitrisés. Danièle Simon incarne quant à elle tous les personnages féminins. Elle est parfois sexy, drôle, gracieuse et fait vivre magnifiquement tous les personnages qu’elle interprète. Les trois comédiens enchainent des numéros muets et grotesques avec facilité.
L'univers sonore du «K» Buster a été conçu par le groupe Who are you, trio folk-rock de Québec composé de Josué Beaucage, Christian Poirier et Dominic Fournier. Cet environnement sonore, qui se veut un personnage à part entière du spectacle, a valu à Josué Beaucage le prix Bernard-Bonnier pour la meilleure conception musicale lors de la création de la pièce, à la saison 2008-2009. Cette musique agrémente magnifiquement les jeux de marionnettes et les scènes muettes ce qui ajoute beaucoup de prestance au spectacle.
Il y a aussi les éléments de décors de Julie Lévesque qui oscille entre le blanc pour l’hôpital et le noir pour le spectacle et les scènes de cinéma muet.
La compagnie sera en résidence en mars 2013 pour travailler sur sa prochaine création intitulée Sur un air de jazz acheté dans une station-service de seconde zone. Ce spectacle fait se rencontrer sur scène, entre autres, la photographie, Jean-Claude Van Damme et un sachet de thé. Une initiative qui rassemble des artistes du Québec, de la France, de la Belgique et du Burkina Faso.
En attendant, je vous conseille fortement d’aller voir la pièce Le «K» Buster au Périscope. Elle est à l’affiche jusqu’au 9 février 2013. Un spectacle à ne pas manquer.
http://theatreperiscope.qc.ca/
Valérie Côté
The Queen Extravaganza - 22 janvier 2013
The Queen Extravaganza…Tout simplement époustouflant
Hier soir au Théâtre Capitole, le groupe hommage The Queen Extravaganza a donné toute une performance.
L’énergie contagieuse des membres de la formation a su redonner aux nostalgiques fans du légendaire groupe Queen, une soirée à la hauteur de leur attente.
La voix impressionnante de Marc Martel appuyée par celle de Jennyfer Espionza qui l’est toute autant, n’a laissé personne indifférent. Interprétant une vingtaine de classiques joué et interprété presqu’à la perfection, dont Radio Ga Ga, Somebody to Love, Another One Bites the Dust, Under Pressure, We Will Rock you, We Are the Champions, A Kind of Magic … l’ensemble a su ravir la foule qui en demandait encore et encore.
En plus d’apprécier ce concert exceptionnel, les vrais fans de Queen ont eu la chance de voir en arrière-scène sur écrans géants, des séquences vidéo jamais vus dans les archives. C’était comme si on pouvait entendre nos succès d’antan, mais avec la technologie d’aujourd’hui.
Le spectacle The Queen Extravaganza, c’est une atmosphère d’enfer, des décibels à fortes doses, de la glorieuse musique électrisante, interprété magistralement par de grands talents. C’est un bel héritage qu’on n’oubliera jamais.
La formation The Queen Extravaganza était à son premier rendez-vous ce soir au Capitole, mais le spectacle est à l’affiche jusqu’au 27 janvier. Et suite au succès obtenu et à la très forte demande, l’ensemble QE sera de retour du 6 août au 1er septembre prochain.
Un spectacle à voir produit par nul autre que Roger Taylor, batteur de Queen.
Lyne Laroche
Le Quatuor - 16 janvier 2013
(15 janvier 2013)
Le Quatuor… Pour les passionnés de musique et de comédie
Ancienne star de l'opéra, Jean Horton cause tout un émoi lorsqu'elle emménage dans une maison réservée aux chanteurs et aux musiciens à la retraite. Retrouvant plusieurs des amis et rivaux qu'elle a côtoyés au fil des ans, la dame est surtout confrontée à la présence d'un ancien amant toujours amer d'une histoire d'amour s'étant terminée sur une mauvaise note. La présence inattendue de Jean pourrait néanmoins devenir le clou d'un spectacle que tiennent chaque année les locataires de l'endroit pour célébrer l'anniversaire du compositeur Giuseppe Verdi, événement ayant pour but d'amasser les fonds nécessaires à la survie de l'établissement.
Première réalisation de Dustin Hoffman, le film est porté par les acteurs. Maggie Smith, Tom Courtenay, Billy Connolly, Pauline Collins, Michael Gambon et Sheridan Smith : une brochette de talent dont rêveraient plusieurs réalisateurs. La mise en scène de Dustin Hoffman est plutôt classique et les décors sont à couper le souffle (bienheureux ceux qui vivent dans ces paysages!). Esthétiquement, ce film est magnifique.
La musique n’est pas en filigrane dans ce film, elle est un personnage très présent. On voit des musiciens jouer, étudier des partitions, des chanteurs qui font des vocalisent : on sent que la musique est le centre de la vie des gens et de la maison. Et ce n’est pas un milieu fermé sur lui-même : ils reçoivent de jeunes artistes, il y a des conférences, on y donne des cours et des spectacles. Le plaisir d’être entouré de musique nous montre une autre facette de la vie en maison de retraite : ils ne sont pas surmédicamentés, inertes devant la télévision, ce sont des gens actifs et ils ont l’esprit vif. Ils ne sont pas engourdis, ils gardent leur passion vivante.
Depuis quelques mois, il y a un regain d’intérêt pour la vie des gens de plus de 25 ans. Plusieurs films nous font voir autre chose que des mannequins sous-alimentés et des jeunes hommes bourrés de testostérones qui sauvent le monde avec un bras dans le plâtre. Enfin, des films qui nous montrent autre chose que l’aube de la vie, on nous raconte aussi que l’automne peut être aussi inspirant. R.E.D., Et si on vivait tous ensemble, Bienvenue au Marigold Hotel, sont autant d’excellents films avec des acteurs de plus de 30 ans débordants de talent et qui livrent la marchandise.
Un feel-good movie pour les passionnés de musique et de comédie.
En salle dès le 18 janvier
Louiselle Lavoie
la reine garcon - 15 janvier 2013
Christine, la reine-garçon à la salle Albert-Rousseau
Il y a des pièces de théâtre qui restent en tête tellement elles nous ont impressionnés, tellement elles nous ont touchés et Christine, la reine-garçon de Michel Marc Bouchard, mise en scène par Serge Denoncourt, en est certainement une de celles-là. Une pièce magnifique, qui fait réfléchir, qui bouleverse et qui est magnifiquement interprétée par des actrices et acteurs de grands talents. Une soirée mémorable.
Christine, la reine-garçon de Michel Marc Bouchard raconte l’histoire de Christine, reine du Suède en 1649 au château d’Uppsala. Élevée comme un garçon, à la fois laide et séduisante, plus mâle que ses hommes de guerre, plus érudite que ses savants, plus politique que ses diplomates, Christine fait venir dans son royaume le philosophe français René Descartes afin qu’il lui enseigne le mécanisme des passions qui habitent l’âme et le corps humains. Tiraillée entre le masculin et le féminin, entre foi et savoir, entre la rigueur de Luther et les splendeurs du catholicisme, entre son amour pour une femme et l’État qui exige un héritier, Christine de Suède cherche la vérité, sa vérité en dépit de la rapacité des nobles, de l’ardeur des prétendants, de la folie de sa mère et, surtout, en dépit des fulgurances de ses propres passions.
La pièce est magnifiquement mise en scène par Serge Denoncourt. Il met en valeur la force du texte de Michel Marc Bouchard par des visages torturés, un décor sobre mais magnifiquement orchestré avec des chaînes et poulies, des costumes d’époques sombres, mais flamboyants à la fois, mais surtout des déplacements où le public cerne toutes les émotions, toute la portée de chacune des phrases du textes, de chacun des gestes posés par les acteurs. Une mise en scène qui propulse la pièce, la grave au fond du cœur du public. Une réussite sur tous les points.
L’incroyable distribution a aussi contribué à donner à la pièce toute sa portée. Céline Bonnier dans le rôle de la reine de Suède est méconnaissable. Elle est le phare de la distribution et son interprétation est magistrale. Elle fait rire, pleurer, touche et surtout campe magnifiquement l’énigmatique reine de Suède. Elle est accompagnée par Catherine Bégin, la reine-mère à la fois diabolique et vulnérable, David Boutin, cousin amoureux de Christine, à la fois passionné et détruit par le rejet de Christine, Francis Ducharme , jeune homme narcissique qui veut ravir la couronne à Christine, Magalie Lépine-Blondeau, la séduisante dame de compagnie dont Christine tombe amoureuse, Robert Lalonde, chancelier de Suède, Gabriel Sabourin, ambassadeur de France, Jean-François Casabonne, Descartes, Mathieu Handfield, l’Albinos, et Louise Cardinal, la dame de compagnie à la langue bien pendue.
Bref, Christine, la reine-garçon est tout simplement un chef d’œuvre magnifiquement interprété par des acteurs talentueux où les émotions et le texte s’entrecroisent. Une pièce marquante de la dramaturgie québécoise à voir absolument. Un coup de cœur tout simplement pour Céline Bonnier, bien sûr, mais également la mise en scène de Serge Denoncourt, le magnifique texte de Michel Marc Bouchard et l’ensemble des performances des acteurs.
Valérie Côté
Charme - 15 janvier 2013
15 janvier 2013
Charme…Des moments inoubliables
En 1966, Line Ducharme s’inscrit à des cours de personnalité féminine dans l’espoir de transformer sa vie. C’est le point de départ de Charme, un tableau féminin des années 1940 à aujourd’hui, qui propose une réflexion sur notre rapport au beau et au superficiel. L’histoire de quatre femmes qui, à des époques différentes, font de leur mieux pour être heureuses et devenir meilleures. Une comédie dramatique qui pose avant tout un regard humoristique et ironique sur les soucis féminins des cinquante dernières années.
Le décor que nous voyons en entrant donne bien le ton de la pièce. Tout est rose, féminin et kitsch. On se prend à regarder les objets disposés dans des casiers et à se remémorer des souvenirs : ma sœur avait un miroir comme ça, ma mère avait un mélangeur comme ça…
La mise en scène originale de Joëlle Bond est supportée par des projections et des chansons. Chaque pouce de la scène est utilisé, souvent de façon surprenante. Malgré le fait que l’on voyage d’époque en époque, la mise en scène reste aérée. Pas d’accessoire inutile. C’est fluide et léger.
À plusieurs moments nous rigolons franchement, comme lorsque les jeunes écoutent ‘’Gone with the wind’’ dans la salle paroissiale. Ou lors des chorégraphies au son des chansons franchement amusantes (petit bémol, la pièce aurait gagné à avoir des chansons seulement en français).
Une comédie qui malgré des propos qui nous semble loin de nous (des passages d’un livre des années 60 sur le charme féminin nous sont récités entre les scènes), nous pouvons faire le parallèle avec le discours d’aujourd’hui qui demande encore, avec des mots différents, aux femmes d’être des superwoman et de plaire aux hommes.
Une comédie à voir jusqu’au 2 février 2013 à Premier Acte. Amenez votre mère, votre sœur, votre fille et bidonnez-vous. Cela enclenchera sûrement une discussion animée qui se terminera peut-être autour d’un café ou d’une bonne bouteille…
www.premieracte.ca
Louiselle Lavoie
Rachid Badouri - 06 janvier 2013
Rechargé, Rachid Badouri fait exploser la salle Albert Rousseau
Après trois ans d’absence, c’est un Rachid Rechargé à bloc que les fans ont retrouvé hier soir, sur la scène Albert Rousseau. Présentant son deuxième one man show, notre salopard préféré a abordé à la façon Badouri différents thèmes.
Pour la première fois, il parle de son mariage avec Julie (une belle blonde), des fameux conseils de papa Badouri, de son colon irritable, de ses voyages à l’étranger, tout ca avec un immense degré d’intensité qu'il fait exploser de rire les spectateurs.
Avec sa face de petite peste, l’hyperactif Rachid raconte ses aventures de Zumba et de vélo stationnaire, il est tordant. Il n'a même pas besoin de parler pour faire rire, ses mimiques sont ahurissantes.
Reconnu pour son déhanchement et ses pas de danse, Rachid se permet même de faire quelques notes au piano, démontrant encore une fois, que notre salopard est bourré de talent.
Après avoir fait tant rire, Rachid ralenti ses ardeurs avec un numéro portant sur le décès de sa mère qui a laissé un grand vide dans sa vie. Ce qui lui a valu une ovation.
Bref, Rachid Badouri est rechargé à bloc, il déborde d’énergie. Après avoir donné naissance ce soir à son spectacle Rechargé, il a la batterie assez forte pour le faire vivre longtemps en tournée, ca c’est certain!
Rachid est en spectacle jusqu’au 3 novembre à la salle Albert Rousseau et il sera de retour pour des supplémentaires du 17 au 21 décembre.
Lyne Laroche
Marie-Élaine Thibert - 06 janvier 2013
Marie-Élaine: 10 ans déjà et Cent Mille Chansons
C’est hier soir qu’avait lieu le lancement du cinquième opus de Marie-Élaine Thibert Cent Mille Chansons.
Dans le décor bien connu du La Tulipe, et devant une salle comble, remplie d’amis, famille, artistes et médias, c’est dans une atmosphère fébrile que tous attendaient l’arrivée sur scène de la chanteuse. Je dis bien chanteuse, car de la voix, Marie-Élaine en a vraiment !
De retour d’une absence motivée par la naissance d’une petite fille, c’est une mère épanouie, heureuse, qui est apparue sur scène avec comme première chanson, la pièce titre de l’album,
Cent mille chansons. Accompagnée d’un excellent ensemble de musiciens, percussion, clavier, guitare et d’un magnifique arrangement de cordes signé Antoine Gratton, Marie-Élaine m’a franchement épaté par la justesse de sa voix. Tantôt puissante, tantôt douce, elle maitrise parfaitement cette voix, qui dix ans plus tôt nous avait tous conquis. Puis elle nous a fait découvrir quelques morceaux bien choisis de l’album, La musique, L’amour a pris son temps (une superbe interprétation par la chanteuse), L’amour est bleu (en hommage a sa fille), Le plus beau voyage et finalement Marie douceur, Marie colère.
C’est un réel plaisir que de l’entendre chanter et de nous révéler le pourquoi du choix de ces douze chansons retenues parmi les cent mille autres que nous aimerions aussi qu’elle nous chante. Marie-Élaine fête 10 ans de carrière, de succès et de relations privilégiées avec les fans et artistes qui l’apprécient. 10 ans ca se fête et cet album d’interprétations est un cadeau pour tous !
Cent mille chansons est disponible en magasin depuis hier. Il s’avérera sans aucuns doutes, l’album à se procurer pour cet automne. Pour en savoir davantage, consultez le site web de Marie–Élaine au : www.marieelainethibert.com
Charles Edwin Tranchant
Tribunal de l'histoire - 06 janvier 2013
Le Tribunal de l’Histoire : Les grands projets (28 octobre 2013)
CARTIER, ROBERVAL ET L’AVENTURE EN AMÉRIQUE
Palais Montcalm
En 1540, François 1er confie à Jacques Cartier, puis à Jean-François de La Rocque de Roberval, la mission d’étendre son royaume en Amérique. L’absence d’un passage vers l’Asie, d’or et de diamants, tout comme la guerre et les relations difficiles avec les Amérindiens saperont l’aventure coloniale du cap Rouge.
Le tribunal de l’Histoire a comme thème cette année : Les grands projets. Le premier sujet qui ouvre la saison est l’implantation d’une colonie à cap Rouge.
Cette année encore, la mise en scène est fluide et a un rythme plus soutenu. L’information bien vulgarisée coule à flot et semble fuser de toutes parts. L’historien Jean-Marie Lebel sait toujours aussi bien captiver l’attention de tous. L’invité expert Gilles Samson archéologue, a su rendre accessible des notions d’archéologie au sujet de la première colonie en Amérique du Nord.
Après avoir incarné un juge, puis un coroner, cette année c’est sous les traits d’un commissaire que le comédien Paul Breton nous revient. Serge Bonin, Sylvio Arriola et Martin Perreault complètent la troupe en incarnerant les personnages qui ont joué un rôle prédominant dans cette aventure en Amérique. David Jacques au luth, Anne Thivierge au traverso et Robert Huard au chant ont assuré la partie musicale de la soirée en interprétant des airs du temps de François 1er au XVIe siècle.
Si la première représentation est garante de la saison, les prochaines soirées sont très prometteuses. Si vous désirez en apprendre plus sur la ville de Québec et son histoire, le Tribunal de l’Histoire est une mine d’information accessible à tous. Il n’est pas trop tard pour vous abonner. Pour une soirée divertissante et instructive…
La prochaine soirée sera sous le thème de l’architecture car on parlera du maire Simon-Napoléon Parent et de l’hôtel de ville.
Pour plus d’information : www.ccnq.org
Louiselle Lavoie
Steve Desgagné - 06 janvier 2013
Steeve Desgagné, "La voix d'Elvis"!
Hier soir, c'est avec son beau grand sourire radieux que le Jonquiérois Steeve Desgagné que vous avons pour la plupart découvert à l'émission On connait la chanson de TVA est arrivé sur la scène du Centre d'Art La Chapelle, entouré de son Graceband. Composé de sept membres dont trois de sa famille: Rocky à la guitare, Richard à la batterie et Lino Desgagné aux percussions ,Serge Brassard au piano avec qui il joue depuis ses débuts dans les piano-bars, Denis Audet à la basse, François Tremblay à la guitare, Pascal Villeneuve au clavier sans oublier Marc-André Tremblay à la sonorisation.
Avec comme intro le thème de "2001 - Space odyssey", tout comme le show "Aloha from Hawaï", Steeve Desgagné part en lion avec les hits des annés 50. "Blue suede shoes", "All shook up" et "Johnny B. Goode", devant une foule pleine, figée tellement sa voix est puissante et ressemblante à celle d'Elvis. Faisant des petits mouvements de danse et la moue comme celle du Kng.
Après un ajustement de son, il enchaîne avec "Fever", puis la chanson qu'Elvis considérait comme étant la plus belle qu'on lui avait écrit: "Love me". Nous avons eu droit pour mon plus grand bonheur à "Sweet Caroline", "Blue moon of Kentucky", en passant par "If i can dream", où la foule lui a offert son premier standing ovation de la soirée.
Sa connaissance du répertoire d'Elvis est immense. Nous avons eu tout un éventail de chansons de toutes les époques y compris celles de ses films comme "Girl Happy", "Girls, Girls, Girls", "Viva Las Vegas" etc...
Il ne se contente pas non plus de chanter que les chansons les plus connues, il est très diversifié et ça fait du bien!
Il est très sympathique, drôle mais surtout très professionnel.
Il nous a raconté qu'après son passage à la télévision, des gents influent lui avaient fait des offres. Ces gens voulaient par contre réduire la taille du groupe car ils le trouvaient trop nombreux. Il a dit: "Non, nous sommes comme au Club Price, un format familial"! Je dois vous dire que c'est une formule gagnante!
Moments forts de la soirée lorsqu'il a chanté "My way" et "American Trilogy" où les frissons étaient au rendez-vous.
Au rappel, il nous a interprété "Bridge over troubled water" accompagné seulement au piano.
Steeve Desgagné et sa bande nous ont offert un spectacle généreux de deux heures et quart et j'ai adoré ma soirée! Ne manquez pas son prochain passage à Québec!
www.stevedesgagne.com
Caroline Gagnon
Guy Nantel - 06 janvier 2013
Avec Nantel, pas de squelettes dans le placard
Hier soir à la salle Albert Rousseau Guy Nantel présentait la première médiatique de son quatrième one man show Corrompu.
Corrompu jusqu’à l’os, l’humoriste a tout un talent. Il manipule les mots et les évènements tellement bien, que même s’il démontre qu’il n’est pas la personne idéale pour être en politique, le public aurait le goût de lui donner son vote.
Il ne protège personne. Il écorche tout sur son passage, Marois, Trudeau, Harper, Turcotte, la commission Charbonneau, les maires, la violence et même plusieurs humoristes. Il est vite comme l’éclair. Selon lui, la démocratie c’est de décider à tous les quatre ans par qui on va se faire fourrer. Il se permet même un parallèle entre Bill Clinton et le maire de Laval
‘’Un qui a fait une faute et l’autre qui a fourré tout le monde’’.
Il ne se donne pas de chance non plus, il admet qu’il n’est pas une beauté, que la télévision le boude, car il n’a pas d’os dans le nez, un grand front et une dentition de cheval. Par contre selon ses dires, pour ce qui est de son équipement de mâle, et bien Nantel serait bien nanti!
Il interagit même à plusieurs reprises avec le public en leur disant leurs quatre vérités, sans aucunes retenues. Son humour est intelligent, il frappe fort mais toujours à la bonne place.
Ce quatrième one man show est selon moi le meilleur de Nantel, j’ai rit du début à la fin. Il est le seul humoriste à faire rire intelligemment, j’en aurais pris encore.
Bref, même s’il aime l’argent plus que tout, qu’il est égocentrique, tricheur et qu’il est corrompu jusqu’à l’os, Nantel on l’aime parce qu’il vient de nous faire passer une maudite belle soirée. ! Il maitrise bien ses sujets et son non-verbal remplace bien souvent les paroles, donc aucun temps mort. Des rires en continus…..
Un show à voir absolument!
Lyne Laroche
Michèle Torr & Herbert Léonard - 06 janvier 2013
Michèle Torr et Herbert Léonard
Pour le plaisir
C’est dans une ambiance très chaleureuse que la Salle Albert Rousseau accueillait hier soir, Michèle Torr et Herbert Léonard deux grands noms de la chanson française.
Nos deux légendes réunies sur la même scène, ont livré les succès des années 70-80 dans un spectacle spécialement conçu pour le Québec.
En première partie, c’est avec tout son charme, sa grâce, sa générosité et son élégance que la grande dame Mme Michèle Torr a débuté la soirée avec Une Petite Française, Je m’appelle Michèle, Une vague bleue, T’es l`Homme, ainsi que son grand succès Emmène-moi danser ce soir qui fut très applaudit. Elle a terminé magnifiquement bien avec une interprétation Accapella de La Ritournelle ce fut très émouvant, ce qui lui a valu une très belle ovation.
Michèle Torr a cajolé son public avec sa merveilleuse voix, qui ne vieillit pas. Une grande artiste qui nous a fait passer une soirée remplie de beaux souvenirs
En deuxième partie, c'est avec une énergie incroyable que le très attendu M. Herbert Léonard a débuté son récital avec Laissez-nous rêver, Avec son romantisme et son charisme, le grand charmeur a enchainé, plusieurs de ses succès Petite Nathalie, Puissance et Gloire, Amoureux Fou qu’il a interprété en duo avec la choriste de la soirée Line Genais,ce fut un moment très apprécié du public, c’était très sensuel et drôle en même temps.
Sur la chanson Des musiques hérotiques" Herbert a été cherché une femme dans la salle et l’a invité à monter sur scène pour danser avec lui, un moment très drôle que le public a fort apprécié. Il a aussi dédié à toutes les mamans qui étaient dans la salle J’ai peur pour elle. Il ne pouvait terminer cette soirée, sans interpréter son plus grand succès à Québec car lui même nous disait qu’en France ce n’en était pas un, mais qu’ici c’était notre chanson Flagrant délit
Ce grand interprète a un plaisir fou à être sur scène, l’amour qu’il porte à son public est palpable.
Pour terminer la soirée en beauté, Herbert Léonard nous a offert cette belle chanson Pour le Plaisir et Michèle Torr est venue l’interpréter avec lui. De voir et d’entendre deux de nos grandes idoles sur une même scène, quel beau moment!
Une soirée mémorable remplie de douceur, d’amour, d’humour et de tendresse, bref un pur bonheur, Le public en était ravit!
Pour plus d`informations sur leur prochain spectacles:
Herbert Léonard et Michèle Torr (tournée Québec 2013)
Guylaine Rousseau
Brigitte M - 06 janvier 2013
Skatemania - 06 janvier 2013
Skatemania: de tout pour tous les goûts
Le spectacle multidisciplinaire Skatemania présenté à 14h30 et 19h30 au Colisée Pepsi le samedi 19 octobre dernier a su éblouir petits et grands avec du patinage artistique de qualité, de la danse urbaine énergique, des artisans de cirque époustouflants et des chansons toutes plus accrocheuses les unes que les autres. Un magnifique spectacle rempli d’artistes talentueux.
Skatemania présentait plusieurs patineurs connus dont la championne olympique Joannie Rochette qui est allée avec des numéros gracieux. Le médaillé d’or en couple au Jeux olympique d’hiver de 2002 David Pelletier était magnifiquement accompagné par d’Isabelle Gauthier, une patineuse de Québec, puisque Jamie Salé avait des problèmes de santé. Shawn Sawyer le champion canadien, a impressionné par ses back flips, ses sauts et pirouettes étourdissantes et son dynamisme sur la glace.
Skatemania, orchestré et produit par Alain Goldberg et J.N.F. Productions, est un spectacle musical alliant cirque, chant, danse, théâtre et patinage artistique. Une cinquantaine d’artistes chanteurs, danseurs, patineurs et acrobates étaient sur les scènes et sur la glace.
Les artisans de cirque on su rendre le spectacle encore plus spectaculaire. L’homme drapeau, Dominic Lacasse, a fait un numéro éblouissant, on ne pouvait que s’émerveiller devant sa force et ses prouesses. Un des vraiment beaux moments du spectacle. Deux autres artisans ont fait un magnifique numéro d’anneaux et de portés sur la chanson La Quête interprétée par Mario Pelchat. D’ailleurs, le charismatique chanteur était vraiment heureux de participer à cet évènement. La troupe de danse du District Mao ont également été un des piliers du spectacle avec des numéros de danse urbaine dynamiques et entrainants. Les patineurs de la troupe de patinage Nashira et la troupe de chanteurs et de danseurs Crescendo ont su aussi bien apporter leurs contributions au spectacle par des numéros et prouesses extraordinaires.
La metteure en scène de ce spectacle musical multi-artistique est Manon Minier, comédienne-chanteuse diplômée du Conservatoire d’Art Dramatique de Québec. Elle a aussi joué tout au long du spectacle. La direction artistique fut signée par Michel Pellerin. Quel spectacle!
Des chanteurs et chanteuses de grands talents
Le spectacle comprenait une distribution extraordinaire alliant les artistes de la relève avec des chanteurs bien établis qui interprétaient des chansons tirés de comédies musicales. Ainsi, nous avons pu entendre Marc Dupré qui a entre autre interprété son succès Nous sommes les mêmes accompagné par le dynamique patineur Shawn Sawyer, un autre grand moment du spectacle. Mario Pelchat et Nadja accompagnaient Andréanne Martin du Lac Beauport et Brian Tyler de l’émission La Voix. D’ailleurs, Bryan Tyler a su impressionner avec la puissance de sa voix et son charisme. Liana Bureau, la finaliste du concours Ma première chance, a complété la distribution du spectacle.
Un spectacle magnifique qui valait le déplacement. S’il revient près de chez vous, je vous invite fortement à aller le voir, c’est tout simplement extraordinaire.
Valérie Côté
Kim Yaroshevskaya - 06 janvier 2013
KIM YAROSHEVSKAYA
Contes d’humour et de sagesse
Festival international du conte Jos Violon
Anglicane
Émouvant et inoubliable…
Comment faire une critique de Kim Yaroshevskaya ?
Un monument de notre télévision, une grande dame du théâtre une institution de notre univers culturel. Mais, surtout, pour la plupart d’entre nous elle est Fanfreluche la poupée. Celle qui nous a ouvert les horizons sur diverses cultures et traditions à travers le monde par les contes qu’elle s’amusait à modifier pour notre plus grand plaisir. Un regard intelligent qui nous obligeait à réfléchir tout en nous divertissant.
Le public attendait l’artiste et on sentait le respect que les gens ont pour cette grande dame. Aujourd’hui, la magie s’est reproduite. Des contes de plusieurs coins du monde: arabes, perses, du Lac St-Jean, etc. Puis bien sûr, les contes russes de son enfance. Quel plaisir de voir cette toute petite femme qui a gardé son cœur d’enfant mais qui est en même temps d’une grande lucidité. Certains contes étaient des classiques mais plusieurs étaient des contes qu’elle avait écrits et qui étaient inspirés par ses expériences de vie. Nous avons vécu toute la gamme des émotions en passant par des moments d’humour, des moments tendres et plein de poésie. Lorsqu’à la fin du spectacle son anniversaire a été souligné par la directrice du Festival Joe-Violon Carole Legaré, les gens ont spontanément entonné Bon Anniversaire suivi de Gens du Pays. Un moment touchant.
La musique du guitariste Denis Poliquin enrobait les histoires et ajoutait un support sonore qui enjolivait les narrations. Un virtuose de son instrument. Il réussissait à nous mettre dans l’ambiance tantôt chinoise, tantôt japonaise, etc.
Une soirée magnifique qui restera gravée dans les cœurs et les mémoires. Et comme elle le dit si bien, lorsque que la vie vous donne des embûches ou des obstacles, il y a une formule magique : Il était une fois…
Le Festival international du conte Jos Violon de Lévis ne fait que commencer. Visitez leur site pour sa programmation et des suggestions de spectacle à ne pas manquer. Pour tous les âges, de belles découvertes vous attendent.
Jusqu’au 27 octobre 2013.
Louiselle Lavoie
Orphelins - 06 janvier 2013
ORPHELINS
Théâtre de la Bordée
Après la collaboration entre le Théâtre de La Manufacture et le Théâtre de la Bordée en 2010 avec Le Pillowman, nous pouvons profiter une nouvelle fois de leur savoir faire avec cette nouvelle pièce, Orphelins de Dennis Kelly.
Liam, le jeune frère d’Helen, interrompt un souper d’amoureux entre sa sœur et Danny, son mari. Il entre dans l’appartement, visiblement perturbé, son chandail couvert de sang. Il raconte avoir tenté d’aider un adolescent blessé qui gisait sur l’asphalte à quelques coins de rue de là. Mais son histoire change constamment et le doute s’installe chez Helen et Danny, obligeant ces derniers à prendre position à mesure que le récit se transforme et que la vérité est dévoilée.
Une intrigue qui nous tient sur le bout de notre chaise jusqu’à la toute fin. Doit-on supporter et protéger notre famille envers et contre tous? Comment doit-on si prendre sans y écorcher ou perdre au passage d’autres personnes auxquelles nous tenons autant? Et que dire de la peur de l’autre et jusqu’où cela peut nous faire agir de façon irréfléchie? Une pièce qui vous fera cogiter sur la tolérance, la violence, le racisme, le respect, nos droits et nos obligations.
La mise en scène nous prend par surprise lorsque, nous sommes absorbés par l’intrigue, une porte claque à des moments où nous ne pouvons que sursauter. Maxime Denommée démontre son savoir faire en dirigeant ses trois confrères et complices, avec des dialogues qui roulent à un train d’enfer, des phrases inachevées, des répliques qui s’entrechocs et se chevauche. Steve Laplante, Étienne Pilon et Évelyne Rompré nous offrent des performances d’un réalisme impressionnant et intense.
Une pièce qui vaut le détour. À voir jusqu’au 19 octobre 2013 au Théâtre de la Bordée
www.bordee.qc.ca/saison/orphelins.html
Louiselle Lavoie
Nouvelle programmation - 06 janvier 2013
Une programmation diversifiée et toujours améliorée
Encore cette année en présence de plusieurs artistes, le directeur du Centre d’art la Chapelle Jacques Angers était fier de présenter aux médias et partenaires la nouvelle programmation 2013. Encore cette année, de grands noms se produiront sur la scène de ce magnifique endroit, grâce à son acoustique et son accueil chaleureux. Et pour les spectacles de plus grandes envergures, les shows seront présentés à la salle Sylvain- Lelièvre du Cegep de Limoilou.
Tous les artistes qui passent au Centre d’Art la Chapelle veulent y revenir. Le cachet intimiste qu’ils ont avec le public est particulier. Que ce soit pour rôder un show ou revisiter leurs succès, les spectacles présentés à cet endroit sont toujours d’une qualité supérieure autant pour les artistes que pour le public.
Pour vous donner un avant-goût, voici quelques noms qui défileront sur la scène du Centre d'Art la Chapelle Laurence Jalbert, Jean Ravel, Étienne Drapeau, Pascale Picard, Patrick Normand, Brigitte M. Michel Louvain, Renée Martel, Andrée Watters et plus encore.
Une seule fois et vous deviendrez accro, ca c’est certain.
Réservez vos billets
(418) 686-5032.
Lyne Laroche
Jean-Marc Couture - 06 janvier 2013
Jean-Marc Couture énergise le Capitole
Le grand gagnant de Star Académie édition 2012, Jean-Marc Couture, présentait la première de son show au Capitole le 11 octobre dernier. Une soirée qui mélangeait agréablement les chansons francophones de son premier opus et des succès rock classiques anglophones. L’énergie était à son comble autant sur scène que dans la foule.
La soirée a débuté par son succès radio « Si tel est ton désir ». Par la suite, il a démontré ses talents de guitariste et sa puissance vocale sur les chansons de son album dont : « Elle veut mon âme » et «Si tu m’aimes encore ». Il a aussi livré toute une performance à la guitare sur sa version de «Pride and joy» et «Born to be wild». Un moment fort de la première partie a été son interprétation de « Le vent et la rivière », une ballade signée par Cœur de Pirate qu’il a chanté en duo avec Andrée-Anne Leclerc.
La deuxième partie a été constituée de chansons anglophones que le chanteur de 23 ans affectionnait tout particulièrement. C’est de manière acoustique, guitare en main, que Jean-Marc Couture a débuté ce bloc en faisant référence à ses spectacles dans les bars de Québec et du Nouveau-Brunswick. Il a d’ailleurs magnifiquement interprété «Stop this train» de John Mayer provoquant une ovation debout de ses fans et des «On t’aime Jean-Marc» dans un Capitole remplit à craquer. Il a enchaîné par la suite des succès allant de ZZ Top à Elvis Presley en passant par la célèbre chanson de Johnny Lang «Lie to me» ou le succès de l’été «Get lucky» de Daft Punk où il a utilisé un micro spécial aux vibrations électroniques. Il a aussi livré toute une performance sur sa reprise de «I won’t give up» de Jason Mraz.
Le jeu de lumières ajoutait beaucoup de puissance et d’énergie au chanteur. Ses musiciens ont aussi grandement contribué au succès de la soirée. Pour l’occasion, il était accompagné par le guitariste Kaven Girouard, le batteur Georges Carter, le claviériste Harry Lebel et le coloré bassiste Jeff Smallwood.
Jean-Marc Couture est en nomination dans deux catégories au gala de l’ADISQ soit Révélation de l’année et Album rock de l’année. En bref, il a su charmé le public, le toucher et le faire danser. Un merveilleux premier spectacle pour Jean-Marc Couture.
www.lecapitole.com
Valérie Côté
Renée Martel - 06 janvier 2013
Une femme libre… Le voyage de toute une vie
Vendredi soir dernier l’icône de la chanson country du Québec l’éblouissante Renée Martel a présenté à son fidèle public, ses plus grands succès au Centre d’Art la Chapelle.
C’est avec les chansons C’est mon histoire et Une femme libre que Renée Martel a ouvert le spectacle. D’entré de jeu, elle a salué les gens en leur disant; Pour ceux qui se posent la question, je ne me suis pas fais couper les cheveux, ils repoussent, et la santé va bien. Elle a eu droit à ce moment-là à une pluie d’applaudissements. Elle a enchaîné en disant le spectacle s’intitule Une femme libre, et ca ne veut pas nécessairement dire qu’une femme libre, n’a pas de chum, et bien, je n’ai pas de chum. Ca veut juste dire une femme qui a réglé ses bibittes, tout va bien en dedans comme en dehors.
Ayant tombé dans la soupe musicale dès sa plus tendre enfance, l’auteur compositeur interprète qui a plus de 60 ans de carrière, a livré un spectacle riche en émotions.
Dans une carrière comme la tienne, il y a toujours des chansons plus marquantes que d’autres. Pour Renée Martel, il y a eu Liverpool et Je vais à Londres car elle est passée d’une carrière avec son père à une carrière solo avec ses deux chansons qui furent des succès instantanés.
Durant son spectacle, elle partage avec les gens des moments intimes et drôles de sa vie. Faisant encore un métier qu’elle aime, et ayant cinq beaux trésors dans sa vie dont son fils Dominique, le batteur du groupe, sa fille Laurence et ses deux petits-fils Noa neuf mois, Henry 12 ans, et sa mère Noella qui a 86 ans, la belle blonde se considère comme une femme chanceuse. Elle parle aussi de son ami Richard Desjardins qui lui a écrit une merveilleuse chanson Cœur de cristal qu’elle a interprété majestueusement bien.
Par la suite, elle a invité Annie Blanchard à venir la rejoindre sur scène pour l’interprétation en duo de plusieurs chansons qui ont marqué l’univers musical country. La participation du public dans ce medley était de 100%. Que l’on pense à Quand le soleil dit bonjour aux montagnes, Que la lune est belle ce soir, Mon enfant je te pardonne, Mille après mille, À ma mère, et Un coin du ciel. Quand les deux femmes se rencontrent sur scène, l’une se font dans l’autre, elles ont deux voix angélique, quel duo! Quand jeunesse, expérience, beauté et talent s'unissent, un seul mot WOW!
Renée Martel voulait que son spectacle Une femme libre soit des retrouvailles. Elle a choisi parmi tous les hits à son actif celles que les gens ont affectionné particulièrement. Elle est partie pour une vingtaine de minutes avec Call girl dorée, Johnny Angel, Viens changer ma vie, Prends ma main, Si on pouvait recommencer, Mon roman d’amour, Je reviens d’un long voyage….
C’est avec fierté, qu’elle a parlé de son spectacle qui est cette année en nomination à l’Adisq dans la catégorie Meilleur spectacle de l’année.
Elle a terminé la soirée avec Nous on aime la musique country et son incontournable J’ai un amour qui ne veut pas mourir. Fait à noter, la Socan lui a décerné un prix pour la chanson qui a tourné plus de 25000 fois à la radio et 40ans plus tard, qui a atteint 1 million.
Bref, Une femme libre, se veut un spectacle où l’amour et l’humour, l’expérience et le talent se rencontrent. C’est le voyage de toute une vie pour une femme qui a assurément un amour qui ne veut pas mourir.
Pour la première partie du spectacle, Annie Blanchard a mis la table avec brio en interprétant quelques chansons de son plus récent album. C’est avec toute la douceur qu’on lui connaît qu’elle a offert au public deux chansons, qu’elle s’est approprié magnifiquement bien Aide-moi à passer la nuit et son grand succès Évangéline.
Lyne Laroche
Francois Massicotte - 06 janvier 2013
François Massicotte…jugé, non coupable
Comédien, animateur, et figure marquante de Sponge-Towel, c’est après 30 ans de carrière que l’humoriste François Massicotte revient avec un 6e one man show. Cette fois-ci, il a décidé de s’assumer en disant à son public ‘’Jugez-moi’’
Et bien, à voir les réactions des gens hier soir à la salle Albert Rousseau, il a été déclaré Non coupable.
Avant de livrer ‘’Jugez-moi’’ Massicotte a fait plusieurs petites salles afin de tâter le pouls de son public et choisir les meilleures anecdotes et blagues à raconter. J’avais eu le privilège d’assister à son show de rodage et je savais qu’il allait se surpasser avec ce show- là.
Il y va avec plusieurs anecdotes qui lui sont arrivées dont sa recette de dinde (tordante), son voyage en République Dominicaine, ses cataractes, ses décollements de la rétine, sa vie de famille, de couple et de sa belle-mère. Massicotte a le don de nous faire vivre les évènements de sa vie, comme si nous y étions. On rit, on se reconnaît, on a l’impression que c’est un de nos chums qui se raconte.
Il parle aussi de ses observations sur le quotidien, dont la Chartre des valeurs, l’éclosion des émissions de cuisine, les enfants qui sont technologisés à outrance, la corruption, la surconsommation et sa vente de garage.
Pour terminer la soirée, en bon père de famille, il prend même le temps de remercier son public de lui donner la chance de faire ce métier, ce qui lui permet de passer plus de temps avec sa petite famille.
Bref, avec sa bonne humeur communicative, François Massicotte livre un spectacle à son image, en toute simplicité. C’est vraiment un drôle de numéro!
Il sera de retour à la salle Albert Rousseau le 19 février 2014
Lyne Laroche
Blue Man Group - 06 janvier 2013
Blue Man Group, totalement délirant!
Hier soir, j'ai assisté au spectacle de Blue Man Group au Grand Théâtre de Québec. Pour ceux qui ne savent pas qui est Blue Man Group, c'est un groupe qui a été formé en 1988 à New-York, qui est composé de trois membres dont Phil Stanton, Chris Wink et Matt Goldman. Depuis, le groupe a fait des petits et maintenant, il y a sept troupes qui parcourent la planète dont une qui a établie sa résidence permanente à Las Vegas.
Nos trois bonhommes bleus qui sont connus partout à travers le monde, sont apparus dans plusieurs publicités et même dans l'émission "Les Simpsons" à quelques reprises.
Mais comment peut-on décrire l'inexplicable? Dès que les gens s’assoyaient dans la salle, ils s'esclaffaient de rire en lisant les messages déroulant sur les panneaux latéraux.
Ensuite nos trois hommes bleus apparaissent en jouant sur des tuyaux en PVC et un piano renversé sur le côté dont l'un d'eux frappe sur les cordes avec un immense maillet. Par la suite, un numéro où le trio joue sur des tambours remplis de peinture qui éclabousse à chaque coup de baguette, le tout avec un éclairage spectaculaire.
Pour ceux qui sont dans les premières rangées, n'ayez crainte, on s'occupera bien de vous!
Les numéros sont très drôles et rien n'a été laissé au hasard. Le son, l'originalité, les effets visuels, tout est absolument époustouflant! De plus, il y a une très belle interaction avec le public. Tellement que qui sait, peut-être ferez vous aussi partie du spectacle!
Le groupe étant originaire des États-Unis, le spectacle est donc en anglais. Pour ceux qui n'en connaissent pas la langue, certaines blagues peuvent vous échapper, car dans quelques numéros, il y a des dialogues écrits sur les écrans. Mais ne vous inquiétez pas, cela ne vous empêchera pas d'apprécier le spectacle car, en général, c'est la musique et les effets visuels qui prédominent.
Pour garder l'effet de surprise pour ceux qui n'ont pas vu le spectacle ou qui le verront ce soir, car le groupe se produira de nouveau ce soir à 19h30 (gare aux retardataires), je ne vous en dévoilerai pas plus.
Je ne voudrais pour rien au monde vous gâcher la magie! Tout ce que je peux vous dire c'est que si vous en avez la chance, laissez Blue Man Group mettre de la couleur dans votre vie.
Pour les 7 à 77 ans!
Ready? Go!
Www.grandtheatre.qc.ca
Www.blueman.com
Caroline Gagnon
Joe Satriani - 06 janvier 2013
Leçon de guitare
Lundi soir dernier, le virtuose Joe Satriani nous a présenté la tournée de son 14e album, « Unstoppable Momentum » au Capitole de Québec. Plus de deux heures de pur bonheur pour les oreilles alors que nous avons eu droit à un Satriani en superbe forme.
Originaire de Westbury dans l’état de New York mais résidant en Californie, Satriani a débuté la guitare à l’âge de 14 ans lorsqu’il a appris la mort de Jimi Hendrix.
Fortement inspiré, il encore honoré sa réputation de sommité en matière de guitariste rock lui qui a enseigné à des guitaristes de renom tels Steve Vai, Larry LaLonde et Rick Hunolt pour ne nommer que ceux-ci.
D’entrée de jeu, nous avons pu découvrir le duo Sit down, Servant!! qui fusionne à merveille les styles blues et gospel. Ce duo est formé du batteur de Big Sugar, Stéphane Beaudin et de Gordie Johnson qui chante, joue de la basse et de la « steel guitar ». Un style des plus intéressants qui a su mettre la table pour le reste de la soirée.
Habitué de jouer à Québec (c’est sa quatrième visite en douze ans), Joe Satriani était accompagné de musiciens chevronnés, Marco Minnemann, Bryan Beller et Mike Keneally. La foule a pu goûter toute la complicité et le plaisir contagieux que ces quatre comparses ont déployés. Les duels entre les 2 guitaristes n’étaient pas rares au fil des pièces qui sont rodées au quart de tour.
Avec plus de 10 millions d’albums vendus et une quinzaine de nominations aux Grammy Awards, Satriani a su démontrer une fougue et une maîtrise en nous interprétant des pièces pigées dans ses nombreux albums. En effet, en plus de quelques pièces de son dernier album, nous avons eu droit à plusieurs classiques tels que Surfin with the Alien, Ice 9 et Satch Boogie pour ne nommer que ceux-là. Infatigable, il a littéralement ravi ses nombreux fans conquis et ébahis devant autant d’aisance avec ses instruments à six cordes.
Satriani doit ce son caractéristique aux guitares Ibanez qu’il endosse depuis environ deux décennies. Se disant influencé par des guitaristes réputés tels que Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jimmy Page et Jeff Beck, Satriani a su créer un amalgame de toutes ses influences et élaborer ce style qui lui est propre c’est-à-dire une performance électrisante qui donne l’impression qu’il est constamment en solo à la guitare.
Donc, une soirée mémorable pour tous les amants de bon rock pur et énergique.
Jean Deshaies
William Deslauriers - 06 janvier 2013
William Deslauriers séduit le Théâtre Petit Champlain
Pour la première de sa nouvelle tournée de spectacles tirée de son deuxième album Aux quatre coins de ma tête, William Deslauriers était de passage, le 5 octobre dernier, dans un Théâtre Petit Champlain majoritairement féminin. Un excellent spectacle livré par dun passionné de la musique.
Maintenant résidant de la Ville de Québec, il a exprimé sa joie de jouer dans la salle où il avait vu Vincent Vallières, il y a quelques années. À chacune de ses chansons, William séduit la foule en faisant des clins d’œil, en fixant avec un grand sourire une spectatrice de la salle ou en livrant ses chansons le sourire aux lèvres, la passion dans sa voix. Et ça fonctionne. Alors que je le voyais pour la toute première fois en spectacle, j’ai été sous son charme du début du spectacle jusqu’à la fin. Sa prestance, des paroles du quotidien accrocheuses et son large sourire ont su me ravir tout au long de la soirée. Tellement que je retournerai le voir à coups sûrs et que je me procurerai ses albums.
La soirée a débuté avec son hit qui tourne présentement dans les radios de Québec Lundi matin et il a continué avec Recommencer tout à zéro, deux chansons entrainantes qui ont su mettre le Théâtre Petit Champlain sur le party. Ensuite, il a enchaîné avec des chansons de son nouvel opus. Le public ne les connaissait pas toutes encore, mais William les a livré avec tant de cœur, qu’elles semblaient se loger dans nos têtes presqu’instantanément.
En deuxième partie du spectacle, il a interprété un beau medley de chansons country et de reprises en mode acoustique, des chansons de son premier album, sans oublier, la désormais célèbre Moisi moé si, et en rappel, Attends pas à demain et Je lève mon verre.
Au final, William Deslauriers a livré un spectacle des plus divertissants et surtout il a su séduire la foule. S’il passe près de chez vous, je vous invite fortement à assister à son spectacle, c’est tout simplement un baume sur le cœur.
http://www.williamdeslauriers.com/
Valérie Côté
Nicola Ciccone - 06 janvier 2013
Le bel italien séduit encore et toujours
Samedi soir dernier, le bel italien Nicola Ciccone a séduit encore et toujours la gente féminine tout en donnant des trucs à la clientèle masculine présente au Centre d’Art la Chapelle.
L’auteur compositeur interprète a débuté la soirée avec un bonsoir chanté a cappella en regardant les spectatrices avec ses yeux clairs et son sourire lancinant, vous savez celui qui fait mal!
Quel charmeur! Il connaît plus que n’importe qui la langue française, il décortique l’amour comme personne. Entouré de ses deux musiciens, il a offert à son public les nouvelles chansons de son nouvel album ‘’Pour toi’’ ne délaissant pas pour autant les grands succès qui ont marqué sa carrière, dont Ciao bella, L’opéra du mendiant, Le petit monde, Nous serons six milliards, Chanson pour Marie, Marjolaine bonjour, Pyromane et La beauté des petites choses.…
C’est avec la chanson ‘’Pour toi’’ qu’il a donné le ton à la soirée. Conteur à ses heures, il s’est même permis de dire que les gens trouvaient qu’il ne parlait pas assez de lui, qu’il était trop discret sur sa vie, alors il a parlé de son premier amour, de son voisin, de Mathis et plus encore.
Quand Nicola chante, tout le monde écoute. Il a tellement de charisme, qu’il réussit à la perfection à faire voyager les gens dans ses histoires, dans sa musique et dans ses passions.
Tirés de son plus récent album, le 7e en carrière, il a interprété les deux très belles chansons qu’il a composé pour son voisin ‘’Le vieil homme’’ et pour Mathis ‘’L’autisme’’. Inconditionnel pour Nicola est un mot très important il en donc fait une chanson du même nom qui est sublime.
Trois jours avant la sortie de son 8e et premier album en italien ‘’Il Sognatore’’ (Le rêveur) il a avoué être un peu fébrile. Mais avec l’accueil que le public de Québec lui a donné, quatre ovations en soirée, il a eu la preuve qu’on ne l’aime pas, on l’adore pour reprendre les mots de ce grand succès.
Pour la finale, il a invité le public à venir le voir après le spectacle pour prendre des photos avec lui et signer des autographes. C’est avec’’ J’t’aime tout court’’, que le bel italien a laissé un grand vide dans le cœur des dames en quittant la scène, mais de bons outils aux hommes pour le remplir.
Un spectacle qui parle des sujets qui touchent tout le monde, l’autisme, la violence faites aux femmes, l’amitié, les enfants et l’amour, toujours et encore l’amour, signé Nicola Ciccone
Surveillez la sortie de son prochain album le 8 octobre prochain et Nicola Ciccone partira en tournée pour plus d’infos :
Émilie Lévesque - 06 janvier 2013
Émilie Lévesque : Le goût du bonheur
Émilie Lévesque, que l’on a connue en 2009 dans le cadre de Star Académie, présentait ce vendredi 4 octobre, dans l’intimité du Centre d'art La Chapelle, son spectacle intitulé Le goût du bonheur.
Accompagnée de Philippe Turcotte au clavier et de Martin Bachand à la guitare, Émilie, resplendissante dans sa robe en dentelle blanche, a livré à son public un spectacle sans faille sous une mise en scène impeccable de Joël Legendre.
L’artiste a interprété les 10 pièces de son album Le goût du bonheur paru en 2012, en plus d’intégrer quelques pots-pourris lui permettant d’introduire efficacement plusieurs de ses chansons préférées. C’est sous la forme d’épisodes de sa vie que son spectacle est construit. Nous apprenons en effet à connaitre cette chanteuse à travers ses histoires d’amour et ses souvenirs d’enfance.
D’ailleurs, le spectacle débute avec deux superbes pièces, La douceur de nos dimanches (Émilie nous surprend d’entrée de jeu et interprète cette chanson du parterre, tout près de son public) et Mon village (chanson hommage à son coin de pays, St-Malo) qui nous font apprécier la justesse et la puissance de sa voix.
La chanteuse rend ensuite hommage à son père (qui avait l’habitude d’écouter du country en préparant le petit déjeuner) en interprétant un endiablé medley country. La foule chantait fort et tapait fort des mains durant On the Road Again et You’re Always On My Mind, des reprises de Willie Nelson.
Émilie raconte ensuite se sentir pressé par le temps et craint que celui-ci passe trop vite pour pouvoir réaliser tous ses rêves. Une belle introduction pour la pièce Presque 30 ans qui frappe dans le mille avec son refrain accrocheur et ses paroles touchantes.
Mon moment préféré, un délicieux medley inspiré de La mélodie du bonheur, film musical américain de Robert Wise sorti en 1965. On a eu droit à quelques succès de ce film fétiche dont : Chanson des collines, Mes joies quotidiennes, Edelweiss et le classique Do le do.
Au tout début de la deuxième partie du spectacle, la chanteuse nous présente quelques pièces qu’elle aime chanter à tue- tête dans sa voiture. Elle interprète, entre autres Ironic d’Alanis Morissette et Edge of glory de Lady Gaga. De biens belles performances!
Elle nous livre ensuite Les choses vraies, son premier simple en nous dévoilant que c’est lorsqu’elle a entendu pour la première fois cette chanson à la radio, qu’elle a enfin réalisé qu’elle était une vraie chanteuse.
Elle termine en force son programme principal avec C’est toute une musique (la chanson tirée de l’album de 2009 de Star Académie), Dans un autre monde (reprise de Céline Dion) et la magnifique Dimanche après-midi (pièce dédiée à sa grand-mère).
Au rappel, Émilie se fait plaisir deux fois plutôt qu’une en interprétant Le reste du temps, tiré de l’album Elles chantent Cabrel ainsi qu’une magnifique version de Je suis née ce matin, pièce écrite par Fabienne Thibeault et qui se retrouvera sur le prochain album d’Émilie qui devrait voir le jour en mai 2014.
Émilie nous a offert hier soir un spectacle à son image : authentique et chaleureux, dans lequel elle a su toucher son public par sa grande accessibilité, la qualité de ses textes ainsi que la chaleur de sa voix. Une superbe soirée en compagnie d’une artiste vouée à un bel avenir. À voir.
Pour être informé des activités d’Émilie Lévesque, on se rend au http://emilielevesque.com.
Frédéric Delaunay
Soirée Classiques - 06 janvier 2013
La musique…une question d’émotions
Hier soir, au Grand Théâtre de Québec, avait lieu le premier concert de la série Soirées classiques, où l’Orchestre symphonique de Québec accueillait le chef Michael Francis et le violoniste Nicolas Dautricourt, deux jeunes artistes qui en étaient à leurs débuts avec l’OSQ.
Sur quels critères se base-t-on pour déterminer les styles de musique que nous apprécions ? Qu’est-ce qui fait qu’on préfère un genre musical à un autre, voire une interprétation d’une pièce à une autre ? Force est d’admettre que ces critères sont souvent inhérents et propres à chacun, d’où la difficulté de les cibler précisément. Eh bien, sachez que l’OSQ m’a permis de trouver la réponse, du moins une réponse que je ne soutiens pas être la seule. Ainsi, au-delà des instruments, des registres, des nuances, des articulations, des thèmes et de leur reprise – bref, de tout ce qui caractérise la musique –, ce sont véritablement les émotions transmises par la musique qui distinguent les pièces adorées de celles qu’on ne saurait aimer. Car la musique ne se résume pas à ce qu’on ressent pendant l’écoute d’une pièce : elle s’étend aussi à ce qu’on goûte après, à cette douce harmonie qui nous berce et qui semble nous laisser dans un état d’abandon que seule la musique pourrait combler.
Dans le cas de la Simple Symphony de Benjamin Britten, illustre compositeur anglais du XXe siècle, c’est le troisième mouvement qui embrasse véritablement cette définition de la musique. L’impressionnant synchronisme des instruments à cordes est marqué, certes, pendant les deux premiers mouvements, surtout lorsque le pizzicato prédomine, mais le troisième mouvement est, selon moi, le plus prenant. Les cordes frottées qui initient ce morceau marquent un contraste renversant avec les cordes pincées des premier et second mouvements. S’ensuit un passage plus agité qui traduit avec authenticité le titre du mouvement, « Sarabande sentimentale », et ce, de façon manifeste. Cette partie de l’œuvre, par le caractère véhément que revêtent les mélodies et leur interprétation, réussit sans équivoque à saisir tout l’auditoire. Les frémissements que j’ai éprouvés témoignent de cette émotion. La symphonie se clôt par un mouvement très rapide dont l’exécution irréprochable confirme le synchronisme des instrumentistes suggéré plus tôt. Le rôle de Michael Francis, chef d’orchestre invité, devient dès lors primordial, puisque ses mouvements précis sont le pilier de cette concomitance.
L’arrivée de Prokofiev est ensuite soulignée par l’ajout de percussions et d’instruments à vent ainsi que par l’entrée très attendue du violoniste Nicolas Dautricourt. On se rend alors compte que la symphonie de Britten, quelque intenses que les sentiments qu’elle a inoculés aient pu être, ne se développait qu’à partir d’instruments à cordes, ce qui dénote le génie de ce compositeur que j’ai d’ailleurs découvert. Dès le début du Concerto pour violon n° 1 en ré mineur, le soliste expose ses habiletés sans réserve, autant dans la partie suraiguë que dans la partie grave du registre. Je n’aurais jamais pensé que quiconque pût produire un son à la fois si intense et si aigu, ni que le violon offrît tant de possibilités sonores.
Ensuite, dans le deuxième mouvement, on perçoit une altercation entre le soliste et l’orchestre : chacun entend être omnipotent. Cette bataille, entrecoupée de moments de paix où tous jouent ensemble, se conclut par une victoire du soliste qui, par sa grande virtuosité et en frottant son violon avec fougue, rend indéniable sa toute-puissance. Puis, le registre suraigu de l’instrument confère au troisième mouvement comme un secret, un mystère.
Après l’entracte, ce mystère est immédiatement résolu : la clarté des thèmes imaginés par Brahms est rendue par l’orchestre de manière exceptionnelle. Je ne saurais décrire les deux premiers mouvements de la Symphonie n° 3 avec ordre et justesse tant je me suis laissé emporter par cette mélodie si calme. La reprise d’un thème et plusieurs moments héroïques ont su me réveiller, mais le second mouvement, qui inspirait la douceur d’un rêve, m’a ensuite bercé de nouveau. Comment aurait-on pu ne pas ressentir cette légèreté avec Michael Francis, dont les mouvements gracieux étaient plus doux encore ? Au cours du troisième mouvement, la présence d’un thème principal est évidente, si bien que, lors de sa reprise, l’auditeur a la sublime impression qu’il pourrait diriger l’orchestre et enchaîner, bribe après bribe, les phrases mélodiques qui constituent le thème, ce qui lui procure un plaisir palpable et une fierté portée à son paroxysme.
Le dernier mouvement revêt le caractère héroïque du premier tout en semblant esquisser une fin. Si le public, encore ici, entend guider l’orchestre, il se trouve surpris par l’harmonie ingénieuse de Brahms et la façon majestueuse dont les thèmes sont arrangés. Cette dernière partie de ce chef-d’œuvre contient un crescendo qui propose l’exacerbation de toutes les émotions véhiculées pendant le concert. Le spectateur serait alors en mesure de deviner les sentiments qui ont nourri la créativité de l’artiste au moment exact de la composition. Et transmettre des idées, des émotions, faire naître des sentiments, n’est-ce pas là le dessein même de toute création artistique ?
Antoine Drouin
ÊTRE avec André Sauvé - 06 janvier 2013
Être avec André Sauvé…C’est du Grand Art
Pas facile d’avoir un cerveau qui travaille sans cesse. Pas facile d’être un être humain qui a un cerveau en constante ébullition, mais c’est facile de comprendre le tout après avoir passé une soirée en compagnie d’André Sauvé.
Hier soir pour la première de son tout nouveau spectacle Être, André Sauvé a livré une performance parfaite aux public de la salle Albert Rousseau qui était pleine à craquer.
L’humoriste frisé fou-intelligent a défilé différents thèmes avec sa douce folie. Débutant la soirée avec l’histoire de son voyage à Coconut Beach, ou l’eau était bleu comme du Windex, un numéro ou tout y passe à la vitesse de l’éclair, angoisse, questionnement et philosophie. Fidèle à lui-même, il nous rappelle que juste vivre c’est de la folie, mais une belle folie.
Dans sa tête, l’humoriste a un petit je ne sais quoi, qui part à gauche, part à droite mais qui reste centré sur l’essentiel, c'est-à-dire, faire rire et il y réussi parfaitement.
Pas besoin d’un gros décor pour raconter sa vie, juste une chaise et un gros soleil et André part sur une chire avec tout l’énergie qu’on lui connaît.
Le spectacle ÊTRE avec André Sauvé, c’est du délire des angoisses et du plaisir. Il est le seul humoriste de sa génération qui nous faire rire en compulsions, ca c’est du Grand Art. Un show à voir et à revoir!
Il sera de retour à la salle Albert Rousseau
Du 2 au 5 octobre,
Supplémentaires :
26-27-28 février et 1 mars 2014
www.andresauve.com
Lyne Laroche
Dominic et Martin - 06 janvier 2013
DM…Un duo complètement fou
Hier soir, à la salle Albert Rousseau, c’était soir de première pour Dominic et Martin. Au menu, ils nous avaient préparés avec l’aide de Guy Jodoin, un spectacle à leur image, complètement FOU avec comme seul décor trois grosses lettres F O U
Comme un vieux couple le duo nous a concocté la recette gagnante, c’est à dire Martin anime la soirée et Dominic vient toujours faire le trouble. Ils abordent différents thèmes, toujours teintés de folie. Ils explorent l’imaginaire, dont l’apocalypse et le seul survivant c’est Martin, pas besoin de vous dire que Dominic ne l’accepte pas, alors une série de délires s’en suit.
Les deux papas se mettent à nus, ils nous parlent du manque de temps, du sommeil, des repas, des heures supplémentaires et de la différence entre les pères d’autrefois et d’aujourd’hui.
Les deux fous, échangent quelques sacres bien placés et plusieurs mimiques que nous pouvons apprécier grâce à un éclairage ou seuls les visages sont éclairés, ils ne sont jamais vulgaires tout est bien rodé, le public rit, le duo est comblé.
En deuxième partie, les deux gaillards échangent sur le sexe et la quarantaine, le passé, la pagette. Ils terminent la soirée avec un numéro musical ou les deux fous sont déguisés comme le veut la tradition, Dominic avec son éternel manteau de cuir rouge et Martin avec sa perruque à la Mireille Mathieu.
La complicité des deux lurons est incroyable, leur sens de la répartie est incomparable, une phrase, un punch, le public croule de rire grâce à ses deux FOU (s).Avec leur quatrième spectacle, ils nous font la preuve qu’ils sont dus pour l’asile, ca c’est certain, et le pire c’est que nous sommes prêts à y aller nous aussi!
La tournée prend la route vers les quatre coins du Québec pour plus d’infos
Ils seront de retour le 6 mars prochain à la salle Albert Rousseau
Lyne Laroche
Jean Ravel - 06 janvier 2013
Jean Ravel …casse la glace à la Salle Sylvain-Lelièvre
Des solos exceptionnels, des duos renversants, une soirée inoubliable.
Hier soir à la salle Sylvain-Lelièvre, le chanteur Jean Ravel bien connu dans la région de Québec devenu l’idole de plusieurs au Québec après son passage à l’émission La Voix a offert une toute nouvelle mouture de son spectacle ’’Ma Voie’’ qu’il a pris plaisir à nous présenter en première à Québec. Un terrain connu puisqu’il a étudié au CEGEP de Limoilou. Pour nous, qui étions présents, c’était un privilège d’être devant cette formation électrisante : Gilles Tessier à la guitare électrique, Joël Thibault aux saxophones, Sébastien Champagne au clavier, Carol Audet à la batterie, François Moisan à la basse.
Ce spectacle est un incontournable pour les amateurs de Queen, Phil Collins, ¸Journey, Styx ou Supertramp. À l’honneur, le bon vieux rock des années ‘70 à ’80. Entouré de cinq musiciens, ils nous en n’ont fait voir de toutes les couleurs. Des performances à couper le souffle. Des solos de guitare électrique dans Hotel California et des duos mémorables entre le guitariste et le saxophoniste, c’était vraiment impressionnant.
Divisé par tableau, ils nous ont offert une capsule incluant Take the long way home, Dreamer, Bloody well right et The logical song. Une autre incluant Too much time on may hands, Babe, Come sail away, Suite Madame Blue et, plusieurs compositions du duo Hall and Oat pour notre plus grand plaisir. Nombreux sont ceux qui se sont levés pour danser lors de l’interprétation de Maneater.
Ce gars de Québec à la voix puissante qui chante depuis plus de 30 ans, (La légende de Jimmy, Starmania, Notre-Danme-de-Paris, Rock Story, Rock Lounge et une participation à La voix) a fait vivre un retour à l’adolescence aux plus vieux d’entre nous et un moment magique aux plus jeunes. Des mélodies dont on ne se lasse pas. Open arms, Bohemian rapsody, Money, Message in a bottle ont marqué les plus beaux moments de la soirée.
Pour les passionnés de musique c’est le spectacle à voir et à revoir absolument.
Hier soir, le Centre d’Art la Chapelle en collaboration avec le théâtre Petit Champlain a inauguré la salle Sylvain-Lelièvre car il est maintenant le diffuseur officiel des spectacles professionnels qui y seront présentés. Donc, pour notre plus grand plaisir nous aurons droit à des spectacles de plus grandes envergures.
Louiselle Lavoie
Andréa et Luc - 06 janvier 2013
Andréa et Luc…C’est d’l’amour ou c’est comme …
Poésie et charme au rendez-vous.
Le duo d’auteur-compositeur-interprète de grand talent Andréa Lindsay et Luc De LaRochelière a su avec simplicité plaire hier soir au public de la salle du théâtre Petit Champlain. Tous deux pince-sans-rire, ils nous ont charmés avec leurs textes remplis de poésies et de réflexions touchantes. Tout simplement ravissant.
Andréa Lindsay et Luc De Larochellière ont débuté avec C’est d’l’amour ou c’est comme, tiré de leur album qui est sorti en octobre 2012. En plus de nous interpréter les dix autres chansons qui se retrouvent sur ce dernier, ils nous ont offert plusieurs de leurs succès respectif, certains en duo et d’autres individuellement. Des incontournables, Le dernier des cosmonautes et Le Charleston d’Andréa Lindsay ou Cash city et Si j’te disais reviens de Luc De Larochellière étaient magnifiquement partagées. À la guitare ou au ukulélé, l’un comme l’autre ont conquis l’auditoire. À la sortie de la salle plusieurs sifflotaient encore la mélodie de C’est d’l’amour ou c’est comme. Difficile de s’en défaire.
Ils sont accompagnés de trois musiciens talentueux et polyvalents : Étienne Rathé multi-instrumentiste chevronné (violoncelle, batterie, vibraphone, percussions, glockenspiel et j’en oublie…), Jean-François de Bellefeuille (clavier, voix, guitare, slide guitare) et Sylvain Quesnel (clavier, basse).
Si vous les avez manqués, vous pouvez vous reprendre au Centre d’art La Chapelle le 9 novembre prochain. Une très belle soirée assurée.
En première partie du spectacle, Sophie Beaudet accompagnée de Jean-Alexandre Beaudoin à la guitare nous a offert cinq compositions dont trois collaborations avec Luc de Larochellière. Garçonne pièce titre de son album est savoureuse. Et il faut voir l’humour du vidéo clip de À quoi tu penses? Une artiste à découvrir.
www.lindsaydelarochellière.com
Louiselle Lavoie
SOLEDAD AU HASARD - 06 janvier 2013
Soledad au hasard : Oser la rencontre de deux solitudes
La pièce Soledad au hasard, présentée hier en première mondiale à Premier Acte, parle de deux femmes : Soledad, une conteuse de Buenos Aires en Argentine à la recherche d’une héroïne pour sa maîtrise sur l'oralité et l'héroïsme féminin contemporain et Annabelle (à qui Julie Vincent a donné le nom de Brault, en hommage au cinéaste Michel Brault, décédé cette semaine, qui lui a donné son premier emploi), une photoreporter de Montréal à la recherche de visages pour remplacés celui qu’elle a perdu. Une pièce intime, touchante où les photos, les projections vidéos, les mots, les regards et la magnifique musique d’accordéon de Michel Smith contribuent à faire vibrer le spectateur. Un bijou théâtral.
Les deux femmes se retrouvent près de la statue d'Émilie Gamelin à proximité de la station de métro Berri-UQAM, à Montréal alors que le vacarme des casseroles du Printemps érable bat son plein. Le centre de la pièce devient alors la crise économique en Argentine de 2001, passée sou silence dans les médias d’Amérique du Nord à cause des attentats du 11 septembre. On y découvre peu à peu ces deux femmes blessées par la vie qui se confient à l’autre. Un portrait de dresse de leurs blessures, de leurs manques et des événements qui les lies une à l’autre.
Une pièce bouleversante de vérité qui capte l’attention et mérite vraiment de s’y attarder. La mise en scène de Julie Vincent est centrée sur cette rencontre, sur les interactions entre les personnages et les vidéos projetés. De toute beauté.
La pièce est présentée jusqu'à samedi à Premier Acte, allez la voir, elle vaut le déplacement.
Production : Singulier Plurier en association avec Samsara
Texte et mise en scène : Julie Vincent
Conseillère à la dramaturgie : Blanca Herrera
Scénographie : Stéphanie Champagne
Costumes : Geneviève Lizotte
Éclairages : André Rioux
Musique originale : Michel Smith
Photographie : François-Régis Fournier
Montage : Vanessa P. Dubé
Distribution : Liliane Boucher et Julie Vincent
Valérie Côté
Pascale Picard - 06 janvier 2013
Pascale Picard… Un petit rayon de soleil
C’est en toute simplicité dans une formule duo que Pascale Picard accompagnée de son talentueux bassiste Philippe Morissette a présenté son tout dernier spectacle au Centre d’Art la Chapelle.
Malgré une fiche de route bien remplie et des centaines d’albums vendus, la pétillante chanteuse était visiblement heureuse mais fébrile de se retrouver sur scène dans sa ville.
Elle a revisité les chansons de son répertoire, dont celles de ses deux albums soit Me, Myselp &Us vendu à plus de 300 000 copies au Québec et en Europe et de son deuxième album A Letter to No One. Avec sa superbe voix douce et sa guitare acoustique, elle a interprété ‘’Heille is other, Jodie, The Only livin, Thinkin, Guess Thin, Raw, Gate, Helpless, Nobody’s Here…
L’auteur-compositeur-interprète en a aussi profité pour offrir à son public Tomorrow is another et Runaway les hits assurés de son prochain opus. La réaction des gens a été immédiate, après sa prestation de très forts applaudissements ont retenti dans la salle.
Bilan
Les premières paroles de Pascale ont été ‘’Nous allons passer une soirée relaxe en bonne compagnie’’ et bien ce fût cela. C’était comme si nous étions assis dans notre salon, et qu’une de nos amies nous partageait sa passion. Elle est naturelle, drôle, simple et bourrée de talents, bref une vraie bouffée d’air frais cette Pascale Picard.
Pour plus d’infos : www.pascalepicardband.com
Guylaine Rousseau
Dévadé - 06 janvier 2013
Dévadé au Théâtre de la Bordée : plongeon dans les gouffres des sentiments humains
Les personnages du roman de Dévadé de Réjean Ducharme fouleront les planches du Théâtre de la Bordée jusqu’au 12 octobre 2013 grâce à une magnifique adaptation de Marianne Marceau, mise en scène par Frédéric Dubois. Un bijou de pièce à ne pas manquer, on y retrouve une incursion dans la vie de ces personnages grouillant de réalité souvent marginaux, mais combien attachants, propre aux textes de Ducharme.
Dans un quartier assez pauvre de Montréal, il y a cinq personnes qui forment un pentagone amoureux et sexuel des plus compliqués. Il y a la patronne (Sylvie Cantin), une femme en chaise roulante, issue de la haute société, qui rêve de tendresse, d'amitié, de sexe et de Bottom (Hugues Frenette), celui qui l’aide avec ses tâches quotidiennes dont le bain ou l’aider à remarcher; Bottom lui, rêve d'un amour impossible avec Juba (Véronique Côté), une femme aux mœurs légères, mais qui, elle, rêve d'être en couple avec son amant Bruno (Eliot Laprise) par qui elle est délaissée; Bruno, lui, rêve de partir aux États-Unis pour y trouver la liberté avec une junkie qu’il a rencontré. Et finalement Nicole (Marianne Marceau), une toxicomane, qui se noie avec Bottom dans une relation sexuelle autodestructrice. Tous les destins des personnages sont entrecroisés, l’alcool et le sexe coulent à flot dans ces élans de pulsions propres aux personnages de Ducharme.
La mise en scène de Frédéric Dubois propose une scène dépouillée avec un bain, de la neige présente tout au long de la pièce qui présente bien la réalité québécoise et des chaises qui se superposent pour former les deux balcons : ceux de Juba et de Nicole, habitant une au-dessus de l’autre. Le focus est mis sur les personnages, leurs interactions, leurs dialogues et c’est très efficace. Les moments forts de la pièce sont souvent issus de ces confrontations entre Bottom et les autres personnages. D’ailleurs, Hugues Frenette dans son rôle de Bottom est tout simplement génial et très efficace. La pièce le rend le centre de l’attention et il porte magnifiquement ce rôle. Il est à la fois drôle et simple, perdu et bien présent. On se retrouve dans ses réflexions, dans ses peurs, dans ses pulsions. Vraiment un magnifique rôle pour un grand comédien. Il y a aussi Sylvie Cantin qui réussit magnifiquement à jouer la patronne en rendant bien la différence de classe sociale de son personnage d’avec les autres de la pièce. Elle campe magnifiquement les détresses d’une personne confinée à une chaise roulante à la suite d’un accident et son désir de remarcher, mais également de vivre ses passions, ses désirs sexuels. Véronique Côté, Eliot Laprise ainsi que Marianne Marceau ont su aussi bien camper leurs personnages. Marianne Marceau, malgré son plus petit rôle, a su magnifiquement rendre son rôle de toxicomane avide de sexe.
En fait, Dévadé est une pièce captivante qui vaut le déplacement. Une pièce moderne où l’on voit bien la réalité québécoise et ses aléas. Un bijou de pièce à voir avant le 12 octobre au Théâtre de la Bordée à 19h30.
Texte : Réjean Ducharme
Adaptation : Marianne Marceau
Mise en scène : Frédéric Dubois
Avec
La patronne : Sylvie Cantin
Juba : Véronique Côté
Bottom : Hugues Frenette
Bruno : Eliot Laprise
Nicole : Marianne Marceau
Conception
Assistance à la mise en scène : Caroline Martin
Décor : Marie-Renée Bourget Harvey
Effets visuels : Pierre L’Heureux
Costumes : Virginie Leclerc
Musique : Frédéric Brunet
Éclairages : Denis Guérette
Maquillages : Vanessa Cadrin
Coiffures : Dany Lessard
Valérie Côté
La puce à l'oreille - 06 janvier 2013
La puce à l’oreille
Disjonctée et loufoque… une performance magistrale, irrésistible!
Raymonde Chandebise, qui est jalouse, croit que son mari, Victor-Emmanuel, directeur de la Boston Life Company, la trompe. C’est son inactivité sexuelle qui lui a mis « la puce à l’oreille ». Elle a l’idée de lui adresser une fausse lettre pour l’inviter à l’Hôtel du Grand Minet, à Montretout (un nom qui en dit long), où toute une série de rendez-vous galants et d’embuscades laissent plusieurs couples dans de mauvais bras et de mauvais draps. Car, au personnage de Chandebise, bourgeois du boulevard Malesherbes, répond son sosie parfait, le valet ivrogne Poche. La ressemblance entre les deux va leur poser quelques petits problèmes.
Avant que le rideau se lève, Benoît Brière nous accueille avec un court monologue. Quelques citations, entre autres deux de Sacha Guitry, soulignant l’infidélité et l’adultère, mettant la table pour ce qui allait suivre. Dans un décor somptueux, Benoit Brière nous offre une performance digne des plus grands comédiens avec ses mimiques et ses cascades qui nous rappellent celles d’Olivier Guimond ou de Gilles Latulippe.
Martin Drainville avec son langage sans consonne, Luc Guérin avec son accent hispanique, Carl Béchard lorsqu’il reconduit Benoît Brière d’une façon très particulière à sa chambre, Pascale Desrochers avec son caractère exubérant et colérique et Marie-France Lambert à l’Hôtel du Grand Minet nous font vivre à plusieurs reprises, des moments mémorables sans oublier les sept autres membres de la troupe.
Précise et réglée au quart de tour, la mise en scène complexe mais bien huilée d’Alain Zouvi nous en fait voir de toutes les couleurs. Il y a un admirable changement de décor, de la demeure des Chandebise à l’Hôtel du Grand Minet et inversement. De voir les accessoires, les meubles et les murs se déplacer en si peu de temps et y avoir un si grand changement tout en étant témoin, en partie du moins, de l’envers du décor est très impressionnant.
Un Feydeau où tout au long de la pièce le spectateur rit à gorge déployée. À voir absolument pour un deux heures et demi d’immense plaisir. Pour un soir encore à la Salle Albert-Rousseau : 21 septembre 2013.
http://sallealbertrousseau.com/evenements/la-puce-a-loreille
Louiselle Lavoie
Urban Cowboy - 06 janvier 2013
Urban Cowboy : Du country au goût du jour
Urban Cowboy a frappé dans le mille samedi soir le 21 septembre au Centre d’art La Chapelle livrant, à un public de tous âges vêtu majoritairement de chemises à carreaux et de chapeaux de cowboy, un spectacle de près de deux heures pour un total de vingt-huit titres, le tout puisés de leur album U.C. What I Mean? paru en 2010 ainsi que des meilleurs succès qui les ont influencés depuis le début de leur carrière.
Le groupe est composé d’artistes de Québec, soit Yannick Savard au chant, Étienne Morency et Jonathan Grenier à la guitare, Mathieu Daigle à la batterie, Frédéric Girard à la basse ainsi que Guillaume Savard au piano.
Ces six musiciens énergiques et fougueux ont redonné un nouveau souffle à la musique country avec leurs guitares rugueuses, des rythmes de batterie bien appuyés et des voix très harmonieuses et drôlement bien adaptées au style musical du groupe. Une superbe démonstration qui me convainc que la musique country peut aussi plaire à des « cowboys urbains » comme moi.
Tout au long du concert, Urban Cowboy a su manœuvrer efficacement à travers ses propres compositions (I’m broke, Mean Woman, Number 7 with a smile, Cheap wine et Urban Cowboy) et ses nombreuses reprises afin de maintenir une ambiance festive. Ça dansait et ça chantait fort au parterre!
Le sextuor est en effet très habile pour donner une deuxième vie à des classiques country traditionnels. Il fallait entendre les versions améliorées plus rythmées de Ring of fire de Johnny Cash, Fast as you de Dwight Yoakam et Born on the Bayou de CCR, cette dernière livrée au rappel a permis d’ailleurs de constater l’immense potentiel des musiciens.
Mes coups de cœur, la très endiablée Hell’s Rodeo, premier simple du prochain album qui devrait voir le jour, selon mes sources, à la fin de l’année 2014 ainsi que Cowboy original, seule composition en français du groupe que l’on a entendue à la toute fin du programme principal et racontant l’histoire d’un cowboy qui se promène à cheval dans les rues achalandées de Montréal.
Seul point négatif, un son un peu mal calibré nous empêchait quelquefois de comprendre adéquatement toutes les paroles des chansons.
Cela n’a toutefois pas empêché Urban Cowboy de créer tout un party samedi soir au Centre d’art La Chapelle. Un spectacle entrainant qui saura plaire à tous et qui mérite certainement d’être vu. Une très belle découverte pour ma part !
Pour terminer, j’ai promis à Eve Roy, artiste à ses heures, de souligner son bon travail. Cette dernière a en effet dévoilé pendant l’entracte du spectacle une superbe peinture représentant les membres du groupe tel qu’on les voit sur la pochette de leur premier album. Un travail colossal, vous pourrez en juger par vous-mêmes… Bravo.
Pour en apprendre davantage sur le groupe et écouter des extraits sonores, visitez le site Web du groupe au www.urban-cowboy.com.
Frédéric Delaunay
The Spleen - 06 janvier 2013
The Spleen « rocke» le Petit Champlain: une performance électrisante
C’était le premier lancement dans le cadre des jeudis branchés du Théâtre Petit-Champlain en formule 6 à 8 et cela a commencé en lion avec le quatuor de Québec The Spleen qui présentait leur deuxième opus Together and free cinq ans après la sortie de son premier album, No more. Un lancement et un spectacle tout simplement époustouflant.
La soirée a magnifiquement commencé grâce à une consommation, des bouchées exquises de chez Côtes à côtes et un nouvel album à découvrir. D’ailleurs, le groupe a proposé, pour les personnes présentes au lancement, trois chansons en version acoustique d’une qualité exceptionnelle.
L'album compte 11 chansons dont I won't let go qui a déjà fait son entrée sur les ondes radio au Québec. C'est également cette pièce que les artistes ont choisie pour le premier vidéoclip issu de l'album que l’on a eu la chance de voir à la fin du spectacle.
Le spectacle était ensorcelant. Les lumières éblouissantes, la voix de Francis Frenette si claire, si puissante et la musique saisissante ont rendu le spectacle digne des grands groupes de rock de l’ère moderne. Je les aurait facilement vu au Colisée, au Centre Bell et même à travers le monde tant leurs chansons sont accrocheuses. Bref, ce fût un coup de cœur, une belle découverte et un groupe qui donne le goût de danser, de se laisser aller et de vivre à pleine capacité.
Le groupe a vogué entre leurs deux albums pour faire un spectacle exceptionnel. Ils ont bien sûr présenté leur nouvel opus dont les chansons : Fire in my veins et Lost in the flow ont été les deux titres qui m’ont le plus accroché par leurs textes et leurs musicalités. Ils ont également joué des titres de leur précédent opus dont Creep, All is done et la pièce titre No more. Des chansons que j’ai également bien apprécié qui me feront sûrement acheter leur album précédent.
Si vous ne connaissez pas ce groupe, je vous invite fortement à le découvrir et à vous procurer leur album qui est en magasin depuis le 17 septembre 2013.
L’album Together and free propose ces titres:
1 Don't close your mind 03:41
2 Lost in the flow 03:46
3 I won't let go 03:06
4 Glass prison 03:02
5 Together and free 03:44
6 Silent force 03:59
7 Fire in my veins 03:51
8 Too soon 03:33
9 He denies 03:42
10 Leaving 04:13
11 Shiny lights 03:28
The Spleen est composé de:
Francis Frenette : chanteur, auteur des textes, guitare et piano
Steeve Marchand : basse
Julien Martel : guitare principale
Simon Roy : drums
Valérie Côté
Quand la mer - 06 janvier 2013
Quand la mer…Un conte touchant
Quelque part sur Terre, un petit village de pêcheurs vit depuis toujours selon d’immuables traditions. Alors que tous accueillent la nouvelle année avec l’espoir de voir enfin arriver le progrès dans leur collectivité, une lente et inexorable transformation s’opère : un fils cadet s’oppose à son père, une épouse refuse de se couper les cheveux comme l’exige la coutume … Même la mer ne tient plus ses promesses.
Esther Beauchemin m’a conquise une nouvelle fois. J’ai encore fraîchement en mémoire le drame de la petite Maïta qui m’avait tant bouleversé et fait réfléchir. Aujourd’hui, en ouverture de la saison théâtrale 2013-2014 du Périscope, Quand la mer… ne nous montre qu’une infime partie de notre monde en constante évolution. Des conflits inévitables en découlent avec de bonnes ou de mauvaises décisions, avec de bons ou de mauvais résultats. Les changements sont inéluctables. C’est le propre de l’évolution.
La mise en scène à la fois épurée et inventive de Philippe Sodevila nous fait ressentir la mer, la plage et le sable. La distribution est solide. Les commères du village, les chants et les chorégraphies effectués par Eloi ArchamBaudoin, Roch Castonguay, Céleste Dubé, Valérie Laroche, Annick Léger, Sylvain Perron ajoutent un peu de frivolité ou de légèreté entre des moments plus sérieux. Ils nous font vivre des moments savoureux.
Une pièce à ne pas manquer, qui vous fera réfléchir sur les traditions, la transmission des valeurs, le respect et la tolérance.
Une production du Théâtre Sortie de Secours, Théâtre de la Vieille 17 et Théâtre du Nouvel-Ontario. Du 17 septembre au 5 octobre 2013.
Louiselle Lavoie
Irish Moutarde: Raise 'Em All - 06 janvier 2013
Irish Moutarde: Raise 'Em All
Irish Moutarde, c’est une troupe de sept musiciens de chez nous, Mathieu Audet (guitare rythmique), Christian Haerinck (cornemuse et guimbarde), Dominic Haerinck (banjo et flûte irlandaise), Andrée-Anne McHalley (voix, piano et accordéon), Frédéric Vandal (basse), Jérôme Bélanger (guitare principale) et Sébastien Malenfant (batterie et voix), qui font de la musique rassembleuse, entraînante et festive.
Ce groupe lancera officiellement son premier album, intitulé Raise 'Em All, le 17 septembre prochain.
J’ai eu le privilège d’obtenir cet album un peu à l’avance, et grand bien m’en fasse puisque j’étais très curieux d’entendre sur disque le punk-rock celtique de ce nouveau groupe. Je salivais déjà avant ma première écoute, me rappelant encore très bien leur performance à couper le souffle du 23 août dernier à Expo Québec.
D’entrée de jeu, laissez-moi vous dire que je n’ai pas été déçu de ce que j’ai entendu. Raise ‘Em All est un excellent album, énergique au possible. Évidemment, Irish Moutarde ne réinvente pas ce style musical, alors qu’il puise l'essentiel de son inspiration de deux leaders du même genre, soit les Dropkick Murphys et les Real McKenzies. Le groupe a cependant réussi à se bâtir sa propre identité, notamment grâce à une sonorité plus hard ainsi qu’au mordant des textes livrés de mains de maîtres par Sébastien Malenfant et Andrée-Anne Hallé.
Comme le dit l’adage, on n’a qu’une seule chance de faire une bonne première impression, et la gang d’Irish Moutarde a mis le paquet pour les premières chansons de l’album. Les trois premières chansons, The Black Mill, Farewell to Drunkenness et The Cabin, sonnent comme une tonne de briques et donnent le ton. On y retrouve en effet le son typique de la musique irlandaise avec cornemuse et accordéon, le tout agrémenté de puissantes explosions de guitares électrique et de batterie. Autant d’occasions pour les membres du groupe de montrer leur énorme potentiel.
Pour les oreilles plus sensibles, n’ayez crainte, Raise ‘Em All contient des chansons plus douces dont la très bluesée I heard Jesus was ainsi que ma petite préférée, Glasses to the sky, qui sonne un peu plus folk et dont le refrain mélodique est accrocheur au possible. Un hymne aux chansons à boire irlandaises.
Le groupe nous offre ensuite une belle surprise avec la pièce Olaf, un morceau chanté en français par Andrée-Anne Hallé en hommage à la mascotte du groupe, une girafe irlandaise qui semble vivre une vie de tournée peu reposante….
La deuxième partie du disque débute avec la pièce instrumentale LLL, un superbe arrangement de la marche écossaise Lord Lovat’s Lament auquel participe quelques joueurs de cornemuses du 78th Fraser Highlanders.
Il est suivi d’une reprise à saveur punk-rock de la ballade The Fields of Athenry, de Pete St.John, chanson populaire écrite en 1979 et parlant de la grande famine en Irlande. La fusion des voix y est parfaite.
Vient ensuite le premier simple du groupe, The Bear and The Maiden Fair, une pièce concept dont les paroles sont tirées de A song of Fire And Ice, ou si vous préférez de Games of Thrones, série télé produite par HBO. Introduit par un banjo sautillant, ce morceau se veut un hommage au genre punk-rock celtique. Une rythmique endiablée, un chant rugueux et des paroles grivoises caractérisent cette délicieuse chanson, dont le refrain vous restera dans la tête longtemps longtemps, je vous le garantis.
Le disque se termine de bien belle façon, d’abord avec The wearing of the green, une adaptation d’une pièce irlandaise et écossaise qui traite de la rébellion irlandaise de 1798, puis avec A lad and a hag en guise de finale punchée.
Irish Moutarde frappe dans le mille avec son premier album. Le groupe a su nous livrer douze titres qui s’enchaînent parfaitement, avec une production impeccable respectant la pureté de chaque instrument. On a hâte d’aller les voir en concert pour chanter leurs refrains, une pinte à la main.
Lancement officiel le 17 septembre prochain
Frédéric Delaunay
OSQ - 06 janvier 2013
Le préambule d’une saison grandiose
« Nous vous promettons des instants de pur bonheur. » Cette phrase, prononcée par Madame Thérèse Boutin, présidente directrice générale de l’OSQ, s’est concrétisée dès la première œuvre jouée, l’ouverture d’un majestueux ballet de Beethoven, Les Créatures de Prométhée, qui a su dessiner l’esquisse d’un concert magistral – et, par le fait même, d’une saison tout aussi éblouissante. En effet, l’interprétation des musiciens était si précise, les nuances, si marquées qu’on aurait cru voir s’animer gaiement une troupe de danseurs. Les instruments semblaient se livrer à un dialogue, surtout grâce au thème principal repris tout au long de la pièce par plusieurs voix. Cette conversation, chaque instrument y participait en répondant aux autres avec ses propres inflexions. Savoir que cette pièce a été composée il y a plus de 200 ans et l’entendre être interprétée de façon si brillante procure au public l’impression d’un statut privilégié.
Le concert s’est poursuivi avec le concerto no 3 de Beethoven. Le dialogue qui s’était installé depuis le début s’est alors développé davantage. Cette fois-ci, toutefois, c’est entre le piano et l’orchestre tout entier qu’il s’est établi. D’une part, Emanuel Ax, par sa grande dextérité et l’exactitude de son jeu, exécutait les nuances comme Beethoven les a sans doute imaginées, passant de la gamme chromatique au trille, sans oublier l’arpège. D’autre part, l’ensemble de l’orchestre reprenait ces thèmes joués au piano avec certaines variations harmoniques à la couleur préromantique, le tout se traduisant par une polyphonie imitative impressionnante.
Une fois les trois mouvements complétés, une longue ovation a témoigné au soliste, aux instrumentistes et au chef d’orchestre l’ampleur des émotions qu’ils ont su faire naître. Par ailleurs, c’est en voyant, dans le regard des gens, une admiration mêlée d’émerveillement qu’on comprend le but premier de la musique et l’aisance avec laquelle elle est rendue par l’OSQ. Mais c’est surtout en partageant ce sentiment et en applaudissant à l’unisson avec le public qu’on a la sensation de faire partie d’une même famille mue par une même passion : la grande musique. Les mots de Thérèse Boutin, soutenant que c’est grâce à nous que l’OSQ peut vivre, prennent alors un sens réel. Le crescendo d’applaudissements dépeint cet enthousiasme et dénote le bonheur qu’elle évoquait plus tôt.
Pendant l’entracte, j’ai réalisé que ces œuvres sont celles qui ont nourri la créativité des compositeurs modernes et contemporains que j’admire. Je crois donc que l’Orchestre symphonique de Québec a atteint un but d’or : en me faisant découvrir des morceaux qui ressemblent à ceux que j’aime par la texture ou le rythme, par exemple, il m’incite à une curiosité musicale, un goût de découvertes que je ne croyais pas posséder.
Les premières notes d’une magnifique symphonie de Brahms m’ont tiré de cette rêverie. Si, pendant la première partie, l’orchestre s’animait de mélodies et d’harmonies classiques et préromantiques, c’est véritablement au cœur du romantique que s’est déroulée la seconde partie. Tous les idéaux qui ont motivé Brahms et orienté son processus de composition ont alors été ressentis par tous, et ce, avec force. La période romantique, avec des compositeurs en quête d’individualisme et de liberté, demeure sans équivoque ma préférée.
Pendant cette deuxième moitié du concert, on a pu apprécier la virtuosité du chef d’orchestre, Fabien Gabel, dont l’amplitude, la vigueur et la fluidité des mouvements dictaient, avec justesse, les nuances et les articulations musicales. Tantôt les vents bondissaient, tantôt les cuivres rugissaient, tantôt le contretemps unissait cuivres et vents dans une polyphonie sublime, mais toujours ressentait-on cette unité, ce synchronisme qui distingue l’OSQ des autres ensembles instrumentaux.
Après le spectacle, j’ai entendu nombre de personnes siffler les airs de Beethoven et de Brahms comme pour prolonger le plaisir premier qu’elles ont eu à les apprécier. « Vous verrez, mesdames et messieurs, que la musique embellit la vie », avait dit Madame Boutin. Eh bien, après l’écoute d’un tel concert, il est impossible de réfuter cette affirmation. Tous les spectateurs en sont sortis convaincus, j’en suis certain : la musique embellit vraiment la vie.
Ces instants de bonheur, il est vrai, sont fugaces, mais tellement riches qu’ils laissent en nous comme une douceur, une allégresse, une passion. Bref, ce concert représente le préambule d’une saison remplie de joie et de mélancolie, d’héroïsme et de tranquillité, de force et de sagesse. Un vertige d’émotions à être vécues, partagées, appréciées mais, surtout, à n’être jamais oblitérées.
Antoine Drouin
Rick Hugues - 06 janvier 2013
Phonics - 06 janvier 2013
Phonics…Un retour dans nos souvenirs
Samedi soir dernier, au Centre d’art La chapelle nous avons été submergé de souvenirs et d’airs connus. Ce fut un voyage musical qui couvrait plusieurs décennies soit des années 40 aux années 90.
Après un départ tout en rythme et en voix avec des succès d’Alys Robi, un survol des années 60 avec des succès de groupes québécois a fait revivre des souvenirs et des images du passé en première partie.
Marie-Anne Mercier possède une voix puissante et juste. Les musiciens l’accompagnent avec brio, surtout Carol Dicaire à la guitare électrique qui nous a offert plusieurs solos remarquables. Daniel Vallières, Normand Turmel, Serge Tardif, Harold Stevenson, Alain Moreau et Jean Vallières forment un groupe homogène qui a beaucoup de talent. Les musiciens ont manifestement beaucoup de plaisir à jouer ensemble et cela transparait sur scène.
Malgré une mise en scène qui gagnerait à être peaufinée, le spectacle a su plaire au public. Le groupe semblait beaucoup plus à l’aise lors de la deuxième partie, la glace étant cassée. Plus rock avec des chansons des Rolling Stones, Santana et plusieurs autres pièces plus récentes, ils ont profité autant que nous du moment présent.
Un bon divertissement. Un retour dans le temps et une soirée endiablée pour nous sortir du quotidien.
Louiselle Lavoie
Dropick Murphys - 06 janvier 2013
Dropkick Murphys : du punk celtique à l’état brut !
Les dignes représentants de Boston étaient de retour à Québec hier soir après leur passage très remarqué au Festival d’été de Québec en juillet 2011. Ils étaient très nombreux sur le site d’Expocité, et ce dans le cadre du volet spectacle d’Expo Québec.
Dropkick Murphys, pour ceux qui ne les connaissent pas, c’est une troupe de sept musiciens très enthousiastes et fiers de leurs origines irlandaises qui font de la musique rassembleuse, entraînante et festive en mélangeant efficacement le punk et le celtique. Pour ce faire, le groupe fait les choses en grand. En effet, sur scène les instruments défilent au rythme des chansons. La guitare sèche, la flûte irlandaise, le banjo, la cornemuse et l’accordéon se marient bien et apportent aux chansons une touche de sensibilité, un beau contraste avec les rythmes de guitares pesants de James Lynch et Tim Brennan et la voix très grave, presque cassée d’Al Barr.
Le groupe n’a pas donné beaucoup de repos à son public enchaînant rapidement ses pièces puisées dans son vaste répertoire et ne s’arrêtant que très peu pour interagir avec la foule. Dès le début de la soirée, le septuor s’en donne à cœur joie livrant quelques classiques comme For Boston, The boys are Back et The State of Massachusetts, en plus d’interpréter au passage quelques titres de leur dernier album Signed and Sealed in Blood paru en janvier dernier (Rose tatoo et Prisoner’s song).
À la toute fin du programme principal, les sept bostonniens ont fait bondir la foule en entamant l’hymne I'm Shipping Up To Boston, pièce la plus connue du groupe, et ce depuis son apparition comme chanson thème du film "The Departed".
Pour clore cette fête et fidèles à leurs habitudes, le groupe nous a offert en rappel une succulente reprise de Baba O’Riley, classique du groupe anglais The Who avant d’inviter sur scène, pour la conclusion du spectacle (Citizen C.I.A., Barroom Hero, End of the night et Skinhead On The MBTA) plusieurs fans déchaînés qui ont su en profiter pleinement. Une superbe finale qui n’aura laissé personne sur son appétit.
En voulant encore un peu plus ce style musical, j’ai eu l’idée de m’arrêter quelques minutes à la scène Bistro pour le spectacle de fin de soirée mettant en vedette un groupe de chez nous Irish Moutarde. Ce groupe, à l’image de Dropkick Murphys, mélange parfaitement le rock, le punk et la musique celtique.
Irish Moutarde nous a fait découvrir plusieurs chansons de son premier album, Raise ‘Em All, qui paraîtra le 17 septembre prochain dont la déjà populaire The Bear and the Maiden Fair, premier single du groupe. Il y avait encore une fois beaucoup de monde et d’énergie sur scène ! Définitivement un groupe à surveiller dans la prochaine année.
La programmation de la scène Vidéotron se termine ce soir avec la prestation du quatuor canadien Our Lady Peace.
Frédéric Delaunay
FILM HOT-DOG - 06 janvier 2013
Bon, peut-être je serai jugée sur mes impressions, mais voilà, je suis madame tout le monde et quand je vais voir une comédie, ce que je veux à la base, c’est rire et avoir du bon temps. Avec le film hot dog, j’ai vraiment rit.
Voici le synopsis : Croyant à tort que ses associés chez Saucibec désirent le congédier, Philippe décide de saboter la production de la compagnie en déposant une de ses dents dans le mélange à saucisse. Apprenant par la suite qu’il n’est pas celui qui sera licencié, il fera des pieds et des mains pour corriger le tir, mais trop tard…S’ensuit une série de quiproquos qui entremêleront les destins du pauvre Philippe et de ses associés, d’un couple naïf croyant avoir trouvé la mine d’or, du parrain de la mafia montréalaise et d’un hitman en pleine crise d’identité !
L’histoire raconte, trois univers différents. Le premier est un couple où la femme travaille, et son mari François est à la maison avec les enfants, une maison en décrépititude, un vieux char, bref, rien de reluisant et tout à coup, ils se font offrir de gros montants d’argent. Le deuxième univers est celui d’une compagnie de saucisse qui ne veut pas perdre sa réputation, car un client François a trouvé une dent dans sa saucisse. Et le dernier univers est celui d’un mafioso qui s’est fait tirer dessus dans un restaurant et grâce à un client toujours le même François, il est toujours vivant.
La distribution comporte plusieurs visages familiers, des As du cinéma québécois dont Paul Doucet(Philippe), Rémi Girard(Conrad), Daniel Lemire(Gilles), Édith Cochrane(Sonia), Pierre-François Legendre(Francois), Dino Tavarone(Parrain Massino) et Marc Bélanger (Jimmy). Mais je me dois de donner une mention spéciale à Éric Salvail(Richard), qui en était à ses débuts au cinéma. Ce sont tous des personnages crédibles et surtout attachants.
Désolée, le film Hot-Dog est un divertissement, ce n’est pas après l’avoir visionné que vous sortirez de la salle avec des questionnements ou des réponses. Mais vous aurez eu du plaisir avec cette brochette d’acteurs qui aura réussie pendant 1h30 à vous embarquer dans une comédie complètement hilarante.
Moi je l’ai adorée, car je me suis amusée et c’était le but premier.
Date de sortie au Québec, le 9 août 2013
Lyne Laroche
Mes Aieux - 06 janvier 2013
Mes Aieux " Diablement Bon"
C’est une foule endiablée qui attendait Mes Aïeux hier soir à Expo Québec.
D’entrée de jeu, Stéphane Archambault, a lancé ‘’Ce soir, on fait ca à la bonne franquette, comme si nous étions autour d`un feu de camp. On va chanter, on va raconter des histoires et on vous invite à faire un bout de chemin ensemble, on va avoir du gros "fun" noir!
Et bien, ce fût mission accomplie, le public a répondu à leur appel et a embarqué dans leur univers spécial.
Ils nous ont livré quelques pièces de leur dernier album intitulé À l`aube du Printemps tel que: Viens-t’en, En ligne, La Stakose , Passé Dépassé, Le Fil et plusieurs autres. Le groupe ne pouvait passer à côté des incontournable dont L’évidence, Les oies sauvages et la pièce de résistance Dégénérations, qui a soulevé la foule. Tout le monde chantait, dansait et tapait des mains.
Le groupe formé de Stéphane Archambault, Benoît Archambault, Frédéric Giroux, Marie-Hélène Fortin, Marc-André Paquet, Luc Lemire et Simon, sont tous très talentueux.
Le grand point fort de Mes Aieux, c’est qu’ils réussissent à rejoindre plusieurs générations grâce à leur répertoire, leur dynamisme et leur grand talent naturellement. On sent parfaitement que Mes Aieux c’est une belle et grande histoire d’amour avec le Québec
Bref, après avoir swingné la bacaisse, le public est reparti heureux avec en tête de belles histoires à chanter, et plusieurs vers d’oreilles comme on les appelle.
Demain soir à Expo Québec, Éric Lapointe sera sur la scène Vidéotron
Guylaine Rousseau
The Beach Boys - 06 janvier 2013
The Beach Boys, comme au bord du Pacifique
Expo Québec, c’est les manèges, les oursons en peluche, la barbe à papa et bien entendu, la musique. Dans le cadre des spectacles présentés sur la scène Vidéotron, Expo Québec recevait de la grande visite ce lundi. Les légendaires Beach Boys montaient sur scène pour nous plonger directement dans les vagues de l’océan Pacifique. Les Beach Boys, c’est un demi-siècle de musique. Ils sont de véritables icônes de la scène internationale. C’est plus de 100 millions d’albums vendus. Les Beach Boys, c’est une musique, c’est un style de vie. Celui du Surf Californien des jeunes des années soixante.
Même si les frères Brian, Carl et Dennis ne sont plus de la tournée, le cousin et membre fondateur du groupe Mike Love ainsi que Bruce Johnson, un Beach Boys depuis 1965 sont toujours sur scène. Ils sont entourés pour la tournée 2013 de Christian Love, Randell Kirsch, Tim Bonhomme, John Cowsill et Scott Totten qui réussiront à merveille à reproduire le son du band original.
Comme une bonne vielle américaine huit cylindres, le vieux Mike a semblé un peu lent à démarrer. Portant casquette et chemise fleurie, il a entamé la soirée avec Do it again, Little Honda et Catch a wave. Peu à peu, les plus jeunes du groupe ont imposé un rythme qui a soulevé les vétérans. Les harmonies vocales, qui ont fait la marque des Beach Boys, viennent soutenir efficacement la voix quelque peu affaiblie de Love. Appuyés par des images de plages, de jolies filles et bien entendu, de surf, les boys alignent les succès. Durant la soirée, Love cèdera le micro à ses compagnons le temps de quelques chansons. Ses interventions auprès du public sont peu nombreuses mais à chaque fois très réussies. Love blaguera sur son âge vénérable quand il dira qu’il a déjà couché au Château Frontenac quand il était neuf. Même si les années se font sentir, Love a su conserver son rôle auprès des fans. Le charme opère encore.
Au cours du spectacle, quelques clin d’œil à Québec comme la casquette portée par son fils Christian ou le logo des Nordiques bien en vue sur les écrans. Ces mêmes écrans nous auront permis de voir l’évolution des coupes de cheveux au fil des ans. Elles auront aussi servi à Carl Wilson, décédé en 1998 d’interpréter God only knows avec les boys. De son côté, Johnson se fera plutôt discret derrière son clavier jusqu’à ce qu’il se permette une petite chorégraphie avec son compagnon de longue date, se méritant ainsi de chauds applaudissements.
Les gars de la Californie finiront la soirée en force en enfilant les Good vibrations, Help me Rhonda, California girls, Fun fun fun, Barbara Ann et bien entendu, au rappel Surfin’USA au grand plaisir des Baby boomers. Un chapitre de l’histoire de la musique a été entendu dans la capitale.
À l’horizon, une lune de miel assistait au spectacle depuis le ciel de Québec. On pouvait presque sentir les embruns du Pacifique nous chatouiller.
D’autres spectacles sont à venir à Expo Québec. Vous pourrez consulter le programme au www.expoquebec.com
Demain soir, Mes Aieux sur la scène Vidéotron
Claude Gignac
METRIC - 06 janvier 2013
Metric, fidèle à son public
Pour la deuxième soirée sur la scène Vidéotron, dès les premiers sons des synthétiseurs les vrais fans de la formation canadienne Metric ont démontré hors de tout doute qu’ils étaient là.
Entourée de ses trois musiciens, Joshua Winstead, Joules Scott-Key et de Jimmy Shaw, la charmante Émilie Haines a débuté la soirée en interprétant quatre pièces de l’album Synthética. Enchaînant ses chansons une après l’autre sans interaction avec le public, et cela durant un petit peu plus d’une heure, la belle blonde a su attiré les regards avec son shorts noir, ses longues jambes en lançant un Bonjour, Québec City en français.
Même si Metric est reconnu pour ne pas être un groupe généreux, ils réussissent quand même à garder leur public pour la grande majorité dans la trentaine. Dans une mise en scène et des éclairages simples, ils enchainent Speed the Collapse, Youth Without Youth, Dreams so Real, Gold Gun Girls et Gimme Sympathy. Des onze pièces interprétées durant la soirée, sept étaient de l’album Synthetica.
Demain soir, sur la scène Vidéotron Bret Michaels
Buckcherry - 06 janvier 2013
Buckcherry donne le coup d’envoi
Vendredi soir dernier, Buckcherry a donné le coup d’envoi de l’édition 2013 d’expo Québec ayant comme thème cette année Une décharge de nouveautés.
Malgré l’assistance peu nombreuse, Josh Todd, est arrivé sur scène vêtu de noir, arborant même son bandana et ses lunettes noires. Ce qui est plutôt rare dans son cas, le chanteur portait un chandail mais ca n’a duré que quelques secondes, car il s’en départit pour nous montrer ses nombreux tatouages.
Les Rockers de Buckcherry, n’ont sûrement pas été déçus, des performances musicales du groupe par contre pour ce qui est de Josh au début du spectacle, le chanteur avait quelques petits problèmes de voix.
Ils ont débutés la soirée avec la pièce qui a lancé le groupe Lit Up, ce qui a donné le ton à une soirée riche en émotions de toutes sortes. Ils se sont permis de faire quelques clins d’œil à différents groupes dont AC/DC avec Big Balls, Ladies Night de Kool and the Gang, Miss You des Rolling Stone, tout en enfilant leurs hits et en se livrant à des duels de guitares. Mais la pièce de résistance, celle que tout le monde attendait et chantait à tue-tête la vulgaire chanson du groupe Crazy Bitch a démontré qu’à Québec, le bon Rock est encore une religion pour plusieurs.
Malgré un petit problème d’éclairage, le public n’a pas eu à bouder son plaisir car Todd et sa gang ont offert à ses fans au rappel Out of Line et Wrath dans la noirceur.
Demain soir en spectacle sur la scène Vidéotron le groupe Metric
Lyne Laroche
The Queen Extravaganza - 06 janvier 2013
Avec tout le succès de sa tournée de l'an passé, et ce, jusqu'au début de 2013, le spectacle hommage au groupe culte Queen, "The Queen Extravaganza", poursuit sur sa lancée en août et septembre, au Canada et aux États-Unis, débutant pas une série de 20 représentations consécutives au Capitole de Québec.
C'est avec hâte et curiosité que j'ai assisté à la première hier soir. Produit par Roger Taylor batteur de Queen (et aussi en collaboration avec le guitariste du groupe Brian May), les deux membres originaux du célèbre groupe musical ont eux-mêmes procédé aux auditions via internet, afin de recruter les meilleurs éléments pour réaliser ce fabuleux projet.
La formation se compose de six membres, dont deux québécois, Marc Martel au chant (Montréal, Qc), François-Olivier Doyon à la basse (Québec, Qc), Jennifer Espinoza au chant (San Antonio, Texas), Brian Gresh à la guitare (Tulsa, Oklahoma), Tyler Warren à la batterie (Camden, Tennessee) et le directeur musical Brandon Ethridge aux claviers (New-York, NY).
Entrant sur scène avec une intro sur "We will rock you", Marc Martel nous a fait frissonner dès les premières notes de "Killer queen". Sa voix est identique à celle du regretté Freddie Mercury. C'est stupéfiant de voir le talent de ces artistes. Nous n'avons qu'à fermer les yeux, on se croirait à un concert du groupe original.
Le son, les éclairages sont réussis et les images d'archives projettées sur trois écrans, nous rendent un brin nostalgiques. Durant près de 90 minutes, nous avons eu droit aux plus grands succès tels que "I want to break free", "Crazy little thing called love","Love of my life" un des moment fort du spectacle sans oublier bien sûr la chanson "Somebody to love"qu'ils ont interprété à la très populaire émission "American Idol", là où tout a vraiment commencé pour eux.
La voix impressionnante de Marc Martel appuyée par celle de Jennyfer Espionza qui l'est tout autant, n'a laissé personne indifférent. Tout le monde chantait, frappait des mains, il y avait une très belle interraction entre le groupe et les gens dans la salle. L'Énergie contagieuse des membres de la formation a su redonner aux nostalgiques fans du légendaire groupe Queen, une soirée à la hauteur de leurs attentes. Après l'interprétation d'une vingtaine de classiques joué et interprété presqu'à à la perfection, l'ensemble a su ravir la foule qui en redemandait encore et encore...The Queen Extravaganza se produira du 6 août au 1er septembre au Capitole de Québec.
Je vous invite fortement à assister à ce moment magique!
Pour plus de renseigmenents, visitez le queenextravaganza.com ou lecapitole.com
Caroline Gagnon
Francine Lareau - 06 janvier 2013
Connue ou pas connue…On gagne à la connaître
Samedi soir dernier, la grande gagnante dans la catégorie humour de l’édition 2013 du Tremplin de Dégelis Francine Lareau présentait son premier one woman show Chus pas connue (encore) au Centre d’Art la Chapelle.
Visiblement nerveuse les cinq premières minutes, on découvre une actrice qui acte et qui fait rire. La petite folle avec sa binette de fouine aborde différents sujets d’actualité avec sa fougue et son imagination créative. Elle joue avec les mots comme personne, elle fait rire et réfléchir.
Elle parle du tract, de son plombier, de ses amours, de la famille, de la maladie, de sa carrière d’actrice et du bottin des artistes. Avec ironie, elle parle du désespoir de plusieurs acteurs et actrices qui attendent que le téléphone sonne. Mais elle avoue être très heureuse car cette année, dans ce fameux bottin des artistes son nom est dans la même page que Frédéric "Mononc" Bougon dit (Claude Laroche). Alors si un producteur le cherche, et bien il va la trouver! Alors peut-être que le téléphone va se mettre à sonner…
Le meilleur moment de la soirée est l’introduction de son personnage de bonne femme essoufflante, qu’elle joue avec brio, on ne s’en tanne pas on en veut encore et encore. Le public riait tellement fort, qu’on en perdait des bouts mais heureusement ses mimiques étaient aussi ahurissantes.
À la télévision le public a eu la chance de la voir dans Épopée Rock, L’or du temps, Scoop, Les Boys, Un tueur si proche, et Vies parallèles. Au cinéma, elle a tenu des rôles dans quelques longs métrages, dont Catimini de Nathalie St-Pierre, La route des cieux de Jean Pierre Lefebvre et Nuages sur la ville de Simon Galiero.
Francine Lareau est haute comme trois pommes, mais elle déplace de l’air en bibitte.
Ses textes sont biens écrits, ses punchs sont efficaces, bref on passe une excellente soirée en compagnie de cette inconnue folle et attachante, qui est douée pour faire rire.
Ce n’est qu’une question de temps avant que la comique entre dans votre salon et qu’elle vous parle de la tache qu’elle a sur le …Allez donc la voir si elle est près de chez-vous, elle va tout vous expliquer sans retenue, je vous le garantis. Elle mérite d’être connue.
La gagnante de l'édition 2009 du Tremplin de Déglis l'humoriste Mireille Dubois et Francine.
Peut-être formeront-elles un duo, qui sait!
Pour plus d’informations :
Lyne Laroche
L'AQUARIUM DE QUÉBEC - 06 janvier 2013
L’Aquarium de Québec : une destination familiale incontournable
Que vous soyez de la région de Québec ou bien un touriste en visite dans la Capitale Nationale, l’Aquarium du Québec, situé au 1675 avenue des Hôtels à Québec, est l’endroit tout indiqué pour venir passer quelques heures.
Vous pourrez d’abord y rencontrer les 10,000 animaux marins qui peuplent l’aquarium : des poissons, reptiles, amphibiens, invertébrés et mammifères marins, dont l’ours polaire, les morses, les phoques et les renards arctiques.
Vous pourrez également visiter le nouveau pavillon des profondeurs qui a été ajouté en 2012 et qui nous permet de voir des méduses et des hippocampes, en plus de pouvoir toucher à des raies.
Mais l’Aquarium du Québec c’est bien plus qu’un simple aquarium. Au cours des dernières années, l’Aquarium du Québec s’est beaucoup transformé. Vous pourrez dorénavant profiter d’une aire de jeux d’eaux, d’un parcours d’arbre en arbre adapté pour les jeunes de 6 à 12 ans ou tout simplement pique-niquer et vous amuser dans un vaste parc bien aménagée, tout en profitant d’une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent. Un endroit de rêve!
Bien sûr, les différents spectacles sont les activités les plus courues, alors il est préférable de s’y rendre à l’avance pour être certain d’avoir une place. Pour les morses, il y a une représentation à 11 h 30 et une autre à 15 h 30. Tandis que le spectacle des phoques se déroule à 10 h 30 et à 13 h 30. Lors des spectacles, on découvre les talents des animaux tout en en apprenant plus sur ces animaux marins. De plus, à la fin de chaque spectacle, il est possible de s’approcher des animaux et de poser des questions aux guides qui demeurent sur place pour répondre aux gens dans la foule.
Personnellement, j’ai bien aimé le spectacle offert par les méduses au pavillon des profondeurs. Ce nouveau pavillon est plongé dans la noirceur, afin de nous présenter de superbes méduses flottant élégamment dans l’eau. Les enfants ont surtout adoré aller au bassin pour pouvoir toucher les raies nageant dans le réservoir.
Seul point plus négatif de la visite, il nous a été difficile de bien voir les poissons dans les bassins intérieurs de l’Aquarium. En effet, il y avait foule et les corridors plutôt étroits ne permettent pas toujours une bonne circulation, surtout en présence de jeunes enfants.
Toutefois, il n’en demeure pas moins que l’Aquarium du Québec, grâce à la diversité de ses services, a su s’imposer à Québec comme une destination familiale incontournable
Pour plus d’information, entre autres sur les tarifs et les heures d’ouverture (du 1er juin au 2 septembre 2013 : de 9 h à 17 h) je vous suggère de consulter le site internet de l’Aquarium au : http://www.sepaq.com/ct/paq/.
Frédéric Delaunay
L'emmerdeur - 06 janvier 2013
Elvis Experience - 06 janvier 2013
Un retour en force pour le King
Adulé par la critique pendant plusieurs années et vanté dans toutes les revues avec son spectacle Elvis Story, le King revient cette fois avec un tout nouveau concept consacré entièrement à l’époque des années Las Vegas d’Elvis.
Visiblement heureux d’être de retour à la maison, hier soir, l’interprète Martin Fontaine entouré de 24 musiciens et de 8 choristes en a mis plein les yeux et les oreilles au public du Capitole de Québec, avec son tout nouveau spectacle Elvis Experience. Pour cette soirée très spéciale, le tapis rouge était déroulé et plusieurs personnalités connues du grand public étaient présentes.
Coiffures, costumes, arrangements musicaux, le spectacle reproduit parfaitement la magie qui pouvait arriver à l’époque des années cabaret d’Elvis. La musique occupe toute la place et disons-le Martin Fontaine est la personne idéale pour faire revivre la grande star du Rock’n’roll.
Très à l’aise dans son jumpsuit blanc, le King a enchainé 33 chansons de façon exemplaire. Martin Fontaine a redonné vie à l’émotion que les dames avaient quand Elvis leur mettait un foulard au cou en interprétant Love me tender, The Wonder of you, My way, Burning in love, Blue suede shoes, All shook up pour ne nommer que celles-ci. Écoutant religieusement les chansons du dieu du rock, plusieurs fans d’Elvis ont pleuré grâce à la magnifique performance de Martin.
Elvis a marqué le 20è siècle mais également l’histoire du Capitole depuis sa réouverture il y a 20 ans, alors pour fêter cela Elvis Experience fera 20 représentations du 27 juin au 27 juillet 2013.
Je suis allée voir Martin Fontaine et j’ai vu Elvis. Comme dans un rêve, j’ai été plongée dans les années 70, et ce fût une magnifique expérience. Ce sera sans aucuns doutes, le show à voir pour les 20 prochaines années. Point final.
Toute de suite après le spectacle, famille, amis et médias étaient convié à L'autre bar pour acceuillir le héros de la soirée Martin Fontaine. C'est sous une pluie d'applaudissements que la star du Rock'n'roll a fait son entrée, sans maquillage, sans cheveux noirs, et sans jumpsuit. Pas de doutes, le petit gars de chez nous, celui qu'on surnomme le King c'est vraiment Martin Fontaine.
418 694-4444 / 1 800 261 9903
Lyne Laroche
Adieu, je reste! - 06 janvier 2013
‘’Adieu, je reste!’’ Un mélange d’humour et d’émotions
Dans une mise en scène de Michel Poirier cette comédie met en vedette, Normand Lévesque, André Lacoste et les deux comédiennes aux multiples talents Danielle Proulx et Linda Sorgini.
Depuis le 21 juin dernier, la pièce ‘’Adieu, je reste!’’ fait salle comble au Théâtre Beaumont St-Michel, programmée jusqu’à la fin d’août, je suis prête à parier que plusieurs supplémentaires vont s’ajouter, tellement elle fût applaudie, hier soir.
Synopsis
Jean-Charles engage sa naïve maitresse Gigi pour tuer son épouse. Il lui promet qu’après le décès de sa femme Barbra, il va l’épouser et qu’ils iront vivre aux Îles Canaries. Lorsque Gigi arrive dans l’appartement, elle se retrouve face à face avec cette femme en détresse, qui vient tout juste d’écrire une lettre d’adieu à son mari, car elle a décidé de mettre fin à ses jours en ingurgitant des comprimés et de la boisson. Gigi la prendra un peu en pitié et au lieu de l’assassiner, elle décidera de lui venir en aide. Elles découvriront toutes les deux beaucoup de choses concernant Jean-Charles. Il est un menteur, manipulateur et en plus il a une autre maîtresse dans sa vie qui a 25 ans. Gigi et Barbra seront complètement abasourdies, elles qui croyaient toutes les deux être aimées sincèrement de cet homme.
Très loin de l’image qu’on peut avoir d’elle, Danielle Proulx joue son rôle de maîtresse naïve tellement bien, qu’elle en est attachante. Sa façon de parler, son attitude, son habillement, tout est parfait. Elle est fascinante, quel talent!
Linda Sorgini (Barbra) campe son rôle de femme cocue à la merveille. Très présente, elle s’épanouie sur scène. Elle est véritablement une grande comédienne, qu’on ne se lasse pas de voir et d’entendre.
André Lacoste, figure connue du grand public pour son personnage de garagiste pas trop brillant dans les publicités de Honda, joue le rôle de Gilles, un concierge ne voulant que le bonheur des autres. Il est doué pour faire rire, ses mimiques et son allure ne laisse personne indifférent.
Normand Lévesque(Jean-Charles), manie l’humour et la tendresse de main de maître. Le chien sale qui trompe sa femme est imprévisible. Il réussi à la perfection à faire réagir le public.
Débordant d’énergie, les quatre talentueux comédiens nous entrainent dans une comédie farfelue remplie de rebondissements loufoques, un vrai boulevard avec des entrées et des sorties rocambolesques. On juge, on rit, on s’amuse, bref la soirée passe trop vite.
Cette année, le théâtre a changé tous ses sièges et a fait des améliorations à l’acoustique de la salle, donc laissez-vous charmer dans ce décor champêtre qui n'est qu'à seulement à 20 minutes des ponts. Je vous recommande de réserver pour le souper-spectacle, car la nourriture est excellente.
www.theatrebeaumontstmichel.com
Lyne Laroche
La St-Jean - 06 janvier 2013
Les Cowboys sur les plaines : Une version améliorée
Les Cowboys Fringants et leurs invités Lisa LeBlanc, Louis-Jean Cormier et Plume Latraverse ont livré ce soir la version renouvelée du grand spectacle de la fête nationale du Québec sur les plaines d'Abraham.
En effet, le Mouvement national des Québécois, promoteur de l'événement, avait décidé de miser, cette année, sur une nouvelle formule : un spectacle sans animateur laissant surtout toute la place à la musique des Cowboys Fringants et de leurs invités.
Les Cowboys nous avaient concocté un beau programme. Le programme principal, diffusé en direct sur les ondes de Télé-Québec, comportait 26 chansons puisées à même les répertoires de chacun des artistes.
Pour l’occasion, le groupe avait sorti l’artillerie lourde et de nombreux musiciens occupaient l’immense scène. Outre les quatre membres du groupe, on y retrouvait deux batteurs, un claviériste, un trompettiste et un guitariste.
Les Cowboys Fringants ont fait leur entrée sur scène vêtus d’habits d’une sobriété à laquelle ils ne nous avaient pas habitué dernièrement. Ils ont frappé fort en levée de rideau enchaînant coup sur coup Expédition, Manifestation, Tv, La reine et Toune d’automne. Il était émouvant d’entendre une foule si nombreuse entonner ce refrain : « Anyway chu content que tu r'viennes, t'arrives en même temps qu'l'automne, tsé qu'ça m'a fait ben d'la peine de t'voir partir ma mignonne... ».
Par la suite, les artistes invités se sont joints à la fête afin d’offrir au public quelques-unes de leurs chansons, lesquelles ont été interprétées dans un esprit collectif, les Cowboys Fringants accompagnant en effet musicalement leurs invités.
On a notamment eu droit à Chambre à louer, un des classiques de Plume Latraverse, à l’irrévérencieuse Ma vie c’est d’la marde, de Lisa Leblanc ainsi qu’à la percutante Cassette, de Louis-Jean Cormier.
Cette portion du spectacle de la St-Jean a pris fin avec deux superbes chansons des Cowboys Fringants. Ces derniers ont d’abord offert la très joyeuse Tant qu’on aura de l’amour, rejoint sur scène par tous les artistes invités ainsi que par quelques membres du public. Ils ont ensuite entamé Les étoiles filantes, pendant laquelle les Plaines se sont tapissés de plusieurs milliers de points lumineux, les milliers de personnes brandissant cellulaires, briquets et feux de bengale. C’est aussi pendant cette chanson que s’est embrasé l’immense feu de joie. Ce moment a donné des images saisissantes dans la noirceur des Plaines.
Les Cowboys Fringants ont ensuite pris une petite pause, le temps que Judi Richards et Émile Proulx-Cloutier livre le discours patriotique, avant de revenir en force pour une autre heure et demi de spectacle, non diffusé celle-là.
La Fête s’est poursuivie ensuite jusqu’à tard dans la nuit avec les groupes Bodh’Aktan et Équinoxe.
La foule a semblé emballée par la toute nouvelle formule du spectacle principal, les artistes ayant un plaisir évident à jouer ensemble. Il s’agit certainement d’un pari réussi tant pour les organisateurs de l’événement que pour les Cowboys Fringants.
Frédéric Delaunay
Nanette - 06 janvier 2013
Nanette Workman, tout simplement fabuleuse
Ce vendredi, dans la belle salle de La scène Lebourgneuf, se tenait un spectacle bénéfice mettant en vedette la légendaire Nanette Workman. Cette soirée était organisée au profit de La boite à Musicien qui supporte et vient en aide aux artistes émergeants de la scène musicale de Québec. Remplissant bien son rôle, l’organisation offrait l’opportunité à quelques artistes de se produire sur la même scène que l’icône du rock Québécois.
Pour l’occasion, Le Band à Boivin ouvrait la soirée. Un rock francophone aux textes simples et parfois engagés sur une musique qui flirt avec des rythmes folks , au rythmes rocks. Le band à Boivin, qui prévoit sortir un premier album à l’automne, a un petit quelque chose qui nous rappelle les Vilains Pingouins.
En seconde moitié de la preière partie, les jumelles Sabrina et Stéphanie Barabé, découvertes à l’émission La Voix, sont montées sur scène en compagnie de Julie Marcotte et d’Isabelle Croussette. Seules, en duo ou même à quatre, dans un medley énergique, elles ont démontré leur grand talent. Les belles jumelles ont interprété The rose, cette même chanson avec laquelle elles avaient provoqué l’unanimité chez les juges lors de la populaire émission. Elles nous ont aussi offert Pas superficielle, une de leurs compositions. Pour leur part, Julie et Isabelle ont démontré leur potentiel en interprétant du Daniel Bélanger, du Niagara jusqu’à AC/DC. La raison d’être de La boite à musicien est de promouvoir le talent émergeant. Il y en avait sur scène.
Comme plat de résistance de cette soirée très bien amorcée, le public avait droit à la grande Nanette Workman. Elle donne immédiatement le ton à la deuxième partie avec des notes de blues-rock empruntées à ses derniers albums dont Mississipi Rolling stones.
Un peu plus tard, elle nous partagera un medley des chansons qu’elle a eu l’occasion d’enregistrer en tant que choriste pour les Rolling Stones vers la fin des années soixante. Une belle page de l’histoire de la musique que nous avons eu la chance d’entendre dans l’amphithéâtre de deux cents places. Après s’être installée au piano pour quelques-unes de ses compositions, dont la balade When love leaves the room, tirée de son dernier album Just getting started, paru en 2012, elle avouera que le Disco lui aura longtemps permis de rester à l’avant plan de la musique.
Pour nous rappeler de beaux moments, un autre enchaînement de succès, cette fois, ceux des années 70 et 80. Danser danser, Donne donne, Call girl et Naziland, ça vous dit quelque chose? Elle était belle et en forme Nanette. Que de générosité. À maintes reprises elle a souligné la force des musiciens du « house band ». Elle leur a laissé la chance d’exprimer leur grand talent, eux qui semblaient vraiment apprécier l’opportunité qu’ils avaient de partager la scène avec cette grande dame. Ils lui ont bien fait honneur. Bien entendu, elle ne pouvait clore la soirée sans nous offrir Lady Marmelade et sa version blues de I lost my baby de Jean Leloup.
Vous pouvez suivre Nanette via le nanetteworkman.com. De plus, découvrez de nouveaux talents et suivez les activités de La boite à musicien sur leur site au laboiteamusicien.com ou via Facebook.
Claude Gignac
Shawn Barker - 06 janvier 2013
Shawn Barker: "It's good to be home!"
C’est bon, d’être à la maison
Aussi vite que l’éclair, Shawn Barker s'est présenté sur scène en pleine forme et visiblement heureux d'être de retour, pour la cinquième saison avec son spectacle hommage à Johnny Cash ‘’The man in black’’au Cabaret du Capitole de Québec.
C'est avec une ressemblance troublante, que Shawn Barker entouré de ses 5 musiciens, Mike Burns (directeur musical et guitare), Nicolas Dussault (clavier), Jeff Bonneyman (batterie), Doug Eyre (basse), Ralph MacDonald (guitare) et de ses deux très talentueuses et charismatiques choristes, Jessica Ann Lyons et Darcy Wood. Shawn Barker a débuté la soirée en interprétant "Folsom prison","Big River", Walk the line", chansons enregistrées au légendaire Sun Studio de Memphis.
D'ailleurs, petite anecdote sur "Cry cry cry", il nous a raconté comment Johnny avait obtenu le son du rythme de cette chanson (au lieu de celui d'une batterie). C’est en glissant un dollar sous les cordes de sa guitare, l’histoire nous est d’ailleurs racontée lorsqu'on visite ce studio. Ayant déjà visité ce coin de pays, tout de suite, je me suis sentie transporter là-bas!
Nous avons eu droit au plus populaire duo que Johnny Cash faisait avec sa femme June Carter, soit "It ain't me babe" et la célèbre "Jackson"!
En deuxième partie, Shawn Barker livre à la perfection, les chansons plus récentes des albums que Johnny avait enregistrés avec la compagnie Amerian. Entre autre, "Rusty cage", chanson du populaire groupe grunge "Soundgarden" mais le moment fort de la soirée, fût son interprétation de la chanson de Trent Reznor de Nine Inch Nails, "Hurt", dernière chanson de Johnny Cash en 2002, un grand moment très riche en émotions.
Shawn Barker réussi à la perfection à faire revivre l’icône du country américain qui nous a quitté, il y a dix ans déjà. Le spectacle est bien rôdé, la qualité sonore, la voix et le visuel sont excellents. Le public danse et tape des mains, tout le monde embarque, jeunes et moins jeunes.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, je vous le recommande fortement, vous passerez un moment inoubliable!
Le spectacle de Shawn Barker sera présenté jusqu'au 31 août 2013 au Cabaret du Capitole et c’est avec un petit pincement au cœur que je vous annonce que c’est votre dernière chance de découvrir ou de revivre les grands succès de l’homme en noir
Pour vous procurer des billets, visitez le site:
www.lecapitole.com
Caroline Gagnon
Dieu Merci 2 - 06 janvier 2013
Dieu merci 2 sur scène…Un incontournable cet été
Le grand succès télévisé Dieu Merci a pris résidence pour une deuxième saison au Théâtre Chenal-du-Moine à Sorel . Adapté pour la scène, tout repose sur les comédiens et leur talent d’improvisateur. Les comédiens maison Sophie Caron, Simon Boudreault et Simon Rousseau feront vivre des expériences cocasses aux trios de comédiens qui se succèderont tout au long de l’été.
Naturellement, le charismatique Éric Salvail a tenu à dire merci aux gens d’être présents pour cette première et en a profité pour présenter l’animateur de la soirée l’adorable Philippe Laprise. Reconnus tout les deux pour avoir un sens inné de la répartie, ils ont donné le ton à la soirée en se relançant sans arrêt. Le public était crampé, une vraie tempête de blagues déferlait sur le théâtre, les 750 personnes présentes en ont eu pour leur argent dès les premières minutes.
La soirée s’est divisée en trois phases, premièrement les comédiens ont du faire le même sketch chacun leur tour, par la suite, ils ont du performer dans un sketch individuel, et pour finir le fameux sketch de groupe. C’est le public qui a voté à la toute fin pour celui qui a fait les meilleures performances.
Diane Lavallée a cassé la glace, elle disait être prête à l’adversité.
Pierre-François Legendre était nerveux et avait chaud, mais il était prêt .
Gildor Roy était rouge comme un coq, mais il était d'aplomb.
Dans le premier sketch, les trois comédiens devaient donner une définition des 3 P et laissez-moi vous dire que l’imagination de chacun était à son comble.
Comme le but ultime est de choisir un gagnant ce fut Pierre-François Legendre, mais tous les gens présents vous diront que les trois comédiens ont fait passer des moments uniques. Ils sont doués pour l’improvisation, ils sont vite comme l’éclair et leurs mimiques sont complètement hilarantes. La formule est une réussite totale. Bref, Dieu Merci 2, c’est un incontournable cet été. Impossible de ne pas embarquer dans cette folie qui nous est offerte sur un plateau d’argent.
Tout au long de l’été Philippe Laprise et Stéphane Fallu se partageront l’animation. Acclamé par la critique l’an dernier, le spectacle de Dieu merci s’est vu remettre un Coffre d’or pour souligner l’excellence de la production théâtrale. Plus de 20 000 personnes ont vu le spectacle l’année dernière et cette année s’annonce encore être un énorme succès.
Présenté jusqu'au 31 août, dépêchez-vous à vous procurer vos billets, pour assister aux performances de Mario Jean, Réal Béland, Maxim Martin, Vincent Gratton, Gaston Lepage, Clodine Desrochers, Charles Lafortune, Peter MacLeod, Marie-Lise Pilote, Philippe Bond, Patricia Paquin, Francois Massicotte, Éric Salvail pour ne nommer que ceux-là! Chaque soirée sera unique !
Le théâtre Chenal-du Moine fête ses 33 ans cette année.
Billets en vente dès maintenant au 450.743.8446 ou au 1 877.224.3625
Pour plus d’information, consultez le www.dieumercilespectacle.com
Lyne Laroche
Dominique Huson - 06 janvier 2013
Dominique Hudson "Muy Caliente"!
Du soleil et de la chaleur à profusion au Centre d’Art la Chapelle
C'est devant une salle comble que l’auteur-compositeur-interprète Dominique Hudson nous a présenté son spectacle hier soir. Il a interprété les pièces de son plus récent album Danza dont plusieurs reprises de chansons connues de tous.
Déjà aux premières notes, les gens bougeaient sur leur chaise. Avec ses musiciens, Yordan Martinez, chef d'orchestre et trombone, Lisandro Martinez à la voix, Dyan Sailoman aux congos, Yoito Torres aux timbales et Frédéric Bourgeault à la trompette, déjà l'ambiance était à la fête, comme un air de vacances.
Sur le rythme de la salsa, il nous a fait redécouvrir des chansons que nous n'avions pas entendues depuis longtemps comme "Il tape sur des bambous" de Patrick Zabé et "Je t'attendais", chanson de Daniel Hétu que toutes les femmes aimaient tant.
Nous avons bien sûr dansé sur "L'Aventura", "Ta femme", "Lolita" et "Quand je vois tes yeux" que tous chantaient en choeur.
On se croyait en voyage dans la belle île de Cuba lorsqu'ils Dominique et ses musiciens ont interprété "Guantanamera".
Quand on lui demande, pourquoi il chante sur des rythmes latins, est-ce parce que c'est la mode ? Il répond à cela tout simplement que son rêve était de faire de la musique avec des cubains. Et bien, je dois vous dire que le résultat est très concluant car il y a une très belle chimie entre eux sur scène.
Ayant comme objectif de mettre de la chaleur dans le cœur du public et de le faire bouger, les spectateurs ont eux droit à un cours de salsa 101 ce qui a fait participer tout le monde, même les plus timides.
Au rappel, Dominique a sorti sa guitare pour chanter à la manière d'un chansonnier la chanson... Non, je ne dois pas tout vous révéler !
D’ici janvier 2014, le petit gars de Québec vivra de beaux moments. D’ailleurs, il aura la chance de chanter en première partie du spectacle de Charles Aznavour le 17 août dans le cadre de l’International des montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Si Dominique Hudson passe dans une salle près de chez vous, je vous invite fortement à y aller. Pas besoin de faire vos valises et de faire un long trajet, le soleil, la chaleur, les rythmes endiablés et du plaisir garanti!
Pour connaître les dates et lieux de ses prochains spectacles
Visitez le site officiel de www.dominiquehudson.com
Caroline Gagnon
Claud Michaud - 06 janvier 2013
Hommage à Félix Pas un petit, mais un très grand bonheur! Claud Michaud nous a offert plus d’une vingtaine de chansons de Félix et quelques poèmes, qui nous ont touchés, parfois même bouleversés. Avec sa voix de basse chaude, riche et profonde, il a débuté d’entrée de jeu avec Moi mes souliers. Le choix judicieux des compositions, regroupait celles qui tournent autour du thème de l’amour en première partie et les plus engagées en seconde. Pour son spectacle de samedi soir au Petit Champlain, il était assisté de deux musiciens chevronnés et hors pairs : Guillaume Bouchard contrebassiste reconnu en jazz (Hivers jazz CD lancé en novembre 2012) et Françis Covan au violon et à l’accordéon (multi-instrumentiste, ami et complice depuis le début de l’aventure Félix Leclerc). J’ai particulièrement aimé les arrangements sur La valse à Joseph le violon était magnifique. Des bravos ont surgi au travers des applaudissements soutenus à la fin de ses interprétations de Contumace et Le petit bonheur. J’ai personnellement redécouvert les textes de Drave et Présence. À la demande de Claud, le public s’est fait un plaisir de jouer le rôle de choriste surtout lorsque la musique de la chanson Le petit bonheur a débuté. Félix Leclerc fêterait son centième anniversaire de naissance au courant de l’année prochaine. Cet hommage est un petit survol de son immense répertoire. Un spectacle à voir pour les amoureux de Félix, pour redécouvrir ses magnifiques textes ou simplement pour le faire connaître aux plus jeunes. Claud Michaud est un incontournable. Comme moi vous en redemanderez. Il sera au Cegep de Rimouski le 24 juin 2013 et assurément de retour pour souligner le centième anniversaire de Félix. http://www.guillaumebouchardjazz.com/ Guillaume Bouchard se produira le 1er juillet à Montréal au Festival de jazz avec son quartet. Louiselle Lavoie |
Dragons 3D - 06 janvier 2013
Dragons 3D: Du mythe à la réalité Un survol trop beau, trop court… on en prendrait plus. Les dragons peuvent être des objets de fantaisie, mais pourquoi les cultures à travers le monde? Dans des lieux et des temps bien différents? Partagent des contes semblables sur ces créatures plus grandes que nature? Dragons : Du mythe à la réalité retrace la légende des dragons à travers les cultures et les continents, explorant leurs liens avec l’histoire, la géographie, la paléontologie, la littérature, l’art, l’identité nationale et bien plus. Nous n’avons rien à envier aux autres productions du même genre. Les images de synthèse sont magnifiques. Les effets 3D sont très présents et réalistes. Ce documentaire qui fait cohabiter prises de vues réelles et animations, nous permet de mieux connaître les différentes histoires de dragons qui proviennent des quatre coins du monde et de différentes époques. Les mythes et légendes sont à peine survolés, mais les dialogues sont si captivants et par surcroit si instructifs, qu’ils piquent la curiosité au vif. Dès la fin de la projection, on ne peut résister à la tentation de faire un peu de recherche pour en savoir encore plus sur le sujet. Quatre ans! C’est ce qu’il a fallu à Marc Fafard et à son équipe pour réaliser cette production qui promet d’être aussi populaire que Dinosaures : géants de la Pantagonie avec ses 20 millions d’entrées à travers le monde. Un succès garantie avec Max von Sydow, Laurence Leboeuf et Serge Houde. Quelle fierté pour les gens de Québec Dès le 14 juin 2013 au cinéma IMAX des Galeries de la Capitale. Louiselle Lavoie |
L'homme d'acier - 06 janvier 2013
Superman…L’Homme d’acier Un jeune garçon apprend qu’il possède des pouvoirs extraordinaires et qu’il n’est pas de cette terre. En tant que jeune homme, il voyage pour découvrir d’où il vient et la raison de sa présence sur terre. Mais le héros en lui, doit sortir s’il veut sauver le monde de l’anéantissement et devenir le symbole d’espoir pour toute l’humanité. Produit par Christopher Nolan, réalisateur de L’ascension du chevalier noir (Batman), ce film d’action est parfait pour l’été. Les effets spéciaux, les innombrables combats, les explosions à profusion sauront plaire à une clientèle qui recherche un divertissement léger. Les jeunes et les amateurs de testostérones sont choyés à souhait. Le film comporte des longueurs que toutes les explosions ne peuvent cacher. Une distribution faites de vétérans et de nouveaux visages formant un tout qui s’équilibre. Henry Cavill est très doux à l’œil et a tout pour attirer la gente féminine dans cette mer de testostérone. Un film qui récoltera sans doute plusieurs entrées au box office car il est un excellent divertissement. Au Imax en 3D dès le 14 juin Durée 2h23 Déconseillé aux jeunes enfants Louiselle Lavoie |
Arianne Moffat - 06 janvier 2013
Ce n’est qu’un au revoir Ariane! C’est hier soir à l’Impérial de Québec, qu’Ariane Moffatt présentait pour la dernière fois en salle son spectacle MA. Présentée par le Théâtre Petit Champlain et le Centre d'art La Chapelle, cette prestation clôturait une année de tournée qui a mené l’artiste un peu partout au Québec, à New York, à Paris, à Vancouver et à Toronto. En première partie, Daniel Russo Garrido alias Boogat a bien réchauffé la foule grâce à son style particulier, un mélange de rock et de hip hop espagnol. Une combinaison musicale inédite qui s’est avérée énergique et festive. Une recette gagnante pour une première partie. Par la suite, c’est une chanteuse nostalgique mais heureuse, qui s’est présentée sur scène pour nous livrer coup sur coup quatre chansons de son dernier album certifié disque d’or et vendu à plus de 40 000 exemplaires. Nous avons eu droit à une version groovy de Mon corps, à la très dynamique In your body, à la sensuelle Hôtel amour et à l’accrocheuse L’homme dans l’automobile. Ces pièces sont livrées parfaitement et nous permettent d’apprécier la voix juste et puissante de l’artiste. Après une ovation monstre (il fallait voir ma petite fille Juliette s’époumoner), elle s’adresse pour une première fois à son public, expliquant que pour sa dernière représentation elle s’est fait plaisir et nous a concocté un tout nouveau spectacle, lequel devrait nous ravir. Et elle avait raison, sans aucun doute. Se sont ainsi succédées plusieurs succès de ses albums précédents : Réverbère (avec un traitement choc électro-pop), Tous les sens (avec Boogat comme invité spécial), Je veux tout (version reggae, dont le refrain a été repris en chœur par la foule) et Le cœur dans la tête (chantée en duo avec Pierre Lapointe). Sur le plan musical, une chimie certaine s’opère entre Ariane Moffat et ses musiciens, soit Serge Pelletier (guitare), Jonathan Dauphinais (basse), Patrick Sayers (batterie) et Lisa Iwanycki (claviers). Pendant que Moffatt tape de temps en temps sur un tambour éclairé, valse d’un clavier à l’autre ou gratte une guitare, ses collègues assurent et livrent un électro efficace solide comme le rock. Le moment fort de la soirée, l’interprétation que nous offre l’artiste, en toute fin de spectacle, des pièces Perséides et Poussière d’ange, cette dernière étant à cette occasion seule sur scène avec son piano. De beaux moments intimes et tendres. Au rappel, après avoir sablé le champagne avec toute son équipe, Ariane Moffat nous sert une superbe version acoustique de son premier succès Point de mire. Elle termine avec la pièce Montréal. Avant de quitter la scène, elle promet de revenir nous voir bientôt. Quelle bonne nouvelle ! Le mot de la fin à ma petite fille qui m’a demandé d’inscrire ses commentaires dans la présente chronique et qui voyait cette artiste pour la première fois : «Ariane elle est vraiment bonne papa, elle a une super belle voix et en plus elle est une superbe musicienne. Je suis chanceuse de l’avoir vue. Peux-tu m’amener encore avec toi la prochaine fois? ». Notez qu’Ariane Moffat se produira le 13 juin prochain dans le cadre des Francofolies de Montréal. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter le www.arianemoffat.com. Fédéric Delaunay |
Le Moi inc - 06 janvier 2013
Sylvain Boudreau Le moi inc., être ce que l’on veut être Sylvain Boudreau dira : « Le Moi inc. » signifie que nous sommes tous propriétaires d’une belle entreprise (nous-même) dans laquelle nous devons investir afin de lui donner de la valeur. Nous devons tous réaliser que nous sommes responsables de nos choix, de nos carrières et de notre bonheur. Celui qui est conférencier depuis bientôt vingt ans présente Le moi inc, à près de deux cent reprises chaque année. Ce jeudi, c’est sur la Scène Lebourgneuf que Sylvain Boudreau présentait Le moi inc. Dans une salle comble, plusieurs avaient déjà assisté à la conférence, certains, à plus d’une reprise. Celui qui dit n’être ni un jovialiste, ni un motivateur, présente une conférence marquée de phrases « punch » que l’on retiendra. Pour avoir une entreprise (notre corps) en santé, on doit investir. Il met en garde ceux qui ont comme prétexte le manque de temps pour ne pas s’entraîner. Il dira du temps : « Ce n’est pas quelque chose que l’on a, c’est quelque chose que l’on prend ». Il dira aussi : « Tu dois te sauver si tu veux sauver les autres ». Plus tard, il nous indiquera la nécessité de s’adapter aux changements en nous démontrant que cinquante pour cent de ce que l’on consomme présentement, n’existera plus dans dix ans. On retiendra aussi que pour obtenir du succès on a intérêt à être « Sympathique et professionnel » et que les efforts conduisent au résultat, rien à voir avec la chance! Ce gars de Québec, est l’un des conférenciers les plus prolifiques de la province. L’essentiel de son message vise à travailler sur nous afin de développer une attitude positive et favorable au succès. Sylvain Boudreau livre son propos avec humour de dynamisme. Les quatre-vingt-dix minutes de la conférence passent à la vitesse de l’éclair. Un autre concept fort intéressant qui est présenté, est celui du « Hors scène, en scène ». Ce concept utilisé chez Disney, met en lumière l’obligation de mettre de côté nos problèmes personnels et d’être « performant » lorsque nous sommes à la tâche, que ce soit au travail ou en société. Assister à une conférence de Sylvain Boudreau porte à la réflexion. On est responsable de ce que l’on est. On doit provoquer le bonheur. Vous n’avez pas eu la chance de voir Le Moi inc. Il est possible de vous procurer le livre ou une des trois versions DVD du spectacle en visitant son site internet au www.moiinc.ca Une conférence qui devrait être vue par tous les chialeux de la terre. Claude Gignac |
Étienne Langevin - 06 janvier 2013
Les mésaventures d’un père espiègle avec Étienne Langevin Basé sur les thèmes de la paternité et de la vie de couple, celui qui a été révélation du Grand Rire en 2009, Étienne Langevin a présenté son spectacle au Centre d’Art La Chapelle hier soir. C’est sur une musique festive que l’humoriste a fait son apparition sur scène, offrant dès les premières minutes au public son déhanchement et quelques petits pas de danse. Dès le début, il frappe fort. Gonflé à bloc et prêt, il raconte des moments de vie avec sa petite famille, donc la naissance de son fils. Ce qu’il a ressenti en coupant le cordon et de sa réaction, quand le docteur lui a dit que sa femme avait le col effacé. C’est complètement ahurissant. Il partage plusieurs anecdotes en comparant son fils qui est lent comme tout et sa fille qui est vite comme l’éclair. Elle lui permet même à six ans de pratiquer son rôle de beau-père. Comme le geste de lever le devant de ses pantalons avec sa ceinture, ou bien dire la fameuse question Il parait que tu vas à la garderie, coup donc, ca gagnes-tu bien sa vie un jeune comme toi. On se reconnaît facilement dans tout ce qu’il dit. Son humour sarcastique, ses mimiques et son sens de la répartie est vif, il fait rire et réfléchir. Pour terminer la première partie, il demande aux femmes présentes dans la salle de dire leur prénom et il leur interprète un poème. Étienne Langevin réussi à mettre le public peu nombreux dans sa petite poche. Pour la deuxième partie, il dit que les enfants d’aujourd’hui n’ont pas de colonne, qu’ils pleurnichent aux moindres petits coups. Il raconte une journée où il a décidé de prendre en charge les enfants du quartier pour leur démontrer qu’il n’est pas nécessaire de pleurer pour rien. Un peu long mais drôle. Et, le clou de la soirée sera les épisodes de son couple, de sa blonde qui ne répond jamais à bonne question. Par exemple, ils sont au restaurant et il dit à sa blonde, manges-tu encore ton hamburger? Elle lui répond, j’ai des barres tendres dans ma sacoche. Comme la plupart des femmes, elle lui dit toujours, Je suis capable toute seule et il lui dit attend j’vais aller chercher une chaise longue puis je vais te regarder. Il est drôle, vraiment drôle. Tout le monde a embarque avec Étienne Langevin. Malgré quelques petites longueurs en deuxième partie, il fait sa trace lentement mais sûrement. Ses valeurs familiales, son quotidien, et sa façon unique de les raconter, nous confirme que dans le fond, toutes les familles se ressemblent plus ou moins et malgré des hauts et des bas, c’est cela qui fait la beauté de la chose. wwwetiennelangevin.ca Lyne Laroche
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Marjo - 06 janvier 2013
Marjo La reine du Rock…Une bête de scène! Quel spectacle! Comme une reine, entourée de ces musiciens comme elle s’amuse à le dire, Marjo a complètement soulevé la foule, pour sa première d’une tournée qui l’amènera partout sur les routes du Québec. C’est une Marjo déchaînée, qui a fait revivre au public les années folles de leur jeunesse.
Elle n’a pas changé, aussi déesse, aussi foudroyante, aussi attachante et aussi authentique qu’à l’époque. Il n’a fallut que les deux premières chansons Illégal et Les Chats sauvages pour réchauffer l’assistance. Dès les premières notes, son magnétisme, son charisme et sa fougue ont donné le ton à une soirée unique. Marjo, nous a embarqués dans un feu roulant, réunissant tous les grands succès de son répertoire. Du Marjo et du Corbeau, ca, ca défrise une ma tante, pas à peu près. De succès en succès Lune de novembre, Maladie d’amour, Ailleurs, Suite 16, Marche, Si tu voulais, Tant qu’il y aura des enfants et l’incontournable Provocante, Marjo a réussie à faire trembler les murs du Centre d’art la Chapelle et je parie que ca ne sera pas la dernière fois.. En deuxième partie, il fallait s’attendre à bouger et à rocker. Avec sa douce folie, notre rockeuse a ouvert la valve avec Amoureuse, J’lâches pas … Un des moments intense de la soirée, c’est lorsque Marjo a chanté Doux, remplie-moi de lumière, laisse couler la rivière, à ce moment précis on a vraiment senti, qu’elle s’imprégnait de l’amour du public et qu’elle appréciait au plus haut point, ce moment magique. Ceux qui pensaient qu’avec 59 printemps, Marjo s’assagirait et bien non. Elle est en forme plus que jamais. Elle chante, elle danse, elle s’éclate, comme personne d’autre. C’est notre Rockeuse, elle est unique. Trois décennies, et avec plus d’un million d’albums vendus, Marjo a été, et restera toujours une sacrée bête de scène. Surveillez les dates de ses prochains spectacles et réservez vos billets car c'est le show à voir! Après le Centre d’art La Chapelle, la bande visitera Gatineau (6 juin), Lachute (7 juin et 3 août), La Pêche (21 juin), Saint-Marc-du-Lac-Long (29 juin) et Cowansville (13 juillet) Lyne Laroche |
Scalpée - 06 janvier 2013
(5 mars 2013) Scalpée…Une pièce qui décoiffe Scalpée nous plonge au cœur de la crise identitaire. Récit morcelé fait d’histoires qui s’enchevêtrent, se croisent et se décroisent. Scalpée est un amalgame de dialogues réalistes et d’envolées poétiques. À travers le parcours singulier d’une femme gardienne de prison, la pièce témoigne de la difficulté de parler de façon continue et limpide de sujets aussi durs que la violence et la cruauté. Le spectacle aborde aussi la crise d’Oka dont les véritables enjeux restent encore obscurs, autant que les questions polémiques soulevées à l’époque, qui demeurent pour la plupart irrésolues. La pièce Scalpée, écrite par Anne-Marie Olivier est à la fois loin et similaire de sa précédente pièce « Annette ». Sa nouvelle création nous bouleverse, nous happe, nous chavire, comme à d’autres moments le texte nous fait monter un léger sourire aux lèvres malgré son côté sombre. Un texte chargé d’émotions fortes, de drames humains, de la difficulté ou de la force que nous trouvons au fond de nous, pour nous en sortir avec un maximum de séquelles, lorsque cela est possible. La performance des acteurs est à souligner. Anne-Marie Olivier dans le rôle d’Élise, la gardienne de prison, est perturbante, troublante. Steve Gagnon le fils d’Élise est touchant, candide. Et Édith Patenaude dans le rôle de la jeune femme trahie par son amoureux est attendrissante. Vous en sortirez assurément ébranlés. À voir pour découvrir du théâtre d’auteurs audacieux et d’ici avec une mise en scène qui parfois sort des sentiers battus. Une pièce qui décoiffe et qui nous sort de notre zone de confort, c'est le moins que l'on puisse dire... Mais une très belle expérience quand même. Du 5 au 30 mars 2013. Coproduction : Le Théâtre Bienvenue aux dames et le Théâtre de la Bordée Texte d’Anne-Marie Olivier et mise en scène de Véronique Côté Louiselle Lavoie |
LES REINES - 06 janvier 2013
Des reines troublantes de vérité
Dans le somptueux décor de la Tour Martello 4 située sur la rue Lavigueur, la pièce Les Reines de Normand Chaurette nous a été livrée avec cœur, hier, lors de la première, nous touchant au plus profond de nous-même. Les Écornifleuses incarnent ces reines avides de pouvoir qui se battront jusque dans la mort pour régner.
En fait, les reines sont six, âgées entre 12 et 99 ans. Il y a Anne Dexter (Marie-Hélène Lalande), Anne Warwick (excellent Joanie Lehoux), Isabelle Warwick (Laurie-Ève Gagnon), les reines Marguerite (Édith Patenaude) et Élisabeth (Valérie Marquis) et la duchesse d’York (Anne-Marie Côté, qui offre un jeu sans faille et qui réussit à bien rendre toutes les émotions de son personnage, vraiment solide comme prestation). Tout au long de la pièce, ces issues de l’univers shakespearien s’entredéchirent afin d’accéder au pouvoir au moment où le roi Édouard IV se meurt.
La mise en scène de Frédéric Dubois est simple laissant les six comédiennes faire vivre leurs personnages. La scène est située dans un cercle de bois et de pierre où une chaise, des montagnes de souliers et neuf miroirs composent le décor. Cependant, l’ambiance de la tout Martello suffit à donner le reste du cachet du spectacle. Un élément vient cependant réduire le plaisir du spectacle, une grosse poutre dans le milieu de la place réduit le champ de vision des spectateurs. Je vous conseille d’arriver tôt pour bénéficier d’une meilleure place et pouvoir apprécier tous les moments du spectacle.
Un spectacle inouï, qui mérite amplement le déplacement. Une merveilleuse occasion de voir le talent des interprètes de Québec dans une mise en scène splendide. À voir absoluement.
Les Reines sont présentées les 24, 25, 26, 28, 29, 30 et 31 mai et les 1er et 2 juin à la Tour Martello 4, sur la rue Lavigueur, à l'occasion du Carrefour international de théâtre de Québec.
Valérie Côté
I CARO - 06 janvier 2013
Icaro ou le bonheur par l’espoir
La 14e édition du Carrefour international de théâtre de Québec s’est ouverte hier avec le sublime passage de l’Italien Daniele Finzi Pasca à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre. Oscillant entre présentation clownesque et théâtrale, Icaro touche le cœur d’enfant, chamboule nos réalités et surtout nous fait sourire voire jusqu’aux éclats de rires.
Avant que la pièce commence, Daniele Finzi Pasca vient faire un prologue de près de 25 minutes où il nous parle de l’origine de la pièce et il nous avise qu’il pourrait y avoir quelques fautes de français, «pour les puristes».
Icaro raconte la journée d’une personne gravement malade, sans système immunitaire, qui accueille un nouveau patient dans sa chambre d’hôpital. Ce patient est choisi dans la foule dès le début du spectacle. Un spectateur mince, car le comédien doit se lever souvent. Au début, on voit que l’homme n’est pas familier avec la scène, mais peu à peu, la cohésion se fait entre les deux jusqu’à une fin des plus touchantes. Tout au long de la pièce, les deux acolytes essaieront de voler afin de quitter cette chambre d’hôpital sans porte, ni fenêtre.
En ressort, l’importance de l’espoir, le goût de s’évader du quotidien pour oublier nos problèmes et le rire qui fait tellement du bien. Une pièce comme un baume sur le cœur qui est à la fois rafraichissante et remplie de soleil.
Le décor est blanc, épuré comme dans un hôpital. Deux lits à baldaquin dont les voiles servent à Daniele Finzi Pasca pour jouer avec, s’y mélanger les doigts et créer un moment du spectacle vraiment drôle.
Cette création de Daniele Finzi Pasca a été présentée 700 fois depuis sa création en 1991 dans six langues et 17 pays. Il a conçu ce spectacle lorsqu’il était en détention pour avoir refusé de faire son service militaire. Elle avait été présentée en 1996 au Carrefour international de théâtre de Québec et c’est véritablement un bonheur de la retrouver en 2013.
Cette pièce est présentée jusqu’au 25 mai au Grand Théâtre de Québec, ne la manquez surtout pas, un véritable coup de cœur.
Valérie Côté
FABULEUSE HISTOIRE DU COMMERCE - 06 janvier 2013
La grande et fabuleuse histoire du commerce Une immersion dans le monde de commis voyageur. Le spectacle nous offre une incursion, en deux époques, dans la vie de vendeurs itinérants. Années 60 : des marchands expérimentés initient leur recrue au monde de la vente; années 2000 : un jeune loup tente de livrer la recette du succès à son équipe, quelques vendeurs d’âge mûr, débutant dans le métier. Convaincre, séduire, gagner, créer le désir, le besoin, voilà la litanie de leur religion. Un texte de Joël Pommerat. Dans un décor épuré représentant de modestes chambres d’hôtel, cinq hommes s’y donnent rendez-vous chaque jour pour faire un résumé de leur journée et se préparer pour la suivante, dans une nouvelle tournée de porte-à-porte. Une impressionnante mise en scène avec de fréquents déplacements, retraits ou ajouts de meubles, nous font voyager de ville en ville avec ces cinq voyageurs de commerce. Patrick Bebi, Hervé Blanc, Éric Forterre, Ludovic Molière et Jean-Claude Perrin nous offrent un jeu intense et sans faille. Nous pouvons ressentir la détresse, la solitude et la pression que cette profession fait subir à ses représentants. Une très bonne performance d’acteurs. Une pièce contemporaine qui nous dirige vers une réflexion sur la vente sous pression, les techniques et les stratégies employées. La pièce a été créée à Béthune en décembre 2011. Elle est en tournée depuis, un peu partout en Europe. Plus d’une vingtaine de villes ont accueilli le spectacle. Une rencontre avec Joël Pommerat par la magie de Skype nous est offerte le mardi 4 juin à 12h au Zinc, café-bar du festival, situé au 336, rue du Roi. La grande et fabuleuse histoire du commerce est présentée au Théâtre de la Bordée les 3 et 4 juin 2013 à 19h30. http://www.carrefourtheatre.qc.ca/programmation/grande-fabuleuse-histoire-commerce/ https://www.facebook.com/LaBordee Louiselle Lavoie |
Time it was - 06 janvier 2013
Time i twas…vous fait remonter dans le temps Retraçant le parcours musical de Simon et Garfunkel et Cat Stevens, Time i twas était de passage au Centre d’Art La Chapelle ce samedi avec leur spectacle hommage. Time i twas, c’est cinq musiciens chevronnés, qui ont une passion en commun, la musique des années 1960-1970, là où l’époque Peace & love était bien présente. Durant deux heures, Time i twas, interprète parfaitement les grands succès de cette époque, en y racontant certaines anecdotes. Les gars ont fait leurs devoirs, car rien ne leur échappe.
Richard Daigle et Réal Chouinard, côte à côte, personnifient le duo mythique de la musique folk. En première partie, on redécouvre leurs nombreux succès : Qui ne connaît pas, The Sound Of Silence, I Am A Rock, Homeward bound, Scarborough Fair, Bridge Over Trouble Water, The 59th Street Bridge Song (Feelin’ Groovy), Cecilia. Au retour de l’entracte, ils ont enchaîné avec les succès Wild World, Lady D’Arbanville, Moonshadow, Father and Son, Another Saturday Night. Peu de gens savent que Morning Has Broken a été écrite par Eleanor Farjeon. Voici le genre d’anecdotes qu’ils nous racontaient tout au long du spectacle. Comme The First Cut Is The Deepest repris par P. P. Arnold, Keith Même si vous n’êtes pas de cette génération, cette musique vous entraînera dans l’époque « peace and love » où nous semble-t-il, la vie était plus simple. Le succès de ce spectacle, ne se dément pas car les supplémentaires pour Time it was ne cessent de s’ajouter. Courez acheter vos billets car ils ne resteront pas disponibles très longtemps Avec Time i twas, le « Flower Power » prend tout son sens. On est imprégné de l’atmosphère, de l’ambiance planante des années ’60-’70 et on veut y rester longtemps. Lyne Laroche |
L'OUBLI - 06 janvier 2013
L'oubli: On ne peut faire oublier notre amour Il y a des films qui impressionnent par la qualité de leurs images, par l’action et par la beauté de l’histoire et le film L’oubli réalisé par Joseph Kosinski, réalisateur de Tron : l’héritage, en est un digne représentant. De plus, l’expérience Imax ajoute de la magie à ce film à grand déploiement, une qualité d’images et de son propre aux films 3D. L’oubli raconte l’histoire de Jack Harper (interprété de mains de maître par Tom Cruise), un des derniers réparateurs de drones stationnés sur la Terre après une guerre qui a presque toute dévastée la surface de la terre en détruisant la lune. Dans le cadre d'une opération massive d'extraction des ressources vitales après des décennies de guerre contre la menace terrifiante que représente les Scavs, la mission de Jack touche à sa fin. Jusque-là, sa vie consistait à patrouiller le ciel à des milliers de mètres au-dessus de la surface, mais son existence est bouleversée lorsqu'il sauve une belle inconnue d'un vaisseau en déperdition. Mais cette femme, sa femme dans une autre vie, lui rappellera des souvenirs et ceci déclenchera une série d’événements qui le poussera à sauver l’humanité. L’oubli est un véritable bijou du cinéma. On se sent dans l’histoire en Imax puisque le film est projeté sur la grandeur totale de l’écran. On vit avec Jack son odyssée et on vibre avec lui au rythme de ses émotions. C’est un film à voir pour tous ceux qui aime l’action, une histoire bien construite et des images qui coupent le souffle. Ton Cruise et Morgan Freeman sont excellents et touchants dans leurs rôles, mais tous les autres acteurs sont autant présents et percutants. À voir absolument en Imax pour vivre la meilleure expérience de cinéma. Date de sorti : ce jeudi 18 avril 2013 à 20h au Imax des Galeries de la Capitale. Durée : 2h06 Genre : Science-fiction Acteurs : Tom Cruise, Morgan Freeman, Olga Kurylenko, Zoe Bell, Nikolaj Coster-Waldau. Réalisateur : Joseph Kosinski Valérie Côté |
CHANGING ROOM - 06 janvier 2013
Changing Room tout simplement spectaculaire
Électrisant, ce docu-théâtre présenté dans un décor de cabaret a tout pour plaire. Le défi de nous faire oublier notre compte d’Hydro est facilement atteint.
De part et d’autre de la scène des écrans nous renvoient les images prises en direct des loges. Nous pouvons y voir l’évolution des transformations, mais surtout y entendre les confidences, les anecdotes ou les états d’âme des drag queens. Un dosage intelligemment équilibré entre le documentaire et le théâtre.
On a eu droit à des performances spectaculaires, des démonstrations de lipsync époustouflantes, surtout si l’on tient compte des chansons utilisées. « Liza Minnelli » avec Cabaret, « Dalida » avec Mourir sur scène ou « Shania Twain » avec Man! I feel like a woman, elles étaient toutes fascinantes, flamboyantes, même parfois loufoques, voir complètement disjonctées.
Et il y a l’autre côté, les confidences de vrais personnificateurs féminins. Leur propos nous est transmis par la bouche de Rosy, Jewel (Frédérique Bradet), Délice (Anne-Marie Côté), Praline (Martin Perreault) et La Goglue (Simon Dépôt), mais aussi par la bouche de certains spectateurs choisis au hasard dans la salle. Des anecdotes sur leurs expériences de travail, des révélations sur leur choix de vie qui nous font réfléchir sur l’intolérance et les préjugés que les gens en général véhiculent. Un moment du spectacle qui se veut parfois touchant, attendrissant, même troublant.
Il faut souligner la participation spéciale de Jean-François Simard (Dory,véritable personnificateur) avec sa personnification de Dalida, un des moments forts de la soirée.
L’auteur et metteur en scène Alexandre Fecteau a de quoi être fier du résultat. La troupe rentre d’un passage à Espace Libre à Montréal et d’une série de représentations à « guichet fermé » au Centre national des arts d’Ottawa.
À voir absolument, emmener vos amis et votre famille, bon temps garanti.
Jusqu’au 27 avril 2013 au Périscope.
Louiselle Lavoie
Brassens - 06 janvier 2013
(1 mars 2013) Brassens… Une performance remarquable et sans artifice. Cinq passionnés nous ont servi pas moins d’une vingtaine de compositions du grand Brassens vendredi dernier au théâtre Petit Champlain. Jérôme Dupras (batterie), Ivanhoe Jolicoeur (trompette), Raynald Dupras (contrebasse), Roger Genois (voix et guitare) et Martin Soucy (piano) ont su garder l’attention de tous avec les textes bien ficelés du poète auteur-compositeur-interprète français. En 2011, à l’occasion du trentième anniversaire du décès de Georges Brassens, le quintette a créé ce spectacle et s’est produit sur scène à plusieurs reprises depuis. Avec leur incontestable expertise, les arrangements jazzés sont des plus réussis. Chansonnier depuis plus de trente ans Roger Genois en a impressionné plus d’un par sa capacité à retenir ces textes chargés. Devant un public très attentif, ils ont débuté le spectacle avec Le pornographe aussitôt suivi de Dans l’eau de la claire fontaine et de Je me suis fait tout petit. Ivanhoe Jolicoeur et Martin Soucy nous ont offert en alternance, des solos qui ont ravis les spectateurs. Ces derniers ont été enchantés lorsque le groupe a interprété Les trompettes de la renommée, Le gorille, Cupidon s’en fout ou Les Copains d’abord allant jusqu’à chanter en sourdine avec Roger Genois. Du Brassens à l’honneur et à son meilleur. Un spectacle qui vaut le détour, pour découvrir ou pour réentendre ces textes riches et pittoresque. Louiselle Lavoie |
Messmer - 06 janvier 2013
Messmer….Mystère, Intemporel Ce jeudi, Messmer était enfin de retour à la salle Albert Rousseau pour la première médiatique de son nouveau spectacle Intemporel. Après avoir fait un tabac en Europe, l’élégant fascinateur n’a rien perdu son élégance et de son regard percutant. C’est dans une salle comble que Messmer était attendu par plusieurs personnes qui espéraient enfin pouvoir monter sur scène et vivre l’expérience Messmer.
Tout commence avec les doigts collés, les mains sur les genoux, les yeux fermés et ca y est, un petit tri s’effectue, les meilleurs sujets sont invités à monter sur scène, il en faut une quinzaine. Messmer utilise les techniques traditionnelles de l’hypnose. Il s ‘approche des gens touche leur front et leur nuque et les plus réceptifs s’écroulent les uns après les autres et l’aventure commence. Accompagné de son complice de toujours Sinclair, et dans une mise en scène bien ficelée, il travaille la force du magnétisme et du subconscient. Il aurait hérité cela de son grand-père, quel héritage! Naturellement, je ne vous dévoilerai pas les sensations, les chocs et le bonheur que les sujets ont partagé entre eux, car vous devez y assister pour y faire votre propre idée. Ce que je peux vous dire c’est que tout au long de la soirée, nous assistons en direct à des évènements très particuliers qui sont complètement disjonctant. Il faut le voir pour le croire, c’est tellement irréel. Que ce soit par curiosité, parce qu’on veut lâcher notre fou, parce qu’on veut rire ou tout simplement parce que nous sommes un peu voyeurs, chose certaine le spectacle nous amène à nous poser pleins de questions, mais évidement, elles demeurent sans réponses. J’ai un seul regret, ne pas avoir eu la chance de vivre cette expérience, peut-être faudra t’il que j’y retourne Pour les sceptiques, il sera de retour à la salle Albert Rousseau les 1 et 2 mars Pour plus d’informations Lyne Laroche |
Jack le chasseur de géants - 06 janvier 2013
Jack le chasseur de géants…Excellent pour la semaine de relâche Ce film sera un excellent divertissement lors d’une journée pluvieuse pendant la semaine de relâche. Et par la même occasion, une très bonne entrée en matière pour présenter aux enfants qui nous entourent, les contes de fée qui ont stimulé notre imaginaire lorsque nous étions plus jeunes comme Jack et le haricot magique ou Jack le tueur de géants. Depuis son enfance, Jack rêve d'aventures et de mondes imaginaires. Lors d'une visite à la ville, il fait la rencontre d'une princesse, puis d'un moine qui lui confie des fèves magiques. Celles-ci permettent de faire pousser d'immenses lianes jusqu'au ciel. Par inadvertance, de l'eau tombe sur une des fèves, emportant la maison de Jack et la princesse qui était venue s'y réfugier. Pour la secourir, le jeune homme et des guerriers choisis par le roi escaladent ces lianes jusqu'à une région austère dominée par de méchants géants. Rapidement, une guerre éclate entre les humains et ces entités maléfiques. Le film débute avec les deux protagonistes qui se font raconter la même histoire au lit, Jack par son père et la princesse Isabelle par sa mère. En alternance nous pouvons réaliser toute l’importance, la curiosité et la passion que le récit suscite. Géants hideux et répugnants, une jeune et jolie princesse, un jeune et courageux fermier, un prétendant qui désir marier l’héritière au trône que pour assouvir sa soif de pouvoir, de nombreux effets spéciaux des plus réussis, tous les ingrédients y sont pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Si vous pouvez choisir, la projection en 3D à l’IMAX vaut le détour. Si comme la princesse Isabelle et Jack, les récits d’aventure vous ont toujours fait rêver, vous apprécierez ce film qui vous tiendra en haleine du début jusqu’à la fin. Attention, ce film est déconseillé aux jeunes enfants. En salle dès le 1 mars Louiselle Lavoie |
Marie-Christine - 06 janvier 2013
Marie-Christine groove le Petit Champlain Deux ans après son album Walk in Beauty, Marie-Christine a présenté au Théâtre Petit Champlain un spectacle coloré et divertissant proposant un nouveau répertoire funk et soul dans le style motown. Quelques mois à peine après avoir donné naissance à son premier enfant, Marie-Christine propose de nouvelles chansons originales influencées par un voyage dans son pays d’origine, Haïti. La soirée a débuté avec Get out suivi de Dirty Hollywood. Cependant, c’est lors de sa chanson Let yourself go, un de mes coups de cœur de la soirée, que le public a vraiment embarqué dans le spectacle. J’ai aussi particulièrement apprécié la chanson Valérie, aux sonorités groove et funk. Le jeu de lumière, ses sept musiciens qui l’accompagnaient de mains de maître et les projections vidéo, dont celle sur Haïti qu’elle a présenté au début de la deuxième partie durant la chanson Port-au-Prince, donnaient vraiment une couleur intéressante à sa voix puissante et claire. Après avoir accompagné en tournée Garou, DJ Champion et Daniel Bélanger et fait partie de Génération Motown, Marie-Christine s’est révélée en solo en 2011 avec Walk in Beauty. Son deuxième album devrait voir le jour à l’automne 2013 où elle a été accompagnée à l’écriture des pièces par Rémy Malo. Marie-Christine impressionne sur scène par son charisme et sa voix. Une artiste à découvrir. Valérie Côté |
Michael - 06 janvier 2013
Michaël...Un ange à la voix d’or Vendredi dernier, Michaël et son grand orchestre ont présenté “One Night” au Cabaret du Capitole. Vêtu d’une très grande élégance, le charmant, charmeur a une belle prestance sur scène. Le jeune saguenéen nous amène sur son nuage dans un One Night qui ne sera sûrement pas le dernier. Sous la direction musicale du très grand chef d’orchestre Marcel St-Maurice, les 16 chics musiciens (basse, piano, percussions et cuivres) appuient parfaitement le crooner à la voix unique. Récipiendaire de deux Félix et d’un disque d’or, Michael a un registre vocal exceptionnel. Avec sa voix chaude et puissante, il interprète les classiques de notre enfance à la fois tendres et rythmés en passant de Frank Sinatra à Michael Bublé … En première partie, Michaël et son band nous livrent une dizaine de chansons, tel que: Sway qui était grandiose!, Can’t take my eyes off you, Besame mucho, Medley New York qui fût très apprécié du public, Save the last dance, Crasy little thing called love et Mustange Sally. Deux moments forts de la soirée, fût sa magnifique interprétation de What a wonderful world et de Si tu t’en vas. tout en fragilité mais avec une énergie incroyable! Très convainquant, il fait participer son public, un vrai “Show Man”. Michael a beaucoup d’assurance, il bouge bien et il tutoie son public, ce qui est très charmant et qui amène un certain rapprochement. Les gens savourent chaque moment du début à la fin en se laissant bercer par sa voix pure. En deuxième partie, il nous livre de magnifiques performances tel que: Feeling good ( WOW), “Moondance, Je ne repartirai pas , How sweet it is to be loved by you, La Mer, ou il Porque te amor, Meck the Kniffe. Il fait même danser les couples dans la salle avec la chanson La belle vie. La soirée c’est terminé de façon magistrale avec son interprétation de la magnifique chanson ‘’Ce monde’’ qui a été selon moi, impeccable et très émouvante ! Mon coup de cœur de la soirée. En rappel, nous avons eu droit à It had better be tonight ainsi qu’une des plus grandes chansons, l’incontournable My Way WOW!Tout à fait époustouflant!!! Mon bilan de cette inoubliable soirée c’est une voix juste et envoûtante combinée avec un band extraordinaire, cela donne un spectacle parfait, sans faille. Michaël nous donne envie de passer pas une nuit avec lui et son band, mais certainement plusieurs autres!!! Pour connaitre les prochaines dates de spectacles et pour plus d`informations: Guylaine Rousseau |
Les Denis Drolet - 06 janvier 2013
Les Denis Drolet…Un duo qui décoiffe! C’est au Théâtre du Petit Champlain, jeudi dernier que nos deux compères ont présentés leur tout dernier spectacle “ Comme du Monde” D’ailleurs, ils ont remporté deux Oliviers au dernier Gala pour ce spectacle, entre autre pour la meilleure mise en scène (Pierre-François Legendre) et meilleurs textes (Sylvain Larocque à la script-édition). Les humoristes Sébastien Dubé (le barbu) et Vincent Léonard (les palettes) ont fait passer une soirée hilarante à un public très dynamique. Les Denis Drolet sont vraiment bizarres. Parfois, ils peuvent vous faire dresser les cheveux sur la tête, parfois, ils vous font tordre de rires. Surprenants, ils peuvent aussi être touchants et je dirais même attachants. Nos deux joyeux lurons étaient accompagnés d’une guitare et de leur fameux meilleur danseur du Canada (comme ils disent si bien) “ Just to Buy my Love” Il est vraiment “tordant” Le public a vraiment apprécié! En première partie, ils ont livré des numéros forts. Ils simulent une entrevue avec un médecin (très, très drôle), expliquent leur technique de cruse qui est assez crampante et ils nous font voir un train invisible. Juste avant l’entracte, les deux humoristes citent des fables, dans la salle, les rires se font entendent sans arrêt. Dans la deuxième partie, ils parlent de l’argent à leur façon bien entendu, des enfants et de la mort. Ils arrivent à nous toucher et quelques instants après les rires éclatent! Ca passe de l’absurde à la folie, parfois assez cru, mais tellement drôle. Ensemble depuis dix ans, leur complicité est incroyable. Ils sont comme des frères, des adolescents qui s’amusent sur scène et leur énergie est contagieuse. La preuve, à la fin du spectacle, les Denis ont eu droit à une très longue ovation Ce que les Denis Drolet veulent, c’est d’être comme les autres humoristes, devenir du vrai monde, mais vont-ils être capables? Est-ce que leurs fans voudront vraiment qu’ils deviennent comme les autres? À vous de le découvrir! Un spectacle vraiment à voir pour ceux et celles qui aiment l’humour absurde et qui désirent avoir des crampes dans les mâchoires, car les rires sont garantis! Pour plus d`informations: Guylaine Rousseau |
Le Choeur des Rhapsodes - 06 janvier 2013
Le Chœur Les Rhapsodes Rhapsodie Argentine Samedi soir, Le Chœur Les Rhapsodes présentait la troisième et dernière production de sa 51e saison à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm. Pour cette soirée, la formation Tango Boréal s’est jointe au chœur pour créer l’événement Tango, Tango. C’était l’occasion d’un mariage entre le tango et le chant choral, où planait une chaude atmosphère de romantisme et d’élégance. Au menu, des pièces à saveur d’Argentine, en ce jour de fête nationale du pays. Entre les compositions d’Astor Piazzolla, de Carlos Gardel ou celles de Denis Plante composées toutes spécialement pour la rencontre des Rhapsodes et de Tango Boréal. L’union des deux formations donne un résultat où la douceur et l’équilibre rejoint la grande précision des choristes et la virtuosité des trois musiciens pour offrir au public des pièces aux allures de trame musicale d’un drame sentimental. Sur scène, Le chœur des Rhapsodes, c’est cinquante-quatre choristes majoritairement des femmes, habilement dirigés par David Rompré. La qualité des interprétations frôle la perfection dans les nuances des arrangements. Tango Boréal est formé de Denis Plante au bandonéon, du guitariste David Jacques et du contrebassiste Ian Simpson. Les membres de la formation de Québec, qui est reconnue bien au-delà de nos frontières, comptent des milliers de concerts à leur actif. La soprano Luce Vachon est venue teinter cette belle soirée de sa magnifique voix envoutante, le temps de quelques chansons. On ne pourrait imaginer une soirée tango sans sa danse langoureuse. Les danseurs Michel Daigneault et Maryse Lefebvre, venue en relève à pied levé, ont démontré grâce et sensualité sur Le printemps de Buenos Aires de Piazzollo. Même le chef David Rompré a invité la chanteuse Luce Vachon pour quelques pas lors de la pièce El dia que me querias. Au rappel, les Rhapsodes ont offert Le plus beau de tous les tangos du monde, popularisé par Tino Rossi, au plaisir des spectateurs. Vous avez manqué ce concert? Espace musique, la radio musicale de Radio-Canada, a fait la captation et diffusera ultérieurement dans le cadre des soirées classiques, animées par Mario Paquet et présentées d’un bout à l’autre du pays. Visitez le site des Rhapsodes au www.lesrhapsodes.com Claude Gignac
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I Meteor (Isabelle Vachon) - 06 janvier 2013
Entrevue avec Isabelle Vachon pour son projet Ï Meteor Ï Meteor (Isabelle Vachon), auteure-compositeure-interprète, présentera son nouveau spectacle avec ses artistes invités : Pascal Aboukaré, Jean-François Bohémier et Sabrina Cloutier le 26 mai 2013 à 16h au Café Babylone, 181, rue Saint-Vallier Est. Un spectacle à contribution volontaire qui sera également un projet de financement et de prévente d’un DVD live qui sera enregistré lors de cette soirée. Pour l’occasion, Ï Meteor (voix, piano et xylophone de cristal [conçu par Francis Robillard à partir de quartz et non de verre]) sera accompagnée de Pascal Aboukaré (didgeridoo [instrument australien, un des plus vieux instruments du monde] et percussions africaines), de Jean-François Bohémier (duduk [ou flûte arménienne, un ancêtre de la flûte]) et de Sabrina Cloutier (comédienne et artiste de cirque) qui, présentera un numéro d’éventails. Un spectacle qui mélangera les rythmes traditionnels et modernes à la poésie et à l’improvisation. Originaire de St-Lambert de Lauzon, Isabelle Vachon habite la Vieille Capitale depuis 2011. Elle a fait son Cégep en piano et en chant classique, pop et jazz. Après un baccalauréat en musicothérapie de l’UQAM, elle part un an en 2006 à l’aventure en Australie et en Nouvelle-Zélande. C’est alors que germent des mélodies qui sont restées en elle et ne furent jamais oubliées. « J’ai vécu à ce moment, un éclair d’inspiration. Des mélodies nouvelles se créaient dans ma tête quand je marchais dans les dernières forêts jurassiques du monde. De là, j’ai eu la chance de chanter ces mélodies au langage improvisé, accompagné par les instruments traditionnels de ces pays. L’intensité de cette musique était marquante. Touchée par ces événements, je veux partager mon essence artistique et cette musique.», explique-t-elle. C’est en janvier 2013, le nom Ï Meteor lui est apparu. Récemment elle a appris la signification d’un mot amérindien très ressemblant O Meteocle qui signifie Une pierre brûlante qui purifie ! « Pour moi, ceci solidifiait mon nom artistique à ma valeur de faire du bien ! » ajoute-t-elle. Ï Meteor associe la musique traditionnelle à la musique moderne, associe l’improvisation à une certaine structure établie. On peut définir son style d’ambiant ou de musique du monde et éventuellement, elle se lancera dans la musique électronique. Elle tire son inspiration du pianiste Marc Vella, qui joue pour la paix dans le monde. «Ï Meteor, c’est une bulle créative qui amène le public à voir des images, des souvenirs au travers de la musique, ça nous reconnecte avec quelque chose de la vie quotidienne que nous perdons trop souvent. Pour moi, c’est important que les gens se permettent de vivre un moment pour eux et c’est ce que je veux véhiculer par ma musique. » Pour la 3ème année consécutive, Ï Meteor se produira avec Pascal Aboukaré au Festival JAMM (Jardin des Arts & de la Musique du monde) à Le Hameau l’Oasis de Dunham le samedi 29 juin 2013 et au Music in the Pines Festival à Plantagenet en Ontario le samedi le 29 juillet 2013 avec leur formation TamEau. Surveillez également son facebook pour savoir d’autres dates de spectacles à Québec qui devraient se confirmer bientôt. C'est un rendez-vous le 26 mai prochain à 16h au Café Babylone www.facebook.com/imeteormusique Valérie Côté |
Carrefour international de théâtre - 06 janvier 2013
L’homme atlantique (et la maladie de la mort) Une expérience théâtrale à vivre. Trois grandes performances d’acteurs. Deux courts textes de Marguerite Duras, L’homme atlantique et La maladie de la mort, écrits au début des années ‘80 à Montréal, dans une mise en scène de Christian Lapointe nous déstabilise et nous happe. Sur le plateau, dans un premier temps, une réalisatrice (Marie-Thérèse Fortin), improvise un film avec une actrice (Anne-Marie Cadieux) et un acteur (Jean Alibert). Il est question d’un homme qui a loué les services d’une femme pour « essayer ça, essayer l’amour ». Ils ne quittent pas la chambre pendant plusieurs jours. Dehors, il y a la mer. Dans un deuxième temps, le film réalisé est présenté au public. Une scène dépouillée, meublée seulement de deux chaises de plage, deux sièges de théâtre et d’une caméra. Un mur de fond blanc, utilisé comme écran sur lequel est projetée la mer, un phare ou le film qui a été réalisé. À un autre moment il se referme sur les amants comme des murs. Les acteurs prennent toute la place et l’attention du public. Des performances renversantes, un jeu d’acteur fascinant, alternant entre le réel et la fiction, le désir et la mort, la présence et l’absence. La sensualité, la folie et le désespoir sont aussi présents. Jean Alibert nous offre un moment d’une grande intensité. Ce fut un immense plaisir de retrouver Marie-Thérèse Fortin dans ce lieu où elle a porté le chapeau de directrice artistique entre 1997 et 2002. Que ce soit dans l’Officier de la garde, dans une lecture de La Détresse et l’enchantement de Gabrielle Roy ou comme metteur en scène dans la pièce La Liste, c’est toujours un bonheur de la voir dans la Vieille Capitale ainsi qu’Anne-Marie Cadieux. Au Grand Théâtre de Québec à l’occasion du Carrefour international de théâtre le 8 juin 2013.
Spectacle en résidence de création à la Place des Arts http://www.carrefourtheatre.qc.ca/ Louiselle Lavoie |
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Marie-Jo Thério - 06 janvier 2013
Marie-Jo Thério…en toute simplicité Douce folie, tendresse, complicité et simplicité enrobaient cette soirée inoubliable. Marie-Jo Thério était seule au piano, devant une salle comble et impatiente de l’accueillir dans cette magnifique salle Anglicane de Lévis. Cette acadienne d’origine est arrivée sur scène avec des chaussures plateformes, qui lui ont demandé quelques secondes d’ajustement devant son piano. Ce qui a ouvert la porte à quelques petites blagues feutrant l’atmosphère. Elle a amorcé la soirée avec Bodily deltas suivi de Café Robinson, charmant ses fans avec sa dextérité et sa façon si unique d’offrir ses compositions. Enjôlés par ses très jolies mélodies comme T’es le beau Raphaël ou ses brins de folies avec Another love song about Paris, tous étaient sous le charme et captifs de son talent. Un parfait silence régnait pour ne pas manquer une seule note du spectacle. En deuxième partie elle nous a offert entre autres, Song for lydia lee et Dancing (Uncle Eddy) extrait de son plus récent album; Chasing Lydie. Elle a terminé avec Arbre à fruits, arbre à fruits, avant de nous offrir au rappel l’incontournable Évangéline et L’oiseau du Paradis. Prochains concerts, à ne pas manquer : Pavillon des arts à Coaticook le 13 avril 2013 Théâtre Granada à Sherbrooke le 17 avril 2013. Pour plus d’information : Louiselle Lavoie |
Michèle et Herbert - 06 janvier 2013
Deux idoles…et on comprend pourquoi! Dimanche dernier, sur la scène du Théâtre Capitole les deux idoles de la chanson française Michèle Torr et Herbert Léonard ont offert au public un spectacle rempli d’émotion qui a su plaire aux nostalgiques des belles années. Un an après avoir fait Le retour de nos idoles au Colisée Pepsi, ils se sont retrouvés sur scène pour leur plus grand plaisir mais aussi pour le bonheur de leurs fans toujours présents. Sous la direction musicale d’Alain Leblanc, les deux icônes sont venus tour à tour interprétés une dizaine de chansons issus de leur répertoire respectif. Tout d’abord, la belle dame a débuté le spectacle avec Je m’appelle Michèle, enchaînant Emmène-moi danser ce soir, Une vague bleue…et une interprétation a cappella et sans micro de la chanson Mon Dieu. Toujours en plein contrôle de sa voix, la belle dame qui avoue avoir une peur bleue de l’avion a promis de revenir plus souvent. Célébrant ses 66 ans, elle est encore une bête de scène et elle est en forme plus que jamais. Après l’entracte, tantôt vêtu de bleu, tantôt vêtu de rouge, le chanteur de charme Herbert Léonard est apparu sur scène pour le plus grand plaisir de la gente féminine. Enfilant ses succès dont Flagrant délit et Puissance et gloire tout le monde chantait, le grand charmeur reste fidèle à lui-même, il séduit.
Pour l’interprétation de la chanson Amoureux fou, Lyne Jodoin bien connue pour avoir été la choriste de Jean-Pierre Ferland, est venue le rejoindre. Le duo n’a laissé personne indifférent car la magnifique voix de Lynn et le charisme d’Herbert ont donné des frissons à plusieurs laissant même de la place à l’imagination. Pour clore le spectacle Michèle et Herbert ont interprété ensemble Pour le plaisir la chanson de circonstance si on se fit à l’enthousiasme que les deux complices ont eu tout au long de la soirée à se retrouver sur la scène du Capitole. Bref, la preuve est faite, même après de longues absences de la scène québécoise, les deux artistes n’ont rien perdu de la fidélité de leurs fans. Malgré la soixantaine, Michèle est resplendissante et Herbert est encore un gamin. Ils ont toujours la même intensité, la même passion et ils sont encore sans contredit des bêtes de scène. La tournée se poursuit pour trois représentations 8 avril Brossard - L’Étoile Banque Nationale (en vente ce samedi 450 676-1030) Au programme : la crème de la crème; le meilleur du répertoire de ces artistes phares de la chanson romantique française des années ‘70 et ‘80. Lyne Laroche |
Les Ténors - 06 janvier 2013
Les Ténors sont des pros de la séduction!! Hier soir, au Théâtre Capitole, nous avons eu droit à une soirée électrisante, pendant laquelle nous avons tous tombé sous le charme irrésistible de cette formation. Fraser Walters, Clifton Murray, Victor Micallef et Remigio Pereira forment le quatuor The Tenors. Quatre canadiens qui nous en ont mis plein les oreilles de leurs belles voix chaudes et puissantes. Les Ténors nous ont présenté leur deuxième album Lead With Your Heart. C’est un mélange de pièces classiques et modernes de musique du monde en français et en espagnol. Entourés de cinq musiciens chevronnés, ils nous ont transportés dans un éventail de chansons qui vont de Pavarotti à Fankin Family, en passant par leurs propres compositions. Leurs voix s’harmonisent à merveille et on sent le travail et le professionnalisme malgré une apparente aisance. Plusieurs ovations ont ponctuées la soirée : You And I (Vinceremo) et Belle ont été les points forts de la soirée. Mais mon cœur a flanché pour Bring Him Home extrait des Misérables interprété par Fraser Walters. Quelle belle voix, une performance bouleversante! Ils ont joué chacun leur tour d’un instrument de musique ce qui démontrait l’étendue de leur talent. Bref, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le spectacle peut plaire à plusieurs générations. Tout le monde y trouve son compte. Les Ténors terminent leur tournée pancanadienne avec trois spectacles à Ottawa avec l’Orchestre du CNA (Centre National des Arts). Pour plus d’informations : www.tenorsmusic.com/ Louiselle Lavoie |
Peter, Peter - 06 janvier 2013
Peter Peter en spectacle: une version améliorée du bonheur Peter Peter était de passage au Théâtre Petit Champlain hier soir afin de faire la promotion de son dernier album, « Une version améliorée de la tristesse », un album paru en septembre dernier et qui a été acclamé par la critique. Le public a eu droit à une soirée mémorable, à la fois énergique et envoûtante. Une superbe soirée en compagnie d’un artiste sympathique et inspirant. Le spectacle a débuté de belle façon lorsque l’auteur-compositeur-interprète s’est présenté seul sur scène avec son piano pour entonner en toute simplicité la pièce titre de son dernier album. Pendant plus d’une heure, Peter Peter nous a fait découvrir plusieurs superbes nouvelles compositions. Lors de ces pièces, des projections variées illuminent des draps déchirés qui pendent au plafond. Alors qu’un oeil fixe le public pendant MDMA et que des étoiles illuminent les murs pendant Le monde n’y peut rien et Les chemins étoilés, des gens nus tourbillonnent pendant Carrousel. L’artiste a aussi repris avec enthousiasme quelques pièces tirées de son album éponyme lancé en 2011, dont Tergiverse, Laurie et la délicieuse Homa, sacrée meilleure chanson francophone de l’année par iTunes en 2011. En rappel, Peter Peter nous a offert une belle surprise en interprétant une toute nouvelle composition, Little shangr-ila, accompagné seulement du batteur. Outre le batteur, Francis Mineau, Peter Peter était flanqué pour l’occasion de quatre autres musiciens : Adam Kinner (saxophone), Emmanuel Éthier (guitare), Gregory Paquet (basse) et Louis-Joseph Cliche (claviériste). Tout ce beau monde s’est amusé ferme sur scène. On les a vus danser, sauter et crier. Au point de vue musical, l’interprétation du chanteur était juste et efficace. L’apport sur scène d’un saxophoniste est une bonne prise et a agrémenté de belle façon les compositions musicales, rendant plus sentimental un rock-indie fougueux. Les guitares apportent quant à elles un air plus léger aux textes souvent tristes et douloureux des chansons; des guitares douces à l’occasion, vibrantes parfois, mais toujours puissamment évocatrices. Un beau clin d’œil au titre de l’album qui ne fait que nous confirmer qu’une version améliorée de la tristesse, ça peut ressembler à du bonheur! Peter Peter se produira en compagnie de Louis-Jean Cormier dans le cadre du Festival d’été de Québec le 5 juillet prochain, à l’Impérial de Québec. À ne pas manquer ! En première partie du spectacle, le groupe Hôtel Morphée en a impressionné plus d’un, livrant cinq pièces très pop-rock de leur récent opus, « Des histoires de fantômes ». Je n’étais pas le seul à l’entracte à me procurer cet album. Définitivement, un groupe à surveiller! Frédéric Delaunay
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David Usher - 06 janvier 2013
David Usher Rock et séduction La magnifique salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm accueillait ce mercredi, l’auteur-compositeur-interprète David Usher. L’ancien leader du groupe CanadienMoist, qui mène une carrière solo depuis le lancement de Little songs en 1998, est venu présenter son tout dernier album, Songs from the last day on Earth. Celui qui cumule déjà quatre prix Juno et près de 1,5 millions d’albums vendus semblait dans une forme resplendissante. Pour cette tournée, le chanteur aux origines Britanniques était flanqué de quatre musiciens, dont son vieux complice Kevin Young aux claviers, qui était déjà à ses côtés à l’époque de Moist. Bien entendu, une bonne partie de la soirée sera consacrée à la livraison d’extraits tirés de son 8e et dernier opus dont See the stars et Rice paper, mais il fera plusieurs incursions dans ses précédentes productions solos en interprétant Alone in the univers, The music et F train. Dès le début de la soirée, le sympathique chanteur aux yeux dessinés par ses origines maternels a établi le contact avec son public. Il osera la grande séduction en descendant dans les allées le temps de livrer deux chansons, dont son grand succès Love will save the day. Assis au bord de la scène il ira même jusqu’à dérober un bonbon à une spectatrice. Les nombreuses interactions faites, dans un français parfois approximatif mais toujours charmant, n’ont pas manqué de plaire aux gens. Le français est aussi présent dans ses chansons. En tout, celui qui vit maintenant à Montréal se sera permis trois incursions dans la langue de Molière dont, Je repars, enregistrée avec Marie Mai. Pour l’occasion, il a eu recours à son guitariste Jonathan Gallivan pour remplacer la Québécoise. Celui-ci semblait ne rien comprendre aux propos de Usher. Les taquineries du chanteur n’ont pas semblé perturber le musicien, imperméabilisé par son unilinguisme. David Usher fait du bon rock. Un rock pas compliqué et agréable à écouter. Sans s’éloigner des sentiers battus, son rock nous fait oublier les tracas du quotidien. En fin de spectacle, dans un généreux rappel, le dynamique interprète a retenu l’assistance d’une toute jeune spectatrice. La fillette a donné la mesure, au rythme de ses battements cardiaques parfois trop lents, souvent trop rapides. Un moment séduisant! Celui qui nous aura fait passer une très belle soirée, prenait rapidement la direction de Waterloo et de Magog pour s’y produire jeudi et vendredi. Claude Gignac |
Gill Poitras et Alexandre Racine - 06 janvier 2013
"The singing Pianos", drôles et attachants! Le tout aggrémenté avec des images relatant la vie de nos deux musiciens, un peu à la Forrest Gump, entouré des grands de ce monde ou tout simplement en faisant le survol de leur enfance soit bourgeoise, soit un peu plus délinquante. Caroline Gagnon |
Chantal Archambault - 06 janvier 2013
La relève musicale féminine se déchaine Teinté de touches humoristiques et de romance, le Cercle a littéralement été envahi de musique folk, country jeudi dernier. Ève Lapierre, une jeune auteure-compositrice-interprète, originaire de Gaspésie, a débuté la soirée, suivi du groupe de Québec, Garoche ta sacoche, composé de Cynthia Veilleux et de Sonia Brochet. Chantal Archambault a terminé la soirée avec des chansons de ses deux albums. Découverte par Chantal Archambault lors de son passage au Cégep Garneau, c'était une première pour Ève Lapierre de présenter son show dans une grande salle de pectacle.Elle a ainsi présenté au public,trois chansons touchantes : Cassiopée, Porcelaine et ma préférée, Je t’en prie fais que je ne meurs jamais seule. Ensuite, Garoche ta sacoche a fait lever la salle avec des pièces à la fois drôles et touchantes dont Chu motivée, Pour Léa et Bonnie day. Ce groupe de Québec est vraiment un coup de cœur et chaque fois que je les vois, je les aime encore plus. Leurs textes restent en tête et leurs mélodies nous fait vibrer. Chantal Archambault a démontré beaucoup de générosité en présentant les artistes de sa première partie. Elle était souriante et visiblement heureuse de présenter ces artistes de la Capitale. Accompagnée de musiciens chevronnées dont Dany Placard, elle a livré vingt chansons tirées de son deuxième opus, Les élans, qui a paru en février 2013 et de son premier album, La romance des couteaux, qui est sorti en 2010 tous deux réalisés par le célèbre musicien. Avec sa voix touchante, elle a interprété Les ivresses, Tout sur moi, Reste donc couchée, mais mon coup de coeur est sans contredit la chanson Plaster. Avec ses textes et sa musique à la saveur country-folk, elle vit tellement chacune de ses paroles, qu'elle nous donnent des frissons. Chantal Archambault, c’est une artiste avec un talent exceptionnel. C'est vraiment une belle découverte. Valérie Côté |
Les Cowboys Fringants - 06 janvier 2013
De biens belles retrouvailles ! Les Cowboys Fringants étaient de retour au Grand Théâtre de Québec, après une pause familiale d’un peu plus d’un an, pour présenter une supplémentaire de leur spectacle « Que du vent ». Les Cowboys Fringants ont entamé le spectacle hier soir de façon aussi dynamique que loufoque. En effet, certains musiciens s’étaient déguisés pour l’occasion. Il fallait voir le guitariste Jean-François Pauzé vêtu d’un habit de marin bedaine ou bien le bassiste Jérôme Dupras portant tantôt une toge d’avocat avec un masque de singe tantôt une jolie robe fleurie assortie d’une couronne à la Jules César. Le ton était donné pour une belle soirée. Se sont succédés, entre autres, au programme principal : la manifestation, Paris-Montréal, Ti-cul, Télé, une autre journée qui se lève, toune d’automne, Marilou s’en fout, 8 secondes, l’expédition, la reine et tant qu’on aura de l’amour. Musicalement parlant, le groupe sait s’y prendre. La voix de Karl Tremblay frappe dans le mille et son enthousiasme est contagieux. Disons-le, ce dernier est bien appuyé par les autres membres du groupe, lesquels s’amusent ferme sur scène, nous livrant au passage de belles envolées musicales. Pour mon plus grand bonheur, on a aussi eu droit à d’envoutants solos de violon gracieuseté de la très talentueuse Marie-Annick Lépine. Une pure merveille pour les oreilles. En rappel, le groupe, généreux comme à son habitude, a offert à un public conquis pas moins de six chansons, dont une version à vous donner des frissons de plus rien. Le groupe a conclu le spectacle de belle façon en entonnant les étoiles filantes. Il était agréable d’entendre la foule reprendre en chœur les derniers couplets de cette chanson. Un moment magique. La recette des Cowboys Fringants est simple : de vieux succès entremêlés ici et là de superbes chansons de leur dernier album. Le résultat : trois heures de délire, une trentaine de succès et un public ravi. Bref, de belles retrouvailles entre les Cowboys Fringants et leur public de Québec! Pour connaître les prochaines dates de spectacles des Cowboys Fringants, veuillez consulter leur site internet officiel au : www.cowboysfringants.com Frédéric Delaunay |
Moran - 06 janvier 2013
Partir en transe avec la poésie de Moran C’est dans la merveilleuse salle intimiste de L’Anglicane de Lévis que l’auteur-compositeur-interprète Moran a livré son nouveau spectacle Sans abri avec un charisme et une sensualité que lui seul peut donner. Un spectacle qui présente des chansons de ses trois albums : Tabac, Mammifères et bien sûr, Sans abri. Accompagné de Thomas Cardou à la guitare électrique et aux claviers et de Sylvain Coulombe à la batterie et aux percussions, Moran a livré un mélange de ses plus grands succès et des chansons de son nouvel opus. Souvent en arrière-plan, des projections vidéo venaient agrémenter les chansons. La soirée a débuté avec la chanson Montréal où dans le dernier refrain, il a changé les paroles pour Lévis. Ensuite, il a livré plusieurs chansons dont Mêmes animaux, Labrador, Caféine et Désordres, des chansons qui viennent me chercher au plus profond de mon être à chaque fois. Après un entracte de 15 minutes, il est revenu avec les très belles Proverbes et Los Angeles, qu’il a interprété seul puisque son épouse comme il l’appelle même s’il n’est pas marié, Catherine Major, était trop sur le bord d’accoucher de leur fille pour monter à Lévis. Par la suite, il a terminé le spectacle avec plusieurs chansons de son nouvel album dont Darfour, L’idiot, Donne et la chanson titre Sans abri. Pour le rappel, il a présenté deux chansons Blind et Triste tirés de Tabac. Bref, un spectacle merveilleux présenté par un artiste talentueux qui joue avec les mots pour nous livrer des chansons poétiques qui touchent. On en aurait pris encore et encore tellement sa musique envoûte. Un artiste à découvrir. Valérie Côté |
TRYO - 06 janvier 2013
Danses et soleil au Grand Théâtre avec Tryo Le groupe français Tryo a enflammé la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec avec des chansons de leur dernier album, Ladilafé ainsi que plusieurs de leurs succès de leurs autres opus. Le quatuor a fait danser le public tout au long de leur performance et a même réussi à faire revenir le soleil dans le cœur des petits et des grands. Dès les premières notes, le public s’est levé de leurs sièges pour accompagner ceux debout au parterre et il est resté debout tout au long du spectacle en dansant, claquant des mains, souriant. Il y avait une énergie dans la foule qui ressemblait vraiment à un spectacle extérieur du Festival d’été. On sentait la chaleur et le bonheur. Guizmo (voix et guitare), Mali (voix, guitare et piano), Manu (voix et guitare) et Daniel (batterie et percussion) ont livré plus de deux heures de spectacles sans interruption avec trois rappels soit un medley, L’hymne de nos campagnes et J’ai trouvé des amis. Les membres de Tryo se sentait chez eux et même, lors de la prestation de Désolé pour hier soir, Mali a pris le cellulaire d’une fille près de la scène pour appeler à deux reprises son ami pour l’inviter au spectacle en simulant qu’elle était prise en otage. Le quatuor a livré plusieurs chansons dont Greenwashing, Nous Génération, Brian Williamson ainsi que la chanson thème de leur dernier album Ladilafé. Ils ont aussi livré des succès paru sur Grain de sable en 2003 soit Serre-moi, Sortez-les et Pomp’Afrik. C’est à Québec que prenait fin leur petite visite québécoise après Montréal et Sherbrooke. Tryo reviendra au Québec le 28 juin prochain dans le cadre de Woodstock en Beauce. Bref, un spectacle extraordinaire qui a fait oublier le printemps qui tarde à se montrer le bout du nez. Si vous avez la chance de voir le groupe, ne la manquer pas, c’est une bonne dose d’énergie et de bonheur. On en sort le sourire aux lèvres et le cœur joyeux. Valérie Côté |
Salon du livre - 06 janvier 2013
Engouement pour les livres Le Salon international du livre de Québec fêtait ses 15 ans du 10 au 14 avril au Centre des Congrès de Québec. Avec des auteurs d’ici et d’ailleurs, des animations, trois expositions et les spectacles littéraires Québec, la Muse, le Salon international du livre de Québec a tenté d’élargir ses horizons et a réussi avec plus de 67 000 visiteurs, ce qui représente une hausse de la fréquentation de l'ordre de 5 % par rapport à l'année dernière. Le Salon international du livre de Québec, c’est aussi des rencontres, des découvertes, des partages et surtout beaucoup de plaisirs. La ville de Québec était très bien représentée avec plusieurs auteurs de talents dont : Alain Beaulieu avec Quelque part en Amérique aux éditions Druide, Francesca Bourgault avec sa collaboration dans le livre Entendre parmi les sourds aux Presses de l’Université du Québec, Pierre-Luc Landry avec L’équation du temps aux Éditions Druide, Simon Dumas avec Mélanie aux Éditions de l’Hexagone, Geneviève Boudreau avec Acquiescer au désordre aux Éditions de l’Hexagone Isabelle Forest avec Laboureurs du ciel aux Éditions Alto. Ma rencontre coup de cœur du Salon revient à Salomé Girard qui présentait son livre Jusqu’à plus soif aux Éditions JCL. Une belle rencontre, un livre qui semble vraiment intéressant qui raconte les retrouvailles des Beaux-Arts et les secrets d’une idylle que le personnage principal du livre, Alice, avait profondément enfoui. Un livre qui fera certainement l’objet de mes premières critiques. Le prochain Salon international du livre se tiendra du 9 au 13 avril 2014 au Centre des congrès de Québec. Valérie Côté |
Les Muses orphelines - 06 janvier 2013
Les muses orphelines…Du grand théâtre Une des grandes œuvres du répertoire québécois la pièce Les muses orphelines a fait vivre de grands moments d’émotion, hier soir à la salle Albert Rousseau. Nous sommes en 1965. La trame de la pièce s’organise autour du personnage d’Isabelle Tanguay, 27 ans, déficiente intellectuelle. Isabelle était toute jeune quand sa mère a quitté le nid familial. Mais son frère et ses deux sœurs lui ont menti en lui disant que cette dernière était morte. Plus tard, au hasard d’une rencontre, Isabelle apprend que sa mère est toujours vivante. Elle monte alors un subterfuge pour se venger. Elle réunit son frère et ses sœurs à la maison familiale en leur faisant croire que leur mère revient. Là, en l’espace d’une fin de semaine, le clan Tanguay revit le passé, chacun réinventant ses parents à sa manière. Autour d’une table, ils se confient, se vident le cœur et crient leur mal de vivre ainsi que leur besoin inassouvi d’amour. Devant un mur de cuisine délabré, on retrouve une famille chancelante. Maxime Denommée, qui cherche à venger le déshonneur qu’a subi sa mère. Macha Limonchick, qui joue le rôle de la grande sœur qui a porté la famille à bout de bras. Nathalie Mallette dans le rôle d’une jeune femme fragile derrière la façade solide qu’elle souhaite projeter et Léane Labrèche-Dor troublante de lucidité et de candeur, malgré sa déficience intellectuelle. Quatre performances d’acteurs touchantes et bouleversantes. Un texte d’une grande intelligence. Nous embarquons facilement dans cette histoire, nous pouvons nous imaginer une famille des années ’60. Il y a même des questions qui peuvent nous atteindre directement. Une famille déjà déchirée, dans une maison instable de Saint-Ludger-de-Milot, finira par mettre à jour des secrets trop longtemps retenus et qui la fractionnera. Nous passons d’un moment touchant et triste, à un éclat de rire en une fraction de seconde. Du grand théâtre. Dans une mise en scène de Martine Beaulne, le texte de Michel Marc Bouchard prend un air de légèreté avec ses instants où les membres de la petite famille entonnent une chanson qui leur rappelle leur mère (La Paloma adieu) ou lorsque Luc Tanguay (Maxime Denommée) rentre sur scène avec les robes de sa mère. Une pièce à ne pas manquer. La pièce fête ses 25 ans cette année Louiselle Lavoie |
HAMLET - 06 janvier 2013
Hamlet…Une tragédie qui nous bouleverse Le jeune prince Hamlet ne supporte pas le mariage de sa mère avec le frère de son père mort un mois plus tôt. Un soir, il fait la rencontre du spectre de son père qui lui révèle les circonstances réelles de son décès. Hamlet s’engage alors dans un combat qui le mènera inéluctablement vers la mort. La distribution est composée des meilleurs acteurs de Québec. Vous devez voir cette pièce pour la qualité du jeu de ces artistes talentueux. Jean-Michel Déry est sublime d’intensité. Un jeu brusque, impétueux, il joue la folie et l’incohérence à merveille. Il récite les nombreux monologues de son personnage (Hamlet), qu’il habite totalement, avec poésie et une apparente facilité. Un moment plus léger et savoureux de la soirée est lorsque Patric Saucier (Polonius) annonce à Gertrude et à Claudius qu’il connait la raison de la folie d’Hamlet. Lise Cartonguay (Gertrude) et Réjean Vallée (Claudius) incarnent leur personnage de façon remarquable. Nous croyons aussi au personnage d’Alexandrine Warren (Ophélie) en jeune fille naïve au début, puis qui bascule dans la folie lors de la perte de son père. La mise en scène de Marie-Josée Bastien souligne magnifiquement l’insoutenable vide que laisse le départ de certains de nos proches. Une tragédie qui nous bouleverse. La pièce s’annonce un franc succès pour la dernière de la saison 2012-13. À ne pas manquer, au Théâtre de la Bordée jusqu’au 11 mai 2013. Avec Lise Castonguay, Jack Robitaille, Patric Saucier, Réjean Vallée, Jean-Michel Déry, Jean-René Moisan, Israël Gamache, Pierre-Olivier Grondin, Gabriel Fournier, Alexandrine Warren et Simon Lepage. Une traduction de Jean-Marc Dalpé. Louiselle Lavoie |
Annie Villeneuve - 06 janvier 2013
Annie Villeneuve a le bonheur sous ses ailes Hier soir à la salle Albert Rousseau, Annie Villeneuve a offert au public un spectacle digne de grande mention. Chaudement accueillie, l’auteur-compositeur-interprète vêtue d’une élégante robe noire, a débuté la soirée avec un de ses grand succès Tombé à l’eau. À l’aube de ses 30 ans et de ses dix ans de carrière, Annie était rayonnante. Elle fait partie de ces personnes contagieuses, car avec sa superbe voix, ses yeux brillants, et son sourire vrai, elle donne du bonheur. Elle est tombée du ciel, j’en suis certaine. Comme c’était le dernier spectacle avant que la toute belle devienne maman, elle voulait le vivre pleinement et s’entourer des personnes qui sont importantes dans sa vie. Donc, il fallait s’attendre à un sublime moment, quand elle a invité ses deux sœurs Lisa et Suzie à interpréter avec elle Rien n’a changé .Voulant souligner aussi les dix ans de la première cuvée de Star Académie, c’est en duo avec Suzie que la salle a vibrée avec Et c’est pas fini, que de beaux souvenirs! Entourée de ses musiciens et de ses choristes, les sœur Riverin, Annie donne une performance absolument parfaite. La mise en scène de son spectacle est simple, mais tellement efficace. Tout au long de la soirée, elle nous fait vivre plusieurs beaux moments. Entre autre, juste avant d’interpréter, la magnifique Chanson pour mon grand-père, elle nous raconte que si aujourd’hui, elle a l’amour de la musique, c’est en grande partie à cause de lui, un moment très touchant. Assise sur le piano, elle dit ne pas vouloir faire la morale à personne, mais que le suicide n’est pas la solution. Dès les première paroles de la chanson La lettre on peut entendre une mouche volée tellement son interprétation est sublime.
Par la suite, elle parle à sa fille en lui disant; ‘’Ton papa aimerait cela être avec nous, mais il travaille, il pousse des pocks dans un filet’’ un moment touchant et drôle à la fois. Les gens du Saguenay sont reconnus pour avoir un grand cœur et être recevant. Annie ne fait pas exception à la règle. Donc sur la scène, le quatuor composé d’Annie, et des trois sœurs Riverin natives aussi du Saguenay, a été un moment magique dans un medley où les performances vocales étaient à en couper le souffle.
Et quelle grande surprise, quand son grand ami Marc Dupré a monté sur scène pour interpréter en duo avec elle Nous sommes les mêmes, les gens étaient debout. Ne voulant pas qu’il reparte tout de suite, c'est avec son petit air coquin,qu' Annie a demandé à Marc de réaliser un de ces fantasmes professionnels. ''Marc, j'ai a toujours voulu chanter avec Brian Adams''. Alors, Marc a repris son ancien métier d’imitateur et c’est avec la chanson It’s Only Love, qu’il a comblé la future maman et la salle au complet. Les derniers moments de la soirée ont fait place à des remerciements, et croyez-moi Annie n’oublie personnes. C’est avec les chansons Ce soir et Un ange qui passe que la belle dame a quitté la scène demandant à son public, de l’attende avec ses yeux brillants. Bref, elle nous a fait passer par diverses émotions, puissance, émerveillement, nostalgie, joie, tendresse, tantôt mélodique, tantôt rythmique. Avec sa voix magnifique, elle stimule nos sensations un peu comme lors d’un échange amoureux. Annie Villeneuve égale authenticité. Et à sa question: Vous allez m’attendre, j’espère ? Et bien, oui, c’est certain, que nous serons au rendez-vous quand cet ange reviendra. En attendant son retour, procurez -vous son troisième album Telle, qu'elle un pur moment de bonheur. www.annievilleneuve.com Lyne Laroche |
Nanette - 06 janvier 2013
Nanette Workman … Passion, dynamisme et fougue Samedi soir dernier, accueillie avec applaudissements et clameurs, une incontournable du milieu de la chanson québécoise, la grande dame Nanette Workman s’est arrêté au Centre d’Art la Chapelle pour présenter son spectacle Just Gettin’ Started. La belle salle intimiste était remplie à pleine capacité de fans, qui l’attendaient avec impatience. Entourée de quatre musiciens chevronnés, Bob Stagg (clavier et chef d’orchestre), Kevin Girouard (guitare électrique), Brian Smith (basse) et Denis Cantin (batterie), elle a débuté son tour de chant avec Just gettin’ started tiré de son plus récent CD, suivi de Mississippi Rolling Stone et It’s all over now. Elle s’est promenée de Aretha Franklin (Do right woman, do right man) à Bill Withers (Ain’t no sunshine) en passant par Jean Leloup (I lost my baby) en personnalisant ces classiques avec un plaisir évident. Alternant ballade et chanson rock, elle a su bien équilibrer ses compositions telle que Hurt my heart qu’elle a co-écrite avec Steve Hill ou When love leaves the room plus intimiste et un pot-pourri de quelques chansons dans lesquelles elle a accompagné des groupes très populaires comme choriste : You can’t always get what you want (Rolling Stone), Power to the people (John Lennon), Hondytonk woman (Rolling Stone). En grande forme et toujours aussi en voix, en deuxième partie de spectacle, elle a fait un immense plaisir au public en réinterprétant ses classiques des années discos : Rappelle-toi, Danser, danser, Donne, donne, Ce soir on danse à Naziland et Denis Cantin à la batterie nous a offert un solo de batterie à en faire trembler les murs. En rappel, Lady Marmelade, qui aura bientôt 40 ans et qui est tout aussi populaire et en demande qu’en 1975. Portés par son professionnalisme et son immense talent, une fois de plus, les spectateurs ont été charmés par cette grande pionnière de la musique rock qu’est Nanette Louiselle lavoie |
ABBA - 06 janvier 2013
Génération ABBA…Des hits à profusion Un long voyage de Stockholm au Capitole, de Québec au monde entier. De 1970 jusqu’au début des années quatre-vingt, le groupe Suédois ABBA a fait danser la planète. Avec plus de 375 millions d’albums vendus dans le monde, ils sont incontestablement des icônes des belles années du disco. Même trente ans après sa séparation, le groupe et sa musique restent très populaires. Vendredi soir, la production Génération Abba était dans la capitale pour nous faire danser. Sous de beaux éclairages où le blanc et le blond étaient à l’honneur, les musiciens et chanteuses enfilent dès le départ une succession de succès. Waterloo, Take a chance on me, Fernando, Knowing me knowing you et Super Trouper. À la fin de la première partie, on se demandait ce qu’ils allaient nous présenter pour la seconde moitié, tellement nous avions entendu de hits. C’était sous-estimer le répertoire des scandinaves. Au retour de la pause, le rythme infernal se poursuit avec Money money money, Chiquitita, Voulez-vous? Et j’en passe. Les filles qui personnifient Agnetha et Frida possèdent de belles voix. Toujours souriantes elles agrémentent leurs performances des chorégraphies du band original dans des costumes moulants aux couleurs et tissus de l’époque. Soutenues par de bons musiciens et deux choristes, le groupe habite admirablement bien la scène dans un défilé musical, sans temps mort. Le rappel ne pouvait se faire sans le méga succès Dancing Queen, que le public réclamait. Les filles vêtues alors en rouge, ont transformé le Capitole en une grande piste de danse. Une belle soirée où nos soucis étaient restés au vestiaire. Génération ABBA se produira à nouveau au Capitole samedi soir avant de poursuivre sa route. Claude Gignac |
Réal Béland - 06 janvier 2013
Un ovni disjoncté débarque à Ste-Foy
Réal Béland a présenté hier soir à la salle Albert Rousseau, la première de son troisième one man show ‘’Une autre planète’’ Développé avec la firme Montréalaise Moment Factory spécialiste de l’image multimédia, le spectacle se voulant interactif, et bien après avoir pris place dans la salle, le public était invité à réponde à un questionnaire via leur téléphone intelligent, afin de participer au déroulement de la soirée. Les gens devaient voter pour choisir leur fond d’écran préféré de l’arrière scène, cinq options étaient proposées. Et pour le numéro tant attendu de Monsieur Latreille, le public pouvait proposer des noms à contacter par l’entremise encore de leur cellulaire.
Fidèle à lui-même, l’humoriste interagit sans arrêt avec le public. Il joue avec ses personnages, l’absurde et beaucoup d’improvisation. Il présente de nouveaux personnages dont Steve O’djick, ancien joueur d’hockey, qui suite à ses nombreuses commotions cérébrales devient conférencier. Il fait même un clin d’œil à Messmer et Gary Kurt, en présentant son grand ami Messkurt. La Madame du sexe, prend place aussi sur scène et répond aux lettres du public.
Mais les plus grands succès de la soirée, demeurent encore le King des ados qui a toujours 17 ans et l’incontournable M.Latreille avec ses fameux coups de téléphone, qui sont encore et toujours des valeurs sûres. On découvre aussi d’autres facettes de ce grand gaillard, il chante bien. Il se décrit comme le Grégory Charles des thèmes d’émissions de télévision. Le public lui lance des suggestions au hasard et il les interprète parfaitement. Avec Une autre planète, Réal se livre un peu plus en parlant de ses quatre enfants, et de sa femme. Avouant être le seul mâle dans la maison, il appréhende un peu le jour où toutes ses femmes auront leur règle en même temps. Bref, après le show on se demande encore de quelle planète, il peut bien venir, celui-là? Mais après un grand pensez-y-bien, dans le fond, le plus important, c’est qu’il demeure encore notre ovni disjoncté préféré, tout en restant humain.Car, Sérieux, du Réal Béland, c’est du Réal Béland, il nous en fait toujours voir de toutes les couleurs! Pour connaître les dates de ses prochains shows: http://realbeland.com/billets-spectacles.php Lyne Laroche |
Festival OFF - 06 janvier 2013
Odile Dupont au Festival OFF de Québec : Amours, gin tonic et musique colorée Afin de ramasser des fonds pour financer la dixième édition du Festival OFF de Québec, un spectacle de financement aura lieu à l’Ampli de Québec au 240, rue Saint-Joseph Est, ce vendredi 26 avril à 17h. Au programme, des performances du groupe Garoche ta sacoche, de Sam Eloi, de la DJ Catherine Genest de CHYZ et d’Odile Dupont. Destination ville de Québec a rencontré Isabelle Lapointe, l’auteure-compositrice-interprète derrière le personnage d’Odile Dupont afin qu’elle nous présente son univers. Isabelle Lapointe est née sur la Côte-Nord plus précisément à Chute-aux-Outardes. Son goût de la musique lui a été inspiré notamment par Roy Orbison, Patsy Cline, Renée Martel, Ginette Reno et Félix Leclerc. À l’âge de 16 ans, les parents d’Isabelle déménagent. Elle s’inscrit alors à plusieurs concours, parcourant autant les festivals country que ceux dits « populaires ». Isabelle Lapointe se distingue comme finaliste au Tremplin (Festival en chanson de Dégelis) et participe au quart de finale de Ma première place des arts. En 2005, Odile ne veut plus être chanteuse, son grand amour avec Mathieu est terminé. Désillusionnée, elle déménage, seule, sur la rue Du Pont à Québec et commence à déverser cervoises et poèmes sur la musique d’Olivier Beaulieu et de Patrick Lavoie dans le cadre d’un projet pop-rock, Nova s’écrase. Elle chante, écrit et compose les pièces de ce band qui se produit dans la Capitale-Nationale (Les plus beaux rythmes de Québec, Lézart Studio, Festival Émergence, etc.) En 2009, Nova s’écrase se disloque et c’est au sein d’un duo folk-mélanco-tragico-guitare, Iza’n’James, que l’artiste continue son évolution. Isabelle Lapointe y peaufine sa voix et y explore les harmonies vocales. C’est en 2010, que le personnage d’Odile Dupont est né. Isabelle Lapointe décide alors de camper ce personnage afin de présenter les textes issus de sa vie sur la rue Du Pont à Québec. Le musicien Éric Savard l’accompagne dans son projet. Odile Dupont provient donc de cette rue de Québec si marquante dans sa vie et de ses racines, son arrière-grand-mère portait le nom d’Odile et était très traditionnelle dans ses amours. Le personnage d’Odile Dupont est pour sa part le contraire de son arrière-grand-mère puisqu’elle est sur le marché de l’amour contemporain avec ses visites sur Internet, dans les bars et ces amours qui malheureusement, ne durent pas toujours toute la vie. Odile Dupont présentera son spectacle solo le 5 juillet au Fou bar dans le cadre du Festival OFF de Québec. Elle sera accompagnée de son fan club, Les Odettes, qui l’ont accompagné dans son parcours musical. Elle vient juste de finir de récolter sur Indiegogo, la somme nécessaire afin de produire son premier album qui devrait voir le jour pour la rentrée automnale. Cet été, elle sera en spectacle en région et présentera des capsules vidéos de ses spectacles spontanés à travers le Québec. Pour découvrir son univers, vous pouvez visiter http://odiledupont.tumblr.com En attendant, venez encourager le Festival OFF de Québec le vendredi 26 avril dès 17 h à l’Ampli de Québec – 240, rue Saint-Joseph Est avec Odile Dupont, Garoche ta sacoche, Sam Eloi et DJ Catherine Genest de CHYZ pour 15 $ (spectacles, buffet et une bière). Ajoutez 5 $ et obtenez la passe VIP du festival donnant accès à tous les spectacles du OFF (prix régulier 10 $). Le Festival OFF de Québec 2013 aura lieu du 3 au 6 juillet dans différents endroits de Québec et la programmation devrait sortir dans les prochains jours. Valérie Côté |
Une soirée de financement remplie de belles découvertes
La soirée de financement du Festival OFF a permis de réunir plusieurs personnes du milieu culturel de Québec afin d’aider à supporter les activités du festival qui propose chaque année plus de 50% de sa programmation avec des artistes de la Ville de Québec. D’ailleurs, le public a eu droit à quatre prestations d’artistes de Québec qui se sont démarqués au cours des 10 ans d’existence du Festival. Il y a tout d’abord Odile Dupont qui performera cette année le 6 juillet au Fou Bar. Odile Dupont offre une mise en scène bien rôdée, des chansons accroche-cœur dont mon coup de cœur Nue comme nos yeux. Avec quatre autres comédiennes, Les Odettes, elle anime la foule et le divertit. Odile Dupont, c’est non seulement une auteure-compositrice-interprète à la voix douce et vibrante, mais également une comédienne de talent qui campe magnifiquement bien son personnage en faisant rire, pleurer et vibrer le public. Ensuite, le groupe Garoche ta sacoche composé de Cynthia Veilleux et Sonia Brochet sont venues animer la place avec leurs chansons humoristiques qui traitent de la réalité de la vie dont Chu motivée, une chanson sur le burn out que j’apprécie au plus haut point.
Par la suite, le groupe I’No composée de la chanteuse Amélie Nault à la voix sublime et de son guitariste Olivier Beaulieu qui ont interprété la chanson Mon chéri qu’ils avaient performé lors des vidéos Off sur le toit. Vraiment une performance extraordinaire qui donne des frissons. Finalement, le Sam Eloi band qui présente une musique plus rock ont clôturé la soirée de belle façon avec des chansons qui groovent. À noter, la très belle chanson Panam, toute en douceur, qui séduit par ses paroles. Le lancement de la programmation pour le Festival OFF de Québec se déroulera le 28 mai à 11h au Complexe Méduse. En attendant, je vous invite à visiter les sites de ces jeunes auteurs-compositeurs-interprètes de talent. http://odiledupont.tumblr.com/ Pour entendre Nue comme nos yeux d’Odile Dupont http://vimeo.com/42173073 Off sur le toit avec I’No: www.youtube.com/watch?v=Jg1fefGUWoI Valérie Côté |
Richard Desjardins - 06 janvier 2013
Richard Desjardins...Des mots entre l’arbre et le cœur C’est dans une salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre remplie à pleine capacité que s’est présenté Richard Desjardins pour y offrir une supplémentaire de son spectacle L’existoire. Le public lui réservait un accueil chaleureux. Assis, guitare à la main, il dirigera quelques blagues sarcastiques en direction de Steven Harper avant de s’attaquer à Boom-Boom tirée de son album Anthologie. Il nous glissera un mot sur sa fondation Action Boréale qui, comme vous le savez, vise à protéger les forêts du Québec. Il dira, «S’ils veulent nous empêcher de rêver, on va les empêcher de dormir». Richard Desjardins, c’est une poésie taillée à la hache dans du bois franc. Elle peut être tendre. Elle est tantôt sarcastique et souvent dénonciatrice. Ses nombreuses interventions entre les chansons se feront dans un humour souvent grinçant. Pour ce spectacle, le gars de l’Abitibi est entouré de Tommy Gauthier (Violon et batterie), Karl Surprenant (Basse), Mélanie Auclair (violoncelle, banjo, voix), Jean-Denis Levasseur (Saxophone, clarinette) et de son chef d’orchestre Claude Fradette aux guitares. Bien entendu, il présentera les pièces de son dernier album. Développement durable, Atlantique nord, Avec l’amour de Jésus, Roger Guntacker et la très belle Elsie qui raconte la vie amoureuse d’une fille du grand nord. Les arrangements qui donnent parfois des allures symphoniques à ses pièces viennent appuyer sa grande poésie d’une manière très habile. La sonorisation, comme c’est souvent le cas au Grand Théâtre était impeccable. Le tout présenté sous des éclairages soignés. Dans un rappel, pour lequel Desjardins s’est fait un peu tirer l’oreille, il ne manquera pas de faire plaisir à ses fans en leur offrant ses grands succès Tu m’aimes-tu? et Quand j’aime une fois j’aime pour toujours. Moi qui n’étais pas nécessairement un grand fan de Desjardins, j’ai compris pourquoi son spectacle a reçu trois nominations au dernier gala de l’ADISQ. Vendredi, ce sera Shawinigan puis le Métropolis de Montréal pour deux soirs. http://www.richarddesjardins.com/ Claude Gignac |
Quasar - 06 janvier 2013
Quasar quatuor de saxophones
De Bach à Zappa Fondé en 1994, cette formation a captivé l’attention des spectateurs présents à la salle d’Youville au Palais Montcalm samedi soir. Dans cet endroit intimiste, nous étions privilégiés devant ces virtuoses du saxophone. Marie-Chantal Leclair (saxophone soprano), Mathieu Leclair (saxophone alto), André Leroux (saxophone ténor) et Jean-Marc bouchard (saxophone baryton) ont ravi les connaisseurs présents. Ils ont fasciné l’auditoire avec leur originalité, leur façon de faire le tour de toutes les possibilités de jouer de leur instrument. Ils ont débuté la soirée avec des extraits de L’art de la fugue de Jean-Sébastien Bach. Puis ils ont poursuivi avec Quatuor op.108 d’Alexandre Glazounov, l’unique chef-d’œuvre romantique pour saxophones. Quasar affectionne et rend hommage aux compositeurs contemporains québécois. Deux montréalais font partie de leur sélection pour cette soirée, Michel Frigon avec Geyser Ghetto et Gilles Tremblay avec Levées. Des performances audacieuses voir époustouflantes. Frank Zappa a dominé la deuxième partie avec trois de ses compositions : Black page, Aliens orifice et Zomby woof. Au rappel, High life de Will Gregory a apporté un vent de printemps. Une soirée des plus réussies, pour la dernière représentation de De Bach à Zappa en tournée. Leur dextérité a conquis la salle. À découvrir pour tous ceux qui ont envie d’écouter de la musique qui sort des sentiers battus tout en étant très familière. Passion, audace et virtuosité sont au rendez-vous. http://quasar4.com/html/accueil.php Louiselle Lavoie |
Salon - 06 janvier 2013
Séduire de toutes les façons Le Salon de l'Amour et de la Séduction de Québec, présenté au Centre des Congrès de Québec du 26 au 28 avril dernier, a créé un milieu propice pour la découverte des nouveautés du divertissement pour adultes. Au menu, un dungeon inspiré des Cinquante Nuances de Grey, des spectacles de toutes sortes dont du burlesque et un défilé de dentelles et vinyles, des kiosques sur pleins d’items pour titiller le plaisir. Une chose est certaine, on ne peut pas s’ennuyer en allant à ce salon.
Dès l’entrée du Salon, deux belles femmes avec des plumes accueillent les visiteurs et leurs donnent un coupon de participation pour un concours avec Sexy et Cie. D’ailleurs, juste en entrant, le public peut découvrir le kiosque des présentations à domicile de Sexy et Cie, des présentations de jouets érotiques à la maison entre amis. Il y a aussi le dungeon où des démonstrations, des tutoriels d'experts et des spectacles de la diva fétiche MIMI Cherry prennent place dans une salle à l’abri des photographes.
Plusieurs modèles entièrement habillés de body painting se promène dans la salle également.
Le spectacle de burlesque était un incontournable avec la sexy Roxi D'Lite une pussycat canadienne du burlesque, couronnée Miss Exotic World, qui présentait son nouveau spectacle Boom Boom Burlesque. Il y avait aussi Lou Lou, la Duchesse de Rière , une artiste séduisante qui chante, danse et acte depuis plus de 15 ans.
Il était également possible de converser avec des stars du porno. J’ai beaucoup adoré discuter avec Kream qui me parlait de ses films tournés entièrement au Québec par son conjoint et qui sont composés exclusivement de stars féminines. Finalement, mon coup de cœur du Salon revient à La Polka Dot, une école de pole dance de Québec située dans la Côté d’Abraham, qui présentait des performances de pole dance et offrait un cours d’essai à tous ceux qui voulaient essayer ce sport sensuel. Je devrais m’y risquer dans les prochaines semaines. Valérie Côté
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Les Baronettes - 06 janvier 2013
Les Baronettes nous font revivre des souvenirs Le cabaret musical Les Baronettes a littéralement séduit le public d’un Théâtre Petit Champlain rempli à pleine capacité. Chansons des années 1950-1960 avec performances vocales des plus sublimes, chorégraphies bien montées, récit de textes dont une légende et jeux d’actrices excellents ont fait de ce spectacle un merveilleux divertissement. Les Baronettes sont jouées et chantées par Olyvia Labbé (Ginette), Marjorie Audet (Aimée) et Julie Cantin-Béliveau (Laura), trois comédiennes comiques, mais surtout attachantes et professionnelles avec des voix exceptionnelles. D’ailleurs, Olyvia était de la distribution des Misérables en 2009 au Capitole de Québec et à la Place des arts de Montréal, en 2010 ainsi que de 5 X 5 au Théâtre Petit Champlain. Marjorie est diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada et a fait partie de la troupe de Grease pendant trois ans. Julie a participé à la tournée de Top Net de Nico Gagnon produit par le Théâtre Parminou. Les Baronettes, c’est une comédie musicale axée sur l’humour. Les trois filles animent des soirées au sous-sol de l’église. Elles y racontent leurs amourettes de 16 ans et nous amènent même après 10 ans pour des retrouvailles alors qu’elles ont 26 ans et des vies bien remplit. Marie-Josée Tremblay a soigné les chorégraphies. Véronique Pascal, Marjorie Audet et Olivier Berthiaume ont signé les textes. Olivier Berthiaume signe également la mise en scène. La longue recherche musicale a été effectuée par Olyvia Labbé. Accompagnées de quatre musiciens : Symon Marcoux à la basse, Guillaime Côté à la batterie, Frédérick Desroches aux claviers et Mathieu Beaudet à la guitare et à la direction musicale, les trois chanteuses ont livré des textes connus des années 50-60. On avait le goût de danser avec elles, de fredonner les aires que l’on connaissait. Vraiment une belle soirée. Si vous avez l’occasion d’aller les voir, ça vaut vraiment la peine, une très belle découverte. Valérie Côté |
Entrevue Ariane Cloutier - 06 janvier 2013
Ariane Cloutier
Tellement convaincue...qu’elle est convaincante C’est dans un petit café, que j’ai rencontré la jeune conférencière Ariane Cloutier. Comme d’habitude, on ne sait jamais à quoi s’attendre quand on rencontre quelqu’un pour la première fois. Qu’on le veuille ou pas, une petite pensée nous vient tout de suite en tête’’ Encore une autre qui pense avoir la solution miracle du bonheur, pour tout le monde. Pourtant, la jeune femme avec qui j’ai bavardé pendant presqu’une heure, est loin d’être une pelleteuse de nuages. Originaire de Granby, une de ses passions, c’est celle de parler et d’échanger avec les gens. Elle a une grande facilité à se connecter avec les êtres humains. Elle n’a jamais alimenté le rêve d’être conférencière, son parcours est très hétéroclique. Tout d’abord, elle s’est dirigée vers la mode, mais très vite, elle s’est aperçue qu’elle n’était pas faite pour travailler dans un bureau. Pourtant, elle s’est acharnée, il faut bien gagner sa vie me dit-elle. Avec le temps, elle est devenue représentante sur la route, elle vendait des projecteurs et elle se souvient de s’être dit : Tu t’éloignes ma pauvre’’ Ne se doutant sûrement pas à l'époque qu'un jour, les projecteurs seraient sur elle. Sa dernière expérience de travail a été dans les bureaux du Club Med à Montréal, là où on ne vend que du bonheur Pendant quatre années, entre le bureau et le travail à destination comme G O, Ariane s’est aperçue qu’elle aimait divertir les gens, les aider et qu’elle avait beaucoup d’énergie. À ce moment- là, elle demeurait dans les Caraïbes. Malgré le gros salaire et de belles conditions de travail, car disons-le ce n’est pas rien quand tu habites dans les îles Turquoise, sa fibre entrepreneuriale a pris le dessus et elle est revenue au Québec. Selon ses dires, son énergie a toujours dérangée, elle bouge trop, elle parle trop, elle essouffle le monde, elle s’amuse même à dire à la blague que ! Non seulement, elle a toujours la tête pleine de projets, elle les mets toujours en action. Elle est une entrepreneure et elle ose s’entreprendre. Femme d’action, elle fait arriver les choses. Audacieuse, elle utilise ses forces dont la communication. En 2009, elle rencontre Ève Raymond et 6 mois plus tard, le livre Les coups de pieds prend vie. Une vision simple et efficace, l’association des objets pour symboliser des principes de vie, trop facilement oubliés. Exemple : Le champagne,( la célébration, la reconnaissance), les noix (le lâcher prise), le coquillage (l’écoute), les tuteurs de plante (savoir bien s’entourer), un nez de clown, (être capable de le mettre pour rire de soi). Une des questions qu'elle encourage les gens à se poser : Quelles sont les noix dans votre vie que vous refusez de lâcher, qui vous pourrissent la vie et vous empêchent d’avancer? Pour terminer l’entrevue, je lui ai demandé: Ariane, en quoi ta conférence est-elle différente de celle des autres : Et bien, je suis une jeune femme autodidacte et j’ai puisé mes informations avec les gens que j’ai rencontré, de mes expériences de vie et je continue encore d’apprendre. Ma conférence est un produit du livre Les coups de pieds. Je veux divertir tout en faisant réfléchir, comme un vent de fraicheur. Il n’y a pas de technique magique, Il faut juste ne pas avoir peur d’oser. C’est la facon de faire notre chemin dans la vie. La preuve pour l’écriture du livre, 15 personnalités hyper sollicitées dont Éric Salvail, Mario Dumont, Chantal Lacroix, Louis Morissette, Antoine Bertrand et plusieurs autres ont acceptés de me rencontrer et de croire en mon projet. Alors, Arianne vous donne rendez-vous le 16 mai prochain à 20 heures à la Scène Lebourgneuf, pour sa première conférence en salle, une primeur dans la Ville de Québec. Mon opinion personnelle est que le but de sa conférence n’est pas que vous sortiez de là en vous disant ‘’Ma vie c’est de la marde’’ comme le dit la chanson de Lisa Leblanc. Mais que vous osiez vous choisir, et que vous sachiez qu’avec de l’ordinaire, on peut faire de l’extraordinaire. Un bon coffre d'outils vous attend! Ca y est, elle m’a convaincue, j’y serai et vous! Il reste encore quelques billets Et, je vous invite à vivre au moins une fois l'expérience d'être assis dans les fauteuils de la salle Lebourgneuf, vous y reviendrez, c'est certain! http://www.lascenelebourgneuf.com/programmation/ariane-cloutier PS Des prix de groupe sont disponibles Lyne Laroche |
Les famines - 06 janvier 2013
LES FAMINES Palais Montcalm Samuel de Champlain et ses hommes vivent une première famine au printemps 1629. L’aventure coloniale sera parsemée de tels épisodes. En 1714, l’intendant Bégon se réserve le monopole de la vente du blé et vend le pain de la boulangerie royale à un coût exorbitant. Des émeutes éclatent dans la colonie affamée. La question à laquelle nous devions répondre : Selon vous, quelle est la principale cause de la famine : les humains ou la nature? Nous avons appris qu’il y a eu principalement trois périodes importantes de famine ou disette. Au début de la Nouvelle-France, Champlain pouvait compter sur des provisions en provenance de l’Europe, mais au printemps de 1629 il n’eu aucune nouvelle de la France. Donc en attendant que les nouvelles semences donnent leurs fruits, ils ont du se rabattent sur les herbes, les racines et aller à la pêche imitant par le fait même les amérindiens de l’époque. Puis en 1714, après de mauvaises récoltes, l’intendant Bégon émit une ordonnance dont les clauses immobilisèrent le commerce du blé. Toute exportation du blé, de farine et de biscuits était interdite et toute transaction concernant le blé était prohibée, même dans la colonie. Bégon réquisitionnait, puis revendait aux habitants. Un nouvel épisode de disette en 1745 avec un partage inégale du blé dans les villes de Québec et Montréal, ce qui engendra frustration et révolte des habitants. M. Réjean Lemoine, historien a ajouté des précisions et des pistes de réflexions concernant l’époque où se sont déroulés ces évènements, tout en parsemant la soirée de clins d’œil humoristiques. Sabrina Ferland (Soprano), François Leclerc (luth, guitare) et de Liette Remon (violon baroque, cornemuse française) aux intermèdes musicaux ont ravi les spectateurs. Mme Ferland s’est amusée aux dépens des quatre soldats et du coroner, récoltant des éclats de rire du public. L’an prochain le Tribunal sera de retour avec un nouveau thème : Les grands projets. Un nouvel édifice en 1677 pour le Petit Séminaire de Québec… En 1945, Lucien Borne maire de Québec fait pression pour que le siège de l’ONU soit installé à Québec; Courez acheter vos billets pour la prochaine saison qui promet encore de beaux moments. Un abonnement de saison est offert à un coût plus qu’abordable pour six représentations instructives, ludiques et captivantes. http://www.capitale.gouv.qc.ca/ Louiselle Lavoie |
Mountain Daisies - 06 janvier 2013
L’OPEN COUNTRY de MOUNTAIN DAISIES Avis aux sceptiques : Mountain Daisies pourrait vous surprendre et même vous accrocher! Sortez vos chemises à carreaux et vos chapeaux de cowboy, la musique country a eu droit à un nouveau souffle. Le 30 Avril dernier, a eu lieu, à l’Olympia de Montréal, le lancement de l’album L’Open Country de Mountain Daisies. Une soirée sous le signe de la simplicité et du pur plaisir. Mountain Daisies, c’est d’abord un duo formé du guitariste Carl Prévost et de la violoniste Ariane Ouellet. Ces deux artistes passionnés de musique country ont littéralement conquis le cœur de plusieurs artistes établis du Québec, donnant lieu à de superbes collaborations. Le duo a su apporter une saveur country aux chansons de leurs invités, tout en respectant la couleur et le style de chacun. Pour ne nommer que quelques-uns des artistes-invités; Michel Rivard, Stefie Shock, Daniel Boucher, Mara Tremblay, Jonathan Pinchaud et Damien Robitaille ont eu le plaisir de se joindre à Mountain Daisies pour créer cet album unique. Le bonheur qu’on eut les artistes à participer au projet se reflétait sur scène. Michel Rivard a mentionné qu’il était présent pour deux raisons : « J’aime le country et j’aime les Mountain Daisies ». Les performances musicales et vocales étaient harmonieuses, colorées et rythmées. Daniel Boucher est resté fidèle à son style dans son interprétation country de la chanson Le poète des temps gris. L’énergique Antoine Gratton a été particulièrement généreux et a accompagné les artistes au piano toute la soirée. Les prestations de Damien Robitaille, vêtu de la traditionnelle chemise western, furent particulièrement mémorables. Mountain Daisies a réussi à réinventer la musique country tout en nous faisant redécouvrir des artistes de chez-nous. Une belle découverte! Notez que Mountain Daisies se produit régulièrement au Verre Bouteille à Montréal. L'album L'Open Country est en vente dès maintenant Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/mountaindaisies#! Jennyfer Lafond |
Martin Levac - 06 janvier 2013
Le spectacle A Visible Jazz Touch of… Genesis de Martin Levac, une différence invisible. Depuis plus de 20 ans, la Fondation du Cegep Garneau contribue à la réussite éducative en octroyant des bourses aux étudiants et en soutenant leurs projets d’études. Elle participe aussi aux projets de formation internationale. Elle permettait récemment la construction du Stade des Élans, un investissement total de 4,5 M $. Dans le cadre de sa levée de fond, une soirée a été présentée à l’Auditorium du Cegep ce mercredi 1er mai. Pour cette soirée, représentant une source de financement majeure, La fondation du Cegep Garneau a fait appel à Martin Levac qui est venu présenter son spectacle A Visible Jazz Touch of… Genesis. Nul besoin de présenter Martin Levac, lui qui personnifie à merveille Phil Collins, leader du groupe Britannique Genesis. Celui-là même qui a tenu l’affiche pour plusieurs représentations à Québec au cours des dernières années. Cette fois, c’est en revisitant le répertoire intemporel de Genesis dans des arrangements à saveur jazzy que Levac vient faire plaisir aux gens rassemblés dans un double but de joindre l’utile à l’agréable. En effet, les recettes de cette soirée auront permis à la Fondation du Cegep Garneau d’amasser 22 205$. Cette somme servira à la rénovation de l’Auditorium de cinq cents places.
Après les discours d’usage, la musique prenait toute la place qui lui revenait. Complet, chemise blanche et cravate, Levac a enfilé les succès Turn it on again, Land of confusion et Hold on my heart en début de spectacle. La musique de Genesis sied bien aux atmosphères jazz. Il faut mentionner que l’équipe est constituée de musiciens aguerris, spécialistes du jazz. Au piano, on retrouvait la virtuose, Julie Lamontagne qui a eu l’occasion de nous démontrer toute sa dextérité dans Misunderstanding. Étaient aussi sur scène, Frédérick Doiron à la guitare et Mathieu Gagné à la contrebasse. On retrouvait finalement Emmanuelle Caplette à la batterie, avec qui Levac nous a offert un duo sous le signe de la complicité et du synchronisme quand celui-ci s’est assis derrière l’instrument de prédilection de Collins. Il est bon Martin Levac, tant par la qualité et la précision de sa voix que par sa gestuelle. Même en version jazz, la musique de Genesis n’est pas dénaturée. On a pu apprécier toute la puissance de Mama et la mélodicité de That’s all, un pur délice. Martin Levac est à préparer un deuxième disque. Vous pourrez vérifier sa sortie sur le site Claude Gignac |
Dianne Reeves - 06 janvier 2013
Passion, improvisation, complicité … de grands moments! Hier soir à la salle Raoul Jobin du Palais Montcalm, le public a eu droit à une soirée hors du commun, avec Dianne Reeves et son quartet. À maintes reprises, la grande dame utilise sa voix comme un instrument de musique, se promenant des notes aigues jusqu’aux notes graves. Son registre de voix est des plus étendus, riches et envoutants. Qualifiée de « digne héritière d’Ella Fitzgerald et de Sarah Vaughan », elle a débuté la soirée après un segment musical du savoir faire de ses quatre musiciens chevronnés : Peter Martin au piano, Romero Lubambo à la guitare, Reginald Veal à la contrebasse et Terreon Gully à la batterie. Dreams de Fleetwood Mac, suivi de Stormy Weather ont connu une transformation audacieuse avant de commencer One For My Baby qui, après seulement une note ou deux a glissé vers une improvisation incarnée, se laissant tous littéralement porter par la musique. Un grand moment. Au retour de la pause, seule avec son guitariste, elle nous a offert Love Is Here To Stay suivi de I’m In Love Again puis de Waiting in Vain de Bob Marley une très belle interprétation. Au rappel, une chanson écrite en hommage à sa mère décédée l’année dernière dans laquelle elle l’imagine lui parlant. Une voix exceptionnelle, grandiose, une complicité évidente et incontestable avec ses musiciens dynamiques. Un véritable enchantement. À surveiller un nouvel album à venir. Louiselle Lavoie |
3X3X3 - 06 janvier 2013
Quand les corps deviennent passeurs d’émotions La danse contemporaine pousse souvent les danseurs à la limite de leurs corps et le spectacle 3x3x3 en est un bon exemple. . Trois chorégraphes de la relève, trois créations, trois villes (Montréal, Halifax et Québec) sans fil conducteur entre les trois, mais des émotions, des frissons et surtout des performances très physiques qui repoussent les limites. La Rotonde de Québec propose donc un spectacle qui fait vibrer les sens jusqu’au 4 mai au Studio d’essai du complexe Méduse. Everything was beautiful and nothing hurt Dans cette chorégraphie de Dorian Nuskind-Oder, qui nous vient de Montréal, trois danseuses jouent avec les l’ombre et la lumière. Les corps s’entrelacent, se défont jusqu’à ce que la lumière se ferme et que tout devienne noir. La chorégraphie se base sur le cinéma et est grandement inspirée du cinéaste David Lynch. Il y a au fond de la salle un grand écran qui présente les personnages et reflète le public. Les mouvements varient beaucoup de gracieux à saccadés, individuels à en cohésion. Une belle chorégraphie. Falling off the page Cette deuxième chorégraphie nous provient d’Halifax et est définitivement mon coup de cœur de la soirée. Chorégraphiée par Jacinte Amstrong, cette danse se base sur la culture orientale. À travers les mouvements d’une grâce inouïe, les mouvements de cheveux mouillés et surtout la calligraphie réalisée avec les cheveux et les mains des deux danseuses qui roulent sur le papier comme une plume le fait habituellement. Leurs corps, leurs expressions, même leurs respirations, nous donnent des frissons tellement il y a de l’intensité dans leurs prestations. Les deux danseuses sont en parfaite cohésion et nous livre une performance sans faille. Un bijou de spectacle qui reste gravé en mémoire. La petite mort Finalement, la chorégraphe de Québec, Maryse Damecour, nous présente sa vision du quotidien d’un homme et d’une femme qui se rencontrent et cette mort lente qui les habitent. Les corps vibrent, ont des spasmes, se tortillent de douleurs, s’entrelacent, c’est puissant en émotion et en sensations. Une mention particulière à Brice Noeser qui livre une prestation d’une intensité rare, laissant son corps presque en transe tant il a été malmené par les douleurs de la vie. Une chorégraphie qui vient nous chercher dans les trippes. Everything Was Beautiful and Nothing Hurt Concept: Dorian Nuskind-Oder et Simon Grenier-Poirier Chorégraphie: Dorian Nuskind-Oder Interprétation: Dorian Nuskind-Oder, Lauren Semeschuck, Ashlea Watkin Falling Off the Page Chorégraphie: Jacinte Armstrong Interprétation: Jacinte Armstrong et Susanne Chui La petite mort Chorégraphie: Maryse Damecour Interprétation: Véronique Jalbert et Brice Noeser La programmation de la prochaine saison de la Rotonde sortira à la mi-mai. Valérie Côté |
Le retour de nos idoles - 06 janvier 2013
Retour de nos idoles Trois heures de chaleur, de fidélité et d’amour La troisième édition du Retour de nos idoles, a encore une fois éblouie et réchauffée le cœur des milliers de personnes présentes vendredi soir au Colisée Pepsi.
Alternant artistes québécois et français, le premier à donner le ton à ces belles retrouvailles fût notre Segnor Météo préféré Patrick Zabé. S’ensuivi, Claude Michel avec Je sais ma vie, puis, la belle Emmanuelle avec deux de ses grands succès Toute les fois que je tombe en amour, Et c’est pas fini où les voix du public lui ont servie de chorale. Par la suite, un Patrick Juvet beaucoup plus sage avec Où sont les femmes. Elles n’étaient pas très loin, car plus d’une vingtaine sont monté sur scène pour danser avec lui. Avec toute la joie de vivre qu’on lui connaît, la pétillante Shirley Théroux a interprété son hymne national ‘’C’est beau un homme’’
Malgré un mal de gorge, notre Angèle Arsenault nationale nous a fait revivre de beaux souvenirs de jeunesse avec plusieurs chansons de son répertoire dont Moi, j’mange.
Chico &The Gypsies ont fait résonner leurs cordes de guitare dans un medley endiablé qui en a fait bouger plusieurs dont Volaré, Bamboléo… Dans une version tout simplement unique à leur univers musical, ils ont rendu un hommage à Charles Aznavour en interprétant, La Bohemia c’était magnifique.
Pour terminer cette première partie, celle que le public a vu grandir, celle qui a reçue à l’âge de 16 ans un disque d’or, celle que tout le monde attendait, la très élégante Michèle Richard a fait son apparition sur scène avec toute la prestance qu’on lui connaît. Visiblement heureuse d’être sur scène, le public a eu droit à un pot-pourri de plusieurs de ses grands succès dont Je suis libre, Quand le film est triste, Reste avec lui, J’entends siffler le train, Ca va je t’aime, La plus belle pour aller danser, à la fin de la soirée, Les boîtes à gogo et Je survivrai. Et pour la finale, la chanteuse très émue a interprété J’entends son violon en regardant sur l’écran d’arrière scène, son papa Ti-Blanc. Qu’on se le dise, Michèle Richard a l’étoffe d’une grande star et sur scène, elle déploie ses charmes et ses ailes comme personne. À voir l’ovation, dont elle a eu droit, le public a un amour inconditionnel pour elle et elle leur rend bien.
Pendant l’entracte, l’animateur de foule Archie a encore cette année, fait un travail formidable. La deuxième partie a débuté avec la très belle chanson Perce les nuages que Paul Daraîche a dédié à sa grande amie, la regrettée Pier Béland, pendant que défilait sur écran géant plusieurs beaux moments que la chanteuse a vécue durant sa très grande carrière.
Par la suite, le chanteur Rock-Français Dick Rivers a interprété quelques-uns de ses hits dont Tu n’es plus là, C’est pas sérieux, Je ne suis plus rien sans toi et Viens me faire oublier.
Enfin, après presqu’une trente de show, le parrain de l’édition 2013, notre petit roi Jean Pierre Ferland a encore une fois, séduit les femmes et donné des idées aux hommes. Il a mis du feu dans la cheminée, et pour reprendre les paroles de l’animatrice ‘’une chance qu’on l’a’’.
Nicole Croisille a comblé toutes les attentes du public en interprétant Une femme avec toi. L’entrainant Tex Lecor a fait chanter tout le monde avec son grand hit Le frigidaire. Le rital préféré du public québécois Claude Barzotti a chanté l’amour à sa façon avec Je pense à vous madame.
Et pour terminer la soirée, l’incomparable Michel Fuguin a interprété un medley de plusieurs de ses grands succès.
Mise en scène par Mouffe et animée avec brio par l’adorable Sonia Benezra plus belle que jamais, on peut sans l’ombre d’un doute, dire que la troisième édition du Retour de nos idoles est une réussite sur toute la ligne. Les acclamations et les ovations debout à chaque fois qu’un artiste terminait sa prestation, ont comblé de bonheur nos artistes. Et nous, le public nous avons été complètement charmé, car il y avait une étoile pour chacun de nous, ca c’est certain! La quatrième édition du Retour de nos idoles est prévue pour le 2 mai 2014 C’est le rendez-vous annuel, qu’il ne faut pas manquer à mettre dans votre agenda! Lyne Laroche |
Francois Léveillée - 06 janvier 2013
François Léveillée… harmonise humour et tendresse Au cœur des années 70, sa grosse barbe dissimulait toute expression, toujours une guitare à la main, du balcon de chez mes grands-parents je le voyais faire valser son «case» de guitare en arpentant les trottoirs du quartier St-Sacrement. Grand-maman disait, il est chanteur le p’tit Léveillée. J’aurais voulu le suivre là où il chantait, je rêvais de l’entendre. Quand j’eu l’âge des boîtes à chansons, le chansonnier avait pris le chemin de l’humour et troqué sa guitare pour le marteau de M. Picole. Ce soir, au Centre d’art La Chapelle, François Léveillée soulignait 40 ans de carrière en revenant aux sources. C’est l’auteur-compositeur-interprète qui nous offrait Le deuxième rôle de ta vie, un album touchant, drôle qui nous laisse glisser vers la réflexion. Chaque chanson porte une histoire. Un spectacle où le chanteur a souvent laissé parler l’humoriste pour introduire ses chansons à textes. Tantôt écorcheur, avec une chanson cousue d’ambigüités où il est question d’Isabelle et le répandu phénomène Tanguy, tantôt sarcastique avec la chanson Elle m’aime. Il nous amènera ensuite vers la très belle chanson d’amour, J’ai jamais composé, en passant par Hommage à Brassens, un clin d’œil à celui qui lui a appris à aimer la langue française. Sur scène, François Léveillée s'est entouré du guitariste Nicolas Guimont et d'Alexandre Blais à la basse. Une belle complicité et de beaux talents pour habiller les chansons qu’on tend rapidement à s’approprier. Quelle belle soirée! C’est près de 40 ans plus tard que je peux affirmer que les rêves n’ont pas de date d’expiration. Ce soir, je vous ai suivi M. Léveillée. Merci pour les rires, merci pour vos belles histoires! Un bijou d’album à écouter encore et encore. Un spectacle divertissant au rythme soutenu. François Léveillée est en tournée à travers le Québec, pour en savoir plus sur les spectacles à venir : www.francoisleveillee.com Lucie Monaghan |
Les Studebakers - 06 janvier 2013
Les Studebakers, un plaisir "fou"! Et c’est tout en humour, que nous sommes retournés dans le temps avec Jeunesse d'aujourd'hui où Joël Denis, Les Classels, Tony Roman et plusieurs autres étaient les vedettes de l’heure. Le public chantait en choeur et lors des rythmes plus entraînants, se levait debout pour danser. Ce sont succédé les succès des années disco, peace and love ainsi que les incontournables Beatles! Ensuite, quoi de mieux pour quelqu'un de la génération X comme moi que de terminer par les années 80! |
Le coeur de l'Université Laval - 06 janvier 2013
Une soirée inspirante, puissante et céleste au Palais Montcalm Après la soprano Lyne Fortin et le ténor Marc Hervieux (en 2010 et 2011), c’est au tour de la soprano Marie-Josée Lord d’être invité par le plus ancien chœur d’adultes de la Ville de Québec, à ce joindre à eux. Le chœur de l’Université Laval, constitué de soixante-sept choristes passionnés, sous la direction de Guy Lavigne a captivé l’auditoire qui remplissait le Palais Montcalm samedi soir. Accompagné de la virtuose Anne-Marie Bernard au piano, vingt-et-un sopranos, vingt-quatre altos, treize ténors et neuf basses ont débuté la soirée en interprétant la Messe en ré majeur d’Antonin Dvorak : Kyrie, Gloria, Sanctus, Benedictus et Agnus Dei. Puis l’entrée très attendue de Marie-Josée Lord s’est fait avec rien de moins que l’Ave Maria de Bach-Gounod. Dès les premières notes, à la fois toutes en retenues et livrées avec une grande puissance, son exceptionnelle voix nous a ébahis. Cette grande artiste à l’aube de sa carrière, lauréate de plusieurs prix et concours, est déjà une incontournable dans le milieu lyric au Québec. Nous avons été témoins de plusieurs beaux moments de complicités entre la soprano, la pianiste, le directeur musical et le chœur. Au retour de l’entracte, le chœur nous a interprété une œuvre contemporaine, Pax composée par Guy Lavigne influencé d’un fait divers survenu à Ottawa en 2011. Une humble contribution pour la paix, inspirée entre autres choses par les cloches et le humming des moines bouddhistes tibétains. Puis une très belle interprétation de Shenandoah a précédé le retour de Marie-Josée Lord avec des extraits d’opéras connus et appréciés de tous : Carmen, Madame Butterfly, Nabucco, La Traviata et Roméo et Juliette. Une voix grandiose soutenue par de magnifiques harmonies vocales et un directeur musical énergique, qui est suivi au doigt et à l’œil. Une soirée mémorable. Louiselle Lavoie |
Mario Grenier - 06 janvier 2013
Mario Grenier livre sa vie Mario Grenier, l’ancien animateur du « Retour juste pour le fun » à la radio du 102.9 CFOM présentait le 4 mai dernier sa conférence autobiographique intitulée « Drôle de conférence » au Cabaret du Capitole. Il nous a présenté ses expériences de vie, sa famille, ses rencontres et les épreuves, qu’il a vécues. Une conférence remplie d’émotion Pendant sa rencontre avec le public, Mario parle avec humour, émotion et authenticité de sa vie et de ses réalisations. Comme il l’annonce, les 3 H étaient à l’honneur : Humeur, Humour et Humain. Il a débuté la soirée en nous disant que tout est une question de perception dans la vie. Il faut arrêter de penser à ce que les gens vont dire de nous et cesser de demander l’opinion des autres, puisque nous connaissons déjà les réponses. L’important, comme le disait sa mère, « ce n’est pas la première impression, mais bien la dernière impression qui est la bonne » dont, il nous illustre le propos avec la visite de deux personnes d’origine africaine à la table familiale chez-lui à l’âge de 13 ans. Il raconte son parcours de vie en y relatant des faits cocasses. Par exemple, il a déjà été chansonnier durant un an et demi et ses amis lui ont dit qu’il était plus drôle lorsqu’il parlait entre les chansons, qu’en chantant. Il a donc arrêté de chanter. Il a fait de l’improvisation dans la LNI, a animé les lundis soirs de l’humour au Dagobert et pendant 26 années, il a fait carrière à la radio. Il a même remporté un trophée Olivier en 2000 pour la meilleure émission de radio humoristique. Il a d’ailleurs fait circuler le trophée dans la salle afin que le public « sente l’odeur de cennes noires ». Un des moments de la soirée où l’émotion était à son comble, c’est lorsqu’il nous a parlé de la mort de sa mère. Ce fût un moment très touchant. Pour terminer la soirée, Martin Perizzolo, a rejoint Mario sur scène, pour le remercier de lui avoir donné une deuxième chance lors des lundis de l’humour au Dagobert. L’humoriste en a profité pour faire un monologue vraiment comique sur un 0,25$ qui ne passe jamais dans les machines. Martin Perizzolo, un artiste certainement à découvrir. En bref, la conférence de Mario Grenier a su toucher et interpeller tout le monde. Humour, émotion et authenticité furent au rendez-vous! Valérie Côté |
Marie-Mai - 06 janvier 2013
Marie-Mai enflamme le Colisée Cracheurs de feu, danseurs, jeux de lumières incroyables, projections vidéo, la bête de scène Marie-Mai n’a absolument rien à envier aux grandes stars internationales puisque son spectacle accote voire dépasse leurs performances. Elle a fait vibrer le Colisée Pepsi de Québec pour la première fois en solo et a livré une performance des plus exceptionnelles le 18 mai dernier. Elle y présentait sa nouvelle tournée Miroir mise en scène de mains de maître par Guy Bélanger. Dix ans après sa sortie de Star Académie en 2003, la dynamique Marie-Mai compte maintenant dix années de carrière et c’est devant 6400 personnes qu’elle a présenté un spectacle rodé et digne des grandes chanteuses pop de ce monde. La soirée a débuté avec C.O.B.R.A. où le public a pu entendre des tamtams, voir des cracheurs de feu, suivre des danseurs et danseuses exceptionnels, mais surtout apprécier la fougue et le charisme de Marie-Mai. A la fin de la chanson, elle a mis feu à un gros M, le sigle de son album Miroir. Ça donnait le ton au spectacle qui a ainsi toujours resté dans le spectaculaire. Par la suite, elle a enchaîné avec Mentir et Indestructible Toi. Deux chansons de la première partie que je ne connaissais pas, Différents et Si les mots, sont venues me chercher au plus profond de moi tellement elles sont touchantes. Marie-Mai a ainsi joué neuf des quatorze titres de son album Miroir. « L’équipe Marie-Mai » de l’émission La Voix, composée de Valérie Amyot, Jacynthe Véronneau, Jeffrey Pitton, Fred Lebel, Félix-Antoine Couturier et Charlotte Cardin-Goyette, est montée sur scène pour l’interprétation de Home. Un beau moment du spectacle tout en énergie et en fraternité. Entre la talentueuse Marie-Mai et son public c’est une belle histoire d’amour de part et d’autre. D’une grande générosité, elle prend le temps de remercier ses fans et de parcourir la scène dans la foule pour y serrer des mains. Pour terminer la première partie, elle a interprété l’énergique chanson Qui prendra ma place suivie d’un medley de plaisirs coupables de chansons d’artistes qu’elle affectionne particulièrement dont les Backstreet Boy et les Spices girls. En deuxième partie, elle a livré plusieurs succès avec toujours la même fougue dont C’est moi, Heart attack, Sans cri ni haine et son nouvel extrait radio, Je cours. Pour remercier tous ses fans, elle a interprété avec son mari la chanson With or without you qui était accompagnée d’images de ses fans à travers le monde et de son mariage avec Fred St-Gelais. Vraiment un beau moment qui donnait des frissons. Elle a terminé en force avec Jet lag, en duo avec Fred son complice de tous les jours et pour le rappel, elle a livré Rien, Titanium, Do you et Emmène-moi. Marie-Mai, la jolie bête de scène a livré toute une performance. Si elle passe près de chez vous cet été, son spectacle mérite vraiment le déplacement. Marie-Mai reviendra à Québec au Théâtre du Capitole le 6 décembre prochain. Les billets sont d’ailleurs en vente dès aujourd’hui. Sans être confirmées, des supplémentaires sont également possibles à l’automne. Valérie Côté |
Michael - 06 janvier 2013
Un chanteur du rat pack ! Just for One Night ! C’est avec une immense joie, que j’ai assisté hier soir à la grande première de Michael à la très belle salle de l’étoile de la banque nationale du quartier Dix30. C’est dans un décor simple, agrémenté d’un éclairage synchronisé à la perfection, que Michael a fait son entrée dans un chic veston blanc, style « tuxedo » moderne. Le public, de tous âges, a alors participé à un voyage, un « One night », qu’ils n’oublieront pas de si tôt. Ce qui est sans conteste le point marquant de la soirée, c’est la voix superbe de Michael. Elle est juste et forte. Toutes ses vrilles et vocalises me sont parues sans faille. Il a fait mouche sur toutes les notes. Que ce soit son interprétation de Fever ou de New York New York, il fait non seulement justice à ces énormes succès, mais en plus il se les approprie de façon digne d’un membre du « Rat pack ». Et que dire du chic « Big Band », qui l’accompagne. Wow quel heureux mariage ! Quinze musiciens (basse, piano, batterie, percussions et cuivres) l’accompagnent à la perfection. Une machine bien huilée, le tout sous la direction d’un chef d’orchestre impeccable. Je pense à la chanson Si tu t’en vas quelle belle performance ! One night est un spectacle rafraichissant, qui visite plusieurs genres musicaux. Un voyage temporel meublé des classiques de notre enfance et de notre jeunesse. Bref, un « Big band » comme on n’en voit plus aujourd’hui avec un chanteur à la voix polyvalente et juste. Consultez le site web http://www.michaelmusique.com pour connaître les prochaines dates de ce spectacle à voir absolument. One night, plus qu’un spectacle, un tête à tête avec Michael qui nous donne envie de passer plus d’une nuit avec lui! Charles Tranchant |
Maude - 06 janvier 2013
Maude…Le temps inventé
Jeudi soir la jeune auteure-compositrice-interprète Maude, lançait au bar-spectacle Le Cercle, son tout premier album intitulé, Le temps inventé. Dans une formule 5 à 7 ouvert au public, Maude a présenté quelques-unes des très belles pièces figurant sur le disque. Pour l’occasion, Les garçons, accompagnaient, sur les planches, la jeune femme originaire de Québec. Le temps inventé est parfois doux, parfois plus abrasif comme pour Dans le désert, écrite par son complice Navet confit qui, en plus d’avoir réalisé l’album et d’avoir joué de presque tous les instruments sur l’enregistrement, l’accompagne sur scène. Entre la légèreté et la lourdeur, de l’espoir à la désillusion, les textes de Maude occupent toujours une place importante au côté de sa musique. On la sent influencée par des univers opposées, de la chanson française au Grunge américain. Les quatre pièces qui figuraient sur le EP qu’elle nous avait présenté en septembre dernier, un peu comme une carte de visite, se retrouvent sur l’album. Nouvellement sous entente avec la maison DEP, Maude est à élaborer une série de spectacles. Elle se produira le 13 juillet prochain sur la scène de la Place D’Youville dans le cadre du Festival d’été de Québec. Je vous invite à vous procurer le disque de la charmante Maude et à surveiller les dates de spectacles à venir. Vous pouvez aussi la suivre sur Facebook sous musiquedemaude ou au chansonsdemaude/bandcamp.com. Claude Gignac |
Marcie et Émile Proulx-Cloutier - 06 janvier 2013
La relève musicale dans toute sa splendeur Marcie et Émile Proulx-Cloutier au Théâtre Petit Champlain Le Théâtre Petit Champlain a accueilli, le 9 mai dernier, deux univers musicaux très différents, mais totalement fascinants. La soirée a débuté avec Marcie et ses chansons d’amour et d’émotions voyageant dans les années 50 et 60. Par la suite, le comédien Émile Proulx-Cloutier, que l’on voit notamment au petit écran dans Toute la vérité, a présenté un spectacle théâtral de musique à la fois humoristique et touchante. Deux découvertes à surveiller. On sent Marcie Michaud-Gagnon douce et fragile dès qu’elle rentre sur scène, mais quand elle livre une chanson, elle s’approprie la scène et sa poésie flotte et conquiert nos cœurs. Ses chansons donnent littéralement des frissons, font sourire ou pleurer. Deux chansons ont été mes coups de cœur, Une rose, une chanson magnifique sur le pouvoir d’une rose sur la séduction et La plus belle, une chanson sur l’acceptation de soi. Sa voix velouté, ses manières un peu gauches sur scène nous la rendent des plus attachantes. Son premier album éponyme est en magasin depuis mardi sous étiquette Kézako, un véritable petit bijou. Réaliser par Ludo Pin, l’album compte également la participation des musiciens : Simon Dolan et Mathieu Vézio, qui ‘accompagnaient également sur scène. Marcie, un nom à retenir. Lauréat de sept prix au Festival en chanson de Petite-Vallée 2011, l’auteur-compositeur-interprète Émile Proulx-Cloutier a présenté le dernier spectacle de Chansons cachées qu’il présente depuis 2012. Il entrera d’ailleurs bientôt en studio et son premier album devrait voir le jour à la fin de 2013. Chacune de ses chansons est soigneusement mises en scène avec des histoires tirées de sa vie. On embarque dans son univers qui nous touche dès les premiers moments du spectacle. Les chansons Aimer les monstres, qui raconte la vie d’un garçon de 12 ans et demi et Propre poli ponctuel, qui parle du mal être des gars gentils qui voient les filles tomber amoureuses des bums sont celles qui ont réussie à me toucher au plus haut point.Il a même eu droit à une ovation debout et a fait en rappel, la chanson L’Atlantide de son père, Raymond Cloutier. Un artiste accompli qui vaut le détour. Marcie et Émile Proulx-Cloutier, deux artistes aux talents bruts, aux textes poétiques et aux univers à découvrir. Valérie Côté |
Les Cowboys Junkies - 06 janvier 2013
Vibrer avec la voix de Margo Timmins des Cowboys Junkies Il y a des artistes que l’on ne connaît pas, mais dont on a entendu souvent parler et les Cowboys Junkies faisaient partis de cette catégorie pour moi. Mais quelle belle surprise de découvrir un groupe à la musique si touchante, une chanteuse à la voix grave et feutrée et des textes qui vont droit au cœur. Je ne connaissais pas les Cowboys Junkies, mais maintenant je serai une de leurs fans. Un spectacle unique dans l’acoustique incroyable de la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm s’est déroulé le 11 mai dernier et j’en resterai marquée. La soirée a débuté sur les notes de Wrong piano de leur deuxième album Demons, qui se base sur des reprises, de la série Nomade. Le premier album, Renmin Park, est plus expérimental, le troisième, Sing In My Meadow, est plus psychédélique et le dernier, The Wilderness, est davantage folk et chanté. La première partie du spectacle a ainsi donné la chance de découvrir des chansons de ces quatre nouveaux opus dont See you around, Late night radio et la fantastique Fuck, I Hate the Cold, qui s’en prend à nos hivers qui perdurent trop longtemps. Le groupe canadien a aussi présenté plusieurs de ses succès après l’entracte dont des pièces de l'album The Trinity Session, paru en 1988 et vendu à plus de 1,5 million d'exemplaires dans le monde dont Sweet Jane, A Common Disaster et un de mes coups de cœur de la soirée : Misguided Angel. Décidément, le groupe Cowboys Junkies est à découvrir. Les émotions des chansons nous transpercent, c’est une musique à la fois relaxante et entrainante. Valérie Côté |
Benoit Archambault - 06 janvier 2013
Les réponses de Benoît Archambault Samedi dernier, au Palais Montcalm, Benoit Archambault a répondu à plusieurs questions « Pourquoi la chauve-souris dort la tête en bas? Pourquoi on applaudit quand on aime ça? Pourquoi le Père Noël donne des cadeaux? Pourquoi les petits pois ne sont jamais gros? » Pourquoi? Voilà une question qui revient souvent à la bouche des enfants. Dans son dernier spectacle crée à l’image de son livre-disque sorti il y a environ un an et intitulé «Les Pourquoi», Benoît Archambault (Claviériste, trompettiste et chanteur du populaire groupe Mes Aïeux) et ses acolytes, les ti-guidous, s’offrent le plaisir de répondre à de nombreuses questions des enfants. L’auteur-compositeur-interprète aborde plusieurs thèmes tels que les jours de la semaine, la conduite d’un vélo à deux roues, l’importance d’un prénom et le refus de certaines personnes d’admettre qu’elles sont perdues lorsqu’elles le sont vraiment. Présenté sous la forme d’un talk-show, le spectacle est agrémenté de beaux moments d’humour, de contes et de plusieurs chansons faites sur mesure pour les enfants (entre autres, mes prénoms, les pissenlits, une grande chanson, lili grimace et tes biscuits). Il fallait également voir jeunes et moins jeunes expérimenter, à la demande de Benoît Archambault, une joyeuse chorégraphie baptisée pour l’occasion : la danse des bonbons. Un délicieux mélange des chorégraphies associées aux chansons Remède miracle (Mes Aïeux) et Macarena. Après un concours de grimaces où une jeune spectatrice est sortie grande gagnante, Benoît Archambault a terminé son spectacle en s’improvisant professeur de langues, enseignant avec humour à son jeune public l’anglais, l’espagnol, l’allemand et l’italien, le tout en quatre minutes ! Soulignons au passage les jolies images projetées sur écran pendant toute la durée du spectacle, lesquelles ont assuré une transition efficace entre la narration et les chansons. Bref, pourquoi ne faut-il pas manquer le prochain spectacle de Benoît Archambault le 7 juillet prochain dans le cadre du festival d’été de Québec ? Parce que Benoît Archambault est talentueux et qu’il sait s’y prendre avec son jeune auditoire. Il les mène dans un monde rempli de rires et d’étincelles. Et les parents, plus souvent qu’autrement simples témoins des spectacles pour enfants, deviennent partie intégrante de ce spectacle grâce, notamment, aux nombreux clins d’œil que se permet l’artiste, surtout lorsqu’il interprète entre ses numéros des «hits» de LMFAO et de Mickael Jackson, pour ne nommer que ceux-là. Frédéric Delaunay |
V'LÀ L'BON VENT - 06 janvier 2013
LA VIE ! L’AMOUR ! LA FÊTE !
Un hymne à la culture francophone… rafraichissant, joyeux et dynamique ! L’ensemble vocal, fondée par M. Gilles Julien et M. François Provencher a pour mission de promouvoir, diffuser et encourager la culture canadienne et québécoise. Pour leur 55e anniversaire la Troupe V’là l’bon vent a présenté samedi soir dernier à l’église St-Sauveur, son tout nouveau spectacle. Dirigé de main de maître par Mme Diane Lapierre depuis 1973, ils nous ont offert des airs connus de notre immense répertoire québécois et français. De Félix, en passant par la Compagnie Créole jusqu’à Yves Duteil, ils ont su captiver l’attention du public. Dans ce lieu de culte, qu’est l’église de St-Sauveur la chanson francophone était à l’honneur. Sous le thème des saisons de la vie et des bâtisseurs que nous sommes, ils ont débuté avec Pour bâtir une maison de Félix Leclerc suivi de Si tous les gars du monde des Compagnons de la Chanson. Ils ont eu beaucoup de succès avec une chorégraphie mettant en scène la rivalité Canadiens-Nordiques et une danse incorporant des balais. De très belles surprises nous attendaient comme lorsqu’ils ont interprété Milles après milles à la façon de Fred Pellerin et l’Hymne à l’amour. De beaux souvenirs ont refait surface pendant cette soirée. Je me revoie jeune fille dans la loge des filles au Colisée, puis sur les bancs des joueurs de hockey assistant à mon premier spectacle du chœur. Comme aujourd’hui les décors, les costumes, la dance et la mise en scène étaient déployés pour en mettre plein la vue et plaire à la foule. Pour ma part, leur mission a été accomplie. Mme Lapierre en a profité pour inviter tous ceux qui désirent faire partie de la troupe, à communiquer avec eux, pour plus d’informations. Un passe-temps créatif, enrichissant et un loisir valorisant. Louiselle Lavoie |
Le tribunal de l'histoire - 06 janvier 2013
DÉCEMBRE 2013 |
François de Laval et le Séminaire de Québec (16 décembre 2013) LES GRANDS PROJETS TRIBUNAL DE L’HISTOIRE Palais Montcalm En 1663, le premier évêque de Québec réunit ses prêtres en séminaire au service des paroisses et de la formation des séminaristes. La mission s’étendra bientôt à la formation des jeunes esprits et mènera en 1852 à la création de la première université francophone en Amérique. Un sujet très collé à la réalité puisque cette année nous fêtons le 350e anniversaire de fondation du Séminaire. L’historien Jean-Marie Lebel nous a encore une fois vulgarisé un sujet intéressant en mettant quelques touches humoristiques. Les acteurs Jean-René Moisan (Mgr François de Laval), Alexandrine Warren (Marie de l’Incarnation), Nicolas Drolet en Monseigneur de St-Vallier et Vincent Champoux en Mgr Louis-Jacques Casault nous ont fait revivre les personnages qui ont vécu les moments clés de cette époque et de cette fondation. La Maîtrise des Petits Chanteurs de Québec sous la direction de Céline Binette et accompagné de Robert Patrick Girard à l’orgue nous ont mis dans l’ambiance des Fêtes avec des compositions allant du 15e au 20e siècle. L’Ave Maria de V.Vavilov en a ébloui plusieurs. Gillles Routhier, l’invité expert nous a bien décrit d’où venait François de Laval et ses vues sur le clergé. Le prochain Tribunal sera le 24 février et on discutera de Lucien Borne et de son idée d’apporter le siège de l’O.N.U à Québec. On le dit à chaque fois mais, si vous n’avez pas vu au moins un Tribunal de l’Histoire payez-vous la traite et gâtez-vous en vous procurant un billet. Vous ne le regretterai pas. Louiselle Lavoie |
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Luce Dufault - 06 janvier 2013
Luce Dufault – Du temps pour moi, du bon temps pour nous
Après une tournée estivale qui lui aura fait parcourir 5500 kilomètres en 25 jours, Luce Dufault reprend la camionnette 15 passagers, affronte le froid et s’arrêtait vendredi soir à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre pour présenter «Du temps pour moi» son huitième album en carrière. Éclairage tamisé, elle entre en scène et «Cours», le premier titre de l’album, écrit par Michel Rivard et Ève Déziel, devient la première pièce du concert.
D’emblée, elle nous raconte que pour cet album elle a travaillé avec ses collaborateurs d’expérience, Richard Séguin, Marc Chabot, Nelson Mainville, Daniel Bélanger, mais qu’elle avait aussi envie de plus jeunes. Elle avait un coup de foudre pour l’écriture d’un jeune gaspésien. Après avoir trouvé le courage de lui demander une chanson, c’est lui qui venait lui offrir «Plus grand que moi». Une première collaboration avec Patrice Michaud.
Ce qui reste de nous, Belle Ancolie se succèdent puis, en toute simplicité, Luce nous raconte la vie tissée de mensonges de son grand oncle, Ernest Dufault, devenu cowboy au Far West américain sous le nom de Will James, un mythe aux tonalités country.
Celle qui a personnalisé à 510 reprises Marie-Jeanne de l’opéra-rock Starmania, nous sert une généreuse Serveuse automate et Stone, un moment intense qui a donné le ton à la suite du concert. Un moment que le public a chaudement accueilli.
Elle revisite langoureusement Des milliards de choses, donne une saveur tango à Soirs de scotch où l’accordéon a une place de choix. Puise dans ses influences musicales en faisant une touchante interprétation de At last de Etta James et nous offre, ce qu’elle qualifie de déchirante chanson d’amour, Mon Dieu de la grande dame de la chanson française Édith Piaf.
Luce Dufault c’est le naturel et la simplicité, la naïveté et les éclats de rire. C’est une voix chaude qui fait naître des frissons. C’est une palpable complicité avec ses fidèles et talentueux musiciens. Jean-Sébastien « Tibasse » Fournier au piano, accordéon et basse, Jean Garneau aux guitares, lap steel et banjo et Karl Surprenant à la basse et contrebasse.
Pour conclure un magnifique Vendredi 13, au rappel, Luce livre Tous ces mots chaudement habillé de l’accordéon et conclue par Halleluja armée de sa guitare.
Pour connaître les détails de sa tournée, www.lucedufault.com
Lucie Monaghan
Ingrid St-Pierre - 06 janvier 2013
Ingrid St-Pierre
L’ESCAPADE
Une popularité en nette croissance! Nombreux sont les fans de tous âges d’Ingrid St-Pierre à avoir profité de son passage au Grand Théâtre de Québec avant qu’elle prenne quelques jours de congé chez ses parents à Cabano pour le temps des Fêtes.
Elle était accompagnée de quatre musiciens qui ont enrobé plusieurs de ses compositions, avec des arrangements originaux et avec leur voix. Un plaisir et une complicité s’échappaient du quatuor formé de Martin Roy (basse et contrebasse), Liu-Kong Ha (batterie et percussions), Sarah Martineau (violon) et Camille Paquette (violoncelle et erhu).
Tout en simplicité et avec un immense bonheur d’être sur scène une nouvelle fois à Québec, elle nous a offerts ses compositions comme des petites histoires dans un écrin de velours. Histoires d’amour, histoires de famille ou rigolotes, elle captive l’auditoire. Une poésie empreinte de tendresse, de nostalgie, de rimes et de jeux de mots savoureux et intelligents. Que ce soit avec Les froufrous blancs, Les pâtes au basilic de son précédent album Ma petite mam’zelle de chemin, avec Coin Livernoche, Valentine de son plus récent CD L’escapade ou avec Les méduses qui est à venir, on ressent la légèreté, la candeur et la fraîcheur autant dans sa voix que dans sa musique ou sa poésie.
Au rappel, pour le plus grand plaisir des spectateurs, Ficelles, No surprises de Radiohead et Collée sur tes papilles. Quelle agréable façon de clôturer une soirée en si bonne compagnie. À découvrir pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.
Louiselle Lavoie
ABIE - 06 janvier 2013
C'est devant une cinquantaine de personnes, pour la plupart des parents et amis que le groupe a commencé le spectacle avec la chanson du Cirque du Soleil "Allegria". Abie nous a raconté qu'il y a cinq ans, elle a été diagnostiqué d'un cancer et qu'on la disait condamnée. Maintenant, elle mord dans la vie à pleines dents et chante maintenant depuis deux ans.
Nous avons eu droit à tous les genres de musiques confondus de "Dream" des Cranberries en passant par "Je l'aime à mourir" version de Shakira, "Me and Bobby McGee", version accoustique avec Christian Mallette . François Jean nous a chanté "Walking on the sun" de Smash Mouth. Le bassiste aussi nous a interprété "Kryptonite" de Three doors down.
Au rappel, Abie nous a interpreté un medley de Marjo avec "Doux", "Les chats sauvages" et "Provocante".
Elle nous a offert presque deux heures de spectacle et tous semblaient avoir du plaisir ensemble. Par contre, je crois que ce spectacle ressemblait plus à ce que l'on peut voir dans les bars que dans une salle.
www.lascenelebourgneuf.com
Caroline Gagnon
Moist - 06 janvier 2013
La résurrection de
MOIST
Le groupe phare des années 90, Moist, renaissait de ses cendres hier soir à L’Impérial de Québec avec leur plus récente tournée « the Resurrection ».Cela faisait déjà 13 ans que la formation originaire de Vancouver avait mis fin à ses activités, et ce après un début de carrière fracassant. Leur retour était attendu par de nombreux fans de Québec qui, tout comme moi, ont connu les belles années de Silver, Creature et Mercedes 5 and Dime.
Le groupe n’a certes pas déçu ses nombreux fans en leur livrant à la mode d’aujourd’hui pratiquement tous les classiques de son répertoire.
Ça a débuté bien et fort avec la bombe tangerine, tirée de l’album creature. La voix de David Usher perce efficacement les puissants riffs de guitare de Mark Makoway, lequel reprend à la perfection ses démarches et mimiques d’époque. Un beau retour dans le passé !
David Usher est fidèle à lui-même en levée de rideau, charismatique au possible, il sait rapidement gagner le cœur du public avec les quelques phrases qu’il prononce en français. À une gente demoiselle qui ose lui crier en anglais son amour, il lui répond : « «Quand tu parles avec moi, parle en français. C’est important pour moi ».
Moist nous livre ensuite une avalanche de succès tirés de ses trois albums : Kill for you, Silver, Hate, Underground, Break her down, Dogs et Shotgun se succèdent rapidement. La formation manœuvre efficacement à travers son répertoire pour offrir à son public un spectacle sans temps mort et parfaitement rodé.
J’ai adoré Black black heart, une pièce du répertoire solo de David Usher. Cette chanson s’intègre parfaitement au répertoire du groupe.
Pour conclure le programme principal, le groupe nous fait plaisir et interprète Breathe et Push. La foule est en délire et reprend en chœur les refrains de ces chansons. Pendant ce temps, David Usher en profite pour s’offrir un petit bain de foule en s’installant debout près de la console de sonorisation.
Au rappel, Moist persiste et signe et enchaine, entre autres, avec de vieux succès tels Believe me, le classique des classiques Resurrection et la très douce Gasoline.
Un spectacle à voir absolument!
Demeurez à l’affut au cours des prochaines semaines car le groupe prévoit ajouter d’autres dates pour l’hiver 2014. Pour plus d’information, consultez le site officiel du groupe au moistonline.com.
La première partie du spectacle était assurée par le groupe indie rock The Beaches. Ce groupe composé de quatre jeunes filles de Toronto, Jordan Miller (voix et basse), Kylie Miller (guitare), Leandra Earl (claviers et guitare) et Eliza Enman-McDaniel (batterie) a offert une très belle performance, du rock pur et dur à la White Stripes. Leur premier EP a été réalisé par Raine Maida d’Our Lady Peace. Un groupe définitivement à surveiller.
Frédéric Delaunay
Robert Charlebois - 06 janvier 2013
Robert Charlebois 50 ans de carrière!
C'est hier soir, qu'avait lieu en grande première le spectacle de Robert Charlebois, "Charlebois - 50 ans! - 50 chansons" à la salle Albert-Rousseau.
Entouré de ses neuf musiciens, Robert Charlebois est apparu sur scène, devant une salle comble de fans de toutes les générations, pour nous chanter ses plus grands succès, afin de célébrer ses 50 ans de carrière.
Il a commencé à réchauffer la salle avec "Dolorès", "Fu man chu" et une version country de "Entr' deux joints". Jouant un peu de batterie, un peu de guitare et en dansant, l'ambiance était à la fête!
Sans "Madame Bertrand" dans la salle, il a demandé si quelqu'un pouvait la remplacer. Tout de suite deux mains se sont agitées dans les airs et une femme de Gatineau est montée sur scène pour chanter en duo la célèbre chanson. Ce fût un moment fort du spectacle!
À la seconde partie, vêtu d'un chandail des Expos, il nous a interprété "Conception", "Les talons hauts", " "Je reviendrai à Montréal", L'incontournable "Lindberg" et J't'aime comme un fou" que tous chantaient avec cœur !
Lorsqu'il a chanté "Ordinaire", durant la chanson, il a dit qu'il se sentait vieux. Tout de suite un homme dans l'assistance a répliqué à haute voix "Ça paraît pas!" Eh bien c'est vrai, car il a livré deux de spectacle et il était dans une forme exemplaire, À la fin, il a eu droit à son premier "standing ovation" de la soirée.
Au rappel, nous avons été gâtés avec quatre chansons dont "Te v'là" et une chanson de circonstance que nous n'entendons pas souvent "Marie-Noël" étant donné la période des Fêtes qui approche.
Si vous en avez la chance, je vous invite à voir ce nouveau spectacle et célébrer avec cette légende vivante l'héritage musical qu'il nous lègue avec la même passion qu'à ses débuts, il y a cinquante ans...
Deux heures de rétrospective qui démontre l'extraordinaire carrière que ce grand chanteur a connue et connait encore aujourd'hui. Un, Robert Charlebois il y a en a un et il n’y en aura jamais d’autre!
www.robertcharlebois.com
www.sallealbertrousseau.com
Caroline Gagnon
Isabelle Boulay - 06 janvier 2013
Isabelle Boulay
Chant libre
Isabelle Boulay n’a plus besoin de présentation, reconnue interprète de l’année à quelques reprises à l’ASDIQ, aimée du Québec jusqu’à la France…
De retour de sa tournée française depuis 3 jours, vendredi soir, à la salle Sylvain-Lelièvre du CEGEP Limoilou, elle nous offrait un répertoire aux couleurs variés. Allant de la grande chanson française, à quelques tubes américains s’attardant à sa passion country-folk, elle revisite quelques-uns de ses succès entre Paris, Québec avec un détour par la Louisiane.
En début de concert, elle nous offre Si j’étais perdue et d’emblée présente ses complices de longue date, ceux qui habillent musicalement sa chaude voix. Martin Bachand à la guitare, Francis Coban à la mandoline, accordéon et violon et Michel Roy à la guitare, percussion et voix. Elle enchaîne avec Jamais assez loin et nous transporte au coeur de ses influences musicales ce qu’elle qualifie comme étant le plus bel espace de liberté… le chemin des chansons.
Le voyage commence, les escales sont intenses, chaudes et apaisantes. Isabelle Boulay c’est de grandes émotions et tant de générosité. Elle fait une grande place aux auteurs des chansons qu’elle interprète. Tu ne me dois rien de Stephan Eicher, Je t’oublierai je t’oublierai co-écrite par Luc Plamondon et Richard Cocciante à l’époque où elle personnifiait Marie-Jeanne de l’opéra-rock Starmania.
Dans un segment country, Jolie Louise de Daniel Lanois puis le public se joint spontanément à elle pour Mille après mille écrite par Gerry Joly et popularisée par Willie Lamothe, On fait un détour par Les Méchins en Gaspésie avec une chanson de Paul Daraîche À ma mère. Isabelle nous parle de sa tante Adrienne qui lui a fait connaître Dolly Parton, une femme impressionnante et s’accomplie en interprétant True Blue en duo avec Michel Roy, «une des plus grandes chansons écrite par une femme pour un homme», chanson qu’elle a enregistrée à Nashville en duo avec la grande Dolly.
Elle nous confie qu’à chaque tournée, elle se met au défi en interprétant une chanson qui l‘impressionne ou qui lui fait peur. Cette fois-ci son choix s’arrête sur une chanson de Rufus Wainwright, Going to a town. Un excellent moment très apprécié du public où voix et accordéon font un chaud mariage.
Des gros projecteurs déposés au sol enveloppent chaleureusement les musiciens et des éclairages très soignées s’adaptent au besoin des rythmes et des thèmes.
Au rappel elle nous offre L’amitié et la très belle Quand reviendras-t ? de Barbara… Isabelle déborde de générosité, nous offre des tranches de vie et maitrise l’art de la communication, je me demande encore pourquoi elle ne s’est pas encore commise en écrivant un texte. Une excellente soirée !
Lucie Monaghan
Génération Crooners - 06 janvier 2013
"Un beau party de Noël en compagnie de Génération Crooners!"
Hier soir, j'ai assisté au spectacle "Génération Crooners chante Noël" à LaScène Lebourgneuf.
Le groupe, composé de trois chanteurs, dont Steeve Matthiews, Luc St-Pierre et Sindy Moore ainsi que leurs cinq musiciens nous ont donné toute une performance d'environ deux heures et quart, en nous interprétant les plus belles chansons de Noël.
Devant une salle comble, avec un public de tous les âges mais majoritairement un peu plus âgé, ils ont commencé en force avec "Jingle bell rock", "Blue Christmas", "Adeste Fideles" et "Frosty the Snowman" où tout le monde frappait dans leurs mains au rythme de la musique. La salle commençait à se réchauffer!
Avec un excellent son et un cadre enchanteur, nous avons pu voir et entendre l'extraordinaire talent des musiciens et les voix magnifiques des trois chanteurs.
Ils nous ont également offert des chansons telles que "Diana" de Paul Anka, "Save the last dance for me" et "Sway" de Michael Bublé sans oublier plusieurs succès du roi des crooners, Frank Sinatra comme "New-York New-York"!
Les gens chantaient en choeur "Petit Papa Noël", dansaient sur "Rockin around the Christmas tree", l'ambiance était à la fête, tout était parfait pour passer une très belle soirée et entrer dans l'esprit des Fêtes.
Ils ont clôturé le spectacle avec le classique des classique de Bing Crosby, l'incontournable "White Christmas" avec la petite neige qui tournoyait au dessus de nos tête...
Afin de terminer en beauté, ils ont chanté "Feliz Navidad" au rappel, à un public grandement satisfait et heureux.
lascenelebourgneuf.com
generationcrooners.com
Caroline Gagnon
Grand Rire du temps des fêtes - 06 janvier 2013
Le Grand Rire du temps des fêtes… un party mémorable
Animé de main de maître par Olivier Martineau, la veillée du Grand Rire du temps des fêtes est sans contredit, le spectacle à voir.
Dans une superbe mise en scène de Luc Senay, Olivier reçoit comme le veut la tradition dans son salon, ses amis chanteurs, musiciens et humoristes pour un méchant gros party de famille.
D’entrée de jeu, c’est un Elvis un peu maigrichon qui a donné le ton à une soirée remplie de surprises. Par la suite, tous les invités ont du sonner à la porte pour être acceuillis par l’hôte de la soirée.
Pour cette première médiatique, Martineau n’avait pas invité n’importe qui. Plusieurs grands noms de l’humour se sont succédés tour à tour, certains avec du nouveau matériel, d’autres avec des numéros adaptés pour la soirée. Tout comme dans un vrai party familial, il y avait des gens de tout âge. Les plus vieux et les plus expérimentés étant Réal Béland, Ben & Jarrod, Francois Massicotte, Jean-Claude Gélinas et François Léveillée ont tour à tour fait leur numéro sans pour autant quitter la scène après leur prestation, prenant le divan du salon d’assaut. Même le petit couple d’amoureux la pétillante France D’amour et l’humoriste Julien Poulin en ont profités pour laver leurs linges sales en famille réglant quelques comptes en chanson. Trois jeunes humoristes de la relève que les gens ont eu la chance de découvrir lors des Comédies Club, Catherine Rouleau, Simon Leblanc et Pierre-Luc Pomerleau ont eux aussi cassé la glace avec brio.
L’animation musicale a été confiée à des artistes de Québec, les Respectables et Mélissa Bédard.
Mélissa a fait un clin d’œil à Johnny Cash en duo avec Olivier Martineau, mais sa plus belle performance a été sans aucun doute sa magnifique interprétation de la chanson Halleluia, ce qui lui a value une grande ovation, quelle voix!
Pour clore la soirée, les Respectables ont interprété pour le plus grand plaisir du public, leur grand succès Amalgame.
Je me permets de donner une mention d’honneur à Olivier Martineau pour avoir été un hôte fantastique tout au long de la soirée. Il est drôle et il défrise une matante en maudit.
Alors du 4 au 31 décembre, pour une toute première fois vivez l’expérience du Grand Rire du temps des fêtes. Comme dans une vraie famille, le noyau sera toujours le même mais se greffera en alternance plusieurs grands noms de l’humour.
Les Denis Drolet, Dominic Paquet, Sylvain Larocque, Francois Léveillée, France D’amour, Jean-Claude Gélinas, François Massicotte et plusieurs autres invités surprise seront de la partie.
Je dois avouer que le Grand Rire du temps des fêtes est mon coup de cœur de l’année 2013.
En passant ce n’est pas un gala, c’est un party de famille où on a du fun grâce à la grande variété des personnages qui sont tous plus hilarants et loufoques les uns que les autres.
418 694 4444 ou 1 800 261 9903
Lyne Laroche
Douze hommes en colère - 06 janvier 2013
Douze hommes en colère
Un huis clos captivant, émouvant à voir et à revoir.
Un jury de 12 hommes doit décider du sort d’un jeune homme accusé d’homicide. La preuve et les faits réunis contre lui sont accablants. Le verdict semble évident. Pourtant, un membre du jury n’est pas convaincu et a le courage et la détermination de prendre position, d’aller au-delà des apparences et des préjugés.
Dans cette pièce on nous montre d’un côté le courage qui fait qu’une seule personne peut changer les choses, et la bêtise humaine qui peut les faire déraper et nous ramener à l’âge de pierre de l’autre côté. Le bien, le mal, et toutes les nuances entre les deux, s’affrontent dans un match oratoire qui nous amène à réfléchir et à se questionner sur notre rapport avec la justice.
La mise en scène autour d’une table est surprenante car certains comédiens commencent la pièce dos au public. Mais dans un ballet bien minuté les comédiens changent de chaises et tournent comme les aiguilles d’une montre pour nous montrer le temps qui passe et le changement d’opinion des jurés. Des déplacements qui se déroulent tout en subtilité, presqu’imperceptible pour les spectateurs.
La musique de films des années 50 est très à propos et appuie les moments dramatiques de la pièce.
Les comédiens Sylvio Archambault, Jacques Baril, Yves Bélanger, Jean-François Boudreau, Olivier Courtois, Edgar Fruitier, Jean-Bernard Hébert, Dany Michaud, Jean-Marie Moncelet, Stéfan Perreault et Marcel Pomerleau donnent une performance exceptionnelle. Mais Vincent Bilodeau tire vraiment son épingle du jeu par son intensité et sa profondeur.
Une pièce culte accessible et pleine du rebondissement. Un suspense qui nous tient sur le bout de nos sièges.
Louiselle Lavoie
Étienne Drapeau - 06 janvier 2013
Tribunal de l'histoire - 06 janvier 2013
Le Tribunal de l’Histoire : Les grands projets (25 novembre 2013)
SIMON-NAPOLÉON PARENT ET L’HÔTEL DE VILLE
Palais Montcalm
Parmi les plus divertissants et enrichissants.
Les architectes Charles Baillairgé, Eugène-Étienne Taché et Joseph-Ferdinand Peachy rivalisent afin de doter Québec d’un premier véritable hôtel de ville. Élu maire en 1894, Simon-Napoléon Parent relance le projet qu’il confie à Georges-Émile Tanguay. L’éclectisme du nouvel édifice, inauguré en 1896, s’inspire des projets précédents.
Le sujet à prime abord aride a été bien expliqué et rendu intéressant par l’historien Réjean Lemoine. Les acteurs ont bien démontré les rouages de la politique municipale, qui ne sont pas très différents aujourd’hui. Le parallèle entre le maire Parent et le maire Labeaume était flagrant.
Le témoin expert Martin Dubois architecte, a bien su vulgariser un monde qui pourrait sembler plus technique, en nous décrivant et en nous donnant plusieurs exemples en ce qui a trait à l’architecture.
Le Quintet ValsesChics nous a transportés au début du siècle dernier par un choix judicieux d’airs connus qui ont enchanté le public. Un Quintet à suivre…
Une autre merveilleuse soirée ou la connaissance et le divertissement se sont côtoyés. Une excellente sortie qui nous rends plus intelligent et on peut même se servir des connaissances acquises pour bien paraître dans une soirée du temps des Fêtes…
Le prochain tribunal sera le 16 décembre 2013 et le sujet sera François de Laval et le Séminaire de Québec. Encore un monde à découvrir…
Pour plus d’information : www.ccnq.org
Louiselle Lavoie
Les chercheurs d'or - 06 janvier 2013
Les Chercheurs d’or ont trouvé le bon filon
Le 19 novembre dernier au Cercle à Québec, les chercheurs d’or présentaient devant parents, amis et de nombreux fans leur tout nouvel album homonyme paru sous l’étiquette Disques Nomade. Dix chansons aux rythmes dansants, aux mélodies légères, mais comportant une belle profondeur, le tout certainement grâce à la voix envoutante d’Isabeau et au jeu sans faille d’une gang de musiciens qui savent s’amuser ferme avec leur instrument. Du country-folk à son meilleur avec des relents de jazz, de soul, de bluegrass et même de pop. Une sonorité un peu plus actuelle et qui sort des conventions.
Quelques minutes avant leur prestation, qui devait boucler la boucle de cette journée de lancement, j’ai eu la chance de m’entretenir avec les trois gars du groupe, Simon, François et Luke (saluons au passage Isabeau et Marie-Christine), qui étaient visiblement heureux d’être de retour dans la vielle capitale, eux qui revenaient tout juste d’un long séjour dans les Europes.
Réglons en partant la question du changement de nom du groupe. Pourquoi avoir éliminé « isabeau et » de votre dénomination sociale ? C’est pour mieux s’affirmer comme un groupe fort et uni fait valoir François. «Il y a des gens qui nous appelaient Les Isabeau, c’était tannant et ça faisait fâcher Isabeau» renchérit Simon.
François m’explique ensuite que ce dernier opus est plus arrangé et plus complet que le précédent. « Le style est plus posé et le groupe est plus mature et ça s’entend. D’ailleurs, contrairement à notre premier album, tout le monde a cette fois participé à la création. Un vrai travail d’équipe. »
La formation folk/bluegrass met carte sur table en ouvrant ce nouvel album avec Belle country, une belle chanson qui ouvre avec douceur et profondeur l’album. Une pièce teintée d’une subtile touche d’humour. «On avait pas mal de chansons lentes quand on s’est pointés en studio. C’était clair que l’album allait être très introspectif », explique François. « On trouvait que c’était une belle chanson qui débutait bien la journée. On voulait que tu puisses faire play le matin quand tu te lèves et que cette chanson donne le goût de passer à la suivante et ainsi de suite jusqu’à la dernière» ajoute Simon.
Une des pièces préférées du groupe est la très énergique Shirley, une pièce phare de l’album. Elle existe la Shirley qui braille le départ de Johnny et qui se met toute nue dans un bar ? «Tu peux pas mal la rencontrer dans n’importe quel bar près de chez toi», blague Simon. «Cette chanson ajoute un petit côté grotesque à l’album », poursuit François.
Tout explose, premier simple du groupe, est née d’un jam à la toute fin de la première séance d’enregistrement de l’album explique Luke. Ce dernier signe d’ailleurs le texte de cette chanson, qui a ensuite été adaptée et traduite en français par François. Un super morceau où la voix d’Isabeau prend tout son sens alors que le band s’éclate fort et bien.
Les Chercheurs d’or sortent des sentiers battus avec la délicieuse Allume donc la radio, une adaptation du classique gospel Turn Your Radio On. Une swinguante ritournelle dont les paroles très efficaces ne peuvent que nous rester dans la tête des heures et des heures…
Ce nouvel album contient également quelques autres classiques du répertoire folk revus et adaptés à la sauce des Chercheurs d’or, dont la très bluesée Le blues d’être tout seul en prison et l’exquise Emmenez-moi au saule. «Les adaptations et les compositions sont sur un même pied d’égalité chez Les Chercheurs d’or, elles sont jouées avec la même intensité et la même passion. » mentionne François.
Pour terminer l’entrevue, je m’informe sur les projets du « band » d’ici la fin de l’année 2013. « On espère pouvoir souffler un peu après le lancement » plaisante Simon. « Nous reprendrons la route au début 2014 pour une nouvelle série de spectacles » ajoute Luke. Qu’auront-ils à nous offrir de nouveau lors de leur prochaine tournée ? «Nous sommes un groupe tissé plus serré et notre nouveau spectacle sera à notre nouvelle image, quelque chose de plus raffiné avec beaucoup de nouvelles chansons » explique François.
J’ai eu la chance d’entendre « live », immédiatement après mon entrevue, quelques nouvelles chansons du groupe. Les nouvelles pièces prennent une tout autre saveur lorsqu’elles sont jouées sur scène, à voir absolument ! On a même eu droit à une belle surprise lors du rappel, la pièce Un de ces jours, une petite nouvelle dédiée à Lou Reed décédé le 27 octobre dernier. Une adaptation à couper le souffle de One of These Days, une chanson du Velvet Underground.
Je vous suggère fortement de vous procurer le dernier album des Chercheurs d’or. Ces derniers ont trouvé le bon filon, ce qui est de bon augure à l’approche d’une nouvelle tournée. Je serai très certainement aux premières loges pour leur prochain concert dans la région.
Pour plus d’information, consultez le site officiel du groupe au: www.leschercheursdor.com.
Frédéric Delaunay
Andrée Watters - 06 janvier 2013
Andrée Watters électrise et country…tise pour la 75è fois
Pour son 75e show, c’est dans la magnifique salle du Centre d’Art La Chapelle, qu’Andrée Watters a enfilé ses bottes de cowboys et sa guitare pour partager avec ses fans, sa famille et ses amis le dernier spectacle de La tournée Country Rock 2012-2013
Ce soir, entouré de ses deux cowboys, Dimitri Lebel et François Cossette, c’est avec un petit pincement au cœur que la belle country-girl a présenté quelques chansons de son album Country Rock et de ses succès radiophoniques dont Minuit le soir, Si exceptionnel…et de plusieurs coups de cœur.
Elle a abordé le répertoire de Shery Crow, Dolly Parton, Shania Twin, Johnny Cash et en a même profité pour faire un clin d’œil à ses deux chanteuses préférées (quand elle était petite) France D’Amour et Laurence Jalbert.
Bien que la soirée fût très festive grâce à l’énergie d’Andrée, il y eu aussi de beaux et grands moments de nostalgie. Son interprétation les yeux fermés de ‘I'm Like A Bird’ qu’elle a dédiée à son frère Patrick décédé à bord de son hélicoptère à l’âge de 22 ans, était tout simplement divine. Ainsi que celle de la chanson The first cut is the deepest’’ de Cats Steven, ce fût des moments privilégiés que les gens présents ont eu la chance de voir et d’entendre.
Ses interventions entre les chansons, ses anecdotes croustillantes, sa voix sublime et sa grande simplicité ont fait en sorte que la belle était contagieuse. Bref, elle a offert au public un spectacle où tous les ingrédients pour passer une soirée inoubliable y étaient.
On peut dire que la petite fille de Charlesbourg a fait bien du chemin depuis la sortie de son premier album AW en 2004 qui fût consacré l’album Rock de l’année au Gala de l’Adisq. L’auteure-compositrice-interprète a écrit pour plusieurs de nos artistes, Marilou, Marie-Chantal Toupin, Véronic Dicaire, Shawn Desman et Justin Bieber. Elle a aussi produit des spectacles tels que Girls Wanna Have Fun qui mettait en vedette Eva Avila, Elizabeth Blouin-Brathwaite, anciennement Gabrielle Destroismaisons et elle-même. Une bien belle feuille de route pour la jeune femme de 30 ans.
Alors, je suis prête à parier, que la belle country-girl nous reviendra bientôt avec encore une fois un projet qui ne laissera personne indifférent.
L'Album Country Rock Cover est en vente partout.
www.andreewatters.com
Lyne Laroche
Martha Wainwright - 06 janvier 2013
Martha Wainwright, simplement…
Pour clore une longue tournée internationale, la cadette du clan McGarrigle-Wainwright s’est arrêtée à la salle Raoul-Jobin du magnifique Palais Montcalm vendredi soir pour présenter l’album Come Home To Mama paru en octobre 2012. Ce dernier opus c’est un mariage de sons empreints de passion et de déchirements combinés au côté pop de I Know You're Married But I've Got Feelings Too, paru en 2008.
Dès qu’elle met les pieds sur scène, soit dit en passant chaussés de confortables bottines laineuses roses, d’un goût discutable, elle nous confie qu’elle doit faire une place à sa guitare puisqu’être enceinte change bien des choses. C’est lors de l’interprétation de All your clothes qu’on comprendra que la pantoufle à son pied, comme ses talents de musicienne, font partie de l’héritage que Kate aura laissé à sa fille.
Au cours de la soirée, Martha nous offre quelques chansons tirées de la bande sonore de Trauma, paru à l’hiver dernier dont Dans le silence de Kate McGarrigle qu’elle qualifiera, sourire aux lèvres, de texte tellement déprimant. Elle aura donné ses couleurs à Ayoye de Gerry Boulet, Adieu mon cœur d’Édith Piaf et Dis quand reviendras-tu? De Barbara… un moment fort.
Entourée de son mari Brad Albetta à la basse et au piano et de Yuval Lion à la batterie, Martha propose un spectacle intime qui allie puissance et douceur, intensité et vulnérabilité. Elle est attachante et généreuse. Elle teinte ses interventions d’un humour simple et accrocheur, on pourrait croire qu’elle nous connaît depuis toujours.
Elle nous confie que Baby a été la première chanson qu’elle a endisquée… sur un album des sœurs McGariggle. Dès les premiers accords de Prosapina, la dernière chanson écrite par sa mère, le public lui sert de chaleureux applaudissements.
Martha Wainwright c’est une émotivité à fleur de peau, une énergie fougueuse et communicative que les 6 mois de grossesse n’ont pas ralenti.
Lucie Monaghan
Les peintres du charbon - 06 janvier 2013
Les Peintres du charbon
L’art de faire un succès…
En 1934, des mineurs d’Ashington au nord de Londres voient arriver un enseignant qui, contre toute attente, va les initier à l’histoire de l’art. Abandonnant rapidement la théorie pour la pratique, les mineurs se mettent à peindre. Le résultat sera absolument stupéfiant! En quelques années seulement, leur talent sera reconnu et leur œuvres largement diffusées. Et chaque jour, ces hommes vont continuer à descendre dans la mine pour y travailler.
Sur scène quatre colonnes amovibles de trois écrans nous projettent des documents d’archives de mineurs au visage enduit de suie. À d’autres moments, les toiles des mineurs ou les reproductions de grands maitres apparaissent. Les écrans viennent accentuer l’action qui se déroule sur scène et nous permettent de bien voir les détails soulevés par les protagonistes. Avec très peu d’accessoires, Claude Maher nous offre une mise en scène efficace.
Parfois drôle, souvent tendre et touchant, cette pièce aux dialogues savoureux basée sur un fait réel ne cesse de nous informer, de nous faire réfléchir sur l’utilité de l’art dans la vie de simples ouvriers comme ces mineurs ainsi que sur nos propres vies. Que ce soit en la découvrant, en la produisant, en la consommant ou en l’étudiant, l’art nous enrichie autant mentalement que physiquement.
La distribution est remarquable. Marc Beaupré, Normand D’Amour, Denis Houle, Marie Michaud, Mélanie Pilon, Gabriel Sabourin, Sébastien Tessier et Serge Thibodeau forment un tout. On sent l’évolution de la connaissance de l’art, l’ouverture d’esprit et de jugement qui s’opèrent sur chacun des mineurs.
Une très belle pièce à découvrir pour son réalisme et pour les connaissances qu’elle nous offre.
http://duceppe.com/piece/les-peintres-du-charbon-en-tournee
Louiselle Lavoie
Série Découvertes - 06 janvier 2013
Une belle Vitrine sur la relève
Encore cette année Vitrines sur la relève présente, à la Salle d’Youville du Palais Montcalm, ses cinq spectacles dans le cadre de troisième présentation de sa Série découvertes.
Pour cette première soirée, on s’est tourné vers un autre concours visant à promouvoir le travail de la relève en humour et en musique. Intitulée La Soirée Tremplin, on retrouvait au programme, Marjorie Fiset, lauréate de la catégorie interprète 18 ans et plus de l’édition 2005 du Tremplin, Festival de la chanson et de l’humour de Dégelis, Philippe Gaudreau, récipiendaire du prix Vitrines sur la relève de la 13e édition du Tremplin, ,Véronique Bilodeau, lauréate de la catégorie auteur-compositeur-interprète du Tremplin 2013 et récipiendaire du prix Vitrines sur la relève de cette même édition, et Geneviève Jodoin, artiste invitée de la dernière édition du Tremplin.
Les éditions précédentes de la Série découvertes auront permis de voir et d’entendre des artistes émergeants tel qu’Andréanne A. Malette, Karim Ouellet, Patrice Michaud et Lisa Leblanc.
S’accompagnant au piano, Marjorie Fiset a ouvert la soirée en nous interprétant une chanson de noël avant de nous offrir des chansons faisant partie d’un premier album, Janvier achève, paru en 2012 et de son tout dernier enregistrement Changer de combat. Des pièces aux influences jazz. Celle qui a fait partie du groupe JMC Project a complété sa courte prestation sur une belle reprise de J’ai demandé à la lune d’Indochine.
Deuxième à se présenter devant le public de la petite salle du Palais Montcalm, Philippe Gaudreau viendra, quant à lui, nous faire entendre ses pièces aux accès folk. En quittant Gatineau nous raconte son départ vers Granby où il est allé étudier. Il nous chantera aussi Lac Labonté. Son style nous nous rappelle un peu les premières années de Vincent Vallières.
La deuxième partie de la soirée nous aura permis de découvrir le talent de la jeune Véronique Bilodeau. Ses textes, racontés sous forme d’histoires rigolotes, sont appuyés par une musique souvent rythmée et joyeuse. Sa voix et son jeu théâtral animent agréablement sa prestation entre autre, lors de l’interprétation de la jolie Temps à perdre.
En fin de soirée, une plus expérimentée. Geneviève Jodoin, que l’on a connue comme choriste à l’émission Belle et Bum, nous démontre une grande voix qu’elle maitrise avec une habileté remarquable. Celle qui a eu le plaisir de co-animer Le Tremplin nous offrira des pièces de son album sorti il y a un an. Elle nous fera le cadeau d’une magnifique interprétation de la vielle chanson de Jacques Blanchette, Le ciel se marie avec la mer, accompagnée à la basse par son conjoint Frédéric Boudreault.
La prochaine soirée de la Série découvertes se tiendra au même endroit le 20 février 2014 alors que Paule-Andrée Cassidy nous présentera quatre interprètes, toujours de la relève de la scène musicale Québécoise.
Pour plus d’information, visitez le vitrinessurlareleve.com
Claude Gignac
ADIB - 06 janvier 2013
Adib Alkhalidey, drôle et attachant
Dans un créneau devenu sa spécialité, la salle Albert-Rousseau présentait, ce mercredi 20 novembre, un humoriste. Cette fois, un humoriste que l’on peut qualifier de la relève. Adib Alkhalidey se produisait à la salle du CEGEP de Ste-Foy pour nous offrir son tout premier one man show intitulé « Je t’aime ».
Mais qui est Adib Alkhalidey? Avec un tel nom, on devine bien qu’il n’est pas nécessairement un petit roux de Chicoutimi. D’un père irakien et de mère marocaine, Adib est arrivé au Québec à l’âge de huit mois. En 2010, il sera diplômé de l'École nationale de l'humour. C’est au petit écran et comme auteur qu'il a fait ses premières armes. Il a notamment été chroniqueur à l'émission Un gars le soir. Le jeune homme à la chevelure peu commune a contribué à l’écriture de quelques spectacles dont celui de Maxim Martin.
Dans un décor minimaliste sur une scène garnie de quelques projecteurs et d’un écran n’occupant qu’une partie de la grande scène, l’humoriste nous apparaît tout sourire au son de Beau comme on s’aime de Yann Perreau.
D’entrée de jeu, il nous fait part des ses origines arabes. Il aura tôt fait de nous amener sur le chemin de l’autodérision. Bien entendu, il nous parlera de l’abondante chevelure qui le caractérise. Il nous parlera aussi de sa cicatrice au visage, infligée dans ce qu’il qualifie de blessure du moyen âge. Le public a fortement réagi à son numéro où il raconte une conversation féminine vide de sens. Un texte où le style et l’insignifiance sont à l’honneur.
Celui qui s’est présenté sur scène vêtu d’un t-shirt orné d’un gros cœur blanc, entretiendra tout au long de la soirée le thème de l’amour. L’amour et l’intolérance. L’amour et la colère, celle que l’on développe au volant d’une voiture. L’amour et la stupidité, celle d’une gang de gars le samedi soir à Montréal. L’amour et le mépris via les réseaux sociaux. Dans un segment hilarant, il accusera Facebook d’être la cause de la mort de la langue française. Heureusement, il y a les casques bleus de la langue française. Il nous parlera de son trop peu d’amour pour l’hiver et des cinq mois de soleil qui ne sert à rien. Que dire de l’histoire de son Japonais pas de pénis qui pète dans un sauna, ou de sa récréation marquante dans la cour d’école à cinq ans?
La mise en scène réalisé par Martin Matte est on ne peut plus simple mais elle demeure efficace.
Adib Alkhalidey est un personnage qui nous apparaît sans prétention. Son sourire et son attitude de bon gars font de celui qui a été sacré découverte de l'année au dernier gala des Olivier, un gars simple et attachant. Il est la preuve que l’on peut faire de l’humour intelligent et drôle sans provoquer ni choquer.
Comme il l’a fait, je vous invite à le suivre sur Facebook mais, attention à votre français.
Quel sympathique personnage! Un spectacle où les temps morts n'existent pas.
Claude Gignac
Dance Into the light - 06 janvier 2013
Martin Levac, tout à fait hallucinant, c’est à s’y méprendre!
En forme plus que jamais le show- man Martin Levac était de retour au Théâtre du Capitole pour deux représentations les 15 & 16 novembre dernier avec son spectacle Dance Into the light.
Approuvé par Phil Collins lui-même, ce spectacle est un incontournable. Dans une performance remarquable, Martin Levac offre le meilleur de Phil. Sa démarche, sa voix, son accent ses mimiques, tout y est!
Deux heures de spectacle sans entracte, où il enfile des nouvelles, des anciennes et des anciennes anciennes chansons comme il le dit si bien, avec une énergie incroyable.
Que l’on pense à Cant’t Stop Loving You, Easy Lover, Another Day in Paradise, One More Night, Dance into the light, Sussudio, le personnificateur de Phil Collins les interprète de façon magistrale.
Que ce soit au piano, en duo à la batterie avec Mathieu Groulx, ou en duo avec la superbe voix de Cinthia Harvey, si on se ferme les yeux, du Phil Collins c’est enivrant, mais du Martin Levac, c’est exaltant et magique!
Entouré de sept musiciens chevronnés, Martin Levac frôle la perfection. C’est un spectacle à voir et à revoir! Impossible de rester assis!
Quand on dit que quelquefois, il y a des moments que l’on n’oubliera jamais et bien en voici un, que je vais partager avec vous.
Assis juste en avant de moi, il y avait un petit garçon d’environ dix ans qui chantait toutes les chansons. Je lui ai demandé si c’était son idole, il m’a dit oui.
Sa mère m’a dit ‘’Aujourd’hui, c’est une journée bien spéciale, car cela fait trois ans que son papa est décédé. Et le jeune garçon a demandé à sa mère ‘’Qu’est-ce que l’on va faire pour papa? Comme il était fan de Phill Collins alors le petit a demandé à sa mère d’assister au spectacle Dance Into the Light. Et bien croyez-le ou pas, Martin Levac sans savoir rien du tout de cette histoire, il a fait monter le jeune garçon sur la scène et lui a tapé dans les mains, vous auriez du voir les yeux de l’enfant. En revenant à sa place, il a dit, maman c’est grâce à Papa…Ouf! Je dois vous avouer que j’ai pleuré.
Quelque fois nos artistes font des choses juste pour être gentils et ils ne savent pas le bien qu’ils peuvent faire, ca ce fût un grand moment! Merci Martin…
www.martinlevac.com
Lyne Laroche
Party de bureau - 06 janvier 2013
Party de bureau… dynamique et loufoque
Le producteur des pièces à succès Ladies Night et Cabaret propose une nouvelle comédie pleine de romance, de musique et de surprises.
En pleine récession, la direction d’une compagnie d’assurances se voit dans l’obligation de célébrer la période des fêtes de façon plus modeste. Informés qu’une délégation étrangère menace d'acheter la compagnie, les employés profitent de la tenue de leur party de bureau pour dissuader les éventuels investisseurs participant à l’événement.
Roger Léger, Tammy Verge, Rémi-Pierre Paquin, David Alexandre Després, Brigitte Lafleur et Sophie Caron nous ramènent en 1984 dans une comédie disjonctée où tous les clichés y passent. Le macho, la fille-tapisserie, la coincée et tous les autres stéréotypes nous entrainent dans une folle soirée où les intrigues sont prétextes à des numéros musicaux chantants et dansants.
Dans une mise en scène très dynamique de Simon Boudreault, les chorégraphies et les scènes s’enchaînent à une vitesse folle. Malgré un début de première partie plus laborieuse, celle-ci s’est terminée avec un solo déchainé de guitare électrique d’Éric Desranleau. La deuxième partie part sur les chapeaux de roues et ne ralentit pas.
Plusieurs beaux clins d’œil aux années 80 que ce soit avec des hits musicaux de l’époque (de Ginette Reno à Céline Dion en passant par la Compagnie Créole et Corey Hart) ou des références à des films-culte viennent pimenter la pièce. De belles trouvailles!
Cette pièce est un bon divertissement et il ne faut pas bouder notre plaisir. Brigitte Lafleur et Sophie Caron tirent particulièrement leur épingle du jeu. David Alexandre Després démontre une aisance pour la danse de façon très convaincante.
Une comédie qui vous déridera et vous fera oublier vos tracas quotidiens. Une pièce à voir pour le temps des fêtes.
Jusqu’au 17 novembre 2013 à la Salle Albert-Rousseau et les 19, 20 et 21 décembre 2013 au Grand Théâtre de Québec.
Louiselle Lavoie
Daniel Bélanger - 06 janvier 2013
Daniel Bélanger : Chic et de bon goût
Daniel Bélanger était de passage au Grand théâtre de Québec le 16 novembre dernier dans le cadre de sa tournée Chic de Ville, titre de son dernier album paru en mars 2013.
Manifestement, Daniel Bélanger était attendu de pied ferme par ses fans, ces derniers l’ovationnant une première fois dès son entrée sur scène. Le très charismatique auteur-compositeur et interprète nous a offert tout au cours du spectacle plusieurs pièces de son nouvel album en plus de quelques classiques tirés de l’ensemble de son répertoire.
Pour l’occasion, Daniel Bélanger était flanqué de musiciens à l’allure vintage (entre autres, l’excellent contrebassiste Richard Gélineau et l’habile guitariste Michel Dagenais) avec lesquels il s’amuse ferme sur scène, croyez-moi ! Bien que la complicité entre le chanteur et ses musiciens sautent aux yeux, c’est pourtant la voix de Bélanger qui impressionne, toujours aussi belle, riche et juste, comme si le temps n’avait eu aucune emprise sur elle.
Cette voix, on a pu en apprécier toutes les nuances dès le départ, alors que Bélanger interprète coup sur coup Je poursuis mon bonheur et Béatitude, deux pièces aux sonorités folk, blues et country, sa nouvelle signature. De biens belles chansons toutes enrobées du rythme mélodieux de la contrebasse.
Par la suite, nouvelle ovation lorsque les premières notes de Cruel, issu de son album Quatre saisons dans le désordre se font entendre. Nous avons eu droit à une version complètement revisitée de ce vieux succès, le tout livré, pour les circonstances, à la sauce rockabilly.
Daniel Bélanger poursuit toute la soirée son voyage à travers ses nouvelles compositions. Coup de cœur garanti pour les très mélodiques Chacun pour soi, Pour être heureux et Avec mes amis.
Si la nouvelle signature musicale de Bélanger semble plaire à son public, reste que les très belles Sèche tes pleurs (chantée en chœur par la foule au grand plaisir de l’interprète qui semblait en avoir oublié les paroles), Rêver mieux, Parapluie et La folie en 4, cette dernière offerte en rappel par un Daniel Bélanger sans musiciens, avec pour seule compagne sa guitare, ont naturellement trouvé leur place dans ce nouveau répertoire.
Tout au long du spectacle, Daniel Bélanger, charmeur au possible, s’amuse avec son public (son monologue sur les problèmes d’hygiène de son guitariste était hilarant). Ses introductions entre les chansons sont efficaces et permettent d’ajouter un brin d’humour à ses textes plutôt sombres. Une superbe soirée en compagnie d’un artiste accompli qui ne cesse de surprendre en se réinventant avec une efficacité tout simplement brillante.
Pour plus d’informations et pour connaitre les prochaines dates de spectacle, visitez www.danielbelanger.com
Frédéric Delaunay
Pierre Lapointe - 06 janvier 2013
PIERRE LAPOINTE, Kitsch-Pop-Punkt!
Samedi soir, l’auteur-compositeur-interprète Pierre Lapointe était à la salle Louis Fréchette du Grand Théâtre pour nous présenter un tout nouveau spectacle et défendre son dernier opus PUNKT disponible depuis février.
Pour la tournée Punkt, Pierre Lapointe s’est entouré d’une nouvelle équipe. Denis Faucher aux claviers et piano, Félix Dyotte aux guitares, Francis Mineau à la batterie et Amélie Mandeville à la basse et aux voix.
Le théâtrale Pierre Lapointe chevauche entre kitsch et délicieux. Une scène décorée d’une structure gonflable rappelle le titre du dernier album. Vêtu d’un habit noir à fleurs qu’il qualifiera de rideau de scène puis, en deuxième partie d’un pantalon argenté qui fera fortement réagir ses fans, Lapointe nous transporte dans son univers pop aux thèmes aussi diversifiés que la vie, la mort, l’amour, le sexe tordu et la mélancolie. C’est avec doigté qu’il nous fait voyager au cœur de ses habiles jeux de mots habillés de musiques accrocheuses aussi diversifiées que senties. De la pop classique, à la fanfare en passant par les musiques aux consonances françaises, peu importe la sonorité il habite solidement la scène.
En début de concert, il nous servira Columbarium pour enchaîner avec les pièces de son nouvel album Nu devant moi, Barbara qu’il fait au piano, la très belle Nos joies répétitives. Il nous explique que suite à un sondage maison qui lui a révélé que le sexe était très vendeur, il a choisi d’en intégrer un peu partout dans Punkt et il se lance avec La sexualité. Malgré la profondeur des textes, Pierre Lapointe c’est à la fois humour et sarcasme. Il est continuellement en interaction avec son public, il multiplie les interventions et provoque les rires à maintes reprises.
Le lion imberbe, Les remords ont faim, Barcelone, Bar des suicidés, et Deux par deux rassemblés étaient au programme de la deuxième partie.
Au rappel, il nous fera une magnifique interprétation de C’est extra de Léo Ferré et Les vertiges d’en haut.
Un spectacle qui a grandement plu aux fidèles fans de Pierre Lapointe et aussi à ceux qui avaient envie de découvrir le personnage maniéré, provocateur, excentrique et fascinant.
Pierre Lapointe poursuit sa tournée québécoise. L’Olympia de Paris l’accueillera à la fin janvier 2014. Pour les détails de la tournée : www.pierrelapointe.com
Lucie Monaghan
Le murmure du coquelicot - 06 janvier 2013
LE MURMURE DU COQUELICOT
Salle Albert-Rousseau
Captivant, époustouflant… des performances remarquables.
Raymond Lemieur, un comédien qui obtient surtout des seconds rôles, se retrouve malgré lui emporté par un fascinant délire au moment où il passe une audition pour « le rôle de sa vie ». Alors, sa mémoire déborde : trop de personnages, trop de souvenirs enfouis, trop d’allers-retours entre la fiction et la réalité. Pourquoi se retrouve-t-il devant madame B? Quelles sont les réelles intentions de cette femme qui en sait davantage qu’elle ne le laisse paraître?
Le collectif Les 7 doigts de la main nous offre un mariage éblouissant et réussi entre les arts du cirque et le théâtre. Pascale Montpetit et Rémy Girard sont entourés de six brillants acrobates. Émilie Bonnavaud, Raphaël Cruz, Danica Gagnon-Plamondon, Matias Plaul, Suzanne Soler et Samuel Tétreault animent les différentes étapes marquantes de la vie de Raymond Lemieur d’exploits à couper le souffle. Ils jonglent avec les accessoires qui meublent ou meubleront les scènes; pupitres, chaises et tables de terrasse. Ils vont même jusqu’à marcher en équilibre sur un tableau noir.
La mise en scène de Sébastien Soldevila et Shana Carroll ne laisse aucun temps mort. Les chorégraphies et les prouesses acrobatiques sont d’une finesse, une vraie poésie. Le jeu n’est pas que physique, Pascale Montpetit et Rémy Girard jonglent aussi avec les lettres et avec les mots.
Ces artistes multidisciplinaires vont vous éblouir avec entre autre le numéro de trapèze en duo, le mât chinois ou le numéro d’ouverture sur la chanson Au suivant de Jacques Brel.
Dans le cadre des Sorties du TNM, surveillez le passage de la pièce Le murmure du coquelicot, près de chez vous. Une pièce à voir absolument.
Louiselle Lavoie
Michel Louvain - 06 janvier 2013
Un charmant rendez-vous avec Michel Louvain!
C'est avec son élégance habituelle et son plus beau sourire que Michel Louvain s'est présenté entouré de ses musiciens dont le pianiste et chef d'orchestre Daniel Piché, son épouse à la magnifique voix Lorraine ainsi que son bassiste Claude Morency, hier après-midi au Centre d'Art La Chapelle, pour nous chanter ses plus belles chansons, devant une salle remplie de ses plus fidèles fans.
Lorsqu'il nous a dit qu'il espérait que l'on aime son choix de chansons, un "Oui!" s'est tout de suite fait entendre dans l'assistance créant un fou rire au chanteur, en répondant que l'on ne les avaient pas encore entendues! Serait-ce que le public était déjà conquis en partant?
Il nous a chanté quelques unes des chansons de son dernier album "Je n'ai pas changé", dont la pièce titre. Un album qui se veut à saveur latino, un style qui va parfaitement au chanteur.
Il a enchaîné avec "Le plus beau tango du monde", un medley de "Le goût de toi" et "Qui sait?".
Le son était parfait et l'éclairage simple et efficace, mettant la musique en avant-plan.
Il nous a fait voyager au fil du temps, en partant du "Club est autographes", en passant pas "Jeunesse d'aujourd'hui", jusqu'à nos jours, avec ses plus grands succès, comme ses chansons aux prénoms de femmes telles que "Lison", "Louise", "Linda" et bien sûr, "Sylvie", que le public chantait à l'unisson.
Le chanteur nous a offert deux hommages, un de Joe Dassin et l'autre à son parrain artistique Fernand Gignac, en nous interprétant la célèbre "Donnez-moi des roses".
Il nous a invité à regarder l'émission "Les enfants de la télé" à l'antenne de Radio-Canada, qui sera diffusée le 11 décembre prochain, lors d'un spécial de deux heures sur le thème "variétés", émission à laquelle il apparaîtra en compagnie d'autres artistes de la même époque. Du plaisir garanti!
Sans oublier ses incontournables comme "La dame en bleu", "Buenos noches mi amor", "Certain sourire", Le sympathique et généreux chanteur, nous a offert deux heures de spectacle d'une grande qualité,
Le chanteur de 76 ans nous a confié qu'il souhaite conserver la santé longtemps et aussi célébrer ses 60 ans de carrière dans quatre ans. Eh bien, nous le lui souhaitons car nous l'aimons beaucoup!
Caroline Gagnon
PA Méthot - 06 janvier 2013
Bien mérité, c’est une première réussie pour PA Méthot
C’était soir de première hier pour PA Méthot qui présentait son premier one man show Plus gros que nature.
Après avoir fait durant plusieurs années les bars dans la région de Québec, PA est devenu l’enfant chéri de tout le monde et ca se reflétait dans la salle. Il ne l’a pas volé notre PA. Il a travaillé dur pour arriver sur la scène de la salle Albert Rousseau et pour cette première, il était prêt pas à peu près.
Dans une mise en scène de Peter McLeod et de Marc Gélinas, PA a abordé plusieurs sujets qui se rattachent à lui, avec quelques petites exagérations. Bon raconteur, je dirais autant que notre Jean-Marc Parent national, il est très à l’aise sur scène. Tout y passe, sa blonde, sa mère son père, la pendaison de sa crémaillère, le gym, son embonpoint, l’homosexualité, les filles et le vin, bref tout ce qui ressemble à la vie de tout être humain. Il fait rire, sans méchancetés, on reconnait tout de suite la collaboration de Jean-Michel Anctil.
Il est fier de son parcours et ca se sent, il ose même dire Si quelqu’un sort de mon show plus intelligent, c’est un accident.
Avant d’aller à l’entracte, il dit tout haut qu’il est bien dans sa peau et le prouve en exécutant quelques pas de danse du genre gogoboys. Il est adorable.
Pour la deuxième partie, il prend sa guitare électrique et imite Pagliaro parfaitement. Il fait quelques moqueries sur la chanson de Raoul Duguay, La bitt à Tibi en prenant les accents de personnalités connues. Il a le don d’amener son public là où il veut et cela de façon simple et très efficace. Même le numéro sur la mort de son père est bien dosé. Le public l’a ovationné très longuement.
Attachant, hilarant et énormément sympathique, l’humoriste PA Méthot est un phénomène qu’on aime tout de suite Plus gros que nature. J’ai rit du début à la fin et j’en aurais pris encore!
En quelques semaines, c’est plus de 40 000 billets vendus.
Dépêchez-vous, il sera de retour en supplémentaire à la salle Albert Rousseau, les 28-29-30 décembre et le 3 et 4 février 2014
Pour plus d’informations
Lyne Laroche
Marie-Lise Pilote - 03 janvier 2013
Attachante, accueillante et réconfortante
Après 13 ans d’absence, c’est une Marie-Lise Pilote en forme plus que jamais que le public a retrouvé. Dès que les gens ont franchit le seuil de la salle Albert Rousseau, l’âme non pas de la méchante mais de l’attachante Marie-Lise s’est fait sentir. Bien avant que le spectacle commence, elle était dans la salle et accueillait le public comme si c’était des amis qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Une façon originale de casser la glace et de donner un ton relax, amical et réconfortant à sa première médiatique.
Pour son quatrième One woman show ‘’Réconfortante’’, l’humoriste nous revient avec tout un bagage. La méchante en a des affaires à placoter, la fille des îles en a des niaiseries à raconter et Marie-Lise en a des secrets à dévoiler.
A-t’elle eu de la chirurgie pour améliorer son apparence? Connaissez-vous ces amies? A-t-elle un don? Quel est le dernier vêtement qu’elle s’est acheté? Que pense-t-elle des métiers non traditionnels? Que pense-t-elle de la construction? Que pense-t-elle du sport? Qu’est-ce qu’elle peut faire avec sa poitrine? Ce sont tous des sujets que Marie-Lise aborde en y apportant son grain de sel. Elle fait rire et réagir à tout coup.
Malgré une longue absence de la scène, on peut dire que Marie-Lise Pilote n’a rien perdue de son mordant. Son humour est parfois cinglant, mais jamais méchant. Elle a un sens inné de la réplique car qu’importe ce qui arrive dans la soirée, elle fait en sorte que cet évènement devient un fait cocasse.
Avec une scénographie des plus avant-gardistes et une mise en scène de Dominique Lévesque, Réconfortante, n’est pas un show ou l’on rit à gorge déployée, mais on s’amuse, on rit, on se sent bien, on se sent compris et surtout réconforté et le but pour Marie-Lise Pilote, c’était cela!
L'amie maman lui dirait sûrement ''Marie-Lise, tu nous as vraiment manqué, bonyeu que c’est bon de te retrouver après toutes ces années et de voir que t'as encore tes drôles de mimiques et ton franc-parler.
Elle sera de retour demain soir sur la scène de la salle Albert Rousseau et les 7-8 juin prochain
Pour plus d’informations sur la tournée complète
www.marielisepilote.com
Lyne Laroche
Marie-Ève Côté - 02 janvier 2013
Marie-Ève Côté…Une grande voix Hier soir, dans la magnifique salle du Centre d’Art La Chapelle, Marie-Ève Côté a livré tout un hommage à la célèbre chanteuse Barbra Steisand. En robe longue, l’élégante blonde est apparue sur scène avec grâce. Dès les premières notes, les fans de la célèbre star américaine ont été conquis par la voix puissante de la chanteuse québecoise. C’est en 2004, lors de la deuxième édition de Star Académie, que Marie-Ève s’est fait connaître du grand public avec sa magnifique interprétation de la chanson Une femme avec toi popularisée par Nicole Croisille. Depuis, bien qu’elle ne soit pas souvent au grand écran, elle est loin de chômer. Elle a participé à des comédies musicales, elle a enregistré un album Maintenant…Femme et elle promène son spectacle hommage à Barbra Steisand un peu partout.
Un spectacle de style cabaret ou tout au long de la soirée, en plus de la chanter, Marie-Ève nous a fait découvrir différents aspects de la carrière de la Diva Steisand. Accompagnée de cinq musiciens, la belle blonde a interprété les plus grands succès de Barbra dont The way we were, A Star is born, No more Tears…Pour les harmonies vocales sa choriste Isabel Tassé est venue la rejoindre, c’était tout simplement grandiose. C'est avec le grand classique de la comédie musicale Cats Memory, que Marie-Ève a terminé la soirée, laissant ses empreintes à une soirée qui fût tout à fait magique. En résumé, en plus d’en apprendre davantage sur la vie et la carrière de Barbra Steisand, j’ai entendue selon moi, hier soir, une des plus belles voix du Québec, celle de Marie-Ève Côté. Une artiste à découvrir, un spectacle à voir ! Lyne Laroche |
Jack le chasseur de géant - 02 janvier 2013
Jack le chasseur de géants…Excellent pour la semaine de relâche
Ce film sera un excellent divertissement lors d’une journée pluvieuse pendant la semaine de relâche. Et par la même occasion, une très bonne entrée en matière pour présenter aux enfants qui nous entourent, les contes de fée qui ont stimulé notre imaginaire lorsque nous étions plus jeunes comme Jack et le haricot magique ou Jack le tueur de géants.
Depuis son enfance, Jack rêve d'aventures et de mondes imaginaires. Lors d'une visite à la ville, il fait la rencontre d'une princesse, puis d'un moine qui lui confie des fèves magiques. Celles-ci permettent de faire pousser d'immenses lianes jusqu'au ciel. Par inadvertance, de l'eau tombe sur une des fèves, emportant la maison de Jack et la princesse qui était venue s'y réfugier. Pour la secourir, le jeune homme et des guerriers choisis par le roi escaladent ces lianes jusqu'à une région austère dominée par de méchants géants. Rapidement, une guerre éclate entre les humains et ces entités maléfiques.
Le film débute avec les deux protagonistes qui se font raconter la même histoire au lit, Jack par son père et la princesse Isabelle par sa mère. En alternance nous pouvons réaliser toute l’importance, la curiosité et la passion que le récit suscite. Géants hideux et répugnants, une jeune et jolie princesse, un jeune et courageux fermier, un prétendant qui désir marier l’héritière au trône que pour assouvir sa soif de pouvoir, de nombreux effets spéciaux des plus réussis, tous les ingrédients y sont pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Si vous pouvez choisir, la projection en 3D à l’IMAX vaut le détour.
Si comme la princesse Isabelle et Jack, les récits d’aventure vous ont toujours fait rêver, vous apprécierez ce film qui vous tiendra en haleine du début jusqu’à la fin.
Attention, ce film est déconseillé aux jeunes enfants.
En salle dès le 1 mars
Louiselle Lavoie
Le mois de la poésie - 02 janvier 2013
Voix et territoires ou quand la poésie de la nature s’ouvre au monde Le café Babylone a vibré le 13 mars dernier aux rythmes de la poésie de Normand Génois, Jacques Ouellet et Catherine Fortin pour la soirée Voix et territoires. Une soirée riche en émotions et en textes magnifiques traitant de la nature, des relations humaines et de la beauté des choses de la vie et tout cela, accompagné de la musique de Frédéric Dufour. Les trois poètes ont interprété des poèmes tirés de recueils déjà parus, de recueils à paraître ou encore d’inédit. Lors de ses prestations, Normand Génois a présenté des textes tirés de son recueil qui paraîtra d’ici quelques jours aux Éditions du Noroit intitulé À hauteur d’arbre. Une poésie touchante et qui capte les sens. Voici un extrait que j’ai particulièrement apprécié : « l’ivresse du frôlement de l’écueil», vraiment une belle image. Pour sa part, Jacques Ouellet n’a interprété que des inédits où la sensualité côtoyait la nature, où les relations voguaient aux rythmes du temps. Cet extrait m’a touché : «l’infidélité du paysage / au loin fait signe». Catherine Fortin a plutôt misé sur deux de ses recueils déjà parus aux Éditions du Noroit : Ainsi chavirent les banquises et Le désarroi des rives. Voici un extrait tiré de Ainsi chavirent les banquises qui m’a séduite : «J’ai senti le bel animal / glisser dans mes eaux / pénétrer ma certitude ». Chacune des lectures étaient accompagnées de guitare et d’harmonica produit de mains de maître par Frédéric Dufour qui performait aussi entre les lectures. En deuxième partie, les trois poètes ont lu des extraits de poètes qu’ils affectionnent. Le public a ainsi pu entendre du Benoit Jutras, Andrea Moorhead, Rachel Leclerc, Henri Meschonnic et Roberto Juarroz. Il est intéressant d’entendre également Catherine Fortin qui cite un extrait de Normand Génois, Jacques Ouellet qui lit des poèmes de Catherine Fortin er Normand Génois qui récite des poèmes de Jacques Ouellet. On voit une cohésion entre les poètes et leurs poèmes ce qui fait une soirée uniforme et des plus intéressantes. Une belle soirée de poésie avec des poètes de grand talent. Valérie Côté |
Expériences poétiques marquantes, la poésie exprimée autrement La deuxième soirée de la série AgitéE dans le cadre du Mois de la poésie s’est déroulée au bar-coop l’AgitéE le 5 mars dernier. Au programme, deux spectacles tout aussi extraordinaires l’un que l’autre quoique vraiment différents. Il y a tout d’abord eu Les risques de l’aléatoire avec Sébastien Lamarre et David Riffin et De mon ventre révolver avec Mateüs et Sylvie Nicolas. Une soirée poétique mémorable. La soirée a débuté avec une prestation de Sébastien Lamarre qui récitait ses textes aux sons de la musique électronique dirigée par David Riffin jusqu’à ce que Davidlance les feuilles de Sébastien dans la salle. C’est ainsi que Sébastien Lamarre a débuté une suite poétique improvisée mélangeant parfois les images fortes et le slam. Sa poésie vibrait aux rythmes des arrangements musicaux de David Riffin. Un grand moment d’improvisation poétique. Vers la fin de la prestation, les deux comparses ont placé une carte, le 3 de cœur, et ont demandé qui du public avait cette carte sur sa table. Il se trouve que cette carte était sur ma table. Ils m’ont demandé d’aller lire un poème tiré au hasard du recueil Ouvrir sa boîte de David Riffin. Après la lecture, je devais choisir trois mots tirés du poème et Sébastien Lamarre a inventé un poème à partir des mots que j’avais sélectionné. Une belle expérience de partage poétique avec deux poètes de talent. En deuxième partie, Mateüs et Sylvie Nicolas ont partagé la scène afin de livrer plusieurs slams qui les ont fait se démarquer sur la scène slam de Québec. Des textes qui frappent les consciences, qui évoquent des événements de leurs vies ou qui expriment leurs visions du monde et le besoin de changement de la société actuelle. Certains textes étaient partagés, d’autres interprété en solo, mais la cohésion entre les deux poètes étaient palpables, on voyait la complicité autant sur scène que dans les thèmes des textes présentés. Ainsi le public a pu entendre les textes sur Régis Labeaume, la végétarienne aérienne ou encore le clown à Mateüs dont Sylvie Nicolas a fait prendre vie avec maquillage, nez rouge et perruque. Un spectacle haut en couleur avec des artistes de grands talents et des textes percutants qui resteront marqué en nous. Une soirée mémorable sur tous les points. Valérie Côté |
La poésie s’éclate en images et musique La série AgitéeE du Mois de la poésie s’ouvrait hier au bar-coop l’AgitéE avec une projection poétique intitulée 3,2,1 rivage et un spectacle littéraire en musique et image de CLS Poésie intitulé L’autre pays. Une soirée poétique où la musique et le multimédia ont donné un tout autre sens à la poésie. La première prestation de la soirée était une projection d’une vidéo poétique avec les mots de Cécile Baltz, la musique et la vidéo de Geneviève Allard et Miriane Rouillard, le montage graphique de Mathieu Plasse et la voix hors champs de Hamidou Savadogo. Basée sur un voyage au Maroc, la poésie de Cécile Baltz se veut très corporelle voire même sensuelle et les images et la musique rendent les mots encore plus marquants. Il aurait toutefois été intéressant d’avoir une lecture en personne pour accompagner la vidéo plutôt qu’une voix hors champs qui nous faisait parfois perdre la puissance de la poésie. Mais en général une excellente vidéo, captivant. L’équipe fera bientôt un blogue poétique, c’est à surveiller. La deuxième partie de la soirée a été constituée d’un spectacle littéraire avec les poètes Jean Coulombe, Alain Larose et Denis Samson. Chaque poète a présenté son univers intérieur et sa poésie à deux reprises alors qu’une vidéo et la musique de Vincent Gagnon et de François Carrier donnait de la puissance à chacun des poèmes récités. La force des textes des trois poètes jumelées aux images et à la musique ont rendu ce spectacle tout à fait fantastique. Un spectacle littéraire unique et divertissant. Vous pouvez lire et découvrir ce collectif poétique sur leur blogue : http://poesiecls.blogspot.ca/. Valérie Côté |
Disney on Ice - 02 janvier 2013
Disney on ice: retrouver son cœur d’enfant
Jumelez les personnages de Disney de notre enfance dont Mickey, Minnie, Nemo, Aladin, Pinocchio ou le roi lion avec des portés, des sauts et des pirouettes de patinage artistique pour créer un spectacle extraordinaire intitulé Disney on ice, 100 ans de magie présenté jusqu’au 10 mars au Colisée Pepsi. Fredonner des chansons, revivre des histoires marquantes de nos classiques pour vivre l’excitation de nos joies d’enfance. «Mesdames, messieurs, petits garçons et petites filles, bienvenue à Disney on ice.» Avec 65 personnages illustrant les 100 ans de Disney, le château de Walt Disney en permanence sur scène comme décor et 18 histoires et contes revisités, Disney on ice a su éblouir petits et grands. Animée par Mickey, Minnie, Goofy et Donald, la soirée a permis de revoir en première partie : Daisy, Tic et Tac, Aladin et les génies de la lampe avec un beau numéro de danse sur glace collectif, Nemo avec Doris et trois requins magnifiquement recréer tellement qu’on les croirait réels, la Belle et la Bête avec Lumière, Big Ben, Madame Samovar et Zip magnifiquement reproduit, un de mes moments préférés de la première partie, une danse avec les couples célèbres de Disney avec Pocahontas, Cendrillon, Blanche-Neige,, Aladin et Jasmine, Ariel, la petite sirène et bien sûr, la Belle et la Bête. Il y avait aussi Histoire de Jouets avec les soldats verts, Buzz et Woody, pour terminer la première partie avec des personnages de partout dans le monde dansant sur Ah que le monde est petit. La deuxième partie a permis de revoir : Stitch, Pinocchio, la fée et son Jiminy cricket, Mulan et les troupes guerrières chinoises, les Indestructibles et leurs costumes aux pouvoirs uniques. Selon moi, le plus grand numéro du spectacle est arrivée à la toute fin de l’heure et demie de présentation alors que Le Roi lion a été revisité avec les mêmes chansons que le film : Hakuna matata et La lune brille sous les étoiles avec Timon et Pumba et bien sûr, Nala et Simba qui ont offert le plus beau numéro de patinage artistique à la fois féérique et magnifiquement exécuté. En conclusion, tous les personnages du spectacle sont revenus sur la glace pour saluer la foule et donner la main aux petits au son de la magnifique chanson du Roi lion : le cycle de la vie. En cette semaine de relâche, quoi de mieux pour vous et vos enfants que de revivre la magie de Disney juste à côté de chez vous au Colisée Pepsi. C’est un rendez-vous pour des moments magiques qui resteront gravés dans vos cœurs d’enfants. Prochaines représentations Jeudi 7 mars : 11 heures et 15 heures Vendredi 8 mars : 15 heures et 19 heures Samedi 9 mars : 11 heures, 15 heures et 19 heures Dimanche 10 mars : 11 heures et 15 heures www.evenko.ca/fr/show/venues/detail/128 Valérie Côté |
Geronimo Stilton - 02 janvier 2013
Geronimo…Les enfants l’aiment La plus célèbre des souris Géronimo Stilton était de passage hier après-midi au Théâtre Capitole et elle a tellement aimé la place, qu’elle a décidé d’y demeurer jusqu’au 9 mars. Venu au monde dans les années 2000, la réputation de Geronimo n’est plus à faire.Il est un véritable phénomène mondial. Au Québec 1,4 million de livres ont trouvé preneur, et plus de 74 millions de livres ont été vendus en 36 langues dans 150 pays. L’ensemble de cette œuvre littéraire compte un nombre considérables de titres, y compris des romans, bandes dessinées, livre et émissions télévisées.
Remplie d’enfants de tout âge, la fébrilité se faisait sentir dans la salle, quand le rideau s’est levé et que la souris est apparue sur scène. C’était magique. Les yeux des enfants étaient rivés droit devant ne voulant perdre rien des décors fabuleux, des costumes flamboyants et des personnages fantastiques. C’était drôle de voir les enfants prendre leur chocolat chaud, en faisant de grands soupirs espérant que leur idole Geronimo se sorte des différentes situations sans mal. Concu, écrit et mis en scène pas Serge Postigo, le spectacle musical est une adaptation du roman, un royaume de fantaisie. Ce spectacle est une belle création, qui vaut le déplacement. En cette semaine de relâche, parents et grands- parents, c’est vraiment une belle sortie à faire avec les enfants. En plus de retrouver votre cœur d’enfant, de voir l’intérêt et le bonheur qu’auront vos petits, grâce à une souris, ca n’aura pas de prix. C’est certain, que cette journée restera à jamais gravée dans votre mémoire. Le grand spectacle de Geronimo Stilton dans le royaume de la fantaisie Du 6 au 9 mars 2013 au Théâtre Capitole Lyne Laroche |
Nicola Ciccone - 02 janvier 2013
Nicola Ciccone : Le bonheur de chanter l’amour et l’amitié Nicola Ciccone a littéralement séduit le public le 7 mars dernier à la Salle Albert-Rousseau avec des chansons tirées de ses sept albums en carrière dont presque l’intégralité de Pour toi, son dernier opus paru en octobre 2012. Un spectacle magique, extraordinaire, une dose de bonheur tout simplement et un des meilleurs spectacles que j’ai vu de ma vie. Tout au long du spectacle, le chanteur d’origine italienne met tout son cœur dans ses chansons en proposant un bonsoir chanté a cappella. Il lance des regards langoureux aux spectatrices, en racontant les histoires derrière chacune de ses nouvelles compositions ou dans son explications des sifflements envers la gente féminine. Le spectacle était composé de 27 titres. Cependant, plusieurs pièces ont été écourtées afin de rendre un spectacle d’un peu plus de deux heures trente avec entracte. La première partie a débuté avec la pièce titre de son nouvel album Pour toi, une chanson touchante qui a donné le ton au spectacle. Par la suite, il a alterné avec des succès de ses précédents albums : Ciao bella, L’opéra du mendiant, Le petit monde, Le menteur, Bobby McGee et J’t’aime pas, j’t’adore et avec des pièces de son nouvel opus : la très belle Le vieil homme, Et si on faisait un enfant, Le dernier train, un hommage à l’amour avec Inconditionnel, La prière et J’ai rêvé qu’on se mariait. À l’entracte le public était fasciné par l’artiste qui se donne corps et âme à la musique. En deuxième partie, Nicola Ciccone a présenté onze autres pièces dont La beauté des petites choses, Faire la guerre à la mort et l’amour à la vie qui traite du cancer et Chanson pour Marie qui parle de violence conjugale. Le public a aussi eu un cours de sifflements avec la chanson Marjolaine Bonjour. Pour le rappel, nous avons eu droit à deux des chansons que j’aime au plus haut point : Un ami, un magnifique hommage aux amis qui sont là malgré les moments difficiles et J’t’aime tout court qui est, selon moi, une des plus belles chansons d’amour. Je suis ressortie du spectacle subjuguée par cet artiste de grand talent qui a su m’éblouir, me faire sourire et remplir mon cœur de bonheur. Un spectacle marquant qui restera gravé dans ma mémoire. Si vous avez l’occasion de voir son nouveau spectacle, ne manquez surtout pas cette merveilleuse opportunité. Valérie Côté |
Étienne Drapeau - 02 janvier 2013
Le monde est beau…avec Étienne Drapeau Vendredi dernier, en cette journée internationale des femmes, Étienne Drapeau, le grand amoureux de la vie, de l’amour et des mots était sur la scène du Centre d’Art La Chapelle pour présenter son tout nouveau spectacle Le monde est beau. Le petit gars de Québec, auteur-compositeur-interprète a fait beaucoup de chemin depuis son passage à Star Académie en 2004. Il a travaillé très dur pour se tailler une place dans le cœur du public. Il a chanté l’amour sous toutes ses formes et ce soir, il en a récolté à profusion. Étienne Drapeau a toujours eu la réputation d’être un chanteur de charme, ne soyez pas inquiet, ce n’est pas demain qu’il va la perdre. Mais avec son nouvel opus Le monde est beau, on sent qu’il se dévoile un peu plus comme un gars engagé. Il a débuté la soirée avec la chanson thème de son quatrième album Le monde est beau, une chanson qui démontre bien sa vision du monde. Entouré de ses deux complices, c’est en toute simplicité qu’il nous a fait découvrir ses nouvelles pièces, ne laissant pas pour autant de côté ses grands succès pour le plus grand plaisir de la gente féminine. Il s’est même permis d’interpréter quelques grands succès de ses idoles dont Une chance qu’on sa et un medley réunissant Piano man, Let it be et Le cœur est un oiseau on aurait pu entendre une mouche volée. Le répertoire d’Étienne est rempli de textes bien sentis, de mélodies accrocheuses, qui donnent le goût d’aimer. Quand il a interprété Je ne l’ai jamais dis à personne, Je t’aimerai, T’es ma femme, t’es la plus belle, Les femmes que j’ai aimées tout le monde chantait avec lui. Mes deux coups de cœur de la soirée ont été Dors mon enfant dors une douce balade, qui raconte l’histoire d’un père qui promet à son enfant que demain le monde ira mieux. Et, Le blues de la cruise une chanson humoristique, qui explique que de nos jours vaut peut-être mieux être sur facebook ou sur twitter pour flirter, car le bouquet de fleur est comme passé date. Toujours aussi sympathique et près de son public, le beau brun en a fait réagir plus d’une, quand il a posé la question ultime… Est-ce que la femme de ma vie est dans la salle ce soir? La question était de mise, si on se fit au nombre de fleurs, qu’il a reçu durant la soirée pour sa première médiatique à Québec. En résumé, que ce soit derrière son piano, à la guitare ou à l’harmonica, le chanteur joue toujours la bonne note, celle de l’amour. Le monde est beau, est un spectacle à son image, c’est du 100% Étienne Drapeau. Il raconte, il chante et il donne de l’amour avec sa voix, ses tripes et son cœur. Il démontre encore à quel point, les femmes sont une source d’inspiration pour lui et que malgré tout ce qui se passe sur la planète Le monde est beau, quand on y met du sien! Un spectacle à voir absolument! Pour en savoir plus on se rend au : www.etiennedrapeau.ca Lyne Laroche |
Glen Miller - 02 janvier 2013
Glenn Miller Orchestra…Tout simplement magistral Le plus célèbre des orchestres était de passage à la salle Albert Rousseau hier soir pour le plus grand plaisir des amateurs de jazz et de swing. Le rideau s’est levé avec Moonlight serenade, la musique thème de l’orchestre. Une soirée qui s’annonçait des plus agréables. Nick Hilscher (directeur musical et voix), dynamique et passionné, dirige les seize musiciens avec le sourire aux lèvres et la précision d’un métronome. Les interprétations sont magistrales et les spectateurs sont ravis lorsque l’orchestre nous offre String of pearls, Little brown jug ou American patrol. Comme la tradition le demande, les Moonlight Serenaders (composé de Eileen Burns, Keven Sheehan, Ian O’Beirne, Jonathan McQuade et Nick Hilscher) nous ont charmés avec Chattanooga Choo Choo. Ils ont gardé pour la deuxième partie les plus populaires comme : Pennsylvania 6-5000, Don’t sit under the apple tree, In the moon. Avec une grande générosité, Nick Hilscher a offert la chanson Perfidia à un couple qui soulignait leur 60e anniversaire de mariage. La formation est composée de musiciens d’une grande virtuosité : James Navan (piano), Holbrook Riles III (batterie), Seth Lewis (basse), Kevin Sheehan (saxophone, clarinette), Nigel Yancey (saxophone, clarinette), Cody Leavel (saxophone, clarinette), Jonathan Rees (saxophone, clarinette), Ian O’Beirne (saxophone, clarinnette), Ashley Hall (trompette), Robert Quallich (trompette), Shawn Williams (trompette), Jonathan McQuade (trompette), George ReinertIII (trombone) John Tyler(trombone), Joseph Zeigenfus (trombone), Jason Bennett(trombone). Un groupe incontournable, à voir absolument. The Glenn Miller Orchestra est en tournée au Québec jusqu’au 28 mars 2013, puis en croisière sur le Crystal Serenity Cruise. Pour avoir plus d’information sur les spectacles à venir, visitez-le : http://glennmillerorchestra.com Louiselle Lavoie |
Le bras Canadien - 02 janvier 2013
Le bras canadien et autres vanités à Premier Acte Le bras canadien et autres vanités est une pièce assez trash qui propose une visite sur la planète du Petit Prince de Saint Exupéry alors que celui-ci est devenu saoul, homosexuel, dépressif, adepte du sexe gore et qu’il est sur le point de recevoir son millionième visiteur. Elle est présentée jusqu’au 30 mars à Premier Acte. Une chose est certaine, le public sort de la pièce complètement déstabilisé par le texte de Jean-Philippe Lehoux et les délires des personnages mis en scène par Fabien Cloutier. L’histoire raconte la venue d’une famille québécoise aux allures des années 50 de cinq personnes qui débarquent sur la planète du Petit Prince. Pour fêter son millionième visiteur, il décide d’utiliser ces visiteurs pour recréer une histoire abracadabrante d’Atlas qui soulève la terre jusqu’à ce qu’il soit masturber par le bras canadien et qu’en jouissant, il lance la terre qui devient sans dessus dessous : la tour du CN proche de la Tour Effel, le Mexique à quelques pas du Québec, etc. Cependant, à travers cette histoire, on découvre le côté sado-maso des personnages tout habillé en cuir, des hommes animaux comme lion ou chien, des extraits spirituels, bref il y a souvent trop d’aspects à voir ce qui fait perdre le sens premier du spectacle. La troupe Des miettes dans la caboche réussi tout de même à rendre le spectacle intéressant grâce aux jeux assumés et vraiment bien livrés des comédiens. La voix merveilleuse, le jeu vibrant de Joëlle Bourdon (de chanteuse jazz à danseuse), les déhanchements et les changements de rôles magnifiquement exécutés de Valérie Laroche (une Jeannine en combinaison de cuir qui sera danseuse, maso devenu chien ou femme un peu disjonctée), la voix grave et puissante d'Emmanuel Bédard (un Atlas fort et faible à la fois), le travail de scène d'Hubert Bolduc (Le Petit Prince complètement paumé), le jeu franc et unique de Marjorie Audet (Maya, fille d’Atlas et une danseuse) et la prestance et l’assurance de Jean-Michel Girouard (Sado en cuir, nombreux personnages assez gore dont un agent de voyage dépressif qui se suicide) donne à la pièce tout son sens. Les comédiens ont vraiment du talent et une pièce comme celle-ci le met à l’avant-scène. À Premier Acte jusqu'au 30 mars Valérie Côté |
Laurent Paquin - 02 janvier 2013
Laurent Paquin : Encore dans le peloton des premiers Ce soir, à la salle Albert Rousseau, Laurent Paquin a cassé la glace en présentant au gens de Québec son troisième one man show L’erreure est humaine. Près de quatre ans après la fin de sa dernière tournée Tout est relatif, l’humoriste en forme plus que jamais avait des papillons dans l’estomac, pour sa grande première. Laurent Paquin a la réputation de toujours offrir au public des spectacles drôles et de qualité, et ca les gens s’en souviennent. La preuve, plus de 50 000 billets ont été vendus avant même qu’il présente sa première, et que les critiques du spectacle soient publiées. Avec L’erreure est humaine, l’humoriste soulève l’importance de faire des erreurs, qu’on en fait tous et que l'on y apprend toujours quelque chose. Il nous parle aussi des absurdités du quotidien, des insultes, des surplus de poids, des dépendances, de la fidélité, du jugement, du chien sale et de la maudite folle… À la façon du grand Laurent, il aborde des sujets qui touchent tout le monde. Sans jamais aucune méchanceté, mais avec une férocité hilarante. Pour la première fois, il propose des numéros plus personnels, davantage tirés de son vécu. Il avoue être ‘’Moumoune’’ L’autre jour, je suis tombé sur une émission américaine dans le genre Décore ta vie’’ et le voilà parti, il joue la carte de la sensibilité. Que lui ca l’émeut, que ca ne se peut pas, que les gens restent insensibles à tout cela, c’est toujours des familles qui l’ont vraiment pas eu facile. Le sujet colle tellement bien à la réalité, que le public rit de bon cœur. Souvent pendant le spectacle, on reconnaît la plume du magicien des mots, son vieux chum Sylvain Larocque. Un tandem parfait de l’humour, car les deux font une paire d’As. À la toute fin du spectacle, c’était à prévoir, Laurent a eu droit à une longue ovation. Il est revenu sur scène avec sa guitare et pour conclure la soirée, il a interprété une de ses nouvelles compositions, ’’Tout le monde regarde d’la porn’’
En résumé, toujours aussi comique avec son allure de bon gars, il livre un spectacle drôle, absurde, poétique et mystique. L’erreure est humaine, c’est une phrase, une mimique et ca déclenche automatiquement des rires. Encore une fois, Laurent Paquin demeure dans le peloton des premiers grâce à son talent. Ne soyez pas inquiets, il n’a pas eu besoin de vendre son âme au diable pour faire mourir de rire son public! Moi, j’ai tellement ri, que j’en ai pleuré! Ce soir, il sera de retour à la salle Albert Rousseau et des supplémentaires viennent de s’ajouter Du 22 au 24 mai 2013 et les 27 & 28 novembre et 2013 Lyne Laroche |
Les conjoints - 02 janvier 2013
Les conjoints : succomber à ses désirs comporte des risques La pièce Les conjoints d’Éric Assous adaptée par Michel Tremblay a fait rire le public de la Salle Albert-Rousseau le 25 mars dernier. Mise en scène par Michel-Maxime Legault, la pièce joue avec le couple et ses démons. Un bon divertissement. La pièce raconte les méandres du couple et surtout les non-dits. Il y a Bob (René Gagnon) qui gagne le gros lot de 20 millions de dollars. Il quitte sa femme et tente de refaire sa vie en achetant les femmes qu’il désire au détriment de son ami Olivier (Alexandre Goyette). Une pièce remplie de situations comiques, de mensonges et de rebondissements. La mise en scène de Michel-Maxime Legault est simple, mais efficace. Tout ce passe dans l’appartement de Maud (Anne Casabonne) et Olivier. Il y a des retours en arrière qui permettent de comprendre les malaises, les expressions faciales et les déplacements. Cependant, toute la pièce repose sur le talent exceptionnel des quatre comédiens : Anne Casabonne qui joue une Maud forte, aux réactions virulentes. Elle est à la fois prude et expressive. Un personnage phare de la pièce. Il y a aussi René Gagnon qui joue un Bob tantôt sensible, tantôt insistant avec classe ou de manière décontractée. Puis, Alexandre Goyette qui joue un Olivier épris de Kristel (Myriam Poirier), mais qui n’arrive pas à quitter sa femme qui le tient la corde au cou et finalement, Myriam Poirier dans le rôle d’une Kristel un peu blonde, mais très intelligente qui joue avec les hommes comme un jeu de cartes. Une pièce vraiment intéressante, divertissante qui mérite le déplacement. Si vous avez l’occasion de la voir, allez-y pour passer une excellente soirée. Production : Jean-Bernard Hébert Inc. Texte : Éric Assous Adaptation québécoise : Michel Tremblay Mise en scène : Michel-Maxime Legault Avec : Anne Casabonne, René Gagnon, Alexandre Goyette et Myriam Poirier Valérie Côté |
Les éboulements - 02 janvier 2013
Les éboulements…au palais Montcalm Le 19 septembre 1889, des milliers de tonnes de roc se détachent du cap Diamant et roulent dans la rue Champlain, faisant 40 morts et 30 blessés. Un sérieux avertissement avait pourtant été servi en 1841, alors que 32 citoyens trouvaient la mort dans des circonstances similaires, de même qu'en 1852 et en 1864. Encore une soirée très enrichissante d’informations sur l’histoire des événements qui ont eu lieu à Québec. Cette fois le sujet était presque spécifique à Québec. Bien peu de villes ont une falaise avec ce type de roche, positionné de cette façon, etc… Ceux et celles qui habitent au pied du cap peuvent le confirmer et pourraient même nous révéler quelques expériences vécues ou observées auprès de cette falaise. L’historien Jean-Marie Lebel nous a encore régalés d’anecdotes et de ses connaissances. Le témoin expert, Marciliio Gama Coelho, ingénieur, nous a parlé des avancées scientifiques et technologiques, mais aussi des limites de cette technologie qui ne peut prévoir le moment exact des éboulements. Le Quatuor TuBas de Page nous a fait découvrir un échantillon du répertoire des instruments à vent. Une autre sonorité qui nous change du piano et du violon. Une des meilleures soirées du Tribunal. Le prochain rendez-vous, à ne pas manquer, sera le 29 avril et le sujet sera les famines. Achetez votre billet avant qu’il ne soit trop tard… Louiselle Lavoie |
Rock et Rose - 02 janvier 2013
La tournée Rock et Rose, pour tout le monde Le 22 mars dernier, avait lieu la dernière de la tournée Rock & Rose présentée par Clin d’œil et Musicor au Théâtre Capitole de Québec. En plus de soutenir la cause du cancer du sein, le public a assisté à un beau party de filles réunissant sur scène les voix sublimes de Nadja, Stéphanie Bédard, Florence K, France D’amour à la direction musicale et de Mitsou à l’animation.
Avec près de 22 700 nouveaux cas de cancer du sein chaque année au Canada, dont 5 500 au Québec, cette maladie s’avère un véritable fléau. D’où vient l’importance du spectacle Rock & Rose qui fut un rendez-vous musical rempli d’amour et d’espoir rendant hommage aux femmes et dont 50 % des profits amassés lors de la tournée a été remis à la Fondation du cancer du sein du Québec. Sur écran géant, avant que le spectacle débute, les six filles ont livré des témoignages touchants démontrant qu’on a tous quelqu’un dans notre entourage qui, un jour ou l’autre aura à se battre avec cette maladie, qui touche tout le monde. La jolie bande a offert au public, des pièces de leur répertoire mais aussi des chansons coup de cœur, rassembleuses invitant les gens à rester fort devant la maladie. Avec toute la foudre qu’on lui connaît, la chanteuse à la chevelure ferrugineuse, France D’amour a cassé la glace avec ‘‘Je n’irai pas ailleurs’’ ce qui a donné le ton à la soirée. Le public a été surpris de voir à quel point France D’amour est drôle. J’ai toujours du plaisir à dire qu’elle est toute. Elle est une artiste complète jusqu’au bout des doigts. Comme un grand chef cuisinier, elle sait parfaitement comment manupuler son plat pour qu'il soit bon. On a eu droit à des duos, des trios, à des interprétations fabuleuses. Je pense à Florence K Assise à son piano avec la chanson ‘’Angel ‘’ou à sa manière le ‘’Bye, bye mon cowboy’’ grand succès de Mitsou qui est venue la rejoindre sur scène, avec une interprétation langoureuse, c’était sublime.
Nadja avec son authenticité et sa voix unique, n’a laissé personne indifférent quand elle s’est approprié du grand succès de Leonard Cohen ‘’Hallelujah’’. Quelle performance! Et pour terminer cette belle brochette féminine, Stéphanie Bédard de la cuvée 2005 de Star a interprété une chanson endiablée des Foo Fighters. Et que dire de son interprétation du succès de Nicole Croisille ‘’Une femme avec toi’’ c’était sublime. À deux, à trois, à quatre ou à cinq sur scène, les filles ont fait vibrer sans arrêt les murs du Théâtre Capitole. Tout le monde était debout et se faisait aller le popotin sur les grands hits « I will survive », « Lady Marmelade et« Ain’t no mountain high enough ».
Pour la deuxième partie, la réputée et jolie DJ Abeille Gélinas, la soeur de Mitsou, a performé tout en haut de son échafaud en mixant des hits disco qui ont mis le feu à la place.
Bref, selon moi, un spectacle comme Rock et Rose doit devenir un évènement annuel. Car, il permet d’amasser des fonds pour financer des projets de recherche, des programmes de sensibilisation et d’éducation ainsi que des services de soutien aux personnes touchées par la maladie. Au Canada, on estime que 22 700 femmes et 200 hommes auront reçu un diagnostic de la maladie, et environ 5 155 de toutes les personnes atteintes, dont 55 hommes, en mourront. Cela signifie qu’en moyenne, chaque jour, 62 Canadiennes apprennent qu’elles ont un cancer du sein et que 14 autres femmes au pays décèdent à cause de la maladie. Ce n’est pas rien, une femme sur 9 risque d’avoir un cancer du sein durant sa vie, une femme sur 29 en mourra. Rock et Rose, c’est beaucoup plus qu’un spectacle bénéfice. C’est six filles généreuses, qui en mettant tout leur cœur, ont réussi pour le temps d’un instant à faire oublier aux combattantes, que la maladie était présente. J’ai vu des femmes qui avaient le cœur à la fête, et j’avais le cœur à la fête. Alors les filles, un grand merci pour cette soirée inoubliable. Et j’espère que vous, chères lectrices, vous avez compris que la mammographie et que l’auto-examen de vos seins, c’est très important. Ne soyez pas de celles qui diront''J'aurais donc du'' Lyne Laroche |
Coral Egan - 02 janvier 2013
The year he drove me crazy Une belle et douce soirée, qui fait du bien C’est le titre de son dernier album paru à l’automne dernier après une pause de cinq ans. C’est aussi le titre de sa tournée qui est passée par le Théâtre du Petit Champlain ce jeudi. Pour l’occasion, Coral Egan a fait appel à de tout nouveaux musiciens, venus en remplacement des Robbie Kuster, Mishka Stein, Warren Spencer et John Day qui ont travaillé sur l’album de la Montréalaise. Prenant un peu ses distances avec le jazz, Egan nous propose un disque aux teintes indie-rock, aux empreintes de ses collaborateurs. Entourée de ses quatre musiciens au look classe, la souriante blonde aura tôt fait de de départir de ses souliers comme pour être un peu plus près du sol. En ouverture de soirée, elle nous offrira Wonderlove et Soul Sunday, deux pièces au rythme soul, comme pour définir la nouvelle Egan. Elle fera quelques incursions dans son vieux répertoire, notamment avec Clean up time et la douce Lullaby life, mais c’est au cœur de son dernier disque que le spectacle se déroulera. Au cours de la soirée, elle nous proposera l’ensemble de son nouveau produit. Un disque grandement inspiré par son amoureux à qui elle dédira la pièce titre. Tantôt, assise au piano, tantôt, la guitare sur ses cuisses, l’auteure-compositrice interprète utilise sa voix à merveille dans une façon de faire qui ne peu renier ses ascendances jazz. C’est dans l’interprétation de La voix humaine de Catherine Major que cette belle voix sera mise en valeur au maximum. La dernière pièce de la première partie sera précurseur de la suite de la soirée. Today est une toute nouvelle chanson qui sera incluse dans un album regroupant plusieurs artistes dans un projet pour venir en aide au Centre de répit Philou pour les parents ayants des enfants souffrant d’un handicap. La deuxième partie du spectacle se fera tout en douceur. Que ce soit pour Storyline ou pour sa préférée, I do, on sent la douceur et la sensualité de l’artiste qui dit être en amour avec son dernier disque. Le sympathique chanteuse aura offert au public qui a rempli la salle de spectacle, une soirée de pur bonheur et de romantisme. Claude Gignac |
L'homme qui rit - 02 janvier 2013
L’homme qui rit ou l’amour et la différence Avec un sourire gravé à même la peau de son visage, Marc-André Grondin incarne avec brio Gwynplaine dans L’homme qui rit, d’après le roman de Victor Hugo, sous la direction de Jean-Pierre Améris. Un film magnifique à la fois fantaisiste, un peu gothique et romantique. Le film raconte l’histoire de Gwynplaine (Marc-André Grondin), jeune homme mutilé aux joues, et Déa (Christa Theret), aveugle depuis son jeune âge, qui sont recueillis par Ursus (Gérard Depardieu), un vendeur ambulant. Ils vont de ville en ville afin d’offrir aux gens rires, théâtre et divertissement. Un soir qu’ils donnent un spectacle, une duchesse (Emmanuelle Seigner) entreprend de séduire Gwynplaine. Il découvre alors ses origines, le pouvoir de la noblesse et de la classe politique et la différence entre l’amour véritable et l’attirance. Les décors et la direction artistique de ce film sont fantastiques. On se retrouve dans une Angleterre du 17e siècle avec les artistes ambulants de cirque, musiciens de rues, nains et plusieurs autres personnes du milieu du spectacle. Le film L’homme qui rit de Jean-Pierre Améris accroche l’œil, mais surtout séduit le cœur par la relation entre Gwynplaine et Déa, leur amour pur à la Roméo et Juliette. Bien sûr, il y a la sensualité perverse et malicieuse d’Emmanuelle Seigner qui viendra déstabiliser le couple. Les personnages sont magnifiquement interprétés, mais Marc-André Grondin a su donner à Gwynplaine, un réalisme et un charisme vraiment impressionnant. Un film à voir, un conte romantique qui fait rire, divertit et même pleurer. À l’affiche au cinéma Le Clap depuis vendredi le 29 mars, à voir. Valérie Côté |
The Grand Illusion Styx - 02 janvier 2013
The Grand Illusion Styx…Tout simplement impressionnant Vendredi dernier au Centre d’Art la Chapelle, l’illusion était à si méprendre avec le groupe The Grand Illusion Styx. Le répertoire aligné sur celui du mythique groupe Styx est bien rodé. Ces six passionnés maîtrisent le sujet et ce, pour le plus grand plaisir des fans du groupe. Steve Forget (voix et guitare) personnifie la voix de Dennis DeYoung et Claude Dansereau (voix et guitare) celle de Tommy Shaw. Jacques Mercier (voix et basse) vient ajouter à l’ensemble un côté plus rock, plus mordant. À l’ouverture un écran placé en fond de scène, nous rappelle l’histoire du groupe STYX à la façon « Star Wars ». Puis, dès les premières notes de The Grand Illusion, nous pouvions constater les similitudes entre les deux groupes et le synchronisme entre les images défilant et les instrumentistes visiblement expérimentés. S’en est suivi les plus grands succès, comme les moins bien connus : Light up, Fooling Yourself, Boat On the River, Lady, Babe, Suite Madame Blue… Lorsqu’ils ont commencé à jouer Blue Collar Man, les spectateurs ont levé de leur siège s’imprégnant totalement de cette douce folie. Appuyé par des projections d’images de spectacles et de pochettes d’albums du légendaire groupe, ils nous ont fait voyager dans le temps et revivre des moments marquants de notre jeunesse. Ils ont clôturé en beauté avec Crystal Ball. Près de trois heures de pur bonheur et de souvenirs impérissables. Un spectacle à vivre et à revivre. Pour plus d’informations visitez : www.myspace.com/thegrandillusionhommagestyx Louiselle Lavoie |
11.6 - 02 janvier 2013
11.6 Au cinéma Le Clap Tony Musulin mène une existence paisible, sans excès, avec sa petite amie dans un appartement au-dessus d’un petit restaurant ont cette dernière est propriétaire. Il est dévoué à sa profession de convoyeur de fonds depuis 10 ans. C’est un employé modèle; efficace, ponctuel, honnête. Le jour où il se fait refuser un congé par son patron inflexible, il devient aigri et entretient un désir de vengeance qui devient presque insoutenable. Il échafaude alors un plan parfait et lorsque le moment est venu, il s’enfuit avec le fourgon blindé qui contient pas moins de 11,6 millions d’euros. Un film de Philippe Godeau avec François Cluzet, Bouli Lanners, Corinne Masiero. Une finale sans beaucoup de surprise puisque dès le début nous voyons Musulin se rendre à la police, au commissariat de Monaco. Le scénario nous laisse avec beaucoup de points d’interrogations et des omissions volontaires de l’auteur. Ce dernier décrivait son film comme étant une fiction inspirée d’un fait divers. Un fait divers bien connu des français puisqu’il a fait la une des médias pendant plusieurs années. François Cluzet incarne un Musulin intense et énigmatique, qui subit des frustrations jusqu’à son point de rupture qui le fera basculer. Bouli Lanners est attendrissant et touchant de fragilité et Corinne Masiero joue à merveille le rôle d’une femme dépendante affectivement et qui demande qu’un peu plus de tendresse. De très belles performances d’acteurs. Il ne faut surtout pas s’attendre à voir un film d’action, mais un film plutôt en subtilité et en retenu. En salle au cinéma Le Clap dès le 5 avril 2013. Louiselle Lavoie |
La Bordée - 02 janvier 2013
PASSION RÊVE LIBERTÉ Programmation du Théâtre de la Bordée 2013-14 Une saison qui promet d’être inspirante et exaltante. Sous le thème de la passion, du rêve et de la liberté, le théâtre nous fera passer par un éventail d’émotions toutes plus intenses les unes que les autres. Monsieur Jacques Leblanc avec son violon et Patrick Ouellet au piano nous ont accueillis avec un numéro musical des plus divertissants. Puis, il a invité 36 autres artistes à venir les rejoindre sur scène pour nous donner un avant goût de ce qu’ils nous réservent pour la prochaine saison théâtrale à la Bordée. La première pièce, Dévadé un texte de Réjean Ducharme : Montréal. La patronne, une femme en chaise roulante rêve de tendresse, d’amitié, de sexe et de Bottom; Bottom lui, rêve d’un amour impossible avec Juba; Juba rêve d’être en harmonie avec son amant Bruno par qui elle est délaissée; Bruno rêve de partir au États-Unis pour y trouver la liberté. Et finalement Nicole, toxicomane, se noie avec Bottom dans une relation sexuelle sale, comme elle le dit elle-même. Une tranche de vie de personnages qui vivent en marge de la société, une tranche de rêve! Une mise en scène de Frédéric Dubois. Du 17 septembre au 12 octobre 2013. Frontières un texte d’Isabelle Hubert : Amérique centrale. Telma et son fils de 16 ans, Paco, fuient leur pays d’origine pour les États-Unis, une terre d’espoir et de liberté. Pour y arriver, ils doivent traverser le Mexique clandestinement, sur le toit d’un train de marchandises. Mais dès le départ, Telma tombe du train et se fracture les deux jambes. Paco doit faire le choix le plus difficile de sa jeune vie : demeurer auprès de sa mère ou poursuivre seul la route de la liberté. Mise en scène de Jean-Sébastien Ouellette. Du 5 au 30 novembre 2013. Soulignons qu’Isabelle Hubert, l’auteure de La robe de Gulnara présentée au Théâtre de la Bordée à l’hiver 2010, avait remporté le Prix de la critique pour la saison 2009-2010. Frontière semble nous réserver autant d’émotions fortes et être aussi captivante que bouleversante. Arlequin, serviteur de deux maîtres un texte de Carlo Goldoni : Venise. Pantalone et le Dottore Lombardi discute du mariage de leurs enfants, Clarice et Sylvio. Arrive Arlequin, valet de l’ancien promis de Clarice, Federigo Rasponi, mort récemment. Ce valet annonce l’entrée en scène de… Federigo lui-même! Branle-bas de combat chez tous les personnages et principalement chez Arlequin qui, par sa maladresse, sera au cœur d’intrigues entremêlées et de nombreux quiproquos hilarants. Mise en scène de Jacques Leblanc. Du 21 janvier au 15 février 2014. Avec M. Jacques Leblanc à la barre, cette comédie saura nous surprendre, nous dérider et nous éblouir. Une soirée qui promet d’être savoureuse. Frozen un texte de Bryony Lavery : Angleterre. Une enfant disparaît. Vingt ans passent sans que personne n’ait de ses nouvelles. Sa mère garde espoir de la revoir jusqu’au jour où elle apprend qu’on vient de retrouver son corps et celui de beaucoup d’autres enfants disparus. Une psychiatre et chercheuse se penche sur le cas du meurtrier. Les chemins de la mère, de la scientifique et de l’assassin se croisent dans une cellule de prison, là où on tentera de comprendre un acte aux conséquences dévastatrices. Mise en scène de Jérémy Peter Allen. Du 4 au 29 mars 2014. Les liaisons dangereuses un texte de Christopher Hampton : France. À la fin du XVIIIe siècle, le vicomte de Valmont souhaite reconquérir son ancienne amante, la marquise de Merteuil. Elle accepte ses avances à la condition qu’il séduise deux dames de l’aristocratie, la naïve Cécile de Volanges et la pieuse madame de Tourvel. À partir de là, ils se livrent à un chassé-croisé sensuel, libertin et sans scrupules. Mise en scène d’Érika Gagnon. Du 15 avril au 10 mai 2014. Le théâtre Les enfants terribles en coproduction avec le Théâtre de la Bordée, reprennent leur première pièce produite en 1992, Les liaisons dangereuses pour souligner leur 20e anniversaire. Pour ajouter à la soirée, Marc Auger Gosselin (comédien et compositeur) seul au piano, nous a ravis avec une de ses compositions. Un moment de grâce de la soirée. Puis, un duo composé de Patrick Ouellet et de Jean-Sébastien Ouellette nous a beaucoup amusés avec une composition originale (un clin d’œil au théâtre). Une programmation qui promet passion, rêve et liberté… Il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les bourses, renseignez-vous pour les sept choix d’abonnements, pour cinq soirées divertissantes et passionnantes. Pour plus d’informations http://www.bordee.qc.ca/ ou 418-694-9721. Louiselle Lavoie |
Les Trois Accords - 02 janvier 2013
Les Trois Accords enflamment le Grand Théâtre Les Trois accords ont sans contredit réussi leur rentrée québécoise hier soir au Grand Théâtre de Québec livrant à un public de tous âges vingt-deux titres puisés de leurs quatre derniers albums. Les quatre comparses, Simon Proulx (voix), Alexandre Parr (guitare), Charles Dubreuil (Batterie) et Pierre-Luc Boisvert (Basse), n’ont certainement pas raté leur coup en levée de rideau enchainant à un train d’enfer les Bamboula, Elle s’appelait Serge, Hawaïenne et tout nu sur la plage. En moins de deux, tout le monde était debout et chantait avec enthousiasme. Jusqu’à la toute dernière chanson du programme principal (J’aime ta grand-mère), le groupe a su manœuvrer efficacement à travers ses différents albums afin de maintenir une ambiance festive.
À travers tous ces succès, les présentations du chanteur Simon Proulx sont toujours fidèles à sa réputation. En effet, ses interventions sont absurdes mais drôlement efficaces. Par exemple, il se plait à faire répéter en chœur à la foule que le meilleur album existant, toutes catégories confondues, est justement le dernier album des Trois Accords, j’aime ta grand-mère. L’honneur de chanter en levée de rideau pour les Trois Accords revenait à Guillaume Beauregard, chanteur du groupe Les Vulgaires machins. Ce dernier, en plus de s’improviser humoriste et de nous livrer bien humblement sa propre recette pour un bonheur infaillible, a interprété plusieurs nouvelles compositions, lesquelles, espérons-le, seront endisquées très bientôt. Le spectacle s’est conclu de superbe façon lorsque l’équipe technique s’est jointe au groupe pour entonner les derniers couplets de retour à l’institut. Bref, les Trois Accords ont donné vendredi soir au Grand Théâtre de Québec un spectacle à leur image : énergique et drôle. Une soirée bien réussie quoi ! Pour connaître les prochaines dates de spectacle des Trois Accords, Veuillez consulter le site internet officiel du groupe au : www.lestroisaccords.com. Frédéric Delaunay |
Mare-Chantal Toupin - 02 janvier 2013
Marie-Chantal Toupin…Une chanteuse contagieuse Samedi soir, Marie-Chantal Toupin était de passage sur la scène du Centre d’Art La Chapelle pour offrir aux gens de Québec son dernier spectacle intitulé Tout simplement. À caractère intimiste, c’était le dernier de sa tournée qui aura durée plus de trois ans. Avec beaucoup d’émotion, elle a débuté le spectacle en rendant un vibrant hommage à son amie Pier Béland qui vit en ce moment les dernières minutes de sa vie, avec un courage exceptionnel. Il faut se rappeler du grand succès que Madame Béland a écrite en 2003 pour Marie-Chantal ‘’Maudit Bordel’’ en voici quelques phrases de ce magnifique poème que tout le monde a chanté ‘’Pour prendre le temps de se dire, Que toute la planète, Est en train de mourir, On prend la terre pour une poubelle Avec le grand cœur qu’on lui connaît, la belle blonde a lancé des CD et deux oursons en peluche en signe d’amour, d’amitié et de gratitude pour ses fans, avouant qu’elle adore la ville de Québec et ses gens. La chanteuse a une complicité extrême avec son public. Toujours très active sur Facebook, elle crée des liens sur les réseaux sociaux mais aussi avec son authenticité sur scène. Elle est comme un livre ouvert, elle est accessible et les gens ont l’impression qu’elle fait partie de leur famille. Elle touche tout le monde avec sa voix, sa sensibilité et son amour de la musique. Elle est contagieuse, elle donne du bonheur. Bref, ‘’Tout simplement’’ est un amalgame d’émotion et d’énergie que Marie-Chantal Toupin aura livré durant trois ans avec brio. Ce soir, dans une superbe performance en version acoustique, elle a laissé son empreinte dans les murs du Centre d’Art La Chapelle avec les plus grands succès issus de son répertoire, mais aussi avec sa fougue, son amour et sa passion. Pour plus d’informations visitez France Bouchard |
Catherine Major - 02 janvier 2013
Catherine Major…Un dernier spectacle tout en émotion C’est devant une salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre presque complète pour une deuxième supplémentaire que Catherine Major a réalisé le dernier spectacle de sa tournée Le désert des solitudes. Resplendissante avec son ventre de femme enceinte, elle a livré une prestation riche en émotions et teintée de l’incroyable passion qu’on lui connait. Une soirée mémorable avec une artiste talentueuse très près de son public. Le spectacle a débuté par la très belle chanson Ma voix suivie par Saturne sans anneaux. Malgré sa petite fille qui l’accompagnait en elle sur scène, elle a livré une prestation tout aussi énergique que d’habitude se levant, vibrant au rythme de la musique et ses doigts valsant sur les touches du piano. Elle est vraiment impressionnante à voir jouer et sa passion de la musique transparaît à chaque note. Elle a ainsi livré 14 chansons dont la chanson thème de l’album Le désert des solitudes, une de mes chansons préférée de l’album, une magnifique interprétation de Bouche à bouche et la touchante Le piano ivre. Elle parle avec son public, lui explique des bribes de sa vie et l’origine de l’écriture de ses chansons écrites notamment par Moran, sa mère et Christian Mistral. Elle a même donné quatre chansons pour le rappel : Chansons sans lui, Dans l’au-delà, la magnifique La voix humaine tirée de son album précédent Rose sang, mon coup de cœur de ce deuxième opus de la chanteuse, et une surprise sur la chanson Ourse où elle était accompagnée de son auteur et père de ses enfants, le chanteur Moran. Un moment magique empreint d’émotions. Bref, elle a livré un spectacle extraordinaire entourée par ses fidèles musiciens : Rick Haword aux guitares, Mathieu Désy à la basse et à la contrebasse, Simon Blouin à la batterie et le quatuor à cordes Mommies on the Run. Elle sera de retour au Grand Théâtre en décembre 2013 accompagnée par l’orchestre symphonique de Québec, une soirée à ne pas manquer. En attendant, il est possible de voir son amoureux Moran sur la scène de l’Anglicane de Lévis vendredi le 12 avril à 20h. Valérie Côté |
Trainspotting - 02 janvier 2013
Trainspotting à Premier Acte : Plonger dans l’enfer de la drogue La pièce de théâtre Trainspotting, mise en scène par Marie-Hélène Gendreau, et présentée jusqu’au 27 avril à Premier Acte est un bijou théâtral. Les performances des comédiens, le sujet, le respect du livre et du film donne à cette pièce une puissance émotionnelle sans faille, on embarque dans leurs vies et on voudrait pouvoir les aider. On voit le milieu de vie des junkies, on sent leurs blessures, leurs malheurs et leurs manques. La mort gravite autour d’eux et on voit leurs descentes aux enfers du manque et de l’héroïne. Le texte original vient du livre d’Irvine Welsh, mais il a connu un plus grand public grâce au film de Danny Boyle, sorti en 1993, qui a fait connaître Ewan McGregor. Le livre et le film ont été adaptés pour le théâtre par Wadji Mouawad et Martin Bowman. Trainspotting, c’est l’histoire de quatre gars et d’une fille. Mark Renton (Lucien Ratio), au chômage comme la plupart des jeunes écossais de sa génération, traîne avec ses copains d’enfance, tous paumés et accros à toutes sortes de drogues. Il y a Sick Boy (Charles-Étienne Beaulne), un cinéphile tombeur de filles, Begbie (aussi interprété par Charles-Étienne Beaulne), un dangereux désaxé cherchant toujours la bagarre, Tommy (Jean-Pierre Cloutier), un adepte de la musculation, et Alison (Claude Breton-Potvin), la copine de Sick Boy, qui tente de concilier sa dépendance avec son rôle de mère. La pièce est d’actualité puisqu’elle met en lumière un sujet brûlant à Québec: l’ouverture d’un centre d’injection supervisé. D’ailleurs, après le spectacle ce jeudi 11 avril, il y aura un débat-causerie avec Mario Gagnon, directeur général de Point de repères, un organisme communautaire qui aide les personnes toxicomanes et celles aux prises avec des ITSS, en plus de faire de la prévention et de la promotion de la santé. La mise en scène de Marie-Hélène Gendreau est sublime. Les déplacements sont rapides, il y a des éléments de décors comme des grilles, une toilette sale, du gravier et les comédiens qui utilisent tous ces éléments, qui vivent dans ces lieux, on sent la pauvreté, la douleur, le manque. On croirait être devant un film tant tout est réel, tout est magnifiquement reproduit. Tous les comédiens de la pièce sont exceptionnels. Ils touchent, nous font rire, pleurer. On embarque parfaitement dans chacun de leurs personnages. On se sent véritablement témoin de leur décadence et ça donne froid dans le dos. À noter, la performance stupéfiante de Claude Breton-Potvin jouant Alison dans un bad trip suite à la mort de sa fille et de Lucien Ratio jouant un Mark Renton réaliste avec tout son corps envahi par la drogue, on voit ses yeux partir, son corps se crisper. Bref, des performances très physiques. Une pièce de théâtre à voir absolument, mais pour yeux et oreilles avertis. Production : Collectif FIX Texte : Irvine Welsh Traduction et adaptation : Wajdi Mouawad Mise en scène : Marie-Hélène Gendreau Décor et Éclairage : Jean-François Labbé Costume et accessoire : Karine Mecteau Bouchard Environnement sonore : Philip Larouche Distribution : Claude Breton-Potvin, Charles-Étienne Beaulne, Jean-Pierre Cloutier, Lucien Ratio Valérie Côté |
Étienne Drapeau - 02 janvier 2013
Un monde RÉELLEMENT beau …Avec Étienne Drapeau Ce soir, c'est devant une salle bien remplie et déjà conquise qu'Étienne Drapeau a effectué sa grande rentrée montréalaise au théâtre St-Denis. Sobre et épurée, la mise en scène était propice au contact intimiste et charmeur auquel on s'attendait du chanteur. Élégant, dans son beau complet cravate, avec une coiffure impeccable,c'est un gentleman qui nous a accueilli avec la chanson titre de son nouvel album, Le monde est beau. Et ce monde là, est réellement beau! Entouré de 4 musiciens (guitare, basse, percussion, clavier) l'auteur-compositeur-interprète a livré les douze chansons originales avec simplicité, humour et générosité. Juste avant l’interprétation de la chanson Je me souviens, en toute confidence, il parle de nos grands poètes et chanteurs québécois, ses idoles, ses modèles et ses sources d'inspiration. À un autre moment, il nous a transporté au Maroc avec sa chanson Tous ensemble (Inch’Allah). Auteur engagé, comme en font foi ses textes, il maîtrise avec aisance et brio notre merveilleuse langue française et en fait un éloge bien senti. J’ai particulièrement adoré la chanson dédiée aux parents, quel bel hymne à l’amour. Les thèmes de l'amour et des femmes sont omniprésents. L'amour sous toutes ses coutures quoi! Que ce soit à l’harmonica, au piano ou à la guitare, Étienne Drapeau est vraiment doué. Tel un grand chef cuisinier, il a concocté au public un medley qui a animé la salle toute entière. Et que dire de son charisme, et bien ça aussi, il le maitrise à la perfection. Le monde est beau est un spectacle divertissant, chaleureux, touchant. Dès les premières notes et jusqu’au rappel, Étienne Drapeau établi un lien tangible avec son auditoire. Il est vraiment l'artiste authentique qui nous est présenté sur son site web:www.etiennedrapeau.ca . En somme, "Le monde est beau " c’est deux heures de spectacle à voir en couple, en célibataire ou encore entre amis, car l'amour, est encore et sera toujours un sentiment qui nous rejoint tous. Charles Tranchant |
Cabaret - 02 janvier 2013
Cabaret au Capitole : Déshabiller le désir en chansons La comédie musicale Cabaret a soulevé la foule du Théâtre Capitole le 14 mars dernier, alors que se déroulait une première riche en émotion. Avec une distribution magnifiquement choisie, de belles voix travaillées et claires, Cabaret devient un événement incontournable. Brigitte Boisjoli incarne le rôle de Sally Bowles, chanteuse au Kit Kat Klub, une boîte de nuit berlinoise. Elle réussi à livrer une prestation sans aucunes failles, des plus divertissantes. Elle maîtrise tout à la perfection. Avec sa voix et ses mimiques, elle rend son rôle à la fois drôle, sexy et réservé. Éric Paulhus (Clifford Bradshaw) que l’on a pu voir notamment dans Virginie, Simonne et Chartrand réussi à donner toute la fragilité de son personnage en livrant une excellente performance. Quant à Luc Guérin, le Maître de cérémonie du Cabaret, fait rire le public avec une prestation remarquable, certes un des grands rôles de sa carrière. Les autres comédiens de la pièce complètent une distribution de qualité aux voix exceptionnelles et aux talents de danses biens assumés : Vitali Makarov (Ernst Ludwig), Élisabeth Chouvalidzé (Fraülein Schneider), Émily Bégin (Fraülein Kost, Yvan Benoit (Herr Schultz), les danseurs du Kit Kat Club (Chantal Dauphinais, Shana Troy, Bonnie Jordan, Maud Saint-Germain, marina Matic, Christian-Emmanuel Vézina, Daniel Delisle, Jean-François Poulin et Benoît Leduc). Il faut également noter les performances de l’orchestre dont le saxophone de Marie-Josée Frigon qui a fait vibrer la foule. Patricia Deslauriers à la contrebasse, Maria Crusto à la trompette, Kristin Molnar au violon, Denis Courchesne à la batterie et la talentueuse Nadine Turbide dont la réputation n’est plus à faire au piano, clavier et accordéon. L’ambiance des années 30 est magnifiquement respectée autant dans les costumes, le décor, la mise en scène et les déplacements. Une soirée à ne pas manquer pour un spectacle mémorable et du plaisir assuré. Mise en scène par Denise Filiatrault, cette comédie musicale est sans contredits le spectacle à voir dans la Capitale. Cabaret est présentée au Théâtre Capitole jusqu’au 16 mars ainsi que les 5, 6, 11, 12 et 13 avril prochains. Pour de plus amples informations concernant cette comédie musicale, les dates de spectacles et les villes où elle sera présentée : http://www.tandem.mu/cabaret/accueil.php Valérie Côté |
Salon des vins - 02 janvier 2013
Les meilleurs alcools au rendez-vous La troisième édition du Salon international des vins et spiritueux de Québec s’est déroulée les 15, 16 et 17 mars dernier au Centre des congrès de Québec et ce fût tout un salon. Avec plus de 1500 vins, bières, cidres et spiritueux à déguster, 75 exposants et plusieurs dizaines de producteurs de l’étranger et du Québec, 50 conférences gratuites et un volet sur les accords mets et vins, il y en avait pour tous les goûts. Voici mes dix coups de cœur du Salon. Mon coup de cœur du Salon va au Porto aux bleuets Le Bleu d’Août du Verger et Vignoble CasaBreton de St-Henri-de-Lévis. Le goût des bleuets y est très présent et vraiment excellent en bouche pour 15,7 % alc. /vol. Une découverte. De plus, il est aussi disponible à Québec au Marché du Vieux-Port. On peut l’accorder avec les fromages ou les volailles, mais je crois que le déguster en accompagnement est aussi un choix judicieux. Mon deuxième choix revient à la Mistelle de pommes et poires de la Cidrerie et Vergers Pedneault de l’Isle-aux-coudres. Le mélange des deux fruits donne à cette mistelle un goût divin. Peut être dégusté en apéro ou en digestif, un choix de premier ordre qui est disponible à Québec notamment au Marché du Vieux-Port et chez J.A. Moisan. Ma révélation culinaire du Salon revient à La Maison du Canelé de Beauport. Le canelé est un petit gâteau caramélisé à l’extérieur à base de rhum brun tendre et si délicieux d’origine bordelaise en France. À essayer, il est disponible en magasin ou au J.A. Moisan. La quatrième place revient à la crème d’érable Sortilège, une liqueur de whisky canadien et de sirop d’érable. Disponible en SAQ, cette crème succulente est excellent en digestif ou pour remplacer le Bailey’s et autres crème alcoolisée dans vos drinks. Ma cinquième sélection est la vodka de Pur vodka. Une vodka québécoise fait à Cowansville qui est composée de maïs et d’eau de source naturelle à 100%. Elle a remportée 20 médailles dont la médaille de la meilleure vodka au monde en 2009 en Russie. Elle est en vente à la SAQ, une merveilleuse façon de garnis vos cocktails. Ma sixième sélection est décernée au Domaine l’Ange Gardien, vignobles et vergers, pour Griserie, une boisson à la fraise qui marie la subtilité de la fraise au sirop d’érable. Un alcool dessert vraiment excellent provenant de l’Ange-Gardien. Disponible au Marché du Vieux-Port. En septième, je penche fortement pour Le Fou du Roy, une boisson alcoolisée aux petits fruits (fraises, framboises et bleuets) à prendre en apéritif ou digestif des Boissons du Roy de Ste-Anne-de-la-Pérade. On peut même faire une sangria avec ce produit. Il est disponible également au Marché du Vieux-Port. En huitième position, le Lagrima de Centaure du Vignoble Centaure de Dunham, un vin fortifié additionné de 30% de vin de glace présenté dans une magnifique bouteille de style ancestrale, la plus belle de toutes celles rencontrées dans le Salon. Il est également disponible au Marché du Vieux-Port. On ne peut passer sous silence les excellents produits de Cassis Monna & filles de l’Île d’Orléan dont mon coup de cœur revient à la Crème de cassis. Un alccol excellent pour réaliser des sauces ou des kirs, disponible au Marché du Vieux-Port ou en boutique. Finalement, la dernière palme revient à Treasure wine estates pour deux vins Lindeman’s, un rouge et un blanc, avec 25% mois de calories et d’alcool par bouteille. Des vins très doux qui se marient bien avec des sushis ou des mets italiens. Ils devraient être sur le marché dans les prochains mois en SAQ. Vraiment ce fût une expérience de dégustation extraordinaire. Plus de 12 000 amateurs ont assisté à cet évènement, qui sera de retour en 2015. Certainement un rendez-vous à ne pas manquer! http://www.salondesvinsdequebec.com/ http://www.sortilegewhisky.com/creme-derable/
Valérie Côté |
Semblance - 02 janvier 2013
Semblance au Périscope: Les relations humaines en images Le 19 mars dernier avait lieu la première de Semblance au Périscope. Une pièce qui utilise les frontières du théâtre et de la réalité avec facebook, les blogues et l’interaction avec le public. La pièce présente Paul et Patricia, un couple de conférenciers spécialisés dans les relations amoureuses qui lancent leur tout nouveau site Internet. Il y a aussi Thomas, le photographe de l'agence de communication, qui se remet en question et décide de transformer l'exposition photo qu'il prépare en présentant les personnes qu’il côtoie. Ses portraits nous dévoilent les histoires de Simon, un acteur qui s’interroge sur la réalité et la fiction, de Sophie qui vit avec ses souvenirs de son conjoint décédé, de Benoît en quête d’une famille d’adoption, de Fannie qui se transforme pour l'autre jusqu’à devenir modèle de mode, d'Emma la voisine qui ne veut pas se faire voir et de Paul et Patricia pour qui la vraie communication du couple ne passe pas. En plus d'exister sur la scène, les personnages de Semblance vivent sur Internet. Découvrez sur le site www.projetsemblance.com tout un univers entourant le spectacle ainsi que les facebook, tumblr, blogues des divers personnages et même les capsules web de Paul et Patricia sur le couple. Une pièce des plus interactives. Dès l’attente avant l’entrée dans la salle, les personnages serrent des mains, font des photos, se mêlent à la foule. L’utilisation de projection de vidéo web et de facebook et blogue nous permet de pénétrer dans la vie intime des personnages. Une pièce qui joue avec les frontières du théâtre pour le plus grands plaisirs du public. À noter la performance exceptionnelle d’Alexandrine Warren dans le rôle de Fannie qui a su merveilleusement camper la dualité de son personnage à la fois gênée en public et extravertie chez elle et sur les réseaux sociaux. Paul (Maxime Robin) et Patricia (Guylaine Jacob) ont aussi bien présenté les froids de leur couple malgré leurs capsules. Une pièce à découvrir qui vous fera certainement voguer sur leurs sites dès la fin de la pièce. Une production Nuages en pantalon et Théâtre Argentique Scénario Charles-Étienne Beaulne, Jean-Philippe Joubert et Danielle Le Saux-Farmer Mise en scène et direction de la création Jean-Philippe Joubert Texte Charles-Étienne Beaulne, Guylaine Jacob, Jean-Philippe Joubert, Simon Lepage, Danielle Le Saux-Farmer, Mélissa Merlo, André Robillard, Maxime Robin et Noémie O’Farrell Conception Gabrielle Arsenault, Charles-Étienne Beaulne, Jean-Philippe Joubert, Mario Croteau, Dominique Giguère, Caroline Martin Distribution Charles-Étienne Beaulne, Guylaine Jacob, Danielle Le Saux-Farmer, Simon Lepage, Mélissa Merlo, André Robillard, Maxime Robin, Carl Vincent, Alexandrine Warren Valérie Côté |
Marie-Pierre Arthur - 02 janvier 2013
Marie-Pierre Arthur …Aux alentours La tournée Aux alentours de Marie-Pierre Arthur traversera bientôt l’Atlantique pour une série de représentations en Europe. Juste avant, un arrêt dans la très belle salle de l’Anglicane était au programme. C’est entouré de quatre jeunes et talentueux musiciens, qu’elle livrera ses chansons, dont la grande majorité est puisée à même son excellent album paru en 2012. Sous des rétro- éclairages, qui les laissent trop souvent dans la pénombre, Marie-Pierre et sa gang débuteront la soirée avec son succès Fil de soie avant de poursuivre avec Pour une fois. Au fil de la prestation, celle qui s’est fait connaitre aux côtés d’Arianne Moffatt, nous fera entendre Si tu savais, Emmène-moi, All right, Droit devant et Qui sait de Daniel Lavoie, dont la version revisitée faisait partie de son tout premier disque, paru en 2009. Pourtant encore jeune, Marie-Pierre Arthur est bien établie dans l’univers de la nouvelle chanson Québécoise. Sur scène, la chimie opère entre elle et ses musiciens, tous très rapprochés, comme pour s’assurer d’une complicité maximum. Elle leur laissera une place de choix alors que tour à tour, ils auront l’occasion de nous démontrer leur talent de chanteur en interprétant un extrait de la magnifique Jealous guy de John Lennon. Mais c’est derrière leur instrument que le grand talent de Guillaume Doiron, Franck Lafontaine, Joe Grass et José Major saura servir le mieux le rock planant et atmosphérique de l’auteur-compositrice-interprète. À la batterie, le jeu de Major, qui a un style bien à lui, vient définir les arrangements, à la fois planants et percussifs de la discographie de Marie-Pierre Arthur.
Pour le début de la deuxième partie, la musicienne troquera sa basse Hofner pour la guitare. Elle nous offrira alors la très belle Chanson pour Dan. Une voix forte et distinctive et des textes qui tournent autour d’elle. Malgré de trop rares interactions avec le public qui remplissait la salle, celles-ci seront livrées avec le sourire qui la caractérise. Une belle soirée sur la rive-sud Claude Gignac |
Guylaine Tanguay - 02 janvier 2013
Pour l’amour du country: un show énergique et entrainant Après le succès de la série tv Pour l’amour du country, qui en est à sa dixième saison sur les ondes d’ARTV, Guylaine Tanguay et ses invités : John Starr, Louis Bérubé et JC Harrisson ont présenté le 24 mars dernier à la Salle Albert-Rousseau, un spectacle country énergique, drôle et entrainant qui a fait passer une excellente soirée. La populaire émission Pour l’amour du country, enregistrée au Théâtre l’Escaouette de Moncton, réunit les plus grands artistes de la musique country d’hier et d’aujourd’hui. Animée initialement par Patrick Norman, la deuxième partie de la saison a été animée par Guylaine Tanguay. Accompagnée de deux danseuses country excellentes, souriantes et énergiques qui ont su mettre l’ambiance du spectacle à la fête et de cinq musiciens tous plus excellents les uns que les autres : Guy Gagné a fait valser son archet sur son violon comme personne, Jean-Guy Grenier à la pedal steel guitar, François Fortin à la batterie, Jean-François Doré à la basse et Sébastien Dufour aux guitares. Guylaine Tanguay a montré l’étendue de son talent vocal en interprétant notamment du Janis Joplin avec son célèbre Bobby Mc Gee, du yoodle et même la chanson Power of love de Céline Dion en plus de nombreuses chansons country. Ses invités ont présenté des chansons issues de leur répertoire personnel mais aussi celles qui les ont fait vibrés. Ainsi, JC Harrisson a présenté des chansons de Johnny Cash dont la merveilleuse Walk the line, Hank Williams et Alan Jackson en plus de ses propres succès. Pour sa part, John Starr a puisé dans ses succès dont You always on my mine, un de mes coups de cœurs de la soirée. De plus, il a raconté de nombreuses blagues très drôles qui ajoutaient un côté intéressant au spectacle. Ma découverte de la soirée a certes été Louis Bérubé, un chanteur country du Nouveau-Brunswick qui venait présenter ses cinq albums avec des chansons country au goût du jour, tantôt drôles, tantôt touchantes. Son dernier opus J’arrête gazer est bon du début à la fin, mais deux chansons ont particulièrement retenues mon attention, À quoi t’as pensé, un cri du cœur d’un homme qui vient de se faire tromper par sa femme, et J’va sur facebook, une chanson de cruise sur facebook. Bref, le spectacle Pour l’amour du country est un spectacle entrainant qui mérite d’être vu. Une découverte qui m’a fait aimer la musique country et son énergie. Valérie Côté |
Expo manger santé - 02 janvier 2013
Expo manger santé et vivre vert: la santé dans l’assiette L’exposition Manger santé et vivre vert était de passage samedi et dimanche dernier au Centre des congrès de Québec. Au programme, alimentation saine, agriculture biologique, cosmétiques naturels, écologie, services thérapeutiques et santé globale. Voici mes dix coups de cœur du salon, des produits à découvrir. Mon coup de cœur va à Anti +, un jus de bleuets entièrement naturel composé exclusivement de 125 gr de bleuets sauvages du Lac St-Jean. Au goût, le produit est génial et il renferme la dose quotidienne d’antioxydants. Une découverte qui sera très certainement dans mon panier d’épicerie. Mon deuxième choix revient au yogourt grec Krema à l’érable produit par Olympic. Un yogourt onctueux avex l’érable au fond. Un véritable délice. Un produit avec des ingrédients naturels à 100%, sans gélatine et sans gluten. Mon troisième choix va aux canneberges Atoka à la saveur de cerise, des canneberges qui offrent tous les propriétés du fruit, mais avec le goût sucré des cerises, une excellente collation pour petits et grands. Mon quatrième choix revient aux céréales granola de La fourmi bionique. Des céréales produites avec des produits locaux québécois et biologiques. Deux saveurs ont particulièrement attirées mon attention : Aphrodisiaque qui est composé de chocolat noir, amandes grillées, raisins de corinthe et ginseng sibérien et Euphorique qui contient du chocolat au lait, des pralins aux noisettes et de la racine de guimauve. Mon cinquième choix va au thé vivant pétillant Rise Kombucha aux bleuets et à l’érable. Une boisson gazeuse santé faite à partir de la fermentation naturelle du thé par le kombucha (une culture de levures et de bactéries bonne pour la santé) qui stimule l’énergie vitale, élimine les toxines et favorise une digestion équilibrée. Mon sixième choix revient au lait de soya au cappuccino Natura et à celui à l’orange. Un lait de soya au goût merveilleux qui remplace agréablement le lait dans les recettes ou qui se boit tous les jours. Mon septième choix va au jus pétillant biologique Tradition aux pommes, poires et canneberges. Un jus qui peut magnifiquement remplacer les mousseux ou les champagnes pour vos partys de Pâques. Un goût excellent fait à partir de fruits cultivés naturellement sans engrais ni pesticides chimiques. Mon huitième choix va aux collations santé de Hydro-culture. Il y 5 sortes soient : les p’tits poissons au fromage cheddar & cie, les céréales et bananes séchées, les canneberges et graines de citrouilles, les croquants de quinoa & cie et les mini-carottes. Ma préférée revient aux céréales et bananes séchées. De bonnes collations dans les écle qui devraient se retrouver sur le marché très bientôt. Mon neuvième choix va au chocolat à la banane Valor. Un chocolat noir produit en Suisse à 70% de chocolat noir. Le mélange des deux goûts est sublime, à découvrir. Finalement, mon dernier coup de cœur va aux fromages de la Fromagerie ferme des Chutes, des fromages de Saint-Félicien biologique vieilli qui fondent dans la bouche. Expo Manger Santé et Vivre Vert a pour mission de faire connaître l’importance de la qualité de notre alimentation et de notre mode de vie sur la santé et l’environnement.C'est est un événement unique en son genre au Québec, de par la qualité de ses partenaires, de ses exposants et de ses visiteurs; des gens sensibilisés à l’urgence d’agir afin de manger et de vivre mieux. Bref, une multitude de produits sont à découvrir pour faire attention à notre alimentation. Je vous invite fortement à découvrir ces produits dans les sections biologiques de vos supermarchés ou dans les marchés d’alimentation naturelle. 7. www.vpj.ca 10. www.fromagerie-des-chutes.qc.ca Valérie Côté |