LES ÉVÉNEMENTS COUVERTS EN 2016 - 31 décembre 2016

 

 

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Jean Claude Gélinas - 16 janvier 2016

 

Y travaille pas en cochon = une phrase, un punch.

Samedi soir dernier, l’humoriste et animateur de radio Jean-Claude Gélinas présentait devant une salle comble son deuxième spectacle solo

«Y travaille pas en cochon» au Capitole de Québec.

Devant un public de tous âges, la soirée a débuté avec les enregistrements de quelques-uns de ces légendaires appels téléphoniques hilarants, qui tout au long du spectacle a pris une place à travers ses blagues.

Dans une formule stand-up, c’est en Jean-Claude Gélinas qu’il s’est présenté sur scène, en nous faisant quelques constats de l’actualité qu’il a observé. Il parle de l’importance de la communication dans le couple, de sexualité, des arnaques, du bonheur et de la surconsommation, des condoms, des suppositoires… Normalement caché derrière son personnage de Farfadet bedonneux, dans ce deuxième one man show on y retrouve un gars sans excès de poids qui a beaucoup d’aisance sur scène et qui a un talent de punchline. Il nous raconte certaine anecdotes de sa vie qui parfois fait réfléchir tout en faisant rire.

En deuxième partie, c’est sous une pluie d’applaudissements, que le légendaire Réjean de Terrebonne refait surface pour le plus grand plaisir de son public, gagné d’avance. On sent parfaitement le plaisir fou que l’humoriste a, à lui faire dire n’importe quoi d’absurde en exagérant, car il sait d’avance que les gens vont rire. C’est avec beaucoup d’audace, qu’il aborde des sujets tels, les dons d’organes, les produits naturels et plus encore.. Une grande connivence et beaucoup d’interaction entre lui et son public fait en sorte qu’il en donne toujours plus et jamais de la même façon. Soirs après soirs chaque spectacle devient différent. Et c’est un effort mental que Jean-Claude Gélinas maîtrise parfaitement bien.

Bilan

Y travaille pas en cochon = une phrase, un punch.

À travers ces discours, l’humoriste dose avec brio ses paroles. Avec les sujets qu’il touche, son talent et son humour déjanté, c’est impossible de ne pas rire !

Pour plus d’infos, retrouvez-le sur sa page Facebook

Lyne Laroche




The Karma Kameleons - 16 janvier 2016

 

 

The Karma Kameleons : La tournée du 15e Anniversaire !

Hier soir, le Capitole de Québec nous a présenté le spectacle des Karma Kameleons qui célébrait en grande pompe leur 15e anniversaire, devant une salle pleine à craquer !

Tout d’abord, Gill Poitras, le concepteur, producteur et gérant du groupe, est apparu sur scène afin de nous faire un court discours relatant les débuts de ce projet dans les bars de Québec tels que le Frankie’s ou le Dagobert. Ce qui nous amène à cet événement soulignant le 15e anniversaire du groupe qu’il a fondé sans oublier bien sûr de remercier le public pour sa fidélité au fil des ans.

Par la suite, pour ouvrir le spectacle, une vidéo nous a été présentée sur écran géant avec des images d’archives et la présentation des membres du groupe.

C’est alors que le groupe est arrivé sur scène, avec « Mr. Roboto » du célèbre groupe Styx avec pyrotechnie en prime ! De quoi faire exploser l’adrénaline et délier les jambes du public.

Ayant aménagé l’avant-scène de façon admission générale, des centaines de personnes (dont certaines se sont prêtées au jeu en se déguisant) ont pu danser toute la soirée sur les meilleurs hits des années 80, tous genres confondus ! De quoi satisfaire chaque personne dans l’assistance.

Comme dans les soirées vidéo de ma jeunesse, nous avons eu droit aux A-ha, Duran Duran, New Order et les Pet Shop Boys, ce qui a fait grimper la chaleur de plus en plus dans la salle du Capitole.

Avec des images en arrière-plan de divers objets datant les années 80 comme les cassettes, le Pac-Man ou encore le cube Rubik, le groupe nous transporte dans toute cette éclatante décennie sous divers thèmes.

Avec entre autre les films Flashdance, Footloose ou Beverly Hills cop ou encore nos chanteuses fétiches telles que Madonna, Cindy Lauper ou Pat Benatar, il est évident que le groupe possède tous les talents pour interpréter tous ces genres avec une exactitude impressionnante, tout en recréant aussi les chorégraphies de danse comme celle que nous avons tous pratiqué dans notre salon : Thriller!

Ils ont même pensé à nos artistes québécois avec un petit medley voix et piano (clin d’œil à un autre spectacle signé Gill Poitras et Marc-Antoine Delarosbil), avec Marie-Carmen, les B.B., René et Nathalie Simard etc...

C’est avec un réel tour de force et une énergie débordante que les Karma Kameleons nous ont présenté plus de trois heures de spectacle sans arrêt, nous faisant cadeau de ce magnifique retour dans le temps, à nous les nostalgiques de cette époque du vidéoclip !

Cette soirée fût mémorable ! Je lève mon chapeau à tout le groupe et à leur extraordinaire prestation. Ce fût un marathon de souvenirs dans lequel chaque personne dans l’assistance en est repartie le cœur content ! Bon 15e anniversaire !

Caroline Gagnon

www.lecapitole.com

www.karmakameleons.com




OVO Cirque du Soleil - 16 janvier 2016

Le Cirque du Soleil

Ovo, une tendre puissance

Le Cirque du Soleil s’arrête au Centre Vidéotron pour nous offrir son tout dernier spectacle d’Aréna, Ovo. ­Bien qu’étant de la dernière tournée d’Aréna du Cirque, Ovo a déjà été vu sous un chapiteau par plus de 4,5 millions de spectateurs depuis sa création en 2009.

OVO, déjà présenté à Québec, il y a maintenant 17 ans, c’est l’histoire d’amour entre une séduisante coccinelle toute en chair et un insecte un peu bizarre. Dans un décor rempli de couleurs, comme Le Cirque du Soleil sait si bien le faire, OVO est fait de contrastes. Dans une chorégraphié signée par Deborah Colker, les personnages et sa cinquantaine d’athlètes évoluent entre la douceur et la puissance, entre la force et la fragilité.

 

Le centre de la scène est occupé par un œuf impressionnant, haut de sept mètres, large de huit mètres et demi. Il disparaitra après les numéros d’introduction pour faire place aux insectes. S’amorcera alors, une grande quête, celle de l’œuf perdue, celle de l’amour et peut-être de la vie.

Le réveil est sonné par un insecte bleu qui avec ces grands gestes fait bouger la fourmilière.

Après avoir mis la table avec un numéro de jonglerie, où des fourmis font tournoyer avec leurs pieds des kiwis, des maïs et même d’autres fourmis, une libellule exécute un numéro d’équilibre tout en élégance.

On assiste ensuite à la curieuse transformation d’un cocon en papillon et aux vols de deux autres papillons présentés par les canadiens Catherine Audy et Alexis Trudel.

Un cirque n’est pas un cirque sans la présence de trapézistes. Des acrobates russes ont remédié au problème en nous démontrant leurs talents à plusieurs mètres dans les airs.

Ovo est spectaculaire mais il est drôle et parsemé de tendres moments. Quand l’étranger arrive, chargé d’un gros œuf, il croise sur son chemin, la coccinelle qui le rendra un peu dingue. Il fera tout pour séduire la bibitte à patates qui semble pourtant en mode séduction.

L’un des principaux personnages est interprété par le québécois François-Guillaume Leblanc qui l’a créé en 2009.

La seconde partie fera place à une impressionnante démonstration de maniement des diabolos. Que dire de l’araignée qui se déplace habilement, en équilibre sur son fil mou… toujours supportée par d’excellents musiciens.

Au final,  des criquets viennent envahir la scène dans un superbe numéro de trampoline. Sur un plancher à suspension et des trampolines, ils multiplient les sauts et les vrilles en s’élançant sur un mur et depuis son sommet, haut de 8 mètres. Quelle merveilleuse manière de terminer une si belle soirée.

Après Toruk, la dernière prestation présentée à Québec, où les acrobaties avant laissé toute la place à une histoire appuyée par des projections et des éclairages de haute technologie, le Cirque du Soleil a fait un retour avec des hautes voltiges et des clowneries qui ont été très appréciés des petits et des grands réunis dans l’Amphithéâtre de Québec. Thomas, 12 ans, qui m’accompagnait a autant apprécié le spectacle que moi.

Les années vont bien à Ovo. Il a été créé dans le temps où la technologie venait appuyer les numéros. Une histoire simple qui est le fil conducteur, des athlètes et des numéros très efficaces et une musique « live » qui vient ficeler le tout et donner un rythme de fête.  

OVO est présenté du 23 au 27 novembre au Centre Vidéotron et déménagera son imposant décor à Montréal où il s’installera au Centre Bell du 29 novembre au 4 décembre.

p.s. Je n’oserai jamais bruler l’intrigue amoureuse en vous dévoilant la fin de l’histoire de nos tourtereaux…

Suivez le Cirque du Soleil via son site au cirquedusoleil.com

 

Claude Gignac




La cage de la Corriveau - 16 janvier 2016

 

La cage de la Corriveau

Palais Montcalm

Un trésor légendaire.

Sur les notes de la Toccata Suite Gothique op. 25 de Léon Boëllmann, la cage de la Corriveau a fait son entrée d’une façon très théâtrale. L’organiste Marc D’Anjou nous a totalement immergés dans une atmosphère funèbre.

L’historienne Catherine Ferland, nous a brossé un portrait détaillé de la condamnée. Marie-Josephte Corriveau née en 1733 à Saint-Vallier, dans Bellechasse, a eu trois enfants d’un premier mariage. Le second a duré six mois, jusqu’au décès de Louis-Étienne Dodier. Elle a été jugée puis pendue sur les Buttes-à-Nepveu (aujourd’hui sur les plaines d’Abraham). La dépouille a ensuite été exhibée dans un exosquelette sur la Rive-Sud pendant 40 jours avant d’être enterrée. Ce qui a contribué à la naissance de la légende : « femme-sorcière-tueuse-de-maris ».

La trajectoire de la cage, ses péripéties, puis la découverte et surtout les nombreuses démarches que Mme Claudia Méndez a du effectuer pour obtenir le rapatriement de la cage métallique nous a été raconté par la conservatrice Mme Sylvie Toupin des Musées de la civilisation de Québec. Du Peabody Essex Museum à Salem, au Massachusetts jusqu’au Musée de la civilisation afin de l’analyser.

Un des rares forgerons encore actif à Québec M. Youri Harvey nous a décrit les points importants menant à l’authenticité de la fabrication de cet artéfact de 1763.

Après cette soirée riche en informations et en œuvres musicales, nous pouvons mieux comprendre les raisons pour lesquelles cette cage aux formes humaines est devenue un objet de curiosité aussi prisé.

Pour en savoir plus il faut lire La Corriveau - De l’histoire à la légende de Catherine Ferland et Dave Corriveau.

www.palaismontcalm.ca

www.ccnq.org

www.mcq.org

NB

Le costume de Monsieur Bedondaine sera présenté au Palais Montcalm le 19 décembre 2016. .

 

Louiselle LaVoie

 




Nous Renée Martel & Patrick Norman - 16 janvier 2016

 

Nous

L’histoire d'amour derrière leurs grands succès

 

Après 42 ans d’amitié nos deux icônes de la chanson country Renée Martel et Patrick Norman étaient de passage à la Salle Albert Rousseau afin de présenter leur spectacle Nous, titre de leur dernier album sortie le 15 avril dernier.

Après tant d’année c’est la première fois que ces amis d’amour, comme ils le disent si bien, partent en tournée ensemble. Visiblement heureux de partager la scène, ils relatent plusieurs bons moments de leur carrière respective et chacun y va en tirant la pipe à l’autre. Que ce soit quand Patrick part en peur sur une chanson, ou quand Renée lui fait des gros yeux, ils sont drôles et beaux à voir.

Le spectacle a débuté avec la chanson Nous, et dès les premières notes, ils ont eu droit à un tonnerre d’applaudissements. Ils ont enchainé avec leurs grands succès, C’est notre histoire, Liverpool, Je vais à Londres, Si on pouvait recommencer, Cowgirl dorée, Nos jeux d’enfant, J’ai oublié de vivre, L’hirondelle, Elle s’en va, C’est la saison, Perce les nuages. Tout le monde chantait et à plusieurs reprises le public s’improvisait comme étant une chorale.  Ils nous ont fait découvrir aussi quelques-unes des chansons de leur dernier opus. Des textes profonds écrits par de grands auteurs-compositeurs dont Nelson Minville, Luc Delarochellière, Michel Rivard et Albert Babin. Cet album est un petit bijou, d’ailleurs il a remporté le prix du meilleur album country au dernier gala de l’Adisq.

Tout le monde sait à quel point entre les deux, la complicité est grande et bien elle l’est aussi entre eux et leurs cinq excellents musiciens. Ils s’amusent tous ensemble.

Il y a eu plusieurs moments forts dans la soirée dont celui de Renée quand elle a rendu un vibrant hommage à ses parents en interprétant Hello Centrale et La fille à son père, c’était très émouvant.

Patrick en feu plus que jamais, toujours en se faisant aller la petite patte de droite, s’est entouré de trois de ses musiciens qui pour le temps de la chanson La guitare de Jérémy, ont troqué leur instruments de musique habituels pour enfiler des guitares en formant un quatuor exceptionnel.

La soirée s’est terminée avec Mille après mille et Souvenirs d’un vieillard.

Au rappel, c’était à prévoir qu’ils ne pouvaient passer à côté de leurs chansons fétiches, Quand on est en amour et J’ai un amour qui ne veut pas mourir.  

Bilan

Liées par la passion de la musique et des mots, Renée et Patrick forme un duo magique. Avec leur voix, ils communiquent leur amour et leur énergie avec authenticité. Le public est encore bien présent, que voulez-vous, c’est ca Quand on est en amour.

Assurément la preuve est faite, à voir la réaction du public c’est encore et toujours entre eux Un amour qui ne veut pas mourir.

Dépêchez-vous, il ne reste que quelques dates de disponibles pour ce spectacle unique.

Pour connaître les dates de leurs prochains spectacles

http://productionsmartinleclerc.com/reneemartel

http://patricknorman.ca/

Lyne Laroche

 

 




Beatles story band - 16 janvier 2016

Orchestra, une soirée festive et mémorable

Hier soir au théâtre Capitole, cinq décennies plus tard, nous avons pu revivre une irrésistible et vibrante incursion dans l’univers du « Fab Four ». Des interprétations très près des originaux ainsi que des performances musicales époustouflantes, grâce au Beatles Story Band.

Nous avons eu droit à une rétrospective de leurs innombrables succès, en commençant par Hello, Goodbye, suivi de Magical Mystery Tour et In My life.

Quatre personnificateurs-musiciens-interprètes entourés d’une section d’instruments à cordes, de cuivres et du chef d’orchestre Marc-étienne Savard (au piano), nous font danser, chanter, vivre et même revivre des moments exceptionnels, mémorables. Norman Di Blasio en John Lennon, Pascal Tirapani en Paul McCartney, Ronald Stutz en George Harrison et RD Harris en Ringo Starr, nous ont captivés avec une quarantaine de succès, les incontournables des Beatles.

Ils revêtent perruques et habits qui ont marqué les différentes époques de leur carrière en passant par leur période psychédélique, jusqu’à leur emblématique traversée d’Abbey Road

Un spectacle bien rodé, même les violoncellistes se laissent prendre au jeu et dansent tout en jouant Please, Please me ou Nowhere man.

Que dire de l’orchestration… L’ajout de 12 musiciens ne peut qu’être plus délectable. Les cuivres sont magnifiques dans We Can Working Out et les cordes exceptionnelles dans I’m Only Sleeping Strawberry, Fields Forever. Ronald Stutz nous donne une performance remarquable à la guitare dans Roll Over Beethoven.

Pour les nostalgiques ou pour faire découvrir aux plus jeunes, c’est un spectacle à ne pas manquer. Une prestation haute en couleur et en émotion ! Une soirée festive et mémorable.

Ils seront au Capitole les 28 et 29 octobre 2016 et de retour pour trois supplémentaires en janvier 2017.

Pour plus amples informations :

www.lecapitole.com

http://www.koscene.ca/spectacle/orchestra-avec-le-beatles-story-band

Louiselle LaVoie

 




Peter MacLeod, Libre - 16 janvier 2016

 

 

Libre, sexe, argent …et vérité

Peter MacLeod fait de l’humour intelligent

Et c’est bon en plus….

 

Hier à la salle Albert Rousseau, c’était soir de première pour Peter MacLeod qui présentait son cinquième one-man-show, Libre, sexe, argent…et vérité, dans une salle comble.

Visiblement heureux de voir que ses fans étaient encore présents après toutes ces années, il a pris le temps de les remercier dès le début du spectacle. On sentait vraiment tout le respect qu’il a pour son public.

Il ne change pas, toujours aussi direct avec son langage cru mais tellement efficace, il aborde plusieurs sujets dont ‘’Les médias sociaux (tout ce que les gens mettent sur facebook), La liberté (que nous avons de moins en moins), Les mensonges (nous sommes tous des menteurs), La spiritualité et la religion, Sa vie de vieux garçon, Les offensés, et il nous partage aussi une de ses convictions que Dieu est une femme.

Assis dans son fauteuil, il nous explique sans filtre, c’est quoi, une journée de marde. Il nous renvoie nos quatre vérités en pleine face, et on se reconnaît. On rit de nos travers, de nos défauts, bref de notre vie. On veut tout avoir mais nous en payons le prix pas à peu près.   

Même si ca fait 25 ans qu’il nous fait rire, l’humoriste s’est encore dépassé avec ce cinquième spectacle solo. À la toute fin, il a eu droit à une longue ovation grandement méritée.

Peter MacLeod a la bonne technique, il punch à la bonne place.

Non, il ne s’est pas encore assagi, et c’est pour notre plus grand plaisir.

Avec son petit rire moqueur, ses mimiques, son langage et son humour intelligent, il nous fait rire à en avoir mal aux côtes.

Un spectacle à voir absolument !

Bien rôdé, Libre, sexe, argent…et vérité est d’une durée de plus de 90 minutes, sans entracte.

Peter MacLeod présentera à nouveau son spectacle demain soir, et il sera de retour à la salle Albert Rousseau en supplémentaires les 5 et 6 mai prochain.

Pour plus d’infos visitez

www.petermacleod.com

Lyne Laroche




Monsieur Bedondaine - 16 janvier 2016

 

LE COSTUME DE MONSIEUR BEDONDAINE

Palais Montcalm

Les Trésors de la Capitale ressortent de leur boîte à surprises le costume de Monsieur Bedondaine. Sur scène Roland Lepage qui donnait vie à ce personnage, nous a livré des anecdotes et des souvenirs passionnants. Ce même monsieur qui en a fait rire plus d’un avec ces intonations si particulières avait même apporté des copies des scénarios des émissions qu’il avait écrites, de la première version manuscrite jusqu’à la version finale tapée à la l’ancestrale dactylo par Radio-Canada. Tout un pan de l’histoire de la télévision nous a été décrit.

Après de complexes négociations Mme Laforge conservatrice du Musée de la civilisation est parvenue à obtenir que certaines pièces des vêtements qui ont servi dans nos émissions d’enfance lui soient cédées par le costumier de Radio-Canada.

Accueilli avec enthousiasme, M. Paul Breton qui personnifiait le juge dans le Tribunal de l’histoire est venu faire une petite apparition en tant que bénévole du MCQ.

Un quatuor de saxophones nous a transportés dans une ambiance de temps des Fêtes avec des airs traditionnels, après bien sûr un petit pot-pourri de musiques thème d’émissions jeunesses des années 60.

Le temps fort de cette soirée fut le récit des anecdotes et des souvenirs tous plus savoureux les uns que les autres de M. Lepage. Comment ne pas tomber dans la nostalgie lorsqu’il nous remémore Friponneau avec ses tartes à la crème ou Paillasson avec ses patates au chocolat que toute une génération d’enfant rêvait d’avoir.

Une belle surprise nous attendait à la fin. Mme Laforge avait apporté le livre de Fanfreluche. Les spectateurs ont exprimé leur joie de voir ce trésor.

Le prochain Trésor de la Capitale sera le canot de César Newashish le 20 février 2017. En plus de retracer l’importance des canots dans l’histoire du Québec, ce trésor tombera à point puisque l’ouverture de la Place des Canotiers se fera au printemps.

Il est encore possible de se procurer un mini-abonnement : trois spectacles pour 55,80$.

www.palaismontcalm.ca

www.ccnq.org

www.mcq.org

Louiselle LaVoix




Mathieu Provencal - 16 janvier 2016

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Une bête de scène

Ce soir, l’auteur-compositeur-interprète Mathieu Provencal et son band était de passage au Centre d’Art la Chapelle afin de nous offrir tout un spectacle.

Après s’être fait connaitre principalement à La Voix dans l’équipe d’Éric Lapointe, le Rocker était bien loin d’en être à ses premières fois sur scène car depuis 15 ans, il roule sa bosse.

Ce soir, il nous a offert un spectacle haut en couleur car il est  une vraie bête de scène. Avec trois albums à son actif et un en préparation, il avait amplement de matériel pour  mettre le feu à la scène. Il a interprété Un millier de rêvesLe sablierLa fleur de ma patrieSans répitTon refrain dont le public est devenu pour le temps d’une chanson une superbe chorale.

Il a interprété aussi de bons vieux classiques dont Unchain My Heart ( Joe Cocker) Rocking in the Free Wold (Neil Young) J’entend frapper et Les bombes (Michel Pagliaro), Unchain My Heart (Joe Cocker), Come Together (Beatles) et un des grands succès de Simple Plan Lynyrd Skynyrd qu’il a joué lors du rappel.

Un de mes coups de cœur c’est son interprétation de Terre Promise un des grands succès  d’Éric Lapointe qu’il chante avec Brio. Sincèrement, si on se fermait les yeux nous avions l’impression d’entendre son coach. Et que dire de sa prestation émouvante quand il a chanté Reste encore (Daniel Lavoie), j’en ai encore des frissons.

Bref, Mathieu Provencal a livré des performances époustouflantes. Avec toute son énergie et sa voix puissante, il  nous a offert tout un party, que nous aurions aimé volontiers continué.

Pour plus d’infos

www.mathieuprovencal.com

Petite bio de Mathieu Provencal

Il a fait partie des groupes Soberly Band, Math et les coyotes et Le Maudit Blues BandEn 2007, il a interprété le rôle de Joe Cocker dans la revue musical Flower Power. Il a également livré des performances mémorables sur les plus grandes scènes du Canada dont le Calgary Stampede. En 2009, il a recu une nomination pour le Félix de l’album rock de l’année. En 2014, il s’est fait remarqué à La Voix.

Lyne Laroche

 




Les 4 Haissables - 16 janvier 2016

Les 4 haïssables débarquent au Centre d’Art la Chapelle

Une idée géniale de Mathieu Gratton

Hier, c’était soir de première pour Les 4 Haïssables, les plus drôles, les plus baveux et les plus attachants.  Quelle idée géniale qu’a eu Mathieu Gratton de monter un spectacle avec des adolescents et de leur donner un droit de parole.

Ces quatre haïssables viennent à leur façon dire aux adultes comment ils ont l’air caves dans différentes situations et qu’ils ne sont pas toujours de bons exemples à suivre. Ils parlent de sexe, d’alcool, de régime, de garde partagée, de bitchage, des techniques de conduite, de la séduction, de l’homophobie, de l’homosexualité, bref tous les sujets y passent, et pas toujours de façon délicate. Ils forment un quatuor absolument adorable. Ils sont drôles et ils punch toujours à la bonne place.

 

L’ainée Rose Adam est comme une grande sœur pour les plus jeunes. Elle a déjà beaucoup de métier derrière elle (30 Vies, 1981, 1987, La galère). Elle nous rappelle notre adolescence, en nous lançant en pleine face nos quatre vérités.

Victor Boudreault a 13 ans (Mémoires Vives) Il a une toute une binette. Mais juste à le regarder on voit bien qu’il est un petit monstre. Sur scène et dans la vie, rien ne semble impossible pour lui.

Jade Hébert a 13 ans.  Elle étudie en théâtre et je pense qu’elle est la plus baveuse du groupe. Elle a une répartie incroyable.

Le bébé de la gang est Philippe Scrive 11 ans. Il a de l’énergie à revendre. Pas gêné pour 5 cents, il prend sa place et on voit qu’il aime ca.

Selon Mathieu Gratton qui est l’auteur principal des textes ‘’ Les jeunes ont fait de ce spectacle leur projet’’. À la toute fin du spectacle, Mathieu a rejoint sur scène ces 4 haissables et la fierté pouvait se lire sur son visage. Je prédis une longue tournée et un succès phénoménal.

Bilan

C'est une bonne thérapie pour adultes donnée par des ados.

Des textes drôles, des jeunes inspirants, attachants, émouvants et remplis de talents.

La réunion de ces quatre jeunes qui se donnent la réplique tout naturellement, leurs binettes et leurs mimiques, ca donne un méchant bon show.

Ils seront de retour au Centre d’Art la Chapelle en supplémentaire le 2 septembre 2017.

Pour plus d’infos :

www.les4haissables.com

www.centredartlachapelle.com

Lyne Laroche




Pièce Feydeau - 16 janvier 2016

 

FEYDEAU

ADULTES & ADULTÈRE

Théâtre de la Bordée

La soirée commence par un choix de pièces de Feydeau. Il y a six pièces et le public en choisis quatre. Nous devons garder le secret sur la méthode de choix des pièces à la demande du metteur en scène, Jacques Leblanc.

Une fois les pièces choisies, le plaisir commence. La première pièce fut Amour et piano. Un jeune homme se trompe d’adresse et au lieu de se retrouver chez une demi-mondaine il se retrouve chez une jeune femme qui attend un professeur de piano. Quiproquos à profusion garantis.

La deuxième : C’est une femme du monde. Deux amis se rencontrent dans un restaurant et décident de souper à quatre avec leur nouvelle conquête : de supposé femmes du monde. Lors d’une discussion entre elles, le vocabulaire trahira leur réelle condition, pour notre plus grand plaisir.

La troisième : Par la fenêtre. Une femme débarque chez son voisin d’en face afin de rendre jaloux son mari. Après plusieurs tentatives non réussies, la femme quitte l’endroit et le voisin croit que l’aventure se termine là. Mais la voisine revient… la finale vous surprendra.

La quatrième et dernière : Hortense a dit « Je m’en fous! ». Un dentiste a une journée d’enfer : il est pris entre sa femme, sa bonne, ses clients, son valet et bien d’autres personnages.

Les acteurs déplacent sans cesse les décors entre chaque pièce et cela met du mouvement et nous fait découvrir la mécanique de l’arrière scène. Les accessoires, les meubles et les pièces du décor sont somptueux et démontrent la façade des bonnes manières.

Les costumes sont magnifiques. Les robes, les chapeaux, les habits des hommes montrent une belle recherche. On a dépoussiéré des modèles du temps. Certaines robes sont à voir absolument….

Les chansons un peu grivoises, avec un vocabulaire tout en nuance et en sous entendu, parle de sexe sans jamais le nommer. De beaux petits bijoux.

Les acteurs… que dire…. Leur caricature des bonnes gens est évidente et on sent le plaisir qu’ils ont à jouer ces personnages hors de l’ordinaire. Chacun tire son épingle du jeu mais Monika Pilon se démarque.

Un théâtre de boulevard qui ne déçoit pas. On rigole, on s’esclaffe, on y passe du bon temps. C’est léger comme une bulle de champagne. À voir absolument!!! Jusqu’au 26 mars 2016.

Nous sommes invités au lancement de la saison 2016/2017, réservez vos places dès le 7 mars 2016 au 418-694-9721 poste 1. Une année qui soulignera le 40e anniversaire du théâtre.

www.théâtredelaBordée.com

Louiselle LaVoie




Michel Barrette - 16 janvier 2016

Michel Barrette, un modèle 57 qui roule encore parfaitement

Après 33 ans de carrière, l’humoriste Michel Barrette présentait hier soir, la première de son 11è one-man-show  Drôle de vie à la salle Albert Rousseau.

Dans une mise en scène efficace de Pierre-François Legendre et avec comme seul décor, sa légendaire chaise berçante et quelques spots d’éclairage, il n’en fallait pas plus à Michel Barrette pour avoir tout le monde pendu au bout de ses lèvres.

Pendant un peu plus de deux heures sans entracte, il tient son public dans le creux de sa main.

Même s’il est presque rendu à 60 ans, 58 pour être plus exacte, et qu’il n’aime pas vieillir, ce spectacle n’a rien de déprimant surtout avec ce fou.  Il fait même de la pub pour sa nouvelle acquisition,  l’hôtel Les trois tilleuls situé à St-Marc- sur- Richelieu. Je suis prête à parier qu’il va y avoir du va-et- vient dans les semaines à venir.

Improvisateur hors pair, il aborde différents moments cocasses de sa Drôle de vie.

Tout les sujets y passent, ses souvenirs d’école, ses grands-parents, ses vacances en famille à Old Orchard, son personnage de Hi! Ha! Tremblay, ses enfants, sa blonde…et même son dentiste

Ce n'est pas un secret pour personne,  Michel a plusieurs passions dont celle pour les autos. Hier, il en possédait 156 et aujourd’hui, avant de s’en venir à Québec, il a fait escale à Warwick pour acheter sa 157è voitures. Mais, contrairement à la croyance populaire, son coup de cœur demeure sa première voiture, qu’il avait payé 100$ à l’époque. Il nous la décrit, à sa façon et avec ses mimiques que nous avons quasiment l’impression de la voir. On rit….

Il nous parle aussi des choses à faire avant de mourir. Du tirage qui a eu lieu aux États-Unis, le fameux Poweball de 2 milliards. Il avoue même s’être fait quelques scénarios dans sa tête, au cas où, il gagnerait. C’est complètement hilarant. Et tant qu’à être au États, il aborde le sujet des armes à feux au Texas, sans oublier l’attitude et la façon de penser de Donald Trump, qui est aberrante  

Au passage, il picosse quelques personnalités connues, sans méchanceté. Il fait même un sondage à savoir l’âge de son public présent dans la salle. Il demande aux gens de lui poser des questions. C’est du Barrette, du méchant bon, Barrette.

Mon coup de coeur

Son numéro sur son éducation sexuelle

À l’âge de 10 ans, il a demandé à son père, comment on faisait des bébés. Il nous partage la réponse de son père à cette époque. Aujourd’hui en 2016, son fils a 10 ans et comme tout le monde évolue, il avait vraiment hâte que son fils lui pose la même question, pour pouvoir lui répondre différemment. Mais, malheureusement pour lui, ce n’est pas tout à fait la question auquel il a eu droit. Je ne dévoilerai pas le punch, je vous laisse la chance de l’entendre raconter pas l’humoriste lui-même. Vous n’en reviendrez pas. Quelle soirée de plaisir.

Bilan

Que ce soit en se promenant sur la scène de gauche à droite, ou en se berçant, Barrette livre une performance remarquable. L’essentiel de son message est clair, passionné de tout, il aime la vie, les gens, et il jubile quand il fait rire.

Personne ne pourra lui enlever son titre de meilleur raconteur. C’est ben simple, on ne s’en tanne pas. Ce vieux modèle 57, est encore en très bon état, il continu sans cesse de nous faire rire. Venez le voir, ca vaut le détour!

Pour plus d’informations sur les dates de ses prochains spectacles

www.michelbarrette.ca

PS

En passant, si vous allez à Old Orchard Beach, seul ou en groupe, passez au Comédie Club de Michel, vous pourrez assister aux spectacles de Michel Barrette (21 juillet) Mike Ward (4 août) Philippe Bond (28 juillet) …Comme ces spectacles ne sont pas pour les enfants, une garderie adjacente à la salle de spectacle sera à votre disposition pour les enfants de 0 à 12 ans. Avec animation et jeux.  

Pour information

http://www.agencetiming.com/old-orchard-beach-comedie-club-michel-barrette/

Et, si vous désirez faire une petite escapade en amoureux, prendre un bon repas ou prendre un verre, et peut-être rencontrer Michel Barrette

L’Hôtel,  Les trois tilleuls vous attend

www.lestroistilleuls.com

Lyne Laroche




Alexandre Barrette - 16 janvier 2016

Alexandre Barrette

Une première médiatique réussie

Il est parfait dans son Imparfait

Hier à la salle Albert Rousseau, c’était soir de première pour l’humoriste Alexandre Barrette qui présentait son deuxième one man show Imparfait.

De faire sa première médiatique à Québec, dans sa ville natale, cela voulait dire que parents, familles et amies seraient au rendez-vous. Un stress pour lui, qu’il a parfaitement réussi à maitriser.

Avec ce deuxième spectacle, il s’assume en tant que jeune homme de 34 ans et il se pose un tas de questions. Il se compare même à son père, qui à son âge avait déjà trois enfants. Il nous parle de ses relations amoureuses, de ses petits bonheurs, de sa famille, de ses amis, de ses expériences sur YouTube, du temps qu’il prend pour prendre une décision et de son nouveau rôle de parrain qui lui coûtera bientôt 5 000 dollars.

Il parle de sa vie au quotidien et même de certaines anecdotes croustillantes qui lui sont arrivées.  À plusieurs reprises durant la soirée, avec une pointe d’ironie, il titille les gens du public. Vif d’esprit, Alexandre Barrette a un sens de la répartie incroyable. Il est ahurissant.

Bilan

Si on regarde sa feuille de route, il en a bien fait du chemin le petit gars de Charlesbourg qu’on voyait jouer sur le terrain de tennis derrière l’église St-Pierre aux liens. Il a signé lui-même les textes et la mise en scène de son spectacle Imparfait. Il est depuis sept ans, à la barre des émissions Atomes crochus et de Taxi payant sur les ondes de V. Il a remporté un Gémeaux pour la meilleure animation de jeux grâce à Taxi payant.

Il a fait 200 représentations et vendu 100 000 billets de son premier one man show Alexandre Barrette…et personne d’autre.

Alors, quoi qu’il en soit, Alexandre Barrette représente bien sa génération. Imparfait, peut-être l’est-il, mais il est tellement drôle et attachant qu’on lui pardonne. Donc voilà pourquoi son deuxième one man show se classe dans la catégorie À voir absolument !

Il sera de retour en supplémentaire à la salle Albert Rousseau

Du 10 au 12 mars, le 25 mai, le 8 juin et les 3-4 et 5 novembre prochains 

Ne boudez surtout pas votre plaisir !

Pour connaître toutes les dates de sa tournée

www.alexandrebarrette.com

Lyne Laroche




Boom Desjardins - 16 janvier 2016

Il était temps…

Boom, le petit gars au grand coeur de l’Abitibi, revient

Boom était de retour sur la scène du Centre d’Art La Chapelle, vendredi dernier et croyez-moi, il n’a rien perdu de sa fougue, la musique lui coule encore dans les veines.

Toujours d’une grande simplicité, il a encore cette voix puissante qui nous fait frissonner. On serait bien mal venus de lui reprocher d’avoir pris son temps, car son nouvel opus Clandestinqui sortira au printemps 2016, sera, j’en suis certaine une véritable réussite. Construit presque sur le même modèle que ses albums précédents, il partage encore son amour pour la musique et les mots, sans artifices. Il n’invente rien, il raconte sa vie, nos vies, juste du vrai.

Pour ce spectacle intimiste, Boom est entouré de ses deux complices musiciens-chanteurs, Yanick Boivin (batterie et guitare) et François Gouin (clavier). Tout au long de la soirée, il raconte ses souvenirs et ses anecdotes, ce qui apporte une ambiance chaleureuse. On a l’impression de retrouver notre vieux chum parti depuis un bon bout, qui revient, sort sa guitare et se met à chanter.

C’est avec un grand sourire qu’il est entré sur scène et qu’il nous a dès le départ communiqué son grand bonheur d’être là, ‘’Ca fait du bien d’être là avec vous.’’ Il n’en fallait pas plus pourque ses fans se mettent à siffler, à crier, à l’applaudir. Il a débuté le spectacle avec son grand succès Au nom de la musique. Pour le plus grand plaisir de nos oreilles, il a interprété plusieurs chansons de son nouvel album dont J’attendrai et Paris Quévillon, deux chansons ou l’on sent son empreinte et qui seront sûrement de grands hits. Et il a fait chanter son public avec ses incontournables Viens donc m’voir, J’veux pas vieillir, Jusqu’à dimanche, Dieu, Calvaire et plus encore.

Bilan

Un spectacle à la hauteur de mes attentes, seul bémol j’en aurais pris encore. Il a offert une performance vocale incroyable Dans tout ce qu’il fait on se reconnaît c’est depuis toujours sa marque de commerce. Avec lui, parfois on rit, parfois on réfléchit. Chose certaine, Boom Desjardins a fait et continu de faire de la musique pour le monde, et il donne toujours le meilleur de lui-même, c’est ca la clef de son succès.

Un spectacle qui se classe dans la catégorie à voir et à revoir !

Vous pouvez désormais suivre Boom sur sa page Facebook

Boom Desjardins Fan Club

www.boomdesjardins.com

Lyne Laroche




Kevin Bazinet - 16 janvier 2016

Kevin Bazinet, version 1.0

Le grand gagnant de la troisième édition de la populaire émission La Voix, Kevin Bazinetamorçait sa toute première tournée provinciale à Québec ce mercredi à la salle Albert-Rousseau. Pour l’occasion, beaucoup de gens ce sont déplacés pour le rencontrer.

Dès que les lumières ce sont éteintes on a pu entendre les cris de ses jeunes admiratrices, nombreuses dans la salle.

Comme pour son album paru le 13 novembre dernier, Kevin Bazinet s’est présenté avec Do it.avant d’enchainer avec Talk to me, son succès et pièce titre de l’album dont les paroles ont été écrites par une certaine Céline Dion.  Le jeune homme de Mont-Laurier était tiré à quatre épingles, ayant enfilé complet et nœud papillon. Rapidement, il entre en interaction avec le public. Bien que parfois un peu maladroites, ses nombreuses interventions seront fort sympathiques. Dans un décor vintage, Kevin Bazinet nous démontre un petit côté « crooner ». À son répertoire, il intégrera des chansons de Marvin Gaye, Michael Jackson et Bob Marley, des artistes qui ont marqué sa jeunesse.

Sa très belle interprétation de L’amour existe encore, chanson qui aura marqué son parcourt à La voix, a été dédiée à René Angelil. Il déposera ensuite sa guitare pour s’assoir au piano pour Sans limite.

En début de deuxième partie, en compagnie de ses quatre jeunes complices, dans des vêtements beaucoup plus décontracts, il nous offrira, en version feu de camp, un joyeux medley de Three little birds, Don’t worry be happy et Stand by me.

Au grand plaisir des fans de La voix, il invitera sa copine, Alicia Moffet à se joindre à lui pour l’interprétation de deux chansons dont leur composition Surrenderd qu’ils rendront à merveille. Ils forment un beau duo talentueux avec de belles voix. Le trémolo de Kevin n’est pas sans nous rappeler les intonations de son grand frère Bobby.

Bien sûr il y a eu quelques maladresses causées par le manque d’expérience et la nervosité mais le public était prêt à lui pardonner, charmé par sa présence et son sourire. Au final, il descendra une deuxième fois dans la salle pour saluer les spectatrices en chantant Soulmande Ben l’oncle soul avant de revenir avec Jealous guy et Jusqu’où tu m’aimes au rappel.

Talk to me est un bon spectacle ponctué de sympathiques imperfections mais chose certaine,Kevin Bazinet a la bouille, l’attitude et le talent pour se sculpter une belle carrière.

La tournée Talk to me de Kevin Bazinet se poursuit au Québec jusqu’au printemps. Il sera d’ailleurs de retour à Québec les 26 et 27 février au Centre d’art La Chapelle mais ces représentations affichent déjà « complet ». Vous pouvez tout savoir sur lui auwww.kevinbazinet.com

Claude Gignac




Divine Illusion - 16 janvier 2016

Résultats de recherche d'images pour « DIVINE ILLUSION »

Salle Albert-Rousseau

Personne ne reste insensible au jeu des acteurs.

La ville est en émoi : Sarah Bernhardt arrive à Québec. Nul n’en est plus excité que Michaud, un séminariste que le théâtre attire bien plus que la prêtrise. Nul ne s’en fiche davantage que Talbot, pour qui la prêtrise n’est rien d’autre que le chemin que sa mère lui a imposé pour sortir sa famille de la misère et du travail en usine. Or, la venue de la plus célèbre comédienne du monde bouleversera ces destinées jusque-là terriblement prévisibles.

Après Christine, la reine garçon le duo Michel Marc Bouchard et Serge Denoncourt récidive, pour notre plus grand plaisir, avec une nouvelle pièce de fiction sur fond historique. On y décrit le Québec à la fin du 19e début du 20e siècle, avec ses manufactures de chaussures et la pression de performance de leur propriétaire, des conditions de travail exécrables, ainsi que la population soumise au joug du clergé catholique.

Nous nous retrouvons au début de la pièce avec un décor de dortoir, dans un séminaire, avec quelques chaises droites et de simples lits qui se transformeront en tables à coudre, dans un atelier de chaussures. Puis la garde-robe de la « Divine » nous transportera  à l’hôtel et au Théâtre. De simples petits changements qui nous situent rapidement et efficacement à l’endroit où se déroule l’action.

Le texte est intelligent, parsemé de petits moments légers et rigolos. On y décrit aussi le théâtre du temps avec un jeu qui était beaucoup plus prononcé, surjoué.

La distribution nous en met plein la vue. Simon Beaulé-Bulman (Michaud) et Mikhaïl Ahooja (Talbot) sont époustouflants. Anne-Marie Cadieux est éblouissantes en Sarah Bernhardt et Annick Bergeron (Madame Talbot) réussie à tirer son épingle du jeu. Nous avons assisté à des  performances remarquables, passionnées.

Une salle remplie d’amateur de théâtre, ont démontré leur appréciation de la pièce avec une ovation debout de plusieurs minutes.

Bouleversant et captivant, une réussite. Une pièce à ne pas manquer.

Prochaines représentation en tournée :

Saguenay le 20 janvier

Rimouski le 23 janvier

Drummondville le 28 janvier

Sherbrooke le 2 février

Laval le 5 février

www.sallealberrousseau.com

www.tnm.qc.ca

Louiselle LaVoie




Adieu, je reste - 16 janvier 2016

ADIEU JE RESTE

Salle Albert-Rousseau

Fous rires garantis !

La comédie d’Isabelle Mergault met en scène Gigi, une femme engagée par son amant Jean-Charles pour liquider sa femme légitime. Gigi pénètre, arme au poing, dans l’appartement de Barbara. Elle y trouve une femme en détresse qu’elle est incapable d’assassiner et à qui elle veut venir en aide. Les deux femmes découvriront peu à peu bien des choses qu’elles ignoraient à propos de cet homme dont elles croyaient toutes les deux être aimées sincèrement. Gilles, voisin de palier de Barbara, en profitera pour faire une belle prise…

La première en écrivaine bourgeoise et la seconde en meurtrière maladroite, Pierrette Robitaille et Anne Casabonne forment un duo d’enfer. Deux comédiennes d’expérience qui se renvoient la balle de façon magistrale. Les jeux de mots et leur jeu très physique mettaient en valeur le talent de chacune d’elle. Stéphane Breton et Claude Prégent ont tiré leur épingle du jeu avec des rôles de soutien bien campés.

Le décor est de toute beauté. L’illusion est crédible, on se croit vraiment dans un condo chic d’un gratte-ciel avec les lumières de la ville à l’horizon. La mise en scène de Stéphane Bellavance est dynamique avec peu de temps morts. On se croirait dans un Feydeau. Les quiproquos, les courses, les mensonges, les amants cachés sous le divan, tous les ingrédients d’une bonne comédie de situation sont présents sans le claquage de portes.

Les dialogues sont savoureux. Il faut être attentif pour ne rien manquer, le second degré et les phrases à doubles sens abondent.

Un spectacle haut en couleur et en rire. Une bonne comédie qui vous déridera assurément. Elle vous fera oublier l’hiver et mettra de la chaleur dans votre soirée.

Vous avez la chance de la voir demain le 16 janvier à 20h à la salle Albert-Rousseau. Une pièce à ne pas manquer !

Pour plus d’information :

www.sallealbertrousseau.com

Louiselle LaVoie




Toruk - 16 janvier 2016

Toruk, Le premier envol

Le gens de Québec l’attendait avec impatience. Le Cirque du Soleil a transporté sa toute dernière production, Toruk, Le premier envol au Centre Vidéotron.  Toruk est inspirée d’Avatar, l’œuvre cinématographique du réalisateur canadien James Cameron paru en 2009.

J’ai eu le bonheur d’assister à la première représentation tenue dans la Capitale nationale ce jeudi. Quelques jours avant, je me suis offert un visionnement du film de Cameron, histoire de me replonger dans l’univers de la lune Pandora et des Na'vis, ses habitants à la peau bleue.

Toruk, c’est l'histoire de Ralu, Entu et Tsyla, trois Na'vis qui tentent de sauver l'arbre des âmes pour prévenir sa destruction qui mènerait à une méga catastrophe. Afin de transposer Pandora de l’écran à l’aréna, le cirque du Soleil a fait appel aux metteurs en scène québécois Michel Lemieux et Victor Pilon, spécialistes du multimédia.

Le Cirque du soleil a voulu sortir de sa zone de confort qui lui a permis d’acquérir sa solide réputation mondiale. Il délaisse la succession de numéros d’acrobatie au profit d’une histoire. Le pari était audacieux. Pour s’assurer que le spectateur ne se perde pas sur Pandora, un narrateur, qui s’exprime pour la première fois en français, guide le public. C’est justement autour du conteur que s’ouvre la soirée. Apparaît le sol de Pandora grâce aux premières projections. Et puis, Ralu, Entu et un peu plus tard Tsyla entrent en scène. Des personnages bleus à grande queue, comme dans le film. À travers les 18 tableaux, on aura l’occasion de suivre leur aventure.

 

On aura vite constaté la grande différence avec ce que le Cirque du Soleil avait l’habitude de nous présenter. La grande majorité de l’action se déroule au sol dans des jeux de courses. En première partie, le tambour circulaire et des trapèzes sur un immense métier à tisser nous présentent des segments un peu plus acrobatiques. L’attrait de Toruk réside dans les projections spectaculaires développées par les metteurs en scènes. Elles seront forêt luxuriante, volcan, rochers, eau et feu. Le jeu des lumières et des couleurs est extraordinaire. Ils recréent à merveille l’univers fantastique de Cameron. Les personnages font leur entrée à travers un immense cran de roc. On aurait pu l’exploiter d’avantage car la scène de l’escalade à travers les cascades et les éboulis était sublime. La belle finale poétique autour de l’arbre des âmes garni de milliers de lumières nous fait oublier les quelques longueurs de la 2e partie.

Dans Toruk les acteurs principaux sont des marionnettes géantes et les athlètes sont trop souvent de simples figurants. C’est comme s’il n’y avait pas de vedette. Il y a de très belles trouvailles dans ce spectacle. Les prouesses technologiques sont un régal pour les yeux mais d’autres numéros d’acrobatie auraient pu facilement être intégrés afin de créer des Wow!

En conclusion, Toruk est un beau spectacle, un pari partiellement réussi.

Le Cirque du soleil est au Centre Vidéotron jusqu’à dimanche 17 janvier

www.lecentrevideotron.ca

Claude Gignac




Champagne pour tous en rodage - 16 janvier 2016

Champagne pour tous

En rodage

Vendredi soir dernier, le comédien Louis Champagne était de passage à la salle Desjardins de Saint-Augustin-de-Desmaures pour préparer son premier spectacle solo en rodage, Champagne pour tous.

Qu’est-ce qu’un show de rodage ?

C’est un passage obligé pour les artistes, car c’est à ce moment-là qu’ils testent leurs numéros. Quelque fois l’artiste pense que c’est bon et pourtant les gens ne rient pas. Le contraire arrive aussi, l’artiste essaie un gag et le monde embarque carrément et ca rit.

Alors, vendredi dernier c’était au tour du sympathique Louis Champagne de tester son matériel. Malgré sa grande expérience de la scène, comme comédien et metteur en scène il ne pouvait faire exception à la règle, il devait se mettre en danger.

En tant que média et par respect pour les artistes, quand j’assiste à un show de rodage, je ne fais aucune critique. Je vous explique pourquoi.

Plusieurs des numéros qui sont testés normalement vont être retravaillés pour que le soir de la première ce soit le punch parfait. Et durant tout le rodage, de nouveaux gags vont s’ajouter jusqu’à la fin. Alors, si une mauvaise critique sort durant un show de rodage et bien ce serait malheureux que les tickets ne se vendent pas à cause de cela. Car le produit n’est pas final tant et aussi longtemps que le soir de la grande première ne sera pas arrivée.

Alors non, je ne vous raconterai pas les bons et moins bons numéros du spectacle de rodage de Louis Champagne. Mais je peux vous dire qu’à toutes les fois, quand les gens riaient, qu’ils trouvaient le gag bon et bien la fierté s’installait dans le visage de notre grand gaillard.

Unique en son genre, l’humoriste a décidé que pour les gens de 78 ans et plus son spectacle sera gratuit.

Louis Champagne continu de sillonner les routes du Québec avec son premier one man show en rodage, surveillez son passage près de chez-vous

http://champagnepourtous.com/

Lyne Laroche




Disney sur glace - 16 janvier 2016

Disney on ice “Osez rêver”: Féérique! Que l’on soit petit ou grand!

Hier soir, avait lieu le coup d’envoi du spectacle de Disney on ice « Osez rêver » au Centre Vidéotron de Québec, qui nous offrira au total huit représentations, soit du 2 au 6 mars inclusivement, ce qui est parfait pour une activité familiale durant la relâche scolaire.

C’est dans une salle d’environ quatre mille personnes, que je me suis retrouvée avec mon cœur d’enfant, pour vivre la magie de Disney à travers les différents contes de ces princesses qui ont bercé mon enfance, avec comme animateurs de la soirée les célèbres Mickey, Minnie, Donald et Goofy.

L’excitation était à son comble autour de moi, lorsque je regardais de tout bord tout côté, apperçevant une multitude de petites princesses, qui pour l’occasion avaient décidé de porter leurs plus belles robes, les yeux rivés sur la glace, émerveillées de voir en chair et en os, leurs idoles telles que Blanche-Neige, Cendrillon, Raiponce…

Avec des décors féériques, des costumes sublimes et des effets visuels efficaces, nos personnages nous ont livré un spectacle de patinage de très bonne qualité, en nous racontant les plus belles histoires qui ont traversé le temps, de génération en génération…

En interaction avec le public, les artistes nous ont livré 90 minutes de rêve, qui vont plaire à tout coup à vos enfants et secrètement à vous-mêmes. Coup de cœur pour Raiponce et son numéro époustouflant.

Je vous dirais même, que j’en aurais pris un peu plus, tant le temps passe vite. On est si émerveillés, qu’on voudrait que ça dure encore et encore.

Pour ceux qui ne peuvent emmener la petite famille à Disney World, c’est un bon moyen pour que vos enfants puissent voir ces personnages de près et vivre un moment magique!

Alors, allez-y faites partie de la fête!

Billets en vente sur :  www.ticketmaster.ca

Caroline Gagnon 




Cirkopolis - 16 janvier 2016

Cirkopolis

Touchant et drôle à la fois

Créé en 1993 par sept artistes originaires des Îles –de- la –Madeleine et après avoir été présenté dans 21 pays, le cirque Éloize s’est installé enfin au Capitole de Québec du 2 au 5 mars pour y présenter son spectacle haut en couleur Cirkopolis.

Avec le cirque Éloize, il y a toujours une histoire et celle de Cirkopolis se passe dans un bureau.

Des projections vidéo à l’arrière scène, des effets stroboscopiques, de la musique tantôt douce, tantôt entraînante, c’est avec cela que les dix acrobates mélangent cirque, acrobaties et danse de façon magistrale. Comme dans chaque entreprise, il y a le guignol, commis de bureau, que tout le monde va voir pour lui donner du travail à faire. Quelquefois, il s’exaspère. Ce même guignol, est amoureux secrètement de la plus belle du bureau. Dans Cirkopolis, la robe de la belle convoitée est dans le placard sur un cintre alors notre guignol s’installe lui aussi sur un cintre pour danser avec sa robe.

Il y a les filles qui jacassent entre elles et lui font du charme. L’esprit d’équipe, qui nous montre bien que c’est très important même dans les airs, de se tenir. Les artistes jonglent avec les problèmes, tandis que la belle à la robe rouge joue avec son cerceau. Les gars eux tournent dans leur grande roue, en sautant, tout en prenant leur place. Il nous prouve avec humour que travailler dans un bureau, même la tête en bas, cela  peut être drôlement efficace.

Le cirque Éloize est présent partout depuis 23 ans. C’est un solide succès. Les 10 artistes proviennent de sept pays différents, ce n’est pas rien. La chimie et le plaisir entre les artistes est palpable. Je me suis entretenue avec le guignol de la soirée Ashley Carr, personnage principal qui me disait que les artistes veulent toujours se renouveler et se dépasser. À chaque place, la scène est différente et ils doivent en peu de temps s’y habituer. Mais c’est leur passion, et ils se trouvent bien privilégiés de pouvoir en vivre et surtout d’être membre de cette belle famille.

 

Bilan

Cirkopolis, c'est  une aventure théâtrale, qui nous brasse. L’alliage entre l’humour et l’acrobatie, le drame et la jonglerie, la danse et la folie. Qu'importe l'âge, on en ressort émerveillé.

Du 2 au 5 mars au Capitole de Québec

www.lecapitole.com

Pour connaître les autres dates et en savoir plus 

www.cirque-eloize.com

Lyne Laroche




La tunique du chasseur Innu - 16 janvier 2016

 

LA TUNIQUE DU CHASSEUR INNU

Palais Montcalm

La Commission de la capitale nationale du Québec et les Musées de la civilisation de Québec ont, pour sa quatrième soirée de la saison, choisi de mettre en-avant plan la tunique du chasseur innu-naskapi. Fabriquée avant 1759, cette tunique fut confectionnée de cuir, de nerf de caribou et de métal. Les motifs sont faits d’ocre, de vermillon, de pigment et d’extraits d’œufs d’esturgeon jaune.

La culture autochtone, ses mythes, ses croyances et son histoire étaient à l’honneur avec l’historien Denys Delâge. Sa connaissance et sa passion de l’histoire des Amérindiens ainsi que son désir de nous les transmettre est indéniable. Il nous a décrit entre autres, leurs habitudes de chasse : leur inconditionnel respect des animaux même pendant la chasse, lorsqu’ils s’en nourrissaient, lorsqu’ils s’en revêtaient et jusqu’aux os qu’ils rapportaient pour que l’esprit de l’animal se réincarne.

Chargé de recherche au Musée de la civilisation, M. Jean Tanguay, nous a détaillé la méthode et l’inspiration de la confection de la tunique, le trajet qu’elle a suivi de Québec à l’Angleterre, puis aux archives de la province de Québec en 1926, jusqu’au Musée de la civilisation.

Florent Vollant, auteur-compositeur-interprète bien connu, accompagné par le guitariste André Lachance a enveloppé l’atmosphère avec des chants traditionnels et de ses propres compositions.

Comme après chaque spectacle, le public a été invité à monter sur scène pour admirer de plus près cette tunique tout à fait unique près de 300 ans après sa confection.

Le 21 mars 2016, le phonautographe d’Édouard-Léon Scott de Martinville prendra place sous les projecteurs des Trésors de la capitale. Une soirée qui sera encore à la fois des plus instructive et divertissante.

Pour plus d’information :

www.capitale.gouv.qc.ca/activites-culturelles/tresors-de-la-capitale

www.mcq.org

Louiselle LaVoie

 




Marie Mai - 16 janvier 2016

 

Marie Mai

Spectaculaire

La bête de scène a tout

Talent, charisme, intelligence et beauté

Après avoir fait 22 spectacles en 25 jours au Théâtre St-Denis, la voici enfin en résidence au Capitole de Québec du 10 au 26 mars, donc 12 spectacles en 17 jours, et elle est débordante d’énergie.

C’était soir de première hier, pour l’idole de plusieurs générations et elle a été à la hauteur de toutes les attentes, un succès sur toute la ligne. Sexy sans êtres provocatrice, toujours aussi respectueuse et proche de son public, Marie Mai était comme toujours en feu.

L’auteur-compositeur-interprète a débuté le spectacle avec la chanson Je reviens ou derrière elle, des images du clip défilaient sur un écran géant. Dès les premières notes, une ambiance incroyable s’est fait sentir. Ses fans étaient debout, criaient, et chantaient. À voir la réaction des gens, elle a eu bien raison de remonter sur scène après une pause bien méritée. Déjà deux ans qu’elle n’était pas venue chanter à Québec. Avec ce concert ce qu’elle voulait avant tout, c’était de faire tripper son public, d’avoir du fun. Je peux vous dire que le Capitole n’a jamais été aussi illuminé et a autant vibré que ce soir avec Marie Mai.

Entourée de cinq musiciens et de six belles et talentueuses danseuses, elle donne tout. Elle est l’étoile qui brille sur la scène du Capitole. Dire qu’il n’y a pas si longtemps, elle était la jeune fille rebelle de la première édition de Star Académie. Elle en a fait du chemin. Aujourd’hui, elle est la star, qui est une référence pour toute une génération.

Pour ce spectacle à grands déploiements, Marie Mai signe la mise en scène et sincèrement on voit qu’elle sait très bien ou elle s’en va. Pour le plus grand plaisir de ses fans, qui connaissent sur le bout de leurs doigts toutes les paroles, elle enchaîne les plus grands hits de son répertoire (Garde tes larmes, À bout portant, C.O.B.R.A, Déjà loin, Mentir, Conscience, Amène-moi, C’est moi, Qui prendra ma place, Sans cri, ni haine, Encore une nuit et Différent ) mes coups de cœur.

Plusieurs surprises

Par la suite une multitude de surprises musicales autant belles à écouter qu’à voir, car, les éclairages, le décor et les danseuses qui l’entourent amènent aussi un cachet particulier. Les chorégraphies sont incroyables et Marie Mai danse comme une professionnelle. Elle fait aussi quelques reprises anglophones, dont la chanson Smells Like Teen Spririt popularisée par Nirvana, toute vêtue de noir.  On peut apprécier encore davantage le large éventail de son talent. Il faut dire que nous avons affaire à une vrai pro, elle n’a rien laissé au hasard, tout est rôdé au quart de tour.

Comme un ange, toute vêtue de blanc, elle a interprété de façon magistrale, la chanson Blank Space qui fût popularisée par Taylor Swift. Par la suite, elle a enfilé son costume de cuir rouge pour redevenir la femme de feu débordante d’énergie que l’on connaît. Pour le plus grand plaisir de ses fans, elle s’est promenée partout dans la salle donnant des mains en chantant Rien à perdre. C’est ca Marie Mai, elle se nourrit des gens.   

Après le spectacle, une foule de plus de 200 personnes l’attendait pour prendre des photos, avoir son autographe, ou juste lui dire un petit mot. C’est impressionnant de voir à quel point la star est généreuse.

Bilan

Que dire de plus

Une bête de scène qui a tout, talent, charisme, intelligence et beauté

Dans une ambiance complètement survoltée, elle livre un show à son image

C’est spectaculaire

À voir absolument

Marie Mai sera au Capitole de Québec jusqu’au 26 mars

Samedi, 12 et 26 mars en programme double

Pour plus d’informations

www.mariemai.com

www.lecapitole.com

Lyne Laroche




Marina Kaye et Liana Bureau - 16 janvier 2016

 

Marina Kaye, Un vent de fraicheur

Encore hier, je n’avais jamais entendu le nom de Marina Kaye. Ma présence, ce jeudi à la salle Multi du Complexe Méduse m’a donné l’occasion de faire quelques recherches sur la jeune chanteuse française qui s’amenait à Québec pour la première fois.

Marina Kaye, de son vrai nom Marina Dalmas,  est née le 9 février 1998 à Marseille. Son premier album Fearless, enregistré à New York, Los Angeles et Londres est déjà certifié double-platine en France et lui a valu le prix du meilleur album de l’année au NRJ music awards en France.

Mais avant de rencontrer la jeune française, j’avais rendez-vous avec une autre interprète de la relève, celle-là de Québec. Liana Bureau, que l’on a découvert à l’émission La voix, s’amenait sur scène pour nous faire découvrir son univers. Navigant dans une pop fleuretant avec le R & B, elle nous offre des pièces tant francophones qu’anglophones. Fidèle à ce qu’elle nous avait démontré à la télé, Liana Bureau occupe énergiquement la scène. On a tôt fait de constater qu’elle possède une voix juste et puissante. Bien que l’inexpérience transparaisse dans la mise en scène et les interactions avec le public, Liana Bureau démontre un très grand potentiel. Son répertoire en évolution reste à peaufiner pour trouver la direction qui lui permettra de compléter un album qu’elle souhaite nous offrir à l’automne prochain.

Et voilà que s’amène un tout petit bout de femme, à peine 18 ans avec un look de jeune voisine. Outch !!! La p’tite voisine a de la voix.  Alignant les tubes de Fearless elle nous transporte à son tour dans sa pop plus qu’intéressante. Son matériel est uniquement constitué de textes qu’elle a écrits dans la langue de Shakespeare. On sent la maturité dans ses histoires même si elle a écrit Homeless, son premier hit, alors qu’elle n’avait que quinze ans.  En l’écoutant les yeux fermés on est loin de se douter que cette belle et puissante voix est propulsée par un si petit corps.

La chaleur, la force et l’agilité de sa voix ont certainement une grande incidence sur sa popularité dans l’hexagone. On a pu apprécier toute ses richesses dans The price I had to pay, et Sounds Like Heaven qui est excellente même sans la présence de la violoniste  Lindsey Stirling qui apparait sur l`enregistrement. Elle nous offrira aussi, en version piano-voix  Umbrella de Rhianna. Malgré un band allégé, l’excellent  batteur et le claviériste arrivent à habiller habilement les chansons de Kays et ce, sans trop recourir au playback. Des chansons pops, des ballades puissantes, tout pour plaire à un jeune et même moins jeune auditoire.

L’équation Jeunesse, charme, attitude, puissance et justesse vocale  égalent inévitablement succès. Cette très belle soirée m’aura permis de découvrir une chanteuse au talent exceptionnel avec un avenir prometteur.

Vous pouvez suivre les Marina Kaye ainsi que Liana Bureau sur facebook.

Claude Gignac




Vitrine sur la relève - 16 janvier 2016

Le retour de la Vitrine sur la relève

Hier soir avait lieu le dévoilement de la programmation de la 5à édition de Vitrine sur la relève. C’est dans une formule 5 à 7 au Palais Montcalm que partenaires et gens des médias étaient invités à célébrer cet événement. Madame Julie Morin animatrice de la soirée et membre du Conseil d’Administration ainsi que monsieur Philippe Beaulieu, le Président-Fondateur étaient tous les deux très fiers de nous faire découvrir les artistes qui seront présents durant l’édition 2016-2017

Nous avons eu la chance d’avoir quelques aperçus musicaux durant cette soirée et croyez-moi, ca promet.

Encore cette année, voilà une belle façon de promouvoir le travail de la relève. Il y en aura de tout pour tous. Une panoplie d’artistes sera sur la scène du Palais Montcalm, pour vous faire passer  assurément de bons moments..

Tout d’abord, une de nos grandes voix Sylvie Desgroseillers nous a offert en performance live, un aperçu de quelques chansons qu’elle interprétera durant ses deux spectacles « La plus belle nuit »avec Jazz Affair qu’elle présentera les 10 et 11 décembre prochain.   

Le 18 mars ce sera la soirée Masculine avec Arnaud Lilian, Marc-Antoine Beaudin, Matt Boudreau et Vincent Dupont

Andréanne A.Malette, vous invite à «Devenez fan VIP d’Andréanne A. Malette en choisissant les chansons de son deuxième album !» Elle vous convie à un spectacle intime acoustique Le 24 mars 2017 durant lequel elle vous présentera toutes les chansons potentielles pour son deuxième album. En assistant au spectacle, vous pourrez voter pour vos 12 chansons préférées, en plus de recevoir les privilèges suivants :

– Une invitation avec un bracelet VIP pour le lancement du deuxième album (date et lieu à déterminer).

– Un traitement VIP pour la soirée du lancement.

– Son deuxième album (sortie prévue pour 2017)

– Un sac cadeau personnalisé.

Faites vite ! Les places sont limitées.

Le 3 juin 2017, ce sera au tour de Keith Kouna avec ses textes percutants, touchants et accrocheurs, de vous séduire, c’est une soirée qui ne laissera personne indifférents.

Si vous êtes un artistes de 35 ans et moins, vous avez jusqu’au 31 janvier pour soumettre votre candidature et être « coaché » par Keith Kouna avant d’être choisi et peut-être faire partie des découvertes du 3 juin.

Cette année, il y aura une nouveauté en art visuel qui sera vendue en encan silencieux.

Profitez de l’abonnement des 3 spectacles de la série découverte pour 75$ et profitez de la promotion : Amenez un ami à l’achat d’un abonnement.

Pour plus d’informations :

www.vitrinessurlareleve.com

Lyne Laroche




PA inaugure la salle Desjardins - 16 janvier 2016

P-A Méthot inaugure en grand la salle Desjardins!

II était très fier d'être le premier à dire "Bonsoir Saint-Augustin! 

C'est hier soir, qu'a eu lieu le premier spectacle de la nouvelle salle Desjardins à Saint-Augustin-de-Desmaures, avec comme tête d'affiche, nul autre que l'humoriste P-A Méthot.

Cette magnifique salle, contenant cinq-cent places, à l'allure d'un auditorium, a été conçue de manière à ce que peu importe l'endroit où nous sommes situés, nous sommes assurés de bien voir la scène, sans que la personne de la rangée devant  nous obstrue la vue.

De plus, les citoyens de la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures ont aussi le privilège en obtenant la carte de membre gratuite, de bénéficier de 20% de rabais lors du premier achat de billets ainsi que de 10% pour les suivants.

Les opérateurs de la Salle Albert-Rousseau, y ont préparé une programmation très riche et diversifiée.

Ils ont frappé dans le mille pour la première, avec le gaspésien P-A Méthot,  maintenant résident de Québec,  qui nous a présenté son one- man show "Plus gros que nature".

Avec une salle presque à guichet fermé,  l'humoriste est apparu sur scène,  avec le Rocher Percé en guise de décor, afin de nous offrir deux heures de spectacle, où un fou rire n' attendait pas l'autre. Avec presque 300 000 billets vendus pour cette tournée et d'autres dates qui sont à venir, on peut assurément dire que c'est un succès sur toute la ligne!

L' humoriste aborde plusieurs sujets dont , sa famille, de ce que vivent les gens de sa génération, de sa vie personnelle, et ce, de manière très drôle et sans trop nous faire "saigner des yeux" avec ses propos grivois!

Durant tout le spectacle, on entendait les gens rire très fort et continuellement. Avec son style bien à lui Paul-André, pour ceux qui ignore son réel prénom, a vraiment un don pour se raconter et faire rire. Il a beaucoup de naturel et d'aisance, sa place est vraiment sur une scène. Il aime son public et ca paraît.

PA  est très reconnaissant envers  ceux qui lui ont donné ses premières chances dont Peter McLeod et son gérant Steve Godbout qui a toujours cru en lui. 

PA Méthot a été le premier à performer sur la scène de la salle Desjardins et je suis certaine que ce ne sera pas la dernière fois!

Nous pouvons dire que c'est une soirée couronnée de succès pour l'inauguration de la Salle Desjardins et ce n'est que le début!

Je vous invite fortement à visiter cette salle de spectacle!

Caroline Gagnon

www.sallealbertrousseau.com




La liste de mes envies - 16 janvier 2016

La liste de mes envies

D’après le roman de Grégoire Delacourt

Adaptation de Maryse Warda

Salle Albert-Rousseau

Et vous que feriez-vous avec 18 millions de dollar…

Jocelyne, propriétaire d’un atelier de couture dans une petite ville de région, mène une existence tranquille avec son mari Jocelyn, employé dans une usine. Même si Jocelyne rêve parfois à la vie qu’elle aurait souhaitée, elle se contente des plaisirs simples et des petits bonheurs du quotidien. Mais voilà, après une soirée bien arrosée avec ses excentriques voisines jumelles, Jocelyne achète un billet de loterie et remporte le gros lot. L’euphorie cède rapidement à l’angoisse : et si cet argent était un cadeau empoisonné ?

Une femme simple et résiliente qui prend plus soin des gens qui l’entourent que d’elle-même et après plusieurs coups durs de la vie, espère toujours sa part de bonheur.

Dans ce rôle à contre-emploi, Marie-Chantal Perron nous fait voir un autre côté de ses multiples facettes.

Steeve Laplante joue le mari qui après avoir été alcoolique et violent, devient indifférent. On sent la cassure et la détresse de cet homme et avec peu de geste et de mot, il nous fait ressentir son désarroi.

Le duo Anick Lemay et Tammy Verge en jumelles extraverties et hautes en couleur amènent des moments de légèreté qui sont accueillis avec joie. Il faut les voir dans leur numéro de karaoké.

Marc Legault incarne le père Alzheimer de Jocelyne avec une poésie pleine de douceur. Des moments touchants partagés avec sa fille.

Un petit bémol, la mise en scène de Marie-Thérèse Fortin me semblait hachurée au début. Il y avait quelques coupures dans l’action et des leitmotivs répétitifs : les publicités de la loterie me semblaient redondantes à la longue. L’idée des boutons qui se déversent du plafond comme si le ciel lui tombait dessus était géniale.

Le décor planté dans un magasin de rubans et de boutons était mignon comme les petites boutiques branchées du Plateau.

Une pièce à voir qui fait réfléchir : l’argent fait-il vraiment le bonheur ?

Le bonheur ne serait-ce pas de « continuer à désirer ce qu’on possède » plutôt que de désirer et envier ce que nous ne pouvons acquérir ?

Le jeu et le talent des acteurs est un régal, une pièce à voir!

www.salleabertrousseau,com

www.rideauvert.qc.ca

www.billetterie@hahaha.com

Louiselle LaVoie




Entrevue avec Patrick Groulx - 16 janvier 2016

Entrevue avec Patrick Groulx pour sa mini tournée avec ses trois petits pas fins

Il y a des gens avec qui c’est toujours un grand bonheur de piquer une jasette et l’humoriste Patrick Groulx fait partie de ceux-ci. Six années se sont écoulées, depuis ma dernière entrevue avec lui. J’avais bien hâte de le revoir pour qu’il me parle des projets qu’il a en tête et de tout ce qui s’en vient pour lui. Alors, jeudi dernier, je me suis rendue au Ristorante Il Teatro du Capitole de Québec pour mon plus grand plaisir.

Lyne : Allo Pat, tout d’abord, je suis contente de te revoir et surtout d’apprendre que tu retournes sur les planches avec un nouveau spectacle.

As-tu l’impression de retrouver tes vieilles pantoufles ?

Patrick : Oui et non, je retombe dans ben des affaires stressantes aussi parce que c’est un rodage, j’veux le préciser. Ce qui me faisait peur avec la mini tournée Patrick Groulx et ses trois petits pas fins, ou il y a 14 dates de prévues, c’était que les gens pensent que je présente mon nouveau one man show, alors que ce n’est pas le cas. C’est une tournée de rodage qui va me permettre de m’amuser, car je m’ennuie, ca va faire maintenant trois ans que j’ai fini ma dernière tournée. J’ai quand même fais un peu de scène ces dernières années, mais proche de chez-nous. Il faut comprendre que ce n’était pas parce que j’étais tanné de faire de la scène, mais j’ai été souvent absent dans ma vie car j’ai commencé à faire de la tournée à 19 ans. J’ai fais trois one man show, et au dessus de 1000 spectacles. Aujourd’hui, j’ai des enfants à la maison de 8 et 10 ans, je manquais les partys, mes enfants faisaient des choses et je n’étais jamais là, à un moment donné, j’ai décidé de ne plus faire de scène pour un temps.

En même temps, j’avais des concepts télé dont Dans ma tête, que je voulais développer. De prendre une pause de la tournée, ca me rapprochais de mes enfants, ca me donnais la chance de développer des concepts télé parce que la tournée, c’est quand même exigeant. Puis là, ce n’est pas un retour sur scène avec mon prochain one man show, c’est une tournée de rodage qui va me permettre de tester des nouveaux numéros pour Dans ma tête et tester des nouveaux numéros pour un éventuel one man show qui devrait sortir en 2018. Et puis tester des numéros en salle devant un vrai public que je connais, c’est le fun. Puis, il faut que je le dise, je m’ennuie, j’ai hâte de me retrouver les deux pieds sur une scène avec mon public, ma gang et ceux qui vont me découvrir. Il y a eu aussi une demande des diffuseurs qui voulaient savoir quand je reviendrais sur scène.  J’ai eu l’idée de faire un show, j’ai choisi trois excellents jeunes. Ils vont faire 15 minutes chacun, en première partie et moi j’vais faire 45 minutes. Il y a des numéros que j’ai déjà testés dans les bars, au Bodel, au Comédie Club, car c’était important pour moi. Tu ne te présente pas à la salle Albert Rousseau avec du matériel que tu n’as jamais fais de ta vie. Par respect pour mon public, j’vais en faire du testage préparez-vous, il y a des soirs que je vais faire des gags que je vais avoir écris le matin-même, mais je vais avoir une bonne base aussi pour me donner confiance, car je sais que mes numéros ont été testés avant, et ils fonctionnent très bien. J’irai pas me planter, je n’irai pas décevoir mon public même si c’est du rodage, j’veux garder une certaine qualité. Alors, c’est ca mon retour.

Lyne : Tes trois petits poussins, pas fins ca leur donne une belle vitrine ?

Patrick : Oui, ca leur donne une belle vitrine, comme tu dis mais moi aussi ca m’aide, je suis moins stressé d’assumer un show de deux heures. Puis en même temps pour moi, de donner la chance à des jeunes de la relève qui sont hot, qui sont bons, qui gagnent à être connus, c’est important pour moi. Pour le public, c’est le fun aussi de découvrir trois nouveaux humoristes en même temps. Ils sont tous les trois biens différents. Aujourd’hui la compétition est hyper forte, et la relève est puissante au Québec. Les jeunes travaillent forts, ils prennent ca au sérieux. Il y a de jeunes humoristes qui font jusqu’à trois shows dans la même soirée, à trois endroits différents. Ils sont travaillants et ils sont bons. C’est important de les faire voir, et de faire connaître ces talents-là.

Lyne : Parles-moi de tes trois petits pas fins

Patrick : Tu sais quand on est jeune, nous sommes influencé par des humoristes qu’on aime, alors des fois ca peut ressembler à du Mike Ward, du Dominique Paquet, à du Louis-José, et c’est normal.

Il y en a d’autres qui ont leur bouille à eux et Maude Landry, c’est ca. Elle est une humoriste avec un style bien particulier. Dans sa façon de livrer ses gags, et d’être sur scène, ce n’est pas une énervée, ce n’est pas une fille qui coure partout, elle a un ton très particulier, je la trouve très très drôle.

Sam Breton, c’est déjà à son jeune âge, un grand raconteur. C’est notre conteur, il raconte des histoires de famille, il parle de ses parents de la vie en générale, il nous raconte de l’anecdote, il est vraiment super bon. Il a énormément de charisme.

Mathieu Pepper, il est très attachant. Je l’ai rencontré dans une loge, je ne savais même pas qu’il faisait des jokes. Je ne savais même pas qui il était, puis je l’ai aimé tout de suite ce gars-là. Vous allez l’aimer, vous allez tomber en amour avec. Il a une belle face, il est drôle. Quand il raconte des affaires, il est un peu cabotin, mais pas trop, juste parfait.

Lyne : As-tu du plaisir à tester de nouveaux numéros, es-tu nerveux ?

Patrick : Nerveux tu dis, ca ne se dit pas. Ces temps-ci, je travaille beaucoup, j’écris. Je ne veux pas offrir n’importe quoi au public. Quand ca fait longtemps que tu es dans le métier, tu ne veux pas décevoir ceux qui t’aime et qui te suivent. La semaine dernière, j’ai fais deux shows et j’étais tellement nerveux que j’en avais mal au cœur. Vois-tu, il me semble que plus je te parle, plus je suis nerveux.  Je travaille avec deux supers bons auteurs d’expérience Pierre Fiola et Julien Tapp, je m’arrange pour que ca aille bien.

Lyne : J’aimerais que tu invites les gens à venir vous voir le 28 janvier 2017 à la salle Albert Rousseau, d’ailleurs les billets sont déjà en vente.

Patrick : Faites-moi confiance, mes trois petits pas fins, vont vous faire leur meilleur matériel, ils vont vous faire rire, je vous le promets. Puis moi, j’ai vraiment hâte de vous retrouver et d'avoir du gros fun avec vous.

Lyne : Merci Patrick, pour ces bons moments.

Vous savez à mes débuts, je venais tout juste de sortir de l'école, j’avais écris

Sa job d’humoriste lui va à ravir et aujourd'hui, j'en suis encore convaincue

Patrick Groulx amène ses trois petits pas fins avec lui dans une mini tournée, ca promet

Dépêchez-vous de vous procurer vos billets, 14 dates seulement de prévues.

www.patrickgroulx.com

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/patrick-groulx

Lyne Laroche




Humble et Magnifique Julien Tremblay - 16 janvier 2016

 

 

Julien Tremblay

Un showman qui mérite un WHOW !

Hier soir, l’humoriste Julien Tremblay était de passage à la salle Albert Rousseau pour présenter son premier one man show Humble et magnifique. Dès son arrivée sur scène, il s’est approprié non seulement de la scène mais aussi des rires du public.

Il s’est présenté en disant ‘’ Bonjour, je m’appelle Julien Tremblay, je suis humoriste et musicien dans l’âme’’ Il a pris une de ses guitares, et dès les premières notes le public a tout de suite reconnu son personnage du gars hilarant qui se balance la tête, donne un petit coup de côté avec sa patte, quelques accords de musique et qui ouvre la bouche pour dire un paquet de choses sans filtre.

L’humoriste se devait de commencer le show avec cet hurluberlu, car à toutes les fois qu’il a participé à des galas et qu’il a fait ce numéro, ce fût l’ovation instantanée. Qu’on se le dise, ce personnage loufoque un peu crackpot est rempli d’originalité.

Son premier one man show, ne ressemble à personne et à tout le monde en même temps. Après plus de vingt ans à parfaire son art, Julien Tremblay arrive avec du solide. Pour la première partie, sa guitare est une partie intégrante du show, il sait comment s’en servir pour faire réagir et faire rire.

En deuxième partie, il arrive sur scène pendant l’entracte, les lumières sont encore allumés. Il s’assoit et pique une jasette avec les gens. Il est comme un enfant qui entre dans un magasin de jouets. C’est un spécial ce monsieur Tremblay. Il improvise, il raconte, il pose des questions, on a l’impression qu’il veut tout connaître de son public, les gens deviennent automatiquement complices. C’est là qu’on s’aperçoit que même sans sa guitare et sans ses contorsions, il est drôle et attachant. De le voir sous un autre angle, nous fais réaliser à quel point ce gars-là a du talent. Il a un sens de la répartie incroyable.

    

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Il parle de tout, de sa famille, de ses amis, de sa blonde, des personnes âgées, de certaines personnalités connues, du canal D, des téléséries québécoises, de l’homosexualité, bref rien ne lui échappe. Ce spectacle est full gratitude, car il ne se gêne pas pour faire des WHOW, aux gens qui se dépassent, comme son livreur de pizza, qui a la maladie de parkinson…

Autant il fait réfléchir, autant il réussi à décrocher de nombreux rires grâce à son originalité et ses jeux de mots.

Parlons maintenant de son super décor réalisé par Mathieu Paradis. Cinq guitares, et des lumières comme s’il était une rockstar. Un décor qui fait sursauter, je vous garde la surprise.

Pour son premier one man show, Julien a confié la mise en scène à Laurent Paquin et à Mike Ward la script-édition. Les trois gars ont gradués en 1995 de l’école de l’humour, ils étaient de la même mouture.

Bilan

Mission accomplie pour Julien Tremblay.

Il n’est plus seulement animateur de radio, comédien, improvisateur, musicien et humoriste, c’est véritablement un showman qui mérite un WHOW!

 

Première Partie

 

C’est avec brio que l’humoriste Franky Laff a dégelé la salle grâce à son humour absurde et étrange. Un gars à découvrir !

Julien Tremblay sera de retour à la salle Albert Rousseau

Les 10 & 11 mai 2017

www.sallealbertrousseau.com

Pour consulter toutes les dates de sa tournée

Humble et Magnifique

www.julientremblay.net

Lyne Laroche




Entrevue avec les Jumelles Barabé - 16 janvier 2016

Entrevue

Sabrina et Stéphanie Barabé

Ce n’est pas le fruit du hasard

C’est juste beaucoup de travail

Samedi soir dernier, juste avant qu’elles entrent en scène, je me suis entretenue un petit quinze minutes avec les jumelles Barabé, juste le temps de renouer avec elles. Pourquoi, renouer? En 2009, je me promenais  au coeur des plaines d'Abraham, à deux pas du Musée national des beaux-arts du Québec, où se situe la scène du kiosque Edwin-Bélanger et j’ai entendue ces deux voix qui m’ont  littéralement coupées  le souffle. Tout de suite j’ai comprise qu’elles feraient carrière dans la chanson. Au fil des années, j’ai suivie leur carrière et sept ans plus tard, je l’ai retrouve toutes les deux avec un immense plaisir et beaucoup de fierté.

Lyne : Allo les filles, ca fait longtemps, tout d’abord comment allez-vous?

Sabrina : Mets-en ca fait longtemps, nous ca va super bien.

Lyne : Si je ne me trompe pas, vous habitez Montréal maintenant?

Stéphanie : Oui, depuis notre sortie de La Voix en juin 2013

Lyne : Dites-moi après La Voix qu’est-ce qui s’est passé?

Sabrina : Plusieurs choses, il y a eu une tornade d’événements, nous avons rencontré plein de gens de différents milieux. Stéphanie et moi ca nous a pris un certain temps avant de bâtir l’équipe que nous souhaitions avoir, car tu sais c’est comme un mariage, c’est long,  il faut que tu butines avant de trouver les bonnes personnes faire  le bon match. À partir du moment où nous avons fais la connaissance de notre gérante Virginia Hernandez, tout a été beaucoup plus vite. On dirait que quand les étoiles s’enlignent, on vit tout en accéléré et c’est merveilleux. Nous avons fait deux fois la  Place des Arts dont une supplémentaire.

Stéphanie : Dès qu’on a eu la bonne  équipe on a fait l’album, nous sommes allés chercher le réalisateur Guy Tourville, une commandite du Château et  nous avons maintenant une agence de spectacle qui s’occupe de nos tournées. D’ailleurs ce soir, c’est le dernier spectacle de notre tournée 2016, nous sommes vraiment contentes de terminer ca à Québec, dans notre ville natale.

Sabrina : C’était important pour nous de revenir, de revoir notre famille, nos amis et le public d’ici. Même si à Montréal ca bouge beaucoup et que c’est  le fun,  quand nous revenons à  Québec, il y a un petit quelque chose de plus.  Nous repartons  d’ici toujours  remplie d’énergie.

Lyne : Pour la création de votre album Reflexion,  des grands collaborateurs se sont joint à vous, qu’est-ce que ca vous fait?

Stéphanie : Nous sommes vraiment fières de cet album et d’avoir eu la chance de travailler avec ces grands noms,  c’est formidable. Il y a France D’amours pour la chanson Même si parfois, Étienne Drapeau, Gabriella, Olivier Dion et bien entendu Marc Dupré notre coach à La Voix.

Lyne : Vous avez aussi travaillé avec Christian Marc Gendron dont la réputation n’est plus à faire  dans le milieu, comment ca s’est passé?

Sabrina : Notre rencontre la première fois avec Christian Marc c’est quand nous avons fait La Voix. Il était le pianiste accompagnateur et il nous faisait répéter avec le band. Plus tard, on s’est comme reconnu mutuellement. Nous lui avons dis que nous aimions beaucoup ce qu’il faisait et il nous a offert la chanson KAO. Christian  Marc nous a fait rencontrer pleins de gens, il a été un atout pour nous. 

Lyne : Comment ca se passe à Montréal

Sabrina : Ca se passe bien, les gens nous ont adoptés, nous sommes invités un peu partout, ca nous donne la chance de rencontrer d’autres artistes et de se faire connaitre dans le milieu, c’est essentiel.  Il y a aussi les médias, vous nous donnez un méchant bon coup de main, en parlant de nous et de notre musique. Sans vous le public ne saurait pas qui nous sommes.

Lyne : Qu’entrevoyez-vous pour le futur?

Stéphanie : Bon nous avons  une exclusivité pour toi, tu es la première à le savoir, ce soir au souper nous avons signé notre deuxième contrat d’album qui sera en route pour le printemps 2017. Nous sommes très excitées.

Lyne : WOW, les filles toutes mes félicitations et merci de me donner le scoop.

Maintenant, je vous laisse vous préparer car le temps passe.

J’ai immortalisé sur photo ces retrouvailles.

Je peux vous dire que oui, elles sont belles, oui, elles ont du talent, mais  leur succès n’est pas le fruit du hasard, mais le fruit de beaucoup de travail, de persévérence, de volonté et de passion

Procurez-vous leur album Réflexion, c'est un petit bijou

www.jumellesbarabe.com

 

Lyne Laroche




La Voix Junior - 16 janvier 2016

La Voix Junior … un événement festif et rassembleur

Le public était au rendez-vous

Hier, 85 jeunes réalisaient encore un autre rêve grâce au Production J et Evenko, celui de chanter sur la scène du Centre Vidéotron. Rien n’avait été laissé au hasard, que ce soit l’immense scène et ses trois passerelles, les écrans géants, les ballons, les confettis et la pyrotechnie qui était à en couper le souffle.

Durant deux heures trente, les jeunes ont interprétés plus d’une quarantaine de chansons dont celles qui avaient suscitées le plus de réactions durant la série télévisée. Le spectacle a débuté avec la chanson thème de l’émission Nous chanterons de l’auteur et compositeur Alex Nevsky. Dès que les Wo-oh-oh-ou-oh—oh, se firent entendent, la magie a tout de suite opérée.

La tâche de casser la glace revenait au grand gagnant Charles Kardos. Assis au piano, il a interprété, 2x2 rassemblés et au refrain il a délaissé son piano pour se laisser aller à quelques pas de danse, il a tout de suite eu droit à un tonnerre d’applaudissements. Charles a conquis tout le Québec, on l’a comparé à Robert Charlebois et même à Antoine Bertrand, mais ce qui surprend le plus, c’est son professionnalisme. Il a le sens du spectacle. À toutes ces interprétations, il a un petit quelque chose qui vient nous chercher. Sa binette est adorable, on l’aime et le public lui a bien fait sentir durant les chansons Bravo Monsieur le monde et En chantant

Tous les jeunes ont eu leur petit moment à eux et c’est ca la beauté de la chose. Que ce soit en duo ou en trio, Stéphane Laporte le concepteur a pensé à tout et c’est tout en son honneur. Car de monter un spectacle comme celui-là, et de ne laisser personne de côté c’est un tour de force. Quand un jeune n’était pas entrain de faire une performance en avant, il était derrière comme choriste. Il fallait voir les visages émerveillés de ces jeunes talents. J’étais assise à côté des parents de Brenden Macgowan et je me souviendrai toujours de leurs yeux, ils étaient tellement fiers et avec raison.

Le petit Andy Khund, nous a encore donné des frissons quand il a interprété Hallelujah. Sur un écran géant on pouvait y voir le visage de Léonard Cohen. Un autre beau numéro du spectacle fût celui des 3 plus jeunes de la voix, 3 petits bouts qui ont chantés Si jamais, j’oublie, c’était mignon comme tout. Par la suite, les trois plus vieux de la voix Marc, Marie-Mai et Alex ont mis le feu avec Paradis City et les jeunes sont venus les rejoindre. On avait l’impression que c’était une grande fête de famille remplie d’amour et de simplicité.

Voici quelques titres dont nous avons le plaisir d’entendent : Jour 1, Flashlight, Qui a le droit, On écrit sur les murs, Différents, Le grand cerf-volant, Dernière danse, Lean on Me, Je vole, S’aimer comme on est, Plus haut pour ne nommer que ceux-là.

Un immense sapin était dressé pour donner le ton à la fête de Noel qui approche à grands pas. Tout le monde a interprété nos grands classiques du temps des fêtes dont 23 décembre, Petit papa Noel Blue X Mas, Sainte nuit, Le petit renne au nez rouge et plus encore.

Zion-Luna et Camila le duo Latino a interprété avec brio la chanson Lean on Me entouré de tous les jeunes qui portaient la toge blanche comme une chorale Gospel. Et tout à coup, en plein milieu est apparue la gagnante de la dernière édition de La Voix Stéphanie St-Jean qui avec sa voix puissante a chanté Ô Happy Day, c’était incroyable.

Je n’en reviens tout simplement pas, de voir à quel point tous ces jeunes étaient disciplinés et professionnels. Ils ont presque atteint la perfection que ce soit au niveau chorégraphique et vocal. C’est un spectacle à voir absolument.

Qu’on se le dise, ca demeure des enfants et de réussir à monter un spectacle d’une si grande envergure, c’est incroyable.

Les musiciens de La Voix Junior étaient dirigés par David Laflèche. La scénographie et les éclairages Jonathan Lewis et Geneviève Dorion-Coupal la mise en scène. L’animateur Charles Lafortune a animé de main de maitre ce spectacle et je lui donne une mention spéciale car à chaque numéro, il prenait le temps de nommer tous les jeunes qui y avaient participés.

La Voix Junior c’est aussi :

197 personnes travaillant sur la tournée incluant les 3 coachs, l’animateur, les musiciens les techniciens et les candidats de La Voix Junior

8 camions de 53 pieds, accompagnés de 3 camions de 20 pieds et 17 minivans

541 Nuits d’hôtel réservées pour l’ensemble des 3 dates

200 projecteurs, 100 000 nombre de watts de son, 136 micros, 46 moniteurs et 6 écouteurs intra-auriculaires, 311 panneaux LED, 102 moteurs de 1 tonne, 100 ponts d’aluminium, plus de 300 Versatube LED et 40 panneaux LED BR15, une scène de 60x52 et plus de 20 000 billets vendus à ce jour.

Les candidates de La Voix Junior seront sur les planches du Centre Bell le dimanche 18 décembre à 15h 00 et à 19h 30.

Pour plus d’informations

www.lavoixjunior.ca

Pour l’achat de billets

http://www.evenko.ca/fr/evenements/11761/la-voix-junior-en-spectacle/centre-bell/12-18-2016

Lyne Laroche




Entrevue La famille Soucy - 16 janvier 2016

 

Entrevue avec Yanick Soucy et Serge Ladouceur

Il n’y a pas juste la chemise carottée qui les unit

Ils sont la relève de la famille Soucy

 

Qui n’a pas déjà chanté HA les fraises et les framboises, Temps en temps du nénane, Lève ton verre… Qu’importe l’âge que l’on a ces chansons nous les avons entendues soit par nos grands-parents ou par nos parents. Elles font partie de l’héritage musical que nous a laissé la Famille Soucy. Des chansons rassembleuses, qui nous font tapées des mains et des pieds, des chansons qui nous remplissent de bonheur.

Lyne : Allo les gars, comment vous est venu cette idée-là de reprendre l’œuvre de la famille Soucy ?

Yanick : Dans le fond, l’idée a toujours été là, je joue de la batterie depuis que j’ai 12 ans. La phrase sous-entendue de mes parents ‘’tu devrais reprendre ces chansons’’ mais je ne me sentais pas prêt. Aujourd’hui avec la maturité et l’expérience, je m’en sens prêt à m’attaquer à ce répertoire. J’ai commencé à faire de la musique avec Serge j’avais 15 ans, au secondaire. L’année dernière nous avons rencontré des gens dans un studio, nous parlions de nos projets et nous avons mis sur la table qu’un jour je devrais faire quelque chose avec l’œuvre de la famille Soucy puis les gars ont dis ‘’On tient quelque chose de sérieux’’ donc ces deux personnes avaient déjà des projets à eux et ils nous ont mis en contact avec Yves Lambert anciennement de La Bottine souriante. Dès que nous lui avons parlé, il a embarqué dans le projet. S’il nous avait dit ‘’Les gars le timming est pas bon, je ne suis pas la bonne personne’’ le projet de la renaissance de la famille Soucy n’aurait jamais vu le jour ou assurément pas à ce moment-là. Nous aurions attendu et nous l’aurions présenté sous une autre forme. Mais dès que nous avons eu son accord, nous nous sommes lancé à la limite les yeux fermés dans le projet et tout a déboulé assez rapidement.

Lyne : Toi Yannick tu es le petit-fils de Fernando ?

Yannick : Oui donc l’arrière petit-fils d’Isidore

Lyne : Toi Serge, tu as décidé d’embarquer dans cette aventure ?

Serge : C’était très excitant, nous ne savions pas trop dans quoi nous nous embarquions dès le départ, c’est toute une aventure mais qui s’est conclue un an jour pour jour, l’album était sur les tablettes, tout a été super vite pour un projet de cette envergure-là. Nous sommes très contents du résultat.

Lyne : Avant aujourd’hui, faisiez-vous carrière en musique

Yanick : Pas officieusement, mais on fait de la musique depuis 20 ans ensemble, nous sommes même allés jouer en Gaspésie, les Clubs Med, nous livrons un projet professionnel mais ce n’est pas notre emploi du temps.

Lyne : Vous avez eu la chance d’avoir de grands collaborateurs qui se sont joint à vous, comment avez-vous fait ?

Yanick : Il y a eu Yves Lambert, Mara Tremblay, Marco Calliari et Raffi les quatre ont embarqués tout de suite et ils étaient contents de faire partie de ce projet-là. Ce sont des gens comme nous, ben simples avec une belle attitude. Nous avons appris beaucoup en studio avec eux, car ils sont remplis d’expérience. C’est un gros plus de les avoir eus avec nous.

Lyne : Quand vous avez fait entendre le produit final à votre famille, quelle a été leur réaction ?

Yanick : C’est tellement gros, que c’est difficile de mettre des mots là-dessus. C’était rempli d’émotion. Mes parents et ma tante ont assisté à l’évolution du projet ce qui a permis de dépoussiérer beaucoup de choses très rapidement. Mon grand-père étant décédé en 1975 et ayant laissé un immense vide, donc les quarante dernières années étaient remplis de nostalgie. Au lancement de l’album de réentendre les chansons de mon grand-père, il y a eu automatiquement de l’émotion et des souvenirs, les larmes n’étaient jamais bien bien loin. Ma famille est bien fière du résultat. Même dans les exercices de style que nous avons essayés, ou avec le choix des collaborateurs, tout le monde y trouve son compte et est bien content.

Lyne : Faut se le dire, la famille Soucy c’est une grosse machine

Yanick : Oui, c’est un monstre dont il a fallu s’attaquer. Au début du projet je m’amusais à dire à la blague, ‘’ Je n’ai que de Soucy mon nom’’ parce que je connaissais les grands classiques mais je n’ai pas traversé les 1200 reels de mon arrière-grand-père, puis les 600-700 compositions de mon grand-père avec l’abbé Paul Marcel Gauthier.

Lyne : Donc avec tout le matériel que vous avez, il va sûrement y avoir un deuxième album ?

Serge : Dès que nous avons commencé le premier, il y avait déjà des gens qui nous parlaient du deuxième. La réaction des gens en ce moment est incroyable. Nous avons fait cela pour faire revivre les chansons de la famille Soucy, nous n’avions pas d’attente précise, mais nous venons de réveiller le monstre. Les gens nous écrivent et ils nous partagent leurs souvenirs d’enfance avec les chansons de la famille Soucy. Ils sont heureux de revivre cela et de pouvoir faire vivre cela à leurs enfants maintenant.

Yanick : J’aimerais ajouter que nous avons été fidèles à nous même en temps que musiciens, je te donne un exemple avec Le jour de la paye, nous avons mis de la musique des îles, avec Mara nous sommes tombé dans quelque chose de beaucoup plus sensible, épuré, guitare et voix. Nous voulions garder cette folie que nous avons tous les deux quand on fait de la musique. On redonne une deuxième vie à ces chansons-là.

Serge : Il ne faut pas oublier, que pour la plupart de ces chansons, elles ont toutes été reprises à un moment ou l’autre par certains artistes. Donc nous voulions y ajouter notre touche personnelle.

Lyne : Vous serez en spectacle à la salle Albert Rousseau le 20 et 21 décembre prochain?

Yanick : Oui, avec le spectacle Un Noel étoilé. Nous serons sur scène avec Marie-Michèle Desrosiers, Marie-Ève Janvier, Marie-Hélène Thibert, Luce Dufault, David Thibault et Gino Quilico nous sommes très honorés de faire partie de ce spectacle.

Lyne : 2017 sera assurément une grosse année pour vous les gars. Oui c’est de la musique trad et folklorique mais elles ne sont pas toutes des musiques qui sont seulement pour le jour de l’an. Elles ne sont pas confinées juste à ca. Je suis certaine qu’on va vous entendent dans plusieurs festivals cet été.

Yanick; Tu sais Lyne, en 2023, nous allons fêter les 100 ans de la famille Soucy. L’objectif à long terme, ce serait de se rendre jusqu’en 2023 et de célébrer avec tout le monde, l’œuvre d’Isidore.

Lyne : Merci les gars d’avoir partager avec moi, votre passion et vos rêves

Vous pouvez suivre la famille Soucy sur leur page facebook, les gars sont vraiment actifs ou au  www.lafamillesoucy.com

Vous cherchez quoi offrir en cadeau à vos parents, vos grands-parents, ou tout simplement pour vous mettre dans une ambiance festive et bien procurez-vous l’album

Rouge et noir de la famille Soucy. 

 

 

Lyne Laroche




Marianna Mazza Femme ta gueule - 16 janvier 2016

Marianna Mazza

Défrise une matante pas à peu près

Femme ta gueule…un fucking de bon show

Hier soir à la salle Albert Rousseau, la pétillante Marianna Mazza présentait son premier one-woman-show Femme ta gueule. Il n’est pas question que j’attende à la fin de mon article pour vous dire qu’elle fait un fucking de bon show. Ca faisait longtemps que je n’avais pas ri comme ca. Elle dit tout haut et sans aucun filtre, libre de tout tabou ce que plusieurs personnes pensent mais n’oserait jamais le dire de cette façon.

L’humoriste de 26 ans a même pris le soin de remettre une brochure à l’entrée avec la photo d’une vulve. Elle tient à garder l’image de la fille libre de parler, libre de faire ce qu’elle a envie. Pour son premier spectacle solo, elle punch à la bonne place. Elle sacre, ses blagues sont crues et cinglantes. Elle est comme une boxeuse qui frappe ou ca fait mal. Les oreilles sensibles doivent s’abstenir car elle parle de tout. Née d’une mère Arable et d’un père Latino, ce petit bout de femme remplie de testostérone a du chien.

Elle parle de fellation, de masturbation, de sa pilosité, de sa voix rauque, des couples, de sa famille, de son beau-père, d’Éric Lapointe, de son souper avec Yvon Deschamps et de sa douche téléphone, bref de tout ce qui la fait vibrer. Elle a un sens de la répartie incroyable.

Elle nous parle aussi de l’homme de sa vie qu’elle n’a pas encore trouvé. Mais elle ne veut surtout pas qu’on la prenne en pitié, car elle dit avoir une vie sexuelle bien remplie. Elle fait même sursauter quelques femmes quand elle dit : ‘’J’y pense, mon futur est peut-être dans la salle, car faut pas se le cacher, il y a une couple de charrues ici ce soir’’. Les hommes ont du plaisir, elle les mets dans sa petite poche arrière. Mais elle revient en force, quand elle parle des pénis, là ce sont les femmes qui rit de bon cœur.

Sincèrement, nous avions besoin d’une jeune femme comme elle en humour. C’est une bouffée d’air frais, elle ne ressemble à personne. Elle se vide le coeur à la vitesse de l’éclair, elle est authentique, tu aimes ou tu n’aimes pas. Elle s’affirme et c’est la beauté de son spectacle.

Bilan

Si vous n’avez pas peur de saigner du nez, que vous avez envie de vous dilater la rate, de laisser le politically correct de côté et que vous avez 16 ans et plus et bien ne manquez surtout pas ce show. Moi, j’y retournerais tout de suite, car j’ai tellement ri que j’en ai manqué des bouts.

Marianna sera à la salle Albert Rousseau jusqu’au 17 novembre

Elle revient en supplémentaire du 26 au 28 décembre, les 9-10 mars et les 13-14 juin 2017.

Pour plus d’infos :

www.marianamazza.com

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/mariana-mazza

Lyne Laroche




FILM VOTEZ BOUGON - 16 janvier 2016

 

10 ans plus tard

Enfin de retour au cinéma notre famille Bougon

L’émotion, le je m’en foutisme, l’écœurement, la prostitution, la vulgarité, le crossage du système et l’humour, voici ce que l’on retrouve dans le film Votez Bougon.

Rien n’a vraiment changé, la famille Bougon fesse fort encore et toujours. Papa Bougon se laisse convaincre de partir son propre parti politique, le Parti de l’Écoeurement National. Il est appuyé par son épouse Tita et ses enfants. Comme dans la vraie vie d’un politicien, il se fait prendre au jeu en donnant des postes clefs à ses proches et l’argent coule à flot. La ménopause faisant son œuvre, Maman Bougon, pose la question qui tue à Papa, genre M’aimes-tu encore ?  La réponse non satisfaisante de papa amène du nouveau dans leur vie de couple. Du grand bonheur pour maman mais tout un questionnement à papa. Notre Dolorès nationale continue d’être une travailleuse du sexe. Rien ne lui fait peur, elle va même se joindre à une chaîne d’émission pour adultes. Ca ne serait pas cette famille colorée sans Junior l’escroc, le Mononcle qui essaie de partager ses bonnes valeurs à la famille et la petite Mao qui patauge dans cette belle famille.

Le film met en vedette Hélène Bourgeois-Leclerc(Dolorès) Rémy Girard (Papa), Louison Danis (Maman Rita), Antoine Bertrand(Junior), Claude Laroche (Mon oncle) et Laurence Barrette, la petite nouvelle qui reprend le rôle de Mao. Autant durant la série culte, les Bougon dérangeaient mais on les écoutait religieusement autant dans le film on n’y prend un malin plaisir à les retrouver et on en voudrait encore.

Les auteurs n’ont pas lésiné sur rien. Ils punch à la bonne place et ca fait mal. Au diable le bien parlé, c’est ca, la vraie vie.

Votez Bougon est scénarisé par François Avard, Louis Morissette et Jean- François Mercier, réalisé par Jean-François Pouliot et coproduit par Fabienne Larouche et Michel Trudeau.

Bilan

Les personnages sont restés fidèle à eux-mêmes. On n’a l’impression qu’ils reviennent de vacance, puis qu’on s’est dont ennuyé. Le grand plaisir de ce film, c’est qu’on rit et on n’est mal à l’aise de rire, c’est comme si on se sentait coupable de trop les aimer.  

On n’en vient même à se demander

 ‘’Coup donc, est-ce de la réalité ou de la fiction ?’’

Votez Bougon prendra l’affiche sur nos écrans dès le 16 décembre

Lyne Laroche




Les Grandes Crues - 16 janvier 2016

 

Un 5 à 7 inoubliable avec Les grandes crues

Une belle découverte

Hier soir au Théâtre Petit Champlain, les deux humoristes Ève Coté et Marie-Lyne Joncas étaient de passage pour présenter leur Two –Woman show Les grandes crues.

Deux filles qui n’ont pas peur des mots. Elles sont crues, directes, drôles et réalistes. Elles dépeignent la société d’aujourd’hui avec un humour décapant et coriace. Assises autour d’une table s’enfilant deux bouteilles de vin en arrière de la cravate, durant 90 minutes, elles parlent des vrais sujets. Au tout début, elles sont des jeunes femmes sûres d’elles-mêmes, mais plus les bouteilles se vident, plus elles déparlent et elles n’ont aucune retenue. Elles sont toutes les deux vraiment drôles.

Parlons d’elles

Elles sont toutes les deux finissantes de l’École de l’humour cuvée 2014

Ève Coté est originaire de la Gaspésie. Elle a fait la première partie du spectacle plein air de Lise Dion dans le cadre du ComédieHa Fest! Québec. Et par la suite, elle a assurée la première partie des spectacles de la tournée québécoise Le temps qui court de Lise Dion.

Marie-Lyne Joncas est née à Roberval mais en exil depuis près de 20ans, vous l’avez sûrement vu à la télé C’est gars-là à V, Les 400 coups à TVA et elle est animatrice dans les coulisses du Mike Ward Show.

Ce qu’elles disent

Nous sommes comme un bon millésime : parfois corsées, mais bien dosées, et assurément pas bouchonnées.

Leur devise: « La vie c’est deux choses : Accepter qui on est et… un bon verre de muscadet. »

Bilan

Elles ne réinventent pas la roue mais elles ont une façon de varloper la vie d’aujourd’hui qui mérite d’être entendue. J’ai rit du début à la fin. En ce qui me concerne, le spectacle des Grandes Crues fait partie de mes coups de coeur 2016.

Oreilles chastes et pures, veuillez vous abstenir car elles défrisent en tabarouette, ces deux filles-là. Avec elles, pas de temps mort.

Pour connaître toutes les dates

http://www.sixiemesens.ca/agenda/les-grandes-crues/

Vous pouvez les suivre sur leur page Facebook

https://www.facebook.com/Les-Grandes-Crues-1243234505702440/

Lyne Laroche




Entrevue avec Michael Rancourt - 16 janvier 2016

 

Entrevue téléphonique avec l’artiste-imitateur Michael Rancourt

Comme nos horaires étaient surchargés, nous avons décidé de faire cette entrevue au téléphone. Il est bien loin le temps ou j’ai rencontré pour la première fois Michael Rancourt, ca doit faire plus de  25 ans. C’était la belle époque. Les brasseries étaient à l’honneur et elles permettaient aux chansonniers de gagner leur vie. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, malheureusement. Michael Rancourt faisait partie de ces artistes que la clientèle suivait d’une place à l’autre. Après avoir pris un bon repas, en écoutant le chansonnier,  les gens lancaient leurs demandes spéciales. Je me souviens du vieux Raymond qui demandait toujours des chansons de Claude Dubois car Michael avait les mêmes intonations.  Moi la mienne c’était la chanson Mexico, et je peux vous dire qu’à tout coup, il avait droit à un tonnerre d’applaudissements.

Lyne : Allo Michael, ca fait longtemps que tu roule ta bosse, dis-moi tu aurais pus aisément faire carrière avec ta propre voix, car on s’entend tu en as une magnifique et puissante. Pourquoi et par quelle circonstance tu as décidé de faire des imitations ?

Michael : Ce qui m’a amené à faire des imitations c’est justement à cause des bars à Québec comme musiciens. À l’époque je faisais quelques imitations et quelques interprétations et on me disait que ca ressemblait à l’original. Je savais qu’en faisant mes imitations partout ou j’allais c’était toujours plein. J’ai fais les même places durant 5-6 ans, les patrons me reprenaient tout le temps, car ils savaient que j’avais une bonne clientèle. C’est ce qui faisait la différence avec les autres musiciens. Un moment donné, j’ai délaissé la chanson pour me consacrer aux imitations et ca fonctionné .Aujourd’hui ca fait 28 ans, depuis 1988. Maintenant j’utilise mon atout de chanteur pour imiter plus de voix qui sont à performance, ca me donne un bon coup de main

Lyne : Comment tu fais pour choisir tes voix ?

Michael : Avec les années Jukebox de Piaf à Sinatra c’est un travail plus précis comme époque. À partir de là quand je fais les années 50-60 j’vais chercher les grands succès de ces années-là J’y vais avec les voix des chanteurs qui ont marqué cette époque. Ce fût un travail d’un an et demi monter ce show-là, faire la recherche, les répétitions en studio, enregistrer, écouter, j’y suis allé avec ce que j’ai connu quand j’étais plus jeune. Comme mes frères étaient musiciens, la musique a toujours fait partie de ma jeunesse, j’avais quand même de bonnes références pour ces années-là dans ma mémoire.

Lyne : Parles-moi de ton spectacle de Piaf à Sinatra

Michael : Il y a du Gilbert Bécaud, Sinatra, Aznavour, Alain Barrière, Claude François. Je fais aussi les chansons à prénoms c’était la mode dans l’temps; Louise (Michel Louvain) Manon (Donald Lautrec) Aline (Christophe) Caroline(Pierre Lalonde). Je fais du Beatles, Chuck Berry, Chubby Checker, Elvis Presley, Dean Martin qui chante en duo avec Jerry Lewis, c’est vraiment très très large comme répertoire.

Lyne : Est-ce toi qui a fais la mise en scène ?

Michael : Oui et sur scène je suis accompagné de deux musiciens Nicolas Guimond (guitariste) et Catherine Morais (pianiste), c’est vraiment un nouveau concept, c’est la première fois que j’ai des musiciens avec moi.

Lyne : As-tu une imitation qui est ton coup de coeur et en a tu une que c’est un chalenge de faire, car elle est plus dure à réaliser ?

Michael : Oui, j’aime beaucoup Sinatra. Je trouve qu’il a une voix particulière, il a quelque chose qui m’attire dans cette voix-là que j’aime faire. Une plus dure à réaliser, je te dirais, pas vraiment, chaque voix est un travail différent. À chaque fois je suis toujours inquiet car c’est un couteau à deux tranchants, de faire de grandes voix, les gens les connaissent ils les ont entendus souvent alors c’est toujours un grand défi. Quand je vois que les gens embarquent puis que ca va bien, je suis toujours très content. Quand le public se lève et danse, c’est assez particulier. Je n’ai jamais vécu cela dans mes autres spectacles. C’est encourageant, c’est une belle surprise à toutes les fois.  

Lyne : Ca veut donc dire que tu as trouvé le bon filon ?

Michael : J’ai aucun mérite car cette musique-là est propice à ca, les gens l’aiment.

Lyne : Quand tu fais des shows à Québec, les gens qui t’ont connu à l’époque doivent être présents en grand nombre ?

Michael : Oui, les gens de Québec sont présents et contents de me revoir. Mais je te dirais que c’est un peu partout comme ca, ils sont attirés par ce show-là. Depuis le temps que je fais carrière, ils me connaissent, ils viennent voir Michael Rancourt. Surtout avec de Piaf à Sinatra c’est un tout nouveau concept qui attire les gens, le public répond bien. C’est pour cela qu’il y aura sûrement un Piaf à Sinatra 2.

Lyne : Pour 2017, tu as un horaire bien chargé au Québec, mais pour les gens qui iront en Floride cette hiver, tu seras en show aussi

Michael : Oui, j’ai plusieurs dates de shows confirmés au Québec, je me promène beaucoup. Je serai le 28 février et le 1 mars au Club Tropical en Floride pour présenter de Piaf à Sinatra.

Lyne : Ton prochain show à Québec sera le 28 janvier prochain à la salle Desjardins de Saint-Augustin, les billets sont en vente maintenant

Michael : Oui et j’ai vraiment hâte

Lyne : Il faut absolument que les gens aillent te voir, car ce n’est jamais rien de banal un show de Michael Rancourt.

Michael : Merci, Lyne et je profite de l’occasion pour souhaiter un bon temps des fêtes à tout le monde. Et je leur donne rendez-vous le 28 janvier prochain à la salle Desjardins, on va bien s’amuser.

Pour connaître toutes les dates visitez

www.michaelrancourt.com

Pour l’achat de billets pour le spectacle du 28 janvier à Québec

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/michael-rancourt-salle-desjardins

Je prends aussi le temps de vous aviser que dans la salle Desjardins, qu’importe ou vous serez assis aucune tête ne viendra vous obstruée la vue.

Pour les spectacles en Floride

1-800-387-2262 ext 1

Pour les événements privés, publics, les soupers spectacles et les festivals :

rancourt.michael@videotron.ca

Lyne Laroche




Entrevue avec Martin Perizzolo - 16 janvier 2016

Entrevue avec Martin Perizzolo

Le Jean-François des Beaux Malaises

Le Benoit grand connaisseur des fromages d’ici

Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec l’humoriste Martin Perizzolo qui est en rodage en ce moment avec son premier one man show qu’il présentera le 9 octobre 2017 à la salle Albert Rousseau.

Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois en entrevue, qu’on le veuille ou non, plusieurs questions nous viennent en tête.Est-il chaleureux ? Devrais-je lui tirer les vers du nez ? Va-t-il me surprendre ? Est-ce qu’il est drôle ? Bref, on ne sait jamais à quoi s’attendre, mais aujourd’hui, j’ai eu une agréable surprise.  

Tout le monde connait sa binette, mais quand les gens parlent de lui on l’associe à Jean- François pour son rôle dans les Beaux Malaises ou à Benoit le grand connaisseur des fromages d’ici. Il s’appelle Martin Perizzollo, il est touchant, passionné et hyper drôle.

Lyne : Martin, c’est un plaisir pour moi de te rencontrer, est-ce qu’on parle d’un premier ou d’un deuxième one man show, car il y a eu Q

Benoit : Q est un show thématique qui a été fait dans le cadre de Juste pour Rire, pour le Zoofest qui est comme un peu plus le volet expérimental. Ca parlait de sexualité du début à la fin. Car au cours de mon cheminement, je me suis rendu compte que c’était tabou. Alors je me suis embarqué là dedans, j’aurais pus faire amplement deux heures de show en ne parlant que de ca, s’aurait pus être l’œuvre d’une vie, car il y a tellement de choses à dire sur le sujet. Je ne veux pas qualifier Q comme mon premier one man show pour deux raisons, il n’était pas diffuser à la grandeur du Québec, ca ne s’est pas promené partout dans les salles, c’était spécifique à un événement. Puis la thématique était la sexualité, non je n’avais pas envie que mon premier one man show ne parle que de ca. Alors, que là, c’est mon premier one man show, ma carte de visite. Je suis maintenant avec Evenko, et ils sont tellement respectueux. Je suis entouré de femmes, j’adore leur énergie, elles sont fragiles et fortes à la fois. Elles vont m’aider à aller partout ou l’on veut de moi pour présenter ce show-là. Tu sais, il y a plein de gens qui pensent que je ne suis que comédien et qui ne savent pas que je suis humoriste. Alors nous avons décidé de faire un livre genre pour enfants, que je te remets, il est super basic, il annonce à la fin que je suis un humoriste.

Lyne : Merci, quel bel objet promotionnel et quelle bonne idée. Nous t’avons connu sous le nom de Jean-François dans les Beaux Malaises, comme l’ami un peu rejet, le loser, mais en même temps, qui fait partie d’une gang.  Par la suite dans le rôle de Benoit qui au début faisait son petit Jos connaissant. Il disait un peu n’importe quoi comme un cabochon et là plus le temps avance, plus on s’attache à lui. Il devient de plus en plus connaisseur et il ne dit pas que des conneries. Les deux sont complètement opposés, en aimes-tu un plus que l’autre ?

Martin : Oui tu as raison, JF est un peu loser dans sa gang, mais il y a quand même du beau là-dedans. Car il fait partie du trio à part entière, c’est un rôle qui a été le fun à faire, il est toujours là et à chaque fois, il mange un coup de poing. Il se fait tasser. La mécanique est simple dans ma tête je me dis’’ j’suis leur ami, ou je ne le suis pas ’’Mais à chaque fois qu’on nous voit au tennis, je suis leur ami. Puis, il y a le Benoit des fromages, qui lui n’est pas loser du tout, il a ses particularités c’est-à-dire, il mélange les affaires, mais il a de plus en plus de connaissances. Je les aime tous les deux.

Lyne : Souvent, j’entends des gens dire à quelqu’un qui semble connaitre un sujet,’’ Ne fais pas ton Benoit’’ c’est rendu dans la culture populaire, alors, ca veut donc dire que tu passe le message parfaitement.

Martin : Tu sais, il y a des gens qui m’ont envoyé des photos parce qu’ils se sont déguisés en Benoit pour l’Halloween, j’en ai publié sur ma page facebook. C’est assez impressionnant. Je suis vraiment content de faire ce personnage. La campagne a été produite par une boite de Québec, qui s’appelle Nova Film. Ils sont excellents, c’est presque tous des gens de la ville de Québec qui travaillent sur ce concept depuis le début. C’est Yvon Brassard, un gars de Québec qui a conçu ce personnage, c’est un gars hyper talentueux.

Lyne : Dis-moi, dans ton premier one man show, est-ce qu’il y aura un peu de Jean-François, un peu de Benoit, à quoi doit-on s’attendre ?

Martin : C’est deux personnages-là, même s’ils ont des traits qui ne sont pas les miens tout le temps, ils partent de moi, c’est moi qui les interprète. C’est avec mon intelligence, mon talent, ou ma stupidité que je les fais vivre. Il va y avoir une familiarité mais mon humour sur scène ne s’arrête pas à la déformation des mots, comme Benoit. Pour une publicité c’est parfait, mais pour un show complet non. Aujourd’hui en tant qu’humoriste tu as une grande responsabilité. Les gens font garder leurs enfants, ils déboursent de l’argent, pour plusieurs c’est leur sortie, alors nous devons leur en donner pour leur argent. Je ne peux pas leur servir que du jeu de mots, je pense que ca ne fait pas la job, il y a une démarche beaucoup plus complexe.  Mais dans tout ce que je fais, il y a un point commun et c’est moi. C’est un show d’humour, du stand up et oui les gens vont reconnaitre quelques petites affaires soit par la façon que je dis les choses, et mes hésitations évidemment. 

Lyne : Parles-moi, des sujets que tu vas aborder ?

Martin : Je suis entrain de travailler, je ne veux pas t’en dire trop car je suis entrain d’écrire mais j’ai envie de te dire, que je vais parler de nous, ou nous sommes dans le monde d’aujourd’hui en temps qu’êtres humain, en temps que Québécois. C’est quelque chose que je suis entrain d’explorer en ce moment. J’ai un paquet d’ambition, mais au bout de la ligne le 9 octobre, les gens vont s’asseoir et ils vont avoir ce qui a passé à travers un paquet de filtres, car c’est ce que je fais en rodage. Ce qui va rester dans le show c’est tout ce qui est drôle, puis tout ce que j’ai envie de dire.

Lyne : Parles-tu beaucoup de politique ?

Martin : Si je parle un peu de politique ca ne sera pas comme les autres, ca va être un portrait un peu plus large, avec un peu plus de perspectives. C’est à voir, c’est le 9 octobre qu’on va le savoir.

Lyne : En ce moment, tu es en pleine séance d’écriture, as-tu du plaisir à écrire des textes pour toi ?

Martin : Ca arrive par étape, il y a des fois ou je n’ai pas de plaisir, je me fais violence, je cherche, je creuse, puis je m’enferme en caverne, je n’ai pas de vie sociale, même mon rythme de manger aux heures normales existent pas. Je suis dévoué et branché là-dessus. Après ca, je remonte sur scène, j’vais tester des affaires, et je vois que la réaction des gens qui est bonne alors là, c’est mon petit bonheur. En gros, j’ai du plaisir.

Lyne : Es-tu nerveux avant de monter sur scène ?

Martin : Je le suis toujours car en ce moment, ca devient un moment de présentation. Il faut que je sois en forme, il faut que je contrôle mon rythme, c’est de la performance. Il faut que je sois original et différent. Un show faut que ca se travaille sans cesse.

Lyne : Comment va s’appeler ton show ?

Martin : Pour l’instant nous n’avons pas donné de titre parce qu’on voulait une campagne qui est axée sur je lance un show, je suis humoriste, que tu as connu comme comédien. C’est le choix que j’ai fais dans ma carrière, de faire moins de captation comme humoriste et plus de comédien. Ca fait quand même 22 ans que je monte sur scène avec des trucs plus expérimentaux dans des bars. Là enfin, c’est la somme de tout ca et je veux présenter mon show partout et j’espère que la réponse sera bonne.

Lyne : Si on parle de ta collaboration avec Maripier Morin, c’est tout un défi ?

Martin : Oui, mets-en, je suis comme son faire-valoir, je suis là pour la mettre en valeur. C’est le show de Mariepier, j’apprends plein de choses et j’avais le désir que les gens me voient sans le masque de Benoit ou de Jean-François, en vue du show qui s’en vient. Puis Maripier est vraiment trop sweet.  J’ai beaucoup de plaisir avec, on se comprend sans trop se parler. J’ai du fun à faire cela.  

Lyne : Si je te demandais de faire une invitation au public, de leur vendre l’idée d’acheter des billets pour ton premier one man show, qu’est-ce que tu leur dirais ?

Martin : Si tu m’as aimé dans les autres choses que tu as vu, tu vas aimer ce show-là. Parce que je suis l’élément commun de toutes ces affaires-là. Tu vas passer une belle soirée, car c’est avec la même rigueur, la même intelligence et la même stupidité que je vais t’offrir mon premier one man show.

Lyne : Merci, Martin Perizzolo pour cette belle rencontre. J’ai vraiment hâte au 9 octobre.

Pour plus d’information :

www.perizz.com

Les billets sont déjà en vente pour la première qui aura lieu le 9 octobre 2017 à la salle Albert Rousseau

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/martin-perizzolo

Lyne Laroche




Vincent C - 16 janvier 2016

VINCENT C

Théâtre Petit Champlain

Captivant, dynamique et décoiffant.

Dans un décor d’atelier de bricoleur un peu désorganisé ou même de garagiste, Vincent C détone avec le genre de ses confrères illusionnistes. Galons de peinture, boîtes de carton, planches de bois, sceau en métal, mélangeur, le dessus de l’établie est rempli d’objets hétéroclites. De prime abord, la scène déstabilise et inquiète quelque peu les spectateurs.

Premier québécois à remporter un Mandrake d’Or, (prestigieux prix remis par l’académie française des illusionnistes et considéré en Europe comme l’Oscar de la magie) Vincent C nous fait réfléchir aussi sur notre crédulité, notre propension à croire trop facilement ce que nos yeux voient.

Un savant mélange d’humour, d’adresse et d’interactions avec le public. Vous serez charmés par son allure désinvolte et disjoncté. Habile, il met à l’aise rapidement les volontaires qui acceptent de se prêter au jeu. Ces numéros étonnent. Il s’amuse dangereusement avec des couteaux, de l’acide, 50 000 volts, une tondeuse électrique et un bazooka.

Ce magicien pour adultes est très énergique, ses numéros se déroulent à un rythme effréné. Il n’y a pas de temps mort.

Pour ceux qui ne pouvaient pas être au Petit Champlain hier, Vincent C y sera présent ce soir et demain en supplémentaire. Une soirée garantie en rebondissement, en surprise, et en rire. 

Au Petit Champlain le 16 et17 mars 2016.

Pour plus d’informations :

www.theatrepetitchamplain.com

www.vincentc.ca

Louiselle LaVoie




DARAN - 16 janvier 2016

 

«Daran - À deux pas de son monde»

Depuis la sortie de l’album «Le monde perdu» en octobre 2014 Daran multiplie les concerts entre le Québec et l’Europe.  Samedi soir, c’est à La Grange du Presbytère de Stoneham qu’il a fait voyager ses guitares. Une petite salle chaleureuse au cachet d’antan, remplie à pleine capacité, quatre vingt-dix fans étaient au rendez-vous.  C’est là, à la Grange du Presbytère que le mot intime prend toute sa signification.

Un éclairage minimaliste, Daran se faufile jusqu’au coin de la salle qui lui est réservé.  Un silence religieux, des images monochromes sur grand écran, l’œuvre de Geneviève Gendron se dessine, des routes, encore des routes, une vieille roulotte, quelques accords  et la magie au cœur du monde perdu prend son envol.

Pour réaliser cet exercice visuel incomparable, la plate-forme informatique n’existait pas. À la demande de Daran, Serge Maheux a produit un logiciel pour permettre le mariage entre les images, la musique et les magnifiques dessins de Geneviève Gendron.    Sur un grand écran, qui rempli l’espace, on se laisse emporter par «Gens du voyage», le premier titre du dernier album. D’un claquement de doigts, Daran allume le réverbère, dernière image de la chanson et voilà, le public est conquis.  Il enchaine avec «Belle comme» tiré de l’album «Le petit peuple du bitume»  où la guitare électrique semble se marier aux émotions que portent cette chanson.

Le monde perdu c’est l’exil, la mondialisation mais aussi le renouveau et l’espoir.  Des textes puissants de son fidèle et principal collaborateur Pierre-Yves Lebert. Seules les guitares, l’harmonica et une légère touche d’échantillonnage pour habiller les chansons et la voix puissante et superbe de Daran.  Un artiste discret, autant les textes sont forts et porteurs de messages, autant Daran ne s’épanche pas dans de longs discours.  Tout le concert, il est assis entouré d’un portable et de ses guitares et malgré tout, il est complètement là. 

Québécois d’adoption depuis 5 ans, c’est fièrement que Daran nous annonce qu’il est aussi citoyen canadien depuis novembre.

Au cours de la soirée, il fera le tour de son dernier album, et nous offre un moment plus éclaté grâce à quelques titres des albums précédents «Dormir dehors» et l’électrique «Olivia».

Au rappel, Daran puise au cœur de la sensibilité pour revisiter «Une sorte d’église» de l’album «Pêcheur de pierres».  De sa voix qui fait vibrer les mots, «je veux te respirer, te vivre et vivre en toi, et croire qu’avant nous tout ça n’existait pas»… absolument parfait cette «nouvelle ancienne»  chanson!   Il termine la soirée avec la touchante lettre d’amour «Pas peur».

Le charme et la proximité de la salle, le défi graphique de Geneviève Gendron magnifiquement harmonisé à l’œuvre de Daran ont porté cette soirée à un niveau artistique de très grande qualité.  Une soirée magique ! Un concert sans faille, l’espace d’un moment, on aurait pu croire qu’il était venu chanter juste pour nous… dans l’intimité du chalet.

Pour connaître les détails de sa tournée, www.daran.ca et aussi via sa page Facebook.

Pour savoir la programmation de la Grange du presbytère àa Stoneham visitez http://www.cantonsculture.org

Lucie Monaghan




Marcel au garage Pas domptable - 16 janvier 2016

 

Marcel Leclerc

Un drôle de garagiste

Samedi soir dernier, le sympathique Marcel Leclerc dit Marcel au garage présentait son 3è one man show Pas domptable sur la scène du Capitole de Québec.

En 2006, Marcel réalisait son rêve, louer le Grand Théâtre de Québec et y présenter un spectacle à guichet fermé.  En 2010, il récidive avec une pièce de théâtre complètement loufoque Marcel au garage, qu’il a produit au Capitole de Québec, et ce fût un franc succès.  Cette fois-ci, dix ans plus tard, le garagiste-humoriste se gâte et relève tout un défi. Réalisant à 100% l’écriture et n’ayant pas rôdé son spectacle Pas domptable et bien croyez-le ou pas, c’est dans une salle comble qu’il a raconté ses anecdotes de vie, devant un public ravi.

Il a débute la soirée avec ce qui était de mise, c'est-à-dire, ce qui se passe dans sa vie de tous les jours au garage. Comme les anciennes tavernes, son garage est une source inépuisable d’anecdotes. Il nous parle de ses employés et de ses clients avec son humour bon enfant. Promettant à ses clients que ce qui se passe au garage reste au garage, alors je m’abstiendrai de vous raconter ses anecdotes, car ce qui a été raconté par Marcel restera au Capitole.

Père de quatre enfants, dont deux dans la trentaine, son numéro s’adresse surtout sur la naissance de ses deux jumeaux de six ans, il est complètement ahurissant. Il nous parle aussi de la cinquantaine qui lui rentre dedans. Comme monsieur et madame tout le monde, c’est plus dur pour lui de se lever le matin. Il a mal à des places ou il ne savait même pas qu’il pouvait avoir mal là. Il nous entretient aussi sur les aberrations de la vie. Et comme il a grandit dans une famille de neuf enfants, il en a des anecdotes à raconter. Les gens dans la salle se reconnaissent et ca rit.

Bilan

Le sympathique Marcel au garage nous amène dans son univers, sans flafla.

Il a sa manière et son style unique de créer un véritable lien avec son public.

Soyez averti, que même s’il est rempli de sincérité, le garagiste-humoriste ne s’empêcher pas de vous picosser au passage.

Avez-vous déjà vu ca, un garagiste qui travaille pour vous, puis qui ne vous refile pas une facture, c’est drôlement plaisant!!! Croyez-moi, ca n’existe nulle part ailleurs, ca c’est certain

Si vous désirez rire   www.marcelaugarage.com

Si vous désirez avoir un garagiste drôle mais professionnel et efficace

Marcel au Garage

20530, boul. Henri-Bourassa Québec

418-849-6792

Lyne Laroche




LE PHONAUTOGRAPHE DE SCOTT - 16 janvier 2016

 Phonautographe de scott 1600x900 copie

(21 mars 2016)

LE PHONAUTOGRAPHE DE SCOTT

Palais Montcalm

Les trésors de la capitale s’attaque cette fois-ci au premier objet qui a enregistré la voix humaine. Le phonautographe de Scott de Martinville  qui a précédé le phonographe d’Édison.

Le procédé consiste à recueillir les vibrations acoustiques puis à retranscrire les ondes sonores sur une feuille de papier noircie par du noir de fumée, posée sur un cylindre et placée au bout d’un tube acoustique. Toutefois il ne réussira pas à inverser le mécanisme qui nous permettrait d’entendre l’enregistrement. Nous devrons attendre Charles Cros et Thomas Édison pour pouvoir entendre un enregistrement en 1877. Si vous faites une petite recherche sur internet, vous trouverez un enregistrement fait sur phonautographe par Édouard-Léon Scott de Martinville, d’une voix qui chante Au clair de la lune datant de 1860!

Il n’y en a que 5 connus dans le monde, un en Hollande, deux en Allemagne, un à New-York et le dernier ici à Québec. Il fut acquis en France à la fin du 19e siècle par l’abbé Thomas Etienne-Hamel pour garnir le cabinet de science physique du Séminaire de Québec.

Mme Sylvie Toupin conservatrice aux Musées de la civilisation et M. Jean-Paul Agnard collectionneur, érudit, passionné et propriétaire du Musée Édison du Phonographe situé à Ste-Anne-de-Beaupré, nous ont fait une description en détail de l’histoire, du fonctionnement et de l’évolution de ce curieux objet.

Sabrina Ferland soprano accompagnée de Lise Lachance au piano ont égayé la soirée par leur grand talent.

Le prochain tribunal sera exceptionnellement un mercredi, le 20 avril 2016 et la soirée se déroulera sous le thème du Lit impérial chinois. On y présentera un avant goût de la programmation de la saison 2016-2017. Allez savoir ce que nous réserve la prochaine saison….

Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission se la capitale nationale du Québec. Pour plus d’information :

wwwpalaismontcalm.ca

www.ccnq.org

www.mcq.org

Louiselle LaVoie




YOAN - 16 janvier 2016

Yoan: Tout en charme et générosité!

C’est avec beaucoup de fébrilité, que je me suis rendue hier soir, au Centre Vidéotron, pour assister au spectacle de Yoan Garneau.

Couronné champion de l’édition 2014 de la très populaire émission « La Voix » et ayant sorti son tout premier album l’an dernier, le jeune chanteur de 20 ans originaire de Ferme-Neuve, nous en a mis plein la vue avec son spectacle d’une grande qualité, qui en plus, était filmé afin d’en faire un DVD.

Devant une foule d’environ cinq milles personnes composée de gens de tous âges, Yoan est arrivé sur scène vers 20h30 avec la chanson « Gonna fall in love with you ».

Entouré de ses musiciens, Yoan a chanté deux chansons avec Brett Kissel dont la très populaire « Good hearted woman ».  Par la suite, sa coach Isabelle Boulay l’a rejoint sur scène pour interpréter avec lui « J’entends siffler le train ». La grande complicité entre les deux est vraiment palpable. Pendant ce temps, de beaux éclairages et de sublimes images représentant le sud des États-Unis, telles que la route 66 ou encore le Far West étaient présentée sur écran géant.

Un de moments forts de la soirée, fût le moment père-fils. Le temps de deux chansons, Yoan a invité son père Sylvain Garneau, à partager la scène avec lui, car c’était son rêve.

En plus de nous interpréter plusieurs titres de son album (T’aimer trop, Baby what you want me to do, etc…), il nous a également gâté avec plusieurs grands succès d’autres artistes tels que Johnny Cash, Éric Clapton et bien sûr Elvis!

Afin de se rapprocher davantage de son public dont il est si reconnaissant de lui faire vivre tant de beaux moments, Yoan et ses musiciens se sont retrouvés sur une petite scène vers l’arrière, rappelant un peu l’ambiance intime du « Comeback 68 » d’Elvis, afin de nous faire un petit « jam » acoustique avec des chansons tantôt romantiques, tantôt plus rythmées.

Vers la fin du spectacle qui a duré environ 2h30, le chanteur country canadien Dean Brody, s’est joint à lui pour quelques chansons.

Bilan

Yoan nous a offert une très belle soirée hier soir en sa compagnie, il n’y a aucun doute que son talent et son charme ravageur a conquit son public encore une fois!

Caroline Gagnon

www.lecentrevideotron.ca

www.yoan.mu




Le prince des jouisseurs - 16 janvier 2016

LE PRINCE DES JOUISSEURS

Salle Albert-Rousseau

Une sortie soignée pour Feydeau.

Paris-1919. Dans sa chambre de l’Hôtel Terminus, Feydeau, malade et vieillissant, travaille à sa dernière œuvre déjà promise au directeur du théâtre. En proie à l’angoisse de la page blanche et trahi par sa mémoire, son esprit s’embrouille et ne sait plus démêler la réalité de la fiction. Il fabule et sa chambre, théâtre de ses derniers instants, voit défiler dans un tourbillon d’allées et venues les personnages d’une vie.

Un vaudeville qui parle à l’intelligence du public. Un texte bien ficelé et rempli de perles, de jeux de mots. On rit beaucoup mais on voit la détresse du personnage. Alain Zouvi fait encore la démonstration de son immense talent. Il est drôle et touchant en même temps. Toute une performance d’acteur. Frédéric Desager, Rachel Gratton, Hélène Mercier, Jonathan Michaud, Geneviève Rioux et Gabriel Sabourin (auteur de la pièce) complète la formidable distribution. Une mention spéciale pour Jonathan Michaud dans le rôle du fils angoissé et dépressif. Il est exubérant à souhait.

La réalité et le délire se mélange tout au long de la pièce. Plus la pièce avance, plus le délire est délirant. Les situations s’amplifient et se complexifient presque jusqu’à la fin.  Cette pièce de théâtre est une joute verbale entre les personnages et il ne faut pas en manquer une phrase car chaque mot a sa raison d’être.

La mise en scène de Normand Chouinard est réglée comme une horloge suisse. Les entrées et les sorties de scène des protagonistes sont toutes aussi surprenantes les unes que les autres. En une seconde, les personnages entrent et sortent de scène. Ce qui donne un mouvement rapide entre chaque scène. On se demande qui sera le prochain à apparaitre dans la chambre du célèbre auteur.

On le dit souvent mais cette pièce en particulier est à voir ABSOLUMENT.

Une pièce intelligente qui plaira aux néophytes autant qu’aux amateurs.

Louiselle LaVoie




Christian Marc Gendron - 16 janvier 2016

 

Le vrai Pianoman, c’est lui

Samedi soir dernier, le Capitole de Québec a vibré au son du piano et de la voix de Christian Marc Gendron qui présentait son spectacle Pianoman Expérience. Avec son talent fou, il nous a fait véritablement voyager dans le temps interprétant les plus grands succès connus de tous

Bio

Artiste d’ici depuis plus de 20 ans, l’auteur-compositeur interprète est reconnu dans le milieu artistique mais selon moi trop méconnu du grand public. Il a soit accompagné sur scène  ou  participé à plusieurs albums  dont Rock Voisine, Sylvain Cossette, Nanette, France D’Amour, Andrée Watters, Bruno Pelletier, Dany Bédar, Marc Dupré, Annie Villeneuve, Mario Pelchat…Il est aussi reconnu pour sa plume d’auteur-compositeur , car il a écrit pour Marie- Chantal Toupin, Tocadéo, Marie-Pierre Perreault, Cindy Daniel, Marc-André Fortin et même Mario Pelchat. Il a plus de 3500 représentations derrière la cravate et une grande expérience des scènes d’ici et d’ailleurs Danse Sing, Rock’n Crooner et Piano man. Il a été la tête d’affiche de la production Crocodile Rock. Touche à tout, il a aussi été collaborateur aux émissions La Voix et On connaît la chanson. Il a même collaboré avec Mario Sévigny à l’écriture de la trame sonore d’une des plus grandes séries cultes de l’histoire de la télévision au Québec Lance et compte. Sa voix s’est fait entendre autant à la télé (publicité Mazda, Tim Hortons), au cinéma (Les Boys III, À vos marques Party, Lance et Compte – le film et Dérapages) À la radio, il interprète la chanson thème de l’émission Puisqu’il faut se lever au 98.5 FM. Sa feuille de route est bien garnie.

La soirée a débuté avec un medley de Ray Charles avec la magnifique chanson Georgia suivi de Hit The Road Jack… Pour ces interprétations, il avait revêtu son jacket rouge.  Par la suite, il a enfilé son jacket or pour le medley de Jerry Lee Lewis avec les pièces Jambalaya et Great Balls Of Fire. Les grands titres comme Lucille, Tutti Frutti. Good Golly Miss Molly se sont succédés à un rythme fou, c’était impossible de ne pas se faire aller le popotin. Il a enchainé avec un medley Québécois de ses coups de cœur dont : Le petit Roi (Jean-Pierre Ferland), Je voudrais voir NY de Daniel Lavoie et Frédérick (Claude Léveillée) qui selon lui est le plus grand Pianoman. Pour nous amener à l’entracte, c’est avec le grand succès de Madame Ginette Reno (Diane Juster) que sa choriste et future épouse Manon Séguin a interprété Je ne suis qu’une chanson. Quelle voix sublime, du souffle plus qu’il n’en faut. Elle a offert une performance incroyable. Tout le monde était debout et c’est sous une pluie d’applaudissements que la première partie du spectacle s’est terminée.

La deuxième a débuté d’une façon très originale. C’est avec son mini-piano que Christian Marc s’est déplacé dans la salle pour être plus près de son public.  Le piano pèse presque 100 lbs. Quelle idée géniale.

Par la suite, la belle Manon s’est installé au piano pour interprété Angel de Sarah Mc Lachlan, une autre performance qui a donné des frissons.

Étant dans la maison d’Elvis, en faisant référence (Elvis Story), il a dédié la chanson Walking In Memphis, à son grand chum Martin Fontaine.

Naturellement, il ne pouvait passer à côté de ses incontournables succès dont Tellement, Si tu veux et la chanson préférée de Véronique Cloutier La plus belle chose.

Bilan

Un spectacle ou le talent dépasse l’imaginaire. Christian-Marc et Manon forment une équipe gagnante sur toute la ligne. L’harmonie qu’il y a entre eux est non seulement personnelle mais aussi professionnelle. Ce spectacle se classe dans la catégorie des À voir et à revoir !

Pour connaître les dates des spectacles de Christian Marc Gendron

www.christianmarc.ca

Lyne Laroche




Qui a peur de Viginie Woolf ? - 16 janvier 2016

 

QUI A PEUR VIRGINIA WOLF? 

COUPLES & BLESSURES

Théâtre La Bordée

Pour terminer la saison 2015/2016 du théâtre La Bordée, M. Jacques Leblanc nous présente Qui a peur de Virginia Woolf? Couples & Blessures d’Edward Albee. Une pièce culte américaine présentée pour la première fois à l’automne 1962 à Broadway. 

À deux heures du matin, après une réception universitaire bien arrosée, George et Martha reviennent à leur domicile. Nick et Honey, un jeune couple rencontré au cours de la soirée, ont été invités à partager un dernier verre. À leur arrivée, George et Martha sont en train de se livrer à une scène de ménage impitoyable. Bien malgré eux, Nick et Honey se retrouvent impliqués dans un jeu cruel et pervers dont ils ne connaissent pas les règles, un jeu dont le but semble être la domination et l’humiliation de l’autre. Jusqu’à l’aube, au rythme de l’alcool qui coule à flots, George et Martha vont mener, à coups de vérités et de mensonges, une guerre psychologique mettant en relief les désillusions d’une vie de couple usée et désabusée. Et au cœur de cette guerre, il y a l’allusion à leur fils, qui doit rentrer le lendemain pour son anniversaire, une arme que les deux personnages utilisent l’un contre l’autre.

Un immense défi à la hauteur du talent de Normand Bissonnette et Lorraine Côté qui interprètent George et Martha. Ils brulent littéralement les planches. Le public est happé par leur interminable joute oratoire. Une véritable guerre des mots. Nous ressentons la frustration, les blessures et les déceptions accumulées tout au long de leur vie de couple. Dans la peau peu enviable du jeune couple captif qui assiste impuissant à cette débâcle, Élodie Grenier et André Robillard complètent très bien la distribution.

La magnifique traduction est de Michel Tremblay et la mise en scène d’Hugues Frenette. Cette dernière bien ficelée, nous laisse peu de temps mort. Le décor est composé de belles pièces, on s’imagine facilement dans un salon d’intellectuels où l’action se déroulerait en 1960.

Dès le mois de mai, M. Jacques Leblanc relèvera d’autres défis à la barre du Conservatoire d’art dramatique de Québec, qui compte neuf écoles dans la province. Nous lui souhaitons qu’ils soient emballants et captivants. Il nous manquera assurément en tant que directeur artistique de La Bordée, je trouvais qu'il avait un bon flair pour le choix des pièces. Il nous gratifiait toujours de comédie, classique ou de boulevard qui nous amusaient beaucoup. Mais nous aurons certainement l’occasion de le revoir sur l’une des nombreuses scènes de Québec sur lesquelles il nous fera plaisir de le revoir jouer.

Qui a peur de Virginia Woolf?  Est présenté au théâtre La Bordée jusqu’au 7 mai 2016. Pour voir des performances d’acteurs hors du commun, c’est un rendez-vous à ne pas manquer.

www.bordee.qc.ca

Louiselle LaVoie




Francois Léveillée - 16 janvier 2016

Après 43 ans de carrière… Il revient aux sources Tout est chimique

Hier soir, l’auteur-compositeur-interprète-comédien-metteur en scène et humoriste François Léveillée présentait son nouveau spectacle Tout est chimique sur la scène du Théâtre Capitole de Québec.

Comme il ne fait jamais juste une chose à la fois, il en a aussi profité pour lancer son cinquième opus ‘’La part des anges’’. On reconnaît immédiatement sa touche car chacune de ses chansons portent une histoire. Il a débuté la soirée avec la chanson C’est moi qui prend le pouvoir et il a enchaîné avec Le deuxième rôle de ta vie, C’est quoi le problème, Quand l’amour a franchi ma porte, Le virtuel et La poupée gonflable. Tout au long de la soirée, le chanteur laisse parler l’humoriste pour introduire ses chansons.

Pour la deuxième partie, il a interprété quelques chansons de son album Le deuxième rôle de ta vie, Hommage à Brassens, J’aime les objets, Le balcon et mon coup de cœur sa chanson la plus drôle Isabelle. L’histoire raconte le déménagement de sa fille. C’est ahurissant.

Il donne son opinion sur presque tout, les ordinateurs, les tablettes, le rôti de palette, les téléromans, les cellulaires, la chimie dans la vie de couple et même les érections. Ses textes sont presque toujours teintés d’humour, mais quelquefois, ils écorchent au passage, ce sont de vrais petits bijoux. Comme la chanson Faut pas te décourager, qui raconte l’histoire d’un père qui explique à sa fille comment trouver l’homme de sa vie, François donne le ton avec son ukulélé entouré de ses musiciens Nicolas Guimont (guitare) Jean-Fernand Girard (clavier) Alexandre Blais (basse) et Denis Courchesne (batterie).

Bilan

François Léveillée c’est l’annuaire des plus grandes chansons humoristique. C’est l’humoriste qui parle de son quotidien, avec émotion et tout le monde se reconnaît.

C’est le gars qui nous amène à rire de nos travers et qui nous fait passer une fichue de belle soirée.

43 ans de métier derrière la cravate, c’est ca que ca donne, pas de temps mort, juste un maudit bon show!

 

L’album La part des anges est disponible depuis le 1 avril

Pour en savoir plus sur les spectacles à venir

www.francoisleveille.com

Lyne Laroche




Nicola Ciccone Esprit libre - 16 janvier 2016

 

Le Bel Italien séduit encore et toujours

Nicola Ciccone…on l’aime tout court

 

Ce soir, Nicola Ciccone a présenté la première de son tout nouveau spectacle Esprit Libre, au Grand Théâtre de Québec.

«Je suis très heureux d’être avec vous à Québec. Aujourd’hui c’est une journée très froide alors je vous propose ce soir un feu d’artifice d’émotion pour braver le froid. Le spectacle Esprit libre, j’ai commencé à l’écrire cet été à partir d’une toute petite phrase : La vie ce n’est pas ce qu’on possède, la vie c’est ce qu’on ressent, et j’y crois fondamentalement. Ce soir, je suis ici pour vous divertir, mes musiciens sont ici pour m’accompagner et vous, vous êtes ici pour passer un bon moment a-t-il lancé après avoir débuté la soirée avec Tu m’aimes quand même et Esprit libre titre de son dernier Album.

Il n’en fallait pas plus pour entendre les ‘’On t’aime Nicola venant d’un peu partout dans la salle.

Accompagné de ses deux fidèles complices  il a interprété les chansons tirées de son dernier opus dont J’veux plus quêter l’amour, L’infirmière, La solitude à deux, Les bons gars finissent toujours dernier, Oh toi mon père et J’veux pas mourir avant d’être mort  la chanson qui a été boycotté par une certaine station radio. Il a enchainé avec Cette chanson-là, elle jouera pas à la radio et Quand on joue avec le feu.

Par la suite, il a alterné avec des succès de ses précédents albums : Ciao bella, et J’t’aime pas, j’t’adore, Nous serons six milliards, Mio Amore, Chanson pour Marie, La beauté des petites choses.

Entre ses interprétations tout au long du spectacle, il partage avec son public, différentes anecdotes parfois drôles, parfois teintée d’une grande émotion, l’interaction avec les spectateurs est incroyable, les gens embarquent. Le répertoire de l’auteur compositeur interprète est composé principalement de chansons d’amour. On comprend pourquoi, il fait tant d’effet à la gente féminine. Ses textes sont remplis de sincérité et on a l’impression qu’il l’a écrite pour nous.

Durant plus d’une heure trente, il a chanté l’amour comme seul lui peut le faire, avec sa voix langoureuse, vous savez celle qui vient vous chercher à tout coup.

Pour la finale, il a invité le public à venir le voir après le spectacle pour prendre des photos avec lui et signer des autographes. C’est avec J’ t’aime tout court et Un ami  que le bel italien a laissé un grand vide dans le cœur des dames en quittant la scène, mais assurément de bons outils aux hommes pour le remplir.

Bilan

Quand Nicola chante tout le monde écoute. Il est tellement authentique et charismatique, qu’il réussit à la perfection à faire voyager les gens dans ses histoires, dans sa musique et dans ses passions.

Somme toute, une soirée toute en douceur, en tendresse, imprégnée d`amour.

Pour découvrir ces nouvelles chansons ou redécouvrir les plus belles chansons de Nicola Ciccone,

Visitez www.nicolaciccone.com et sur page facebook

Lyne LaRoche




Santana - 16 janvier 2016

 

Santana fait grimper le mercure au Centre Vidéotron!

Cela fait plus de cinq ans déjà, que les gens de Québec, ont eu la chance de voir le légendaire et virtuose, Carlos Santana et sa bande débarquer dans la Vieille Capitale, alors qu’ils se produisaient au Festival d’été de Québec en 2010.

Hier soir enfin, plus de huit mille fans étaient réunis au Centre Vidéotron afin d’assister au nouveau spectacle de Santana intitulé « Luminosity Tour».

Sur des images de Woodstock de 1969, Carlos Santana est arrivé sur scène entouré de ses dix musiciens. S’adressant à la foule en disant « Il fait froid dehors mais on va mettre de la chaleur ici! »

Je peux vous garantir qu’il a tenu sa promesse, car avec ses rythmes de guitare endiablés et la foule qui dansait, la chaleur s’est très vite manifestée!

Entre des chansons telles que « Maria Maria », ou encore « Evil ways », il a lancé des messages surtout de paix. En nous rappelant à quel point l’amour est la réponse à toute cette peur qu’il y a dans le monde en ce moment et qu’il est important d’ouvrir son cœur et son esprit.

Après la torride « Corazon espinado », nous avons eu droit à deux solos mémorables, dont celui de son bassiste, Benny Rietveld, qui nous a jeté par terre. Suivi de celui de la femme de Carlos Santana, Cindy Blackman, qui nous a fait un solo de batterie époustouflant d’une dizaine de minutes !

Santana, nous a offert deux heures et demie de pur ravissement. Fidèle à lui-même, il a su nous en mettre plein les oreilles, avec sa musique entraînante et captivante. Entouré de musiciens de grand talent, il nous a encore une fois, présenté un spectacle d’une grande qualité.

Je ne vous en dirai pas plus, car le groupe se produira demain soir au Centre Bell. Pour ceux qui désirent y assister, c’est un rendez-vous à ne pas manquer.

Caroline Gagnon

www.lecentrevideotron.ca

www.santana.com

Caroline Gagnon




Le lit Impérial Chinois - 16 janvier 2016

Un don du Musée d'art chinois au Musée de la civilisatyion de Québec.
Il est fait de bois de rose "huanghuali ???" et de laque. Il aurait été fabriqué en Chine vers 1880.

LE LIT IMPÉRIAL CHINOIS

Palais Montcalm

Les Trésors de la Capitale nous a présenté une dernière soirée très intéressante au sujet du lit impérial chinois. Un lit fait tout en bois de rose, huanghuli sculpté comme de la dentelle.

Vers 1881, une caisse de bois scellée et non réclamée est mise à l’encan par les douaniers du port de Québec. Les inscriptions sur la caisse l’associent à la fabuleuse Chine impériale. C’est l’homme politique et entrepreneur en chemins de fer Louis-Napoléon Larochelle, de Saint-Anselme dans le comté de Lévis, qui se porte acquéreur de ce lot anonyme pour 100 dollars. Il y découvre un véritable trésor : un lit impérial chinois richement sculpté. Cette pièce connaîtra par la suite un itinéraire particulier et une carrière publique, notamment au Musée d’art chinois de Québec.

L’historien Réjean Lemoine nous a brossé un portrait des relations en dents de scie entre la Chine et le Québec. Puis Christian Denis conservateur au Musée de la civilisation et Patrick Albert restaurateur nous ont parlé de la collection venant du Musée chinois des Jésuites, puis du lit plus spécifiquement qui s’est ajouté à la collection.

La musique de la soirée fut interprétée par le quintette Valsechics. Quelle belle musique, des œuvres qui couvrent un grand éventail de styles. Des virtuoses qui nous ont fait rêver et voyager musicalement.

Les comédiens sont bons comme à l’habitude mais une mention spéciale à Maxime Perron dans le rôle d’un jésuite décidé et prêt à tout pour trouver des fonds pour sa mission en chine.

La série des Trésors de la Capitale nous reviendra l’an prochain avec 6 nouveaux trésors : le violoncelle de la famille Dessane, la cage de la Corriveau, le costume de Monsieur Bedondaine, le canot de César Newashish, la collection Desjardins du séminaire et pour terminer la saison 2016-2017, la calèche de Québec.

Dépêchez-vous de vous abonner ce sont 6 soirées enrichissantes à mettre à votre agenda.

Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission de la capitale nationale du Québec. Pour plus d’information :

www.palaismontcalm.ca

www.ccnq.org

www.mcqc.org

Louiselle LaVoie




Alain Dumas au Capitole - 16 janvier 2016

 

Alain Dumas chante Sinatra au Capitole

C’est mission accomplie

Après plus d’une quarantaine de représentations en arrière de la cravate, c’est hier soir qu’Alain Dumas présentait son spectacle 100 ans de Sinatra sur la scène du Capitole de Québec. On pouvait lire la fierté sur son visage, car de revenir dans sa ville, c’était pour lui, comme s’il présentait un show pour sa famille.

Chaleureusement accueilli, dès son entrée sur scène, Alain Dumas a interprété les plus belles chansons de Sinatra. On se serait cru dans les années soixante, quand le rideau s’est ouvert.

Vêtu d’un style Sinatra, entouré de dix musiciens, et d’une chanteuse très élégante du nom de Nancy Fortin, Alain a dès le départ donné le ton à cette soirée que je qualifierais de grande réussite.

Après l’avoir connu comme humoriste, animateur et même chanteur de temps à autre surtout au téléthon Opération Enfant Soleil, jamais je n’aurais pensé, assister à un spectacle complet d’Alain Dumas. En plus, Sinatra n’étant pas un artiste de ma génération, connaissant quelques chansons mais sans plus, je ne m’attendais à rien, c’est ca la beauté de la chose.

Pourtant, ce spectacle m’a permis de connaître l’histoire, de celui qui à l’époque faisait danser mes parents. D’apprendre aussi que le légendaire chanteur et acteur Sinatra est né le 12 décembre 1915, et que sa carrière couvre soixante ans dans l'histoire de la musique populaire américaine. Que sa vie fût tumultueuse et quelle a été remplie de bouleversements, heureux et malheureux.

Mais ce que j’ai apprécié le plus, c’est de découvrir une facette d’Alain Dumas que je ne connaissais pas.

Tout d’abord, il s’est approprié de la scène avec aisance. Le spectacle était bien rôdé et la mise en scène était efficace. Mais ce qui m’a le plus surprise, c’est sa voix. Il a livré le répertoire de Sinatra avec brio. Quand il fallait qu’il tienne la note, il la tenait et c’était juste.

Pour célébrer ses 100 ans cette année, Alain Dumas a décidé de réaliser son rêve en faisant redécouvrir les chansons du défunt crooner américain, tout en racontant son histoire. C’était un défi de taille pour lui, il peut maintenant dire mission accomplie.

Il a offert à son public, plus d’une vingtaine de chansons, dont : Come Fly With Me,Strangers in the Night, New York, New York, Fly me to the Moon et pour terminer la soirée, selon moi, une des plus belles chansons d’amour My way.

 

Bilan

Alain Dumas a livré une remarquable prestation avec sa voix puissante. Il a su charmer son public. Si Sinatra était vivant, il dirait sûrement ‘’ Tu viens de me redonner mes lettre de noblesse, cher Alain’’.

Un magnifique cadeau à offrir, un spectacle à voir !  

Alain Dumas sera en spectacle encore ce soir le 30 avril 2016 au Capitole de Québec. Les billets sont en vente dès maintenant

Pour plus d’informations

www.lecapitole.com

www.alaindumas.ca

Lyne Laroche

 




Avec Natashquan - 16 janvier 2016

Événement au profit de Avec Natashquan

Ce jeudi, Le Petit théâtre de Québec, situé sur la rue Saint-Vallier Ouest dans le quartier St-Sauveur collaborait avec l’organisme Avec Natashquan pour présenter l’événement Natashquan… si proche du pays du dedans! Avec Natashquan, fondée en 2014 par Bernard Roy avec l’aide de Richard Beaudry et Magella Landry vise la sauvegarde du site patrimonial de Gilles Vigneault, un lieu de mémoire, de partage et d’apprentissage sur le patrimoine, l’histoire et les modes de vie relatifs à l’enfance de Gilles Vigneault, à sa famille et aux habitants de la Côte-Nord.

Pour ce faire, Paule-Andrée Cassidy, sa fille Lou-Adriane Cassidy, Tire le Coyote, Claude Vallières, Stéphane Côté, Caroline Desbiens, Bernard Roy, Florent Vollant et des musiciens de musique traditionnelle viendront offrir leur prestation.

Avant le spectacle, les gens étaient conviés à déguster des produits du terroir nord-côtier en sirotant un verre de la cuvée Natashquan du vignoble de l’Orpailleur. Ce petit rassemblement nous a permis de côtoyer des gens qui ont à cœur la Côte-nord, la poésie et le patrimoine du grand Gilles Vigneault. Parmi eux, M. André Barrette le très sympathique maire de Natashquan.

Après quelques brefs discours, la musique et les mots ont occupé tout l’espace. À tout seigneur tout honneur. Dans un environnement dépouillé ce sont amené sur scène, Paule-André Cassidy, Stéphane Côté et Claude Vallières pour interpréter Les gens de mon pays de Vigneault. Mais la soirée n’a pas été animée que par les mots du poète de la Côte-Nord. Tire le Coyote est venu nous livrer sa belle et singulière poésie en interprétant entre autre, Chain Saw et Jolie Anne.  Claude Vallière nous a produit un échantillonnage de mots en direct. On a eu droit de très beaux duos dont celui mère-fille de Paule-Andrée et Lou-Adriane Cassidy qui nous ont chanté Richard Desjardins. Puis, la jeune Cassidy a fait plaisir aux spectateurs assemblés dans la petite salle en empruntant les mots de Catherine Major pour nous interpréter La voix humaine.

 

Après un medley instrumental, Florent Vollant est venu nous chanter dans sa langue les chansons inspirées de la Côte-Nord, de la basse Côte-Nord et du Labrador.

Pour clore la soirée, les artistes sont tous revenu entourer Vollant pour entonner Jack Monoloy, une belle façon de boucler la boucle.

Comme le disait le grand patron d’Avec Natashquan, l’Angleterre a Shakespeare, la France a Mollière et le Québec a Gilles Vigneault. L’organisme vise à perpétuer son patrimoine et sa mémoire. Une soirée agréable, sans prétention où on a été en mesure de séparer l’art et la politique.

On vous invite à contribuer à la cause d’Avec Natashquan en vous rendant sur leur site au internet au avecnatashquan.com

Claude Gignac




René Simard - 16 janvier 2016

Un grand retour sur scène

Une surcharge d’émotions

Un public fidèle au poste

C’était soir de première hier à Québec, sur la scène de la salle Albert Rousseau pour l’idole de toute une génération. René Simard, celui que tout le monde appelait gentiment et avec amour, le petit Simard.

Pourquoi nous l’aimions tant? Parce qu’il était jeune, parce qu’il était beau, parce qu’il chantait divinement bien et parce qu’il nous disait en chantant, qu’il était Un enfant comme les autres. Je me souviens, que pour nous les gens de Québec, il était notre fierté, car il habitait à côté de chez-nous, sur l’île d’Orléans, à Ste-Pétronille.

 

Il faisait partie de nos vies. Toutes les coiffeuses de cette époque savaient comment faire la coupe des petits Simard. Et combien de poudings Laura Secord nous avons mangé, grâce à la publicité Qu’est-ce qui fait donc chanter les petits Simard. Bref, nous l’aimions, et après tant d’années, nous l’aimons encore. Il en a eu la preuve, hier soir.

 

55 ans, 25 ans d’absence, 45 ans de carrière

Après avoir lancé en avril dernier son nouvel album Nouveau rêve, le sympathique René Simard était de retour sur scène afin de présenter son premier spectacle solo après une absence de 25 ans. Entouré de ses quatre musiciens, il nous a offert un spectacle diversifié rempli d’émotion, d’humour, de danse et de chansons. Le bonheur pouvait se lire sur son visage, tellement, il était heureux de retrouver son public après toutes ses années. Et à voir la réaction de son public toujours fidèle au poste, même avant que le rideau se lève, cette soirée s’annonçait comme de belles retrouvailles intenses et remplies d’émotions.   

En forme plus que jamais, il est encore une bête de scène. Il n’a pas changé du tout. Il a débuté la soirée avec la chanson Un homme sur la lune chanson que l’on retrouve sur son dernier opus, enchainant avec Que c’est beau la vie. On a eu droit à une rétrospective de ses 45 ans de carrière, des chansons qui ont marqué sa carrière comme L’oiseau, Comment ca va, Chante lalala, Ma petite Japonaise, Fernando, Mon nom est pascal et bien plus encore. Tout le monde chantait, dansait, frappait des mains, le public était heureux car son bonheur est contagieux. Entre ses interprétations, il a raconté une foule d’anecdotes qui lui sont arrivées. Il faut dire qu’en 25 ans, il s’en est passé des choses dans sa vie. Nous avons même eu droit à un retour en images sur ses différents looks, capillaires et vestimentaires.

Même s’il n’était pas présent seul sur scène, durant ces dernières années, il était loin d’avoir pris sa retraite. En avril 1999, il a réalisé son grand rêve en décrochant le rôle principal dans la production torontoise The Phantom of The Opera. Il nous en a même fait un extrait qui lui a valu une belle ovation. Par la suite il a signé plusieurs mise en scène dont Génération Motown (2002), de Dalida, une vie (2004) et de Night Fever (2005), sans oublier la mégaproduction Elvis Story qui fût présentée au Centre Bell à l’été 2006. Il a aussi travaillé beaucoup dans le domaine télévisuel tant devant que derrière les caméras. Mais son grand rêve était de refaire de la scène, de renouer avec son public. Et quelle bonne idée, il a eu!!!!!

Il nous a partagé son amour pour les comédies musicales avec trois medleys de chansons thématique dont Chantons sous la pluie. Il a retrouvé pour le temps d’un instant ses souliers de claquettes en faisant un numéro de Tap dancing qui nous a rappelé de beaux souvenirs. Il a interprété avec beaucoup d’émotion, la chanson qui lui avait fait gagner en 1974 à Tokyo, le prix Frank Sinatra Midori iro no yane. En arrière de lui, plusieurs projections d’images d’archives étaient diffusées, que de merveilleux moments !

Sincèrement, le spectacle se serait terminé là et mise à part que je l’aurais trouvé court, j’aurais été pleinement satisfaite. Mais, heureusement, il y avait une deuxième partie.

Après un entracte de 15 minutes, il a interprété avec brio, la chanson de Steve Wonder For once in my life. Et fallait être là pour assister à ce moment touchant, quand René a chanté Smile et que sa fille Rosalie est venue le rejoindre sur scène pour danser avec lui. Un moment père-fille très émouvant. Rosalie est belle et elle danse divinement bien. Elle a hérité du sens de l’humour et de la joie de vivre de ses parents. Présente dans la salle sa très jolie maman Marie-Josée devait être fière de voir son homme et sa fille réunie sur scène.

Par la suite, il y a eu un medley Disco, qui a fait lever la salle avec Love is in the air et Disco Inferno.

Après s’être fait aller le popotin, nous aurions pu entendre une mouche volée tellement les gens étaient pendus à ses lèvres, quand René a chanté À chacun ses armes.  Puis, il a terminé la soirée avec la chanson Nouveau rêve et en remerciant le public d’être encore là, et de faire en sorte qu’il réalise son rêve. Pour l’écriture des textes, René s’est allié au scripteur Daniel Langlois. Pour la mise en scène, très efficace René a cosigné avec la talentueuse Geneviève Dorion-Coupal et les arrangements musicaux sont d’André Leclair.

Bilan

On retourne dans le temps, et ca fait du bien

Durant le spectacle, on passe par toute une gamme d’émotions. Malgré les années, il n’a rien perdu de cette fougue qu’on lui connaît. Il a encore le sens du spectacle et sa voix plus mature est encore magnifique.

Ce grand homme sympathique et drôle est resté authentique. Le petit Simard on l’aime encore, la preuve, il a eu droit à six ovations.

Durant deux heures, René livre une performance autant physiquement que vocalement  incroyable.

Nouveau rêve, un maudit bon show à voir !!! Bravo René

Une supplémentaire est déjà annoncée pour le 22 novembre 2016. Les billets sont en vente dès maintenant.

Pour plus d’informations

www.renesimard.ca

www.sallealbertrousseau.com

Lyne Laroche




Jean Pierre Ferland arrive en ville - 16 janvier 2016

Jean-Pierre arrive en ville

Le seul et unique petit roi de l’amour

Hier au Théâtre Capitole de Québec, c’était soir de première pour Jean-Pierre Ferland qui présentait son spectacle Jean-Pierre arrive en ville.

Après avoir annoncé qu’il prenait sa retraite, le jeune loup a réalisé que ce n’était pas pour lui, que c’était plate à mourir. Alors, il a décidé de ne pas s’asseoir sur ses lauriers et repartir en tournée.

C’est sous une pluie d’applaudissements, que le chanteur de charme a débuté la soirée avec un de ses grands succès Le show -Business et il a enchainé avec Si je savais parler aux femmes et Le petit roi. Toujours très élégant, il s’est empressé de dire avec humour ‘’Au début de ma carrière, il n’y avait que des femmes qui assistaient à mes spectacles, car les hommes étaient jaloux. Aujourd’hui, les hommes sont là, ils ont attendus que la face me tombe pour venir’’

Entouré de quatre musiciens et de deux choristes Mélissa Bédard et Julie Anne Saunier, Jean-Pierre s’amuse comme un fou. Toutes ses chansons ont été remaniées à la saveur du jour, ca groove, c’est comme un vent de fraicheur.  Il se vante même d’avoir inventé le Rap et il en fait la démonstration avec Swingnez votre compagnie. Entre chaque chanson, il se raconte, il improvise, il est drôle. Mais ce qui fait qu’on tombe sous son charme et ca qu’importe notre âge, c’est sa façon de parler et de chanter l’amour.

Il a interprété aussi Qu’est-ce que ca peut ben faire, Sing Sing, Envoye à maison, Une chance qu’on ca et plus encore. En duo, il a chanté avec sa muse et conjointe Julie Anne le grand succès de Ginette Reno Quand on se donne. On voit bien la chimie entre eux. Par la suite, il a invité Julie-Anne et Mélissa à chanter avec lui Un peu plus haut, Un peu plus loin et c’était de toute beauté. Elles ont toutes les deux des voix sublimes.

Il a écrit plus de 500 chansons, toutes aussi belles les unes que les autres, mais pour terminer la soirée en rappel, il avoue qu’il y en a une qu’il aurait aimé écrire La chansons des vieux amants de Jacques Brel. Et effectivement, elle lui va comme un gant. Son interprétation est la suite logique de tout ce qu’il nous a dit et chanté tout au long de la soirée.

Encore aujourd’hui, à l’aube de ses 82 ans, quand il chante l’amour, il le vit intensément et le public le reçoit avec tendresse. Entre lui et son public, c’est une belle et grande histoire d’amour qui dure depuis des lustres.

Comme il a encore pleins de projets en tête, qu'il continu de composer et qu’il peaufine les derniers arrangements de sa comédie musicale La femme du roi, je lui prédis une longue carrière et une retraite très courte.

Jean-Pierre a toujours chanté l’amour, le pur, le dur, le vrai, l’incontournable, le mystérieux, l’inaccessible, bref l’amour sous toutes ses formes.

Le petit roi de l’amour, il en existe qu’un et c’est Jean-Pierre Ferland, il séduit encore et toujours. Puis en plus, il arrive en ville pour le plus grand bonheur de tous. C’est si bon de le retrouver, ne manquez pas son rendez-vous galant, il vous plaira, c’est garanti. Messieurs après son spectacle, vous saurez définitivement comment séduire la gente féminine, alors ne boudez pas votre plaisir.

Jean Pierre sera sur la scène du Capitole ce soir le 20 et demain le 21 mai. Pour plus d’informations

http://www.lecapitole.com/fr/spectacles/jean-pierre-ferland/

Lyne Laroche

 




Patrick Bruel - 16 janvier 2016

Patrick Bruel Symphonique

Que rêver de mieux que de terminer un magnifique samedi de printemps dans la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm devant Patrick Bruel accompagné d’un Orchestre Symphonique.

C’est pourtant ce qui m’est arrivée samedi soir lors de la présentation de Patrick Bruel Symphonique. Après les trois représentations à Montréal plus tôt cette semaine, l`orchestre d’une soixantaine de musiciens dirigé par Simon Leclerc, chef associé et orchestrateur de la série des concerts OSM Pop ont donné rendez-vous aux gens de Québec.

Après une mise en bouche instrumentale, celui qui recevait jeudi l'insigne de chevalier de l'Ordre national du Québec des mains du premier ministre Philippe Couillard s’est avancé depuis l’entrée arrière de la salle se dirigeant vers la scène en chantant, a cappella et sans micro, les premiers mots  de la pièce L’italien de Serge Reggiani.  Sa voix enveloppe la magnifique salle et déjà, de généreux applaudissements retentissent.

Au cours du concert, Patrick Bruel nous raconte des bouts de vie et en fait d’intéressantes introductions aux chansons puisées dans son large répertoire mais aussi dans le répertoire de la grande chanson française.  Il empruntera les mots de  Reggiani, Aznavour, Brel et bien entendu Barbara.  Un moment fort fut lors de l’interprétation de Dis, quand reviendras-tu ? où le solo de la violoncelliste semblait faire un duo avec le chanteur.

On apprendra l’importance qu’a pour lui sa mère, celle qui lui a fait découvrir Amsterdam de Brel à l’âge de 5 ans.  Ce qu’il qualifie comme étant sa première émotion musicale. C’est à ce moment précis qu’il fera ses premiers «pestacles»  lors des repas familiaux ou à chaque fois qu’un visiteur se pointait.  Il pousse la confidence en disant que la famille a été bien contente quand le public a pris le relais !

En ouverture de la deuxième partie, l’orchestre symphonique donne l’envol à L’aigle noir, après quelques mesures,  la voix de Bruel se joint à l’orchestre.  Il s’installera au piano pour une première fois et enchainera avec J’te mentirais. Les titres qui ont fait la célébrité de Bruel étaient au programme. Place des grands hommes, Qui a le droit ?  À plusieurs occasions les voix du public se marient à celle de Bruel.

Qui dit Orchestre symphonique dit aussi opéra. Cette association a pris forme dans une audacieuse interprétation de Nessun dorma de l’opéra Turandot de Giacomo Puccini.   Le chanteur populaire s’est transformé en un ténor impressionnant.  Une ovation spontanée  a marqué la dernière note de Bruel qui n’a pas manqué de remercier ses fans pour tant de générosité.

Patrick Bruel communique son bonheur d’être sur scène et sa reconnaissance.  Comme il le précise, il a gardé sa capacité d’émerveillement intact et nous pouvons le sentir.  Il sait poser son regard, soutenir une pause, vivre chacun des mots qu’il nous offre. Il conjugue merveilleusement bien simplicité et interprétation théâtrale. 

Au rappel, après une Casser la voix bien attendu, aura lieu un échange de «Je t’aime» entre Patrick Bruel et ses fans grâce à J’t’le dis quand même.

Au cours du spectacle, Patrick Bruel nous glissera entre deux chansons qu’il repassera dans la capitale cet automne avec le spectacle qu’il consacre à Barbara depuis quelques mois du côté de la France.  Ce sera, sans doute pour moi, un autre rendez-vous!

Pour plus d’information

www.patrickbruel.com

Lucie Monaghan

 




Entrevue 4 chasseurs - 16 janvier 2016

Nos 4 chasseurs, vous attendent

Le théâtre de la Dame Blanche situé en haut des chutes Montmorency se transforme encore cette année en camp de chasse. Du 10 juin au 17 septembre nos quatre chasseurs préférés et leurs Veuves de chasse vous feront rire aux larmes avec leurs histoires abracadabrantes.

Pour en savoir plus sur cette belle histoire qui dure depuis 15 ans, j’ai rencontré Simon Côté pour qu’il me parle de cette histoire, qui dure et qui est devenue un succès, tellement qu’on le surnomme Broue de la Gaspésie

C’est dans un petit resto sur le chemin Ste-Foy, que j’ai fais la rencontre de ce comptable très coloré. Bas bruns, oh que non ! il est bien loin du stéréotype généralement associé aux comptables. Il est drôle et terriblement attachant.

Tout d‘abord ou vous est venu l’idée d’écrire une pièce de théâtre sur la chasse et êtes vous un chasseur ?

Pas du tout, l’idée m’est venu quand mon ami Lean Louis Lébreux (coauteur) m’a fait écouter des casettes contenant des extraits de ce qui ce passait dans leur camp de chasse dans les années 70-80. Il avait installé sous la table de cuisine un petit magnétoscope et il avait enregistré tout plein de conversations cocasses. Tout de suite, je lui ai dit qu’il y avait assez de matériel pour écrire une pièce de théâtre.

Je devais partir trois semaines en République et à mon retour nous allions nous y mettre.

Et en 2001, ce fût la grande première. En aucun temps, nous avons pensé que 15 ans plus tard, on serait encore sur la scène.

Est-ce que les personnages vous ressemblent ?

Oui, mais pas à 100%. Car au départ Jean Louis et moi nous voulions camper chacun un rôle et nous avons choisi le personnage qui nous collait plus à la peau.

Parlez-moi de la trilogie de vos pièces et de vos personnages

Attention quatre chasseurs

Qui se déroulera du 10 au 30 juillet

Une vidéo introduit le spectateur dans une salle de palais de justice ou les quatre chasseurs sont accusés de braconnage. Nos quatre protagonistes vont vous en mettre plein la gueule. Roger est un homme marié, qui vit une histoire cachée sur internet et ma foi, il va avoir de sérieux problèmes. Il y aussi notre bégayeux Paulo qui est tordant. Il y a Ti-Luc, le vieux garçon et Arthur le cuisinier-philosophe.  Ces quatre beaux fous ont tous une histoire à raconter ou à chanter. Parce oui, il y a des chansons.

Du 3 août au 3 septembre, 4 chasseurs (la suite)

On retrouve nos quatre chasseurs 15 ans plus tard, qui se sont modernisés, car internet a fait son apparition, les cellulaires, il y a même l’électricité dans le camp. Roger (Simon Côté) est maintenant divorcé, alcoolique et plutôt dépressif. Paulo (Ralph Bernatchez) n’a pas réglé ses problèmes de bégaiements et a de plus en plus de propos incongrus. Ti-Luc, (Camille Brousseau) à la suite du décès de sa mère, s’est marié et vit le parfait bonheur et et Arthur (Jean-Louis LeBreux) qu’on retrouve cloué à un fauteuil roulant, hanté par les signes de vieillesse qui se manifestent.

Le tout est entrecoupé de chansons humoristiques et de monologues cocasses. À maintes reprises les chasseurs s’adressent directement aux spectateurs.

 

Les 9-10-16 et 17 septembre Les veuves de chasse

Là, on peut voir l’envers de la médaille. Pendant que les hommes sont au camp de chasse, les femmes ont des airs lousses et en profitent pour se réunir et partager leurs états d’âme et des potins. Prendront quelques verres ?

Si les gens n’ont pas vu la première pièce, est-ce qu’ils vont avoir autant de plaisir, s’il assiste à la deuxième ou à la troisième ?

Certainement, les pièces sont faciles à suivre et elles sont aussi drôles les unes que les autres.

Naturellement c’est une pièce de gars, mais les femmes doivent y trouver leur compte ?

Oh que oui, elles vont découvrir l’univers des chasseurs et leur petits secrets.

Comme vous saurez sur la scène du Théâtre de la Dame Blanche presque tout l’été, vous avez sûrement du vous installer ici ?

Oui, nous avons loué une maison sur l’Ile D’Orléans et c’est de toute beauté.

Donc, c’est un rendez-vous ou le rire vous attend, une comédie qui vous dilatera la rate. Cette production du Village en chanson de Petite-Vallée s’installe tout l’été, alors ne boudez pas votre plaisir.

La trilogie de ses trois pièces est aussi disponibles en forfait souper-spectacles pour plus d’informations :

www.theatredameblanche.com

Lyne Laroche

 




Sept jours en mai - 16 janvier 2016

 

Sept jours en mai, des mots, des notes, des chansons

Michel Rivard a dit de Sept jours en mai, «C'est comme si on avait participé tous ensemble à un camp de vacances dont le thème aurait été : Écrire des chansons».

Ce jeudi, dans la petite salle du Grand Théâtre de Québec, les sept amis sont venus présenter aux gens de la Capitale le fruit d’une brève retraite dans un chalet, un peu comme un spectacle de fin d’été au camp.

Sept jours en mai est un projet réunissant sept amis, sept artistes auteurs-compositeurs, rassemblés pour créer une œuvre collective unique. C’est l’idée un peu folle d’Éric Goulet de faire appel à Michel Rivard, Luc De Larochellière, Mara Tremblay, Gilles Bélanger, Ariane Ouellet et Carl Prévost.

Partir en gang dans un chalet durant sept jours pour fabriquer de la musique. Apporter des guitares, du papier et probablement quelques bouteilles de vin pour y faire naître des chansons.

Le contexte est simple et rigoureux à la fois. Après le petit déjeuner et un tirage dans un chapeau, le hasard a créé de nouveaux duos le temps d’une demi-journée. Quelques mots ou un bout de phrases stimuleront les créateurs pour produire en moins de trois heures, une nouvelle chanson.  La première partie du séjour servira à la création tandis que la seconde partie servira à les enregistrer.

Dans une belle mise en scène d’Ève Déziel, les comparses simulent un moment de création de quelques chansons, outillés de leur instrument de prédilection. Durant la soirée, on aura la chance de découvrir les 14 chansons de l’album, celles-ci puisées à même les 21 chansons qui ont vu le jour durant la folle semaine.

On sent bien l’essence de chacun des artistes dans ces œuvres qui pour certaines sont de vrais petits bijoux. Parfois, les chansons ont une attitude plus rock (Un monde sans abeille) mais souvent on sent l’attachement aux racines country qui lient les artistes de Sept jours en mai à la musique. Quelques relectures des auteurs-compositeurs présents s’immisceront avec pertinence dans le spectacle dont la très belle Beauté perdue de Luc de la Rochellière ou Le blues de la métropole d’un certain groupe obscure du Québec…

Dans Sept jours en mai, les mots font la file pour devenir une chanson. Ils se bousculent, se répètent, s’entrechoquent, mais ils se trouvent toujours une place pour donner un sens, une histoire, une émotion. Avec plus de 213 ans d’expérience réunis pour ce processus de création, pas étonnant de retrouver une telle qualité. En plus de leur talent d’auteur et de compositeur, les sept larrons nous démontreront leur habilité de musicien. On peut souligner la performance de Mara Tremblay qui maîtrise le violon, la basse et le piano. Ils sont appuyés de Vincent Carré à la batterie qui saura donner du rythme aux musiques. 

La soirée prendra fin avec la « Rivardienne » Au rythme où vont les choses, premier extrait radio de l’album. Après avoir laissé tomber une pluie de confettis dissimulés sous leur chapeaux, les artistes se dirigeront vers le hall d’entrée pour y rencontrer le public ravi d’avoir passé cette très belle soirée. 

Une belle soirée bien ficelée où de grands artistes ont su réaliser un projet commun de qualité

C’est une excellente idée de faire perdurer cette semaine dans le cadre d’une tournée qui les conduira un peu partout au Québec, en passant par deux soirs aux Francofolies en juin. Vous pouvez les suivre au www.septjoursenmai.com ou sur facebook.

Claude Gignac

 




Mario Jean fête ses 25 ans de carrière - 16 janvier 2016

 

Les 25 ans de carrière de Mario Jean… Une soirée très spéciale

C’est hier soir, sur la scène de la salle Albert Rousseau que Mario Jean a présenté son spectacle célébrant ses vingt-cinq ans de carrière devant une salle comble.

Lors du premier volet du spectacle, l’humoriste a présenté en introduction, un petit récapitulatif relatant ses débuts dans le monde de l'humour.

Par la suite, il a présenté son dernier one-man show "Moi Mario", dans son intégralité.
Deux heures de fous rires sans temps mort, un vrai feu roulant. 25 ans en arrière de la cravate ca paraît, car l'humoriste maîtrise à la perfection l'art de divertir les gens !

Après un court entracte, il est revenu sur scène entouré de ses invités spéciaux dont : Philippe Laprise, les Denis Drolet, le magicien Vincent C. et Julien Tremblay

Ce dernier a raconté entre autre, que Mario Jean lui a donné un réel coup de main au début de sa carrière, afin qu'il ait la chance de présenter son numéro dans les galas d'humour.
Entre chaque invité, il nous a présenté un numéro de chacun de ses personnages les plus marquants, au cours de sa prolifique carrière.


Depuis 1991, l‘année où l'humoriste a été diplômé de l'école de l'humour, il a peaufiné son art à la perfection !
Il nous a offert presque trois heures de rire, quel beau cadeau il a donné à son public, c’est  du grand Mario Jean.
Après vingt-cinq ans de carrière comptant cinq one-man shows, des rôles à la télévision et au cinéma, on comprend pourquoi, il a une si grande place dans le coeur des québécois.

Nous lui souhaitons que du bonheur, du succès et encore plusieurs années à nous divertir.
Mario Jean présentera à nouveau son spectacle le 3 juin prochain, à L'Étoile
Banque Nationale de Brossard.

Alors, il n’est pas question que je vous dévoile ce que ses invités lui avaient concoctés.

www.mariojean.com

Caroline Gagnon

 




Téléthon OES 2016 1è partie - 16 janvier 2016

Parce Que les petits miracles n’arrivent pas seuls

C'est hier soir sous le coup dès 21 heures, que la 29è édition du téléthon Opération Enfant Soleil prenait son envol pour un 24 heures intense rempli de grandes émotions.

Diffusé sur les ondes de TVA, les principaux animateurs, Annie Brocoli et Maxime Landry étaient entourés d’une belle et grande équipe composée d’Étienne Boulay, Jean-Francois Breau, Jérôme Couture, Isabelle Cyr, Anick Dumontet, Philippe Fehmiu. Mélanie Gagné, Josée Lavigueur,Annie-Soleil Proteau, Alex Perron, Claudine Prévost, Alain Dumas et de Louis-Georges Girard.

Pour ouvrir la soirée, nul autre que Marie-Ève Janvier et Jean-francois Breau ont interprétés la chanson La planète. Le couple chéri n’en ai pas à ses premières armes au téléthon.Mais cette année le téléthon a une couleur différente car Marie-Ève a donné naissance à la belle petite Léa.

Par la suite, Maxime et Annie se sont installés au piano et Marie-Jeanne la fille d’Annie s'est jointe àeux en interprétant L’amour a pris son temps entourée de toute l’équipe.

S’en ai suivi Richard Séguin, France D’amour et Norah Laponte Riverin, Yoan Garneau et son père, Johanne Blouin et Sarah-Émilie Chabot, Martin Deschamps, Dj Champion, Marie-Élaine Thibert, Émilie Claire Barlow, Élage Diouf et la pétillante Mélissa Lavergne, Stéphanaie Bédard, Mélissa Bédard , Émilie Janvier, Julianne Saumure  et Michael Girard son fils.

Sous la direction musicale de Marco Tessier ces nombreux artistes ont mis leur talent au profit de la cause pour offrir un spectacle de haute qualité en espérant qu’un seul petit geste peut faire toute la différence.

Tout au long de la nuit, le Boogie Wonder Band a fait bouger le public avec ses hits disco. Le concours Jeunes Espoirs, dont le parrain cette année est Jérôme Couture a encore une fois fait découvrir de jeunes talents. Les Sœurs Riverin juges du concours dévoileront les gagnants cette après-midi.

Ce matin, les plus jeunes ont pus assister à différentes prestations notamment Arthur Laventurier, Les Petites Tounes, Fredo et Théo. Vers 11heures 45  Véronique Claveau et Bryan Audet offriront un medley de La guerre des tuques.

Jusqu’à 21 heures ce soir, plusieurs grands noms seront au rendez-vous dont Koriass, Bom Desjardins, Étienne Drapeau, Pascale Picard, Jonas, Nicola Ciccone, Florence K, Marc Hervieux, Ian Kelly, Paul Daraiche, Kevin Bazinet, Annie Villeneuve et Jason Roy-Léveillée, Patriche Michaud, Luc DelaRochellière, Kevin Parent, Renée Martel, Paul Piché, Michel Louvain, Nicole Martin, Laurence Jalbert, Jonatha Painchaud, Jean-Pierre Ferland et plusieurs autres.

En direct du Pavillon de la jeunesse venez nous rejoindre, un parc de jeux gonflables est accessible c’est gratuit . Vous pourrez même vous asseoir dans les estrades, écouter un bon show et en profiter pour venir porter vos dons. Même si c’est juste un deux dollars Sachez qu'ensemble on peut faire toute la différence.

Nous sommes tous parent, grands-parents, oncle, tante, parrain, marraine. Nous avons tous autour de nous des enfants. S’ils sont en santé nous sommes chanceux, mais ce n’est pas toujours le cas pour tous les enfants. Malheureusement, personne ne connaît l’avenir et quand la maladie frappe et bien qui que l’on soit on se sent perdu. Alors svp faites un petit geste d’amour et lundi matin, je suis certaine que vous vous sentirez mieux.

Lyne Laroche  


 




Les années Jukebox - 16 janvier 2016

 

Les années Jukebox

De beaux souvenirs pour une bonne cause

Hier après-midi, le Capitole de Québec, nous a présenté le spectacle bénéfice "Les années Jukebox", au profit de la Fondation Maurice Tanguay.
C'est devant une foule nombreuse, que le groupe originaire de Rimouski, sous la direction musicale de Jacques Thérriault, nous a fait revivre les plus beaux succès des années cinquante à soixante-dix.
C'est avec la chanson "Can't hurry love" que les onze membres du groupe, ont commencé le spectacle, en enchaînant sur des titres tels que "Sugartime" et un medley du King Elvis Presley, avec "Teddy bear" et "Don't be cruel".
Dès les premières chansons, nous constatons tout de suite le talent des musiciens composés de Simon Thériault (guitare et clavier), Marc-André Proulx (guitare), Raymond Côté (basse), Denis Sirois (batterie) et de
Louise Amyot (percussions).
De plus, nous avons pus apprécier la qualité d'interprétation et les très belles harmonies vocales des trois chanteuses, Francine Morin, Caroline Houle et Anybel Roussy.
Les deux chanteurs, Sylvain Bourbonnais (qui incarne très bien Elvis) et Martin Lemarbre, le tombeur de ces dames (à entendre les cris de la gent féminine dans l'audience), ne donnent pas leur place non plus avec des voix justes et d'une grande chaleur !

Le groupe nous a fait voyager dans le bon vieux temps, pendant un bon deux heures, au son des Platters, Frankie Valli & the Four Seasons, en passant par Patsy Cline et de Fats Domino.
Ils ont su très bien nous transmettre leur véritable passion pour la musique, nous offrant un spectacle d'un très grand professionnalisme.

Les nostalgiques de cette époque en sont certainement sortis satisfaits et conquis.

Pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de les voir performer, sachez que le groupe se produira dans plusieurs endroits au Québec, dont le très populaire Festival rétro de Joly, le 31 juillet prochain à 15:30.

Pour plus de détails, consultez leur site internet

www.lesanneesjukebox.ca

Caroline Gagnon




Fête Nationale - 16 janvier 2016

 

La Fête nationale dans la Capitale

Une bonne raison de fêter

Hier, gens des médias étaient conviés au domaine Cataraqui un lieu patrimonial exceptionnel pour le dévoilement de la programmation des activités qui auront lieu les 23 et 24 juin prochain.

La 182e édition de la Fête nationale est une belle occasion de se rassembler et de festoyer pour célébrer notre culture. Il y aura 46 sites de fêtes dans la région de Québec et 700 sites partout au Québec,   La thématique cette année est ‘’Québec, de l’art pur’’ alors il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges.

La musique sera évidemment au cœur des festivités, nos chansons, nos paroles résonneront partout durant les activités. Mais la fête ne se résumera pas juste à la musique, il y aura du théâtre, des spectacles d’improvisation. Petits et grands pourront même mettent leurs talent à l’œuvre pour faire de grandes murales lors des ateliers de sculptures et de dessins. Les 23 et 24 juin, la population pourra faire des rencontres avec différents personnages historique qui ont marqué Québec au fil des ans, grâce à la Commission de la Capitale nationale du Québec, le musée de l’Amérique française et le Musée Art qui pour cette occasion se sont réunis pour offrir de bons et beaux moment à la population. Il u aura aussi des combats de fusils à eau et même un concours d’hommes forts, et noté bien que les feux d’artifice seront de retour, bref tout le monde aura une bonne occasion de fêter et d’avoir du plaisir. Plusieurs autres activités auront lieu pour en savoir plus www.mcq.org ou www.fetenationale.quebec

Un nouveau partenaire

Québeccom viendra donner un vent de renouveau sur un mandat de trois ans.

Avec tous les succès qui s’accumulent pour cette compagnie, le président Sylvain Parent Bédard promet un spectacle à grand déploiement. Il rêve de faire rayonner Québec ici tout d’abord, mais aussi partout dans toute la francophonie. Il y aura plus de 15 écrans et les éclairages seront magestueux.

Quelques statistiques

22 invités, 20 musiciens sur scène, un DJ avant pendant et après le show, 7 choristes, 14 danseurs, 75 chansons en deux trente, 60 ans de chansons, 21 numéros en duo, 5 grands numéros de groupe, 3 surprises et 35 millions d’albums vendus si nous accumulons les ventes de nos artistes qui seront sur la scène. Donc on va se coucher tard.

Porte –parole

Comédienne, scénariste, réalisatrice et productrice la talentueuse Sophie Lorain a accepté bien qu’elle soit très occupée d’être la porte-étendard de l’édition 2016. Elle sera sur la scène le 23 juin prochain pour venir festoyer avec le public.

Spectacle

Le jeudi 23 juin dès 21h 30, les artistes seront réunis sur scène pour offrir le grand spectacle de la fête National dans la Capitale, et croyez-moi, ca va brasser. Diane Dufresne, Isabelle Boulay, Rock Voisine, Zachary Richard, Michel Pagliaro, Pierre Lapointe, Jean-Francois Breau, Patrice Michaud, Rémi Chassé, Marie-Pierre Arthur, Alexandre Désilets et celui qui a été nommé révélation de l’année 2015-2016 au gala de l’Adisq Philippe Brach, offriront au public une soirée exaltante. Et le groupe traditionnel de temps Antan fera swigner les festivaliers.

L’animation de la soirée a été confiée à la talentueuse Marie-Mai. Avec tout le talent qu’on lui connaît, la soirée risque d'être assez spectaculaire

Diffusion, la tradition se poursuit

Encore cette année et depuis plus de 15 ans Télé-Québec diffusera encore cette année la fête Nationale. Télé Québec se fait un devoir d’offrir un siège VIP à tout les québécois qui seront assis devant leur téléviseur.

Donc, c’est un rendez-vous les 23 et 24 juin prochain

Je vous invite à consulter le site internet officiel fetenationale.quebec et le cahier de la programmation qui paraitra le 18 juin prochain dans le journal de Québec. Vous pouvez aussi aller sur la page facebook, Twitter et Instagram

Lyne Laroche




Pat Rétro - 16 janvier 2016

 

Pat Rétro, une institution formule 2.0

C’est le 7 juin que Mme Priscilla Morin, la sympathique propriétaire du restaurant Pat Rétro de Sillery, nous conviait à l’ouverture officielle de la nouvelle mouture de son restaurant. Une foule nombreuse s’est déplacée pour admirer le nouveau décor et savourer la succulente poutine et les pains à la viande rendus célèbre par Céline et René.  

Changer une formule gagnante pouvait paraître audacieux et les habitués pouvaient craindre de perdre le cachet d’antan et l’atmosphère unique de l’endroit. Je peux vous confirmer que le pari pris par Madame Morin, propriétaire du Pat Rétro depuis trois ans, a été plus que relevé. Le restaurant est magnifique. Plus chic qu’avant, le style rétro est toujours présent et le retour aux années 50 est digne d’un décor Hollywoodien. La partie restauration occupe désormais le rez-de chaussée du même édifice situé à l’angle des rues De Bergerville et Maguire.

 

Le sous-sol s’est vu  confié une nouvelle vocation. Dans un décor rose bonbon très « girly », un bar laitier offre maintenant aux clients une grande variété de crème glacée. Certains éléments de décor, comme une banquette en forme de sandwich à la crème glacée, sont magnifiques. Sur la porte, une photo du groupe Les Baronnets, nous ramène en arrière dans un clin d’œil à l’un de ses plus célèbres clients.

Les gens viennent chez Pat Rétro pour vivre une expérience. Mais la raison première pour se déplacer seul, en famille ou entre amis reste la qualité de ses frites, de ses pains à la viande auxquels s’ajoutent les crèmes glacées.  Là encore, pas de déception.  Pas besoin d’être né dans les années 1950 ou d’être propriétaire d’une voiture ancienne, comme les membres du groupe Les belles autos d’hier, présents lors de l’ouverture, pour apprécier votre visite chez Pat Rétro. Le sourire et l’accueil de Madame Morin et de son personnel seront la prémisse à un très bon moment qui comblera vos papilles gustatives.

Pat Rétro est situé au 1983, rue de Bergeville, dans l’arrondissement Ste-Foy-Sillery-Cap-Rouge.

Claude Gignac




Robby Johnson - 16 janvier 2016

Robby Johnson parti pour la gloire !"

C'est hier soir, qu'avait lieu le coup d'envoi d'une série de quatre spectacles, pour le chanteur country originaire de la Beauce, Robby Johnson, au Capitole de Québec.

Établi depuis quelques années avec sa famille à Nashville (la Mecque de la musique country aux États-Unis), Robby Johnson, que nous avons eu la chance de voir l'an dernier en première partie de Keith Urban au Festival d'été de Québec, nous offre enfin un spectacle dont il est la tête d'affiche, afin de satisfaire ses fans québécois.

Ayant lancé son premier album l'automne dernier intitulé " Don't look back", Robby Johnson est arrivé sur scène entouré de ses cinq musiciens, afin de nous faire vivre une soirée unique, de pur country américain.

Durant près de deux heures, il nous a chanté ses chansons telles que "Feeling good song", "Don't look back" et "Shady", pour ne nommer que celles là.  Et nous montrant toute l'étendue de son immense talent.il a interprété les succès de ses artistes préférés.

Vivant un réel conte de fées depuis qu'il a amorcé sa carrière, Robby nous raconte comment il a fait son chemin, dans ce milieu que peu de gens ont la chance de pouvoir y accéder. Il a assurément de quoi nous rendre très fiers !

Grâce au concours lancé sur les réseaux sociaux, "Chante avec Robby" une des candidates retenue Jessica Pruneau, est monté sur scène rejoindre Robby et elle a eu la chance d’interpréter le succès "Need you now" du groupe Lady Antebellum en duo avec le chanteur.

Robby avait aussi réservé une surprise à ses fans en invitant un artiste mystère, dont je tairai le nom pour ne pas tout vous dévoiler, je vous dirai seulement que la chanson Jean Batailleur en duo fût un des très bons moments.

Bref

Un spectacle rempli de surprise qui nous montre bien, qu’avec de la détermination, du charisme et du talent, on peut réaliser ses plus grands rêves

Pour ceux qui n'ont pas encore leurs billets, n'hésitez plus!  Vous passerez une excellente soirée en compagnie de notre nouvelle star internationale.

Robby Johnson se produira sur la scène du Capitole jusqu'au samedi 18 juin inclusivement. C'est un rendez-vous à ne pas manquer !

www.robby-johnson.com
www.lecapitole.com

Caroline Gagnon




Nelson - 16 janvier 2016

Nelson

Une pièce drôlement divertissante

Cet été, pour sa 42è saison, le théâtre Beaumont St-Michel présente la comédie Nelson une adaptation québécoise du français Jean Robert- Charrier adaptée et mise en scène par Michel Poirier.  Encore une fois, le théâtre propose une pièce divertissante et drôle.

L’auteur se plait même à dire : Que les végétaliens, surtout, ne sentent pas que je me moque d’eux. Je les aime aussi fort que les carnivores. Je les aime même encore plus, depuis qu’ils m’ont inspiré Nelson

Synopsis

Lorraine Carrière (Nathalie Mallette) est une avocate influente, obsédée par l'argent, la gloire, la haute gastronomie et la fourrure. Son mari Jocelyn Couillard (Marc Béland) est un chanteur d’opéra déchu, qui aime cuisiner de bonnes pièces de viande.  Pour le temps d’un repas leur  fille Catherine (Frédérique Dufort), jeune étudiante en socio, va leur demander de se faire passer pour les plus aimables des humanistes végétaliens devant la famille écolo (Côté- Casgrain) de son petit ami, afin de pouvoir partir en mission humanitaire en Afrique.

Cela paraît bien complexe pour eux de faire semblant d'être des herbivores passionnés par les petits animaux.

Et la passion soudaine de Lorraine pour le petit Nelson, lapin nain de son état, ne suffira pas à faire oublier les activités troubles de notre héroïne ?

De retour pour une deuxième année consécutive à Beaumont Nathalie Mallette comme toujours campe son personnage avec brio tout comme Marc Béland. La très jolie Frédérique Dufort ne donne pas sa place, elle est toute jeune, mais elle a du chien. Normand Bissonnette, Diane Langlois et Jean-Denis Beaudoin ajoutent une touche d’humour et d’autodérision qui est très efficace. 

Bilan

De très bons acteurs qui abordent un sujet intelligent avec légèreté. Une pièce d’été à voir pour se détendre et rire de bon coeur.

Laissez-vous charmer par le décor enchanteur unique du théâtre Beaumont St-Michel. 

Profitez aussi des forfaits souper-spectacle qui sont offerts.

La très sympathique directrice générale et artistique Dany Gagnon entame sa 20è année au théâtre, elle se fera un plaisir de vous rencontrer.

Pour connaître toutes les dates et les prix

www.theatrebeaumontstmichel.com

Tél. 418-884-3344 ou 1-866-884-3344

Lyne Laroche




700è représentation de Ladies Night - 16 janvier 2016

Ladies Night

700 représentions plus tard, c’est l’extase

Hier soir, au Théâtre Capitole, c’était la 700è représentations pour nos cinq chômeurs préférés. Leur but ultime était de nous faire vivre des moments intenses, alors c’est mission accomplie car je peux vous dire qu’ils ont livrés la marchandise, pas à peu près.

Les cinq néophytes, Gérald (Denis Bouchard), Normand (François Chénier), Benoît (Michel Charette), Fred (Frédéric Pierre) et Sylvain (Guillaume Lemay-Thivierge) étaient en feu pour cette grande soirée.  Chacun d’eux nous a fait s’esclaffer, c’était complètement impossible de garder notre sérieux. Pour ces cinq fabuleux comédiens, de ne pas décrocher et de ne pas pouffer de rire ne devait sûrement pas être une mince affaire. Sylvie Boucher est magnifique dans le rôle de Glenda. En deuxième partie elle prend l’habit du maître de piste et nous en met plein la vue, tout comme nos cinq chômeurs. Et c’est peu dire…!

Synospis

Succès très populaire au Québec et dans le monde entier, Ladies Night se déroule dans une ville ouvrière où une bande d’amis en manque de travail se lancent un défi. Comme ils ont tous besoin d’argent, ils vont monter un show et ils feront un strip-tease d’hommes, comme le font les Chippendales pour épater les femmes, mais surtout pour se prouver qu’ils sont capables d’exister. Grâce à Glenda, une ex-danseuse, ils sortiront le grand jeu qui les mènera jusqu’à la présentation ultime !

Bilan

.Ayant déjà assisté à la première, j’avais beaucoup d’attente et d’anticipation face à cette 700è représentation. Je peux vous dire que je n’ai pas été déçue.

Dans une mise en scène de Denis Bouchard, nos cinq acteurs sont ludiques, libidineux et sulfureux à souhait. C’est assurément, un incontournable pour une sortie de filles désopilante. Avertissement, vous tomberez sous le charme de ces cinq sex –symbols. Un spectacle à voir, rempli de petits plaisirs coupables.

Mesdames, ne boudez surtout pas votre plaisir et messieurs, apprenez en plus sur l’art de la séduction.

Ladies Night sera présenté du 22 au 26 juin et du 29 juin au 3 juillet au Théâtre Capitole.

www.lecapitole.com

Lyne Laroche




Un ciel étoilé - 16 janvier 2016

Un Noël étoilé, mais sans magie!

Hier soir, j’ai assisté au spectacle « Un Noël étoilé » à la salle Albert-Rousseau de Québec.

C’est devant une salle contenant des gens majoritairement retraités, que nous avions rendez-vous avec une belle brochette d’artistes afin d’entendre nos classiques de Noël et se mettre dans l’ambiance des Fêtes qui sont à nos portes.

C’est la très talentueuse Marie-Michèle Desrosiers qui a ouvert le bal, en nous interprétant « I’ll be home for Christmas », entourée de six musiciens, dans un décor sobre avec seul un rideau derrière la scène.

Ce fût ensuite au tour de la voix angélique de Marie-Eve Janvier, de poursuivre avec un autre classique « Joyeux Noël » et Marie-Hélène Thibert à faire de même avec « C’est l’hiver, c’est l’hiver, c’est l’hiver ».

Vint ensuite sur scène la chorale « La petite maîtrise de Québec », qui accompagnera nos artistes jusqu’à la fin de la soirée.

Le chanteur d’opéra Gino Quilico, nous a fait la démonstration de sa voix exceptionnelle avec « Les enfants oubliés » ou encore en duo avec une de nos chanteuses, sans oublier bien sûr les chants d’Église dont il nous a fait cadeau, avec une puissance vocale, à nous couper le souffle!

Luce Dufault était aussi au rendez-vous, même si elle a avoué ne pas vraiment aimer la fête de Noël, ni en chanter les airs, ce qu’elle n’a pas fait non plus, ce que j’ai trouvé un peu décevant.

Le jeune chanteur David Thibault nous a offert deux chansons interprétées à la façon d’Elvis, nous montrant une certaine similitude dans son grain de voix, avec celle du King.

Ce que j’attendais avec impatience, était d’entendre la famille Soucy, nous jouer les classiques de réveillons de cette légendaire famille, mais là encore, grande fût ma déception de constater qu’ils n’ont eu droit qu’à quelques minutes sur scène,  soit début de la deuxième partie.

Par contre, deux moments forts de la soirée, ayant mérité chacun une ovation debout, sont le duo de Luce Dufault et Gino Quilico, qui ont rendu hommage au grand disparu Leonard Cohen, avec la chanson « Hallelujah » et toujours avec Gino Quilico, qui nous a fait vibrer et chanter à pleins poumons le célèbre « Minuit chrétien »!

Je dois quand même avouer que même si ce spectacle m’a laissé sur mon appétit par son manque de coordination, je me dois de faire une mention spéciale au talent des artistes qui ont participé à ce spectacle.

Le spectacle « Un Noël étoilé », sera présenté aussi demain soir à 20h00.

www.sallealbertrousseau.com

Caroline Gagnon




Entrevue avec Léonard Chase (SuperDogs) - 16 janvier 2016

 

Entrevue avec Léonard Chase

Spectacle Les SuperDogs le 27 décembre Centre Vidéotron

Les SuperDogs c’est un mélange entre  Dysney On Ice et  Harlem Globetrotters  parce que les chiens sont des athlètes qui vont faire des prestations sportives.  

C’est au téléphone que je me suis entretenue avec M. Léonard Chase qui m’a tout de suite invité avec le sourire dans la voix à le tutoyer et à l’appeler Chase comme tout le monde. C’est un homme super sympathique avec un amour sans borne pour les animaux.

Lyne : Bonjour, Chase comment on devient maître de cérémonie et Directeur des opérations pour un spectacle comme celui-ci ?

Chase : Il y a 25 ans j’ai vu le spectacle des Superdogs et comme j’adore les chiens, j’ai voulu m’impliquer. Vous savez Lyne, ca fait 38 ans que le spectacle existe. C’est plus d’un million de personnes par année qui assistent au spectacle. Le show est familial et il démontre à tout le monde, la communication qu’il peut y avoir entre les humains et les chiens. L’amour et la joie que ca peut apporter quand on adopte un chien.

Lyne : Vous avez un grand amour pour les animaux ?

Chase : Oh oui, je les adore. Moi, je dis à tout le monde que les chiens et les chats sont dans la maison, et que c’est vraiment incroyable que nous ayons une autre race dans nos foyers.  Notre but c’est de montrer que nos chiens sont très très importants. Nous devons en prendre soins car ils nous donnent de l’amour sans condition, tous les jours. Si vous connaissez quelqu’un qui a perdu son chien, vous savez à quel point c’est pénible, la peine qu’il a.  Une des choses le plus pénible dans la vie c’est de perdre son chien ou son chat.

Lyne : Comment choisissez-vous ces chiens –là ?

Chase : Nous avons 125 entraineurs au Canada et pour le spectacle de Québec nous allons avoir 5 entraineur (ses) Québécoise. Quand nous faisons un spectacle nous choisissons, 12 entraineurs et ce sont leur chiens, ils habitent à la maison avec leur entraineurs. Ils font le dressage de chien pour nos événements

Lyne : À quoi doit- on s’attendre du spectacle cette année, y a-t-il un thème ?

Chase : Le spectacle est d’une durée de deux heures.  Il va y avoir le chien qui détient le record mondial pour saut en hauteur, ainsi que les meilleurs chiens au freesbee, nous avons tout un assortiment de chiens, du petit au gros. Ce n’est pas vraiment un spectacle ou tous les chiens vont faire des records du monde. Il y a des chiens qui ne feront absolument rien de ce que nous allons leur demander et c’est normal, c’est ca la vie des chiens, ils ne sont pas des robots. Cette année le thème sera le Rock and Roll et Noel.

Lyne : Ca fait déjà 7 ans que les SuperDogs n’ont pas visité Québec, donc ce sera la première fois au Centre Vidéotron?

Chase : J’ai visité le bâtiment il y a quelques jours, c’est magnifique, c’est immense. C’est un nouveau marché pour nous ici à Québec. J’ai vraiment hâte d’y être mais c’est un grand défi aussi.

Lyne : Ou habitez-vous ?

Chase : J’habite à Montréal, nos sièges sociaux sont à Toronto. Nous faisons des spectacles partout ici au Canada et au États-Unis, je me promène beaucoup

Lyne : Dites-moi quelle est l’ambiance durant le spectacle ?

Chase : Je fais un spectacle pour les enfants, il est important pour moi que les enfants aiment le spectacle. Si les enfants aiment les parents sont contents. Les enfants peuvent crier, rirent, s’émerveiller. Nous voulons que les enfants s’impliquent. C’est comme une pièce de théâtre et les enfants font partie du spectacle

Lyne : Est-ce vrai que plusieurs de ces chiens ont été pris dans les refuges ?

Chaser : Oui, c’est vrai plus de 40% viennent des refuges. Les chiens qui viennent de la SPCA ou des autres refuges, sont des chiens qui ont été abandonnés car les personnes n’étaient pas capables de les dresser, par manque de patience ou d’expérience. Ces chiens-là ont beaucoup d’énergie, ils aiment ce qu’ils font, ils ont besoin d’un grand terrain de jeu et la scène est parfaite pour eux. Surtout avec la foule qui va les encourager. Si vous donnez de l’amour et de la patience à un chien vous allez en faire un très bon chien.

Lyne : Vous serez au Centre Vidéotron le 27 décembre à 14heures

Chase : Pour nous c’était très important de venir à Québec terminer notre tournée 2016. Le spectacle est Canadien mais une grande partie de nos entraineurs viennent du Québec. Nous somme vraiment fiers car nous sommes le seul spectacle au monde qui vient ici et en français. La foule embarque, c’est formidable de faire un show ici.  Il y aura un autre maître de cérémonie qui va travailler avec moi, elle s’appelle Maya et c’est une Québécoise.

Lyne : Merci Chase, ce fût un plaisir de m'entretenir avec vous et on se donne rendez-vous le 27 décembre prochain

Pour plus d’informations visitez www.superdogs.com

Pour l’achat de billets : http://www.lecentrevideotron.ca/fr/superdogs

Le prix des billets varie de 20 $ à 33 $.

Lyne LaRoche




Les SuperDogs - 16 janvier 2016

Les SuperDogs amusent les parents autant que les enfants

 

Hier, les SuperDogs étaient de passage au Centre Vidéotron et le public était au rendez-vous. Plus tôt cette semaine je m’étais entretenue avec Chase le maître de cérémonie de cet événement qui m’avait dit ‘’ Les performances de nos chiens étonneront toute la famille. Ce n’est pas tous les chiens qui exécuteront ce que allons leur demander car ils ne sont pas des robots’’ et il avait raison.

La patinoire du Centre Vidéotron est devenue une immense salle de jeu pour ces célébrités. Ce sont de vrais professionnels, très à l’aise, rien ne les déconcentrent même avec les fortes lumières, la musique, les enfants qui crient et les gens qui applaudissent. Ils font des performances à en couper le souffle. Naturellement après chaque prestation, l’acrobate à quatre pattes se méritait une récompense, son maître n’avait comme pas le droit d’oublier. Durant le spectacle, comme une grande pièce de théâtre, les enfants étaient invités à venir rejoindre les chiens pour participer avec eux aux numéros. À chaque fois, ils se méritaient un toutou SuperDogs. Comme le thème cette année c’était Noel et bien les rigodons étaient aussi au rendez-vous, l’ambiance était à la fête.

 

Avec des chiens comme les SuperDogs, qui font des courses à obstacles, qui résolvent des problèmes de mathématique et de français, qui dansent, qui exécutent des cascades athlétiques, qui jouent au fresbee, qui plongent dans des tunnels et qui en ressortent à la vitesse de l’éclair en sautant aussi haut que la grandeur d’un homme et bien on peut sans l’ombre d’un doute dire que ce sont des SuperStars les SuperDogs.

Petits et grands retenaient leur souffle quand les chiens exécutaient leurs prouesses. Il ne faut pas oublier que plusieurs de ces chiens viennent des refuges. Selon Chase ces chiens sont très actifs, ils ont besoin de jouer, de courir et bien souvent avec tout le traintrain quotidien de la vie les gens n’ont pas le temps ou bien l’expérience pour comprendre leur chien. Donc, ils vont les porter au refuge. Heureusement plusieurs dresseurs donnent une deuxième chance à ces chiens et en font de merveilleux compagnons.

À la toute fin du spectacle, le public est invité à venir rencontrer les SuperDogs et même à leur faire des câlins. Chaque personne avait droit à son sac de manger pour chiens, le Choix du président. Combien d’enfants j’ai entendu dire à leur parent’’ Je veux un chien’’

Bilan

Du plus petit au plus gros, les Superdogs atteignent directement le cœur des gens.

Ils seront de retour l’année prochaine. Pour plus d’informations visitez

http://superdogs.com/

Lyne LaRoche




Entrevue avec l'humoriste Julien Tremblay - 16 janvier 2016

Entrevue avec Julien Tremblay

Humble et magnifique

Hier, j’avais rendez-vous au Capitole de Québec pour y rencontrer l’humoriste Julien Tremblay qui dans quelques jours soit le 30 novembre prochain présentera son premier one man show Humble et Magnifique à la salle Albert Rousseau.

Bon, qui n’a pas déjà vu cet hurluberlu qui joue de la guitare en se balançant la tête en arrière et qui se tortille le corps comme un serpent, qui n’attend que le moment de communiquer son venin ? Dans son cas, ce qui sort de sa bouche c’est un mélange d’anecdotes et de constatations qui fait rire. C’est jamais méchant, mais quelquefois un peu sarcastique. Il est une de ces bibittes qui est dangereuse quand elle pique, elle fait mal aux côtes à force de rire mais remarquez que comme dans la vraie vie, plus elles sont dangereuses plus on s’y attache.

Comme c’était ma première rencontre avec lui, j’ai décidé de faire comme s’il était un vieux chum et il a accepté. Tout d’abord, il vient d’une famille tissée serrée, il a un frère et une sœur. Jeune, il était un enfant tumultueux, qui avait toujours quelque chose à dire. Il aurait été selon lui un bon candidat pour le Ritalin. Il habitait dans un petit village appelé l’Orignal à côté de Hawkesbury et ils étaient 12 par classe en 5è année. Un jour son professeur a décidé de faire une ligue d’impro sur l’heure du midi. Il lui a dit : ‘’Julien durant cette heure tu pourras dire tout ce que tu veux et ensuite quand la classe va recommencer et bien là, tu devras te taire et m’écouter.’’ Il avoue aujourd’hui que ce professeur lui a sauvé la vie. Il a participé à pleins de concours, il en a même gagné un et le grand prix c’était de faire le bonhomme Carnaval.. Il n’a jamais eu de plan B, il a toujours voulu être humoriste. Son rêve était un jour de faire le St-Denis et il l’a fait à 16 ans, il a voulu s’inscrire à l’école de l’humour mais il était trop jeune. Il a continué à faire des shows ici et là et en 1995, il a enfin été accepté à l’école de l’humour. Plusieurs personnes ne le savent pas, mais il est un excellent musicien. Il roule sa bosse déjà depuis une vingtaine d’année. Animateur de radio, comédien, improvisateur, musicien et humoriste, Julien Tremblay est un attachant personnage.

Lyne : Julien, je veux savoir comment tu te sens à quelques jours de ta première, es-tu nerveux ?

Julien : Je me sens bien, il y a tellement de travail en arrière de ce show-là, et si je me fis en ce moment aux réactions des gens, car je le rôde depuis déjà un certain temps, on devrait avoir de bons commentaires pour pouvoir perdurer longtemps. Le show ressemble à personne et à tout le monde en même temps. Dans le sens que c’est vraiment pour un public de 13 à 93 ans. Il est fait pour que tu puisses venir rire en famille, mais ce n’est pas cucu. C’est full positivisme, il y a beaucoup d’amour en arrière de ca parce que mon discours est très amoureux, mais des fois mon delivery a l’irritabilité qui donne comme un genre de contraste, mais ca c’est une petite nuance qu’on ne comprendra pas tout suite. Exemple, j’ai une guitare mais pas tout le long du show, mais ca reste quand même une partie intégrante du spectacle, et il y a ce gars-là qui se torsionne, j’imite juste mon frère et ma sœur à Noel quand on se voit, le quotient baisse de 40, nous dansons saccadé, on fait ca depuis que nous sommes tout petits. Le gars avec la guitare ne jouera jamais de chanson au complet, il fait cela que pour s’appuyer, voir d’une façon suave, et ses propos sont ceux de tout le monde. Genre, le pourquoi de quand on est jeune on perd une dent et la fée te donne 2$ et quand tu es vieux et que tu en perds une, on te charge 3, 000$. Je suis toujours à l’écoute des gens et des situations qui arrivent aux autres. Dans mon show, j’invite les gens à dire WHOW, à quelqu’un. Je te donne un exemple, mon livreur de pizza a le Parkinson et il tient absolument à travailler, ben lui, il mérite un WHOW.

Lyne : Tout le monde sait à quel point ta conjointe France est drôle, est-ce qu’elle a mis son grain de sel dans ton spectacle ?

Julien : Oui, t’as raison, France est hyper drôle et souvent quand elle parle, je prends des notes. Souvent elle me dit : Ralentis mon amour. 

Lyne : Parle-moi des gens qui t’entourent et du message que tu veux dire aux gens pour les inciter à venir voir ton show ?

Julien : Laurent Paquin est le metteur en scène, c’est même lui qui a trouvé le nom Humble et magnifique, et Mike Ward est le script-éditeur. Deux gars que j’aime beaucoup avec qui j’ai gradué en 1995 de l’école de l’humour. Dans mon show, il n’y a rien de méchant, il y a beaucoup de WHOW, et de WHOW, WHOW…je ne t’en dirai pas plus. Mais vient me voir après le show.

Le message que je veux dire aux gens, ce n’est pas moi qui l’ai inventé, c’est les gens sur ma page facebook qui disent que ce show-là est différent.

Si tu as le goût de te réconcilier avec l’humour, viens voir ce show-là.

Il sera au St-Denis les 15 et 16 novembre et le 30 novembre à la salle Albert Rousseau des supplémentaires sont déjà annoncées.

Pour plus d’infos :

www.julientremblay.net

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/julien-t

http://theatrestdenis.com/fr/billetterie/achat-billets/

Lyne Laroche




Ouverture officielle de la terrasse du Capitole - 16 janvier 2016

Ouverture officielle de la terrasse du Il Teatro

Un franc succès

Mercredi soir dernier, tout le monde s’était donné rendez-vous pour célébrer l’ouverture officielle de la nouvelle terrasse du Il Teatro. Comme le propriétaire et directeur du Capitole Jean Pilote s’est donné comme mandat de toujours satisfaire sa clientèle, et bien c’est avec une grande fierté, qu’il nous a présenté sa grande nouveauté cette année. La fabuleuse terrasse est complètement recouverte et chauffée. On se croirait sur la Côte d’Azur. Maintenant beau temps, mauvais temps, on peut y déguster notre repas tout en appréciant la vue magnifique de la porte St-Jean et la place d’Youville. Elle saura assurément plaire à tous.

 

Pour cette journée bien spéciale, la terrasse avait revêtue ses plus beaux habits. Des petites bouchées étaient offertes et la tâche de divertir le public avait été confié aux talentueux  Lost Fingers et au  DJ Bruno B qui ont assurés l’ambiance musicale avec brio.. Le Capitole a même fait une pierre deux coups, car cette soirée-là, les gars de Ladies Night fêtaient aussi leur 700è représentation, alors ils sont venus saluer les gens, et pour le grand bonheur de plusieurs personnes les selfies étaient à l’honneur.

Le Capitole est reconnu pour être une des plus belles places à Québec. La beauté intérieure et extérieure du théâtre, les chambres, la qualité des spectacles, la nourriture et le personnel courtois sont la clef de sa réussite.

Alors, qu’attendez-vous pour venir savourer leurs succulents calmars frits, leurs plats de pâtes, leurs pièces de viande, leurs poissons et leurs desserts. Une seule fois et vous y reviendrez c’est certain.

Pour réservation au Il Teatro

418 694 9996

Pour la programmation complète des spectacles

www.lecapitole.com

Lyne Laroche




Pièce Coup de maitre - 16 janvier 2016

UN COUP DE MAÎTRE

Nouveau théâtre de l’Île d’Orléans

Vous avez le goût de rire, d’être diverti dans un environnement champêtre? Eh bien, c’est au théâtre de l’Île que vous découvrirez une pièce qui vous déridera, ainsi que des toiles d’artistes peintres de l’Île.

L’action se déroule entre les murs d’une galerie d’art dont le propriétaire est au bord de la faillite.

C’est bien connu, les peintres ne deviennent populaires qu’après leur mort. Mais, quand Jean-Pierre Mignon (Sébastien Dorval), un peintre raté, prend cet adage au pied de la lettre et simule sa propre mort, les problèmes commencent! D’abord scandalisé par ce coup fumant, André Faucher (Claude Montminy), le propriétaire de la galerie d’art, se ravise rapidement lorsque le prix des toiles de Mignon explose. Plus question pour Faucher de revenir en arrière, il peut enfin aider financièrement sa fille enceinte. Il faut donc convaincre le peintre de « rester mort ». Pas facile, car si Mignon a donné sa vie pour l’art, aujourd’hui, il compte bien la reprendre!

Sébastien Dorval et Claude Montminy s’en donnent à cœur joie et leur plaisir est contagieux. Catherine Simard se déchaîne et semble avoir un plaisir fou à jouer les multiples rôles féminins de la pièce. À la fois avocate puis fille du galeriste, elle est impayable en femme de Jean-Pierre Mignon ou en étudiante russe. Ses changements de costumes sont très fréquents et d’une rapidité étonnante et efficace.

Cette comédie de Claude Montminy est parsemée de nombreuses phrases savoureuses et de répartie très drôle. Ce spectacle vous arrachera plusieurs rires et vous fera passer une belle soirée.

Une pièce légère où on s’amuse et on oublie les tracas quotidiens. Les comédiens donnent une performance essoufflante qui vaut le déplacement.

Mise en scène de Marie-Hélène Gendreau.

Au Nouveau théâtre de l’Île d’Orléans, du 25 juin au 4 septembre 2016, du mardi au samedi à 20h30.

Pour plus d’information : 418-828-0967

www.nouveautheatredelile.com

www.bleuartistes.com

Louiselle LaVoie




Grease - 16 janvier 2016

La comédie musicale Grease

Un grand classique revisité à la saveur actuelle avec quelques touches d’humour

Un spectacle haut en couleur

 

Hier soir c’était la première médiatique à Québec de la comédie musicale Grease. Pour cet événement plus de 150 personnes, étaient invités à un cocktail VIP sur le tapis rouge.

Dès notre arrivée, l’ambiance festive était au rendez-vous. Juste pour Rire en collaboration avec la salle Albert Rousseau n’avait rien laissé au hasard. Plus d’une vingtaine de voitures antiques étaient en démonstration, des danseurs de Rock and Roll s’exécutaient sur les hits des années 50-60 et le food truck Nourcy servait sa succulente poutine et son fromage en grain de Charlevoix.

 

Une heure avant le début du spectacle, les artistes de la distribution sont arrivés chacun leur tour confortablement installés dans de belles voitures antiques. Les gens voulaient tous avoir un selfie en compagnie de leurs artistes préférés.

 

Qui ne se souvient pas de la belle histoire d’amour entre Sandy et Danny. Deux étudiants qui à leur retour de vacances, chacun de leur côté racontent à leurs amis, leur amour de vacances. Le hasard fait en sorte qu’ils se retrouvent tous les deux, dans le même collège.

 

La nouvelle mouture québécoise de ce grand classique qui est Grease est remplie de grands talents. Chacun a son temps de gloire et croyez-moi, à chaque performance du premier au dernier les applaudissements se font retentir. Les deux têtes d’affiche, Annie Villeneuve et Jason Roy-Léveillée s’amusent et la complicité entre les deux est palpable.

 

Annie campe son rôle de Sandy à la perfection. Que ce soit en petite fille modèle ou en jeune femme sexy, elle nous amène parfaitement ou elle le veut. Pas besoin de vous dire qu’elle interprète les chansons de façon phénoménale. Mon coup de coeur va avec sa performance de la chanson Hopelessly Devoted To You, elle a toute une voix.

 

Jason habite son personnage de bad boy avec brio. Il est coloré, très expressif, il fait beaucoup rire. Il chante bien et sa voix se marie parfaitement avec celle d’Annie. Mais mon coup de coeur va avec son interprétation de la chanson Sandy. Un pur moment de bonheur.

 

Les chanteurs-comédiens-danseurs nous démontrent bien leurs talents, sur les pièces musicales Grease Lightning et We Go Together. Ils sont rôdés au quart de tour, aucun faux pas, tout est magnifique. Et pour la finale, You’re The One That I want nous rappelle à quel point les chansons de Grease étaient entrainantes et divertissantes.

 

Chapeau à l’équipe de création

Mise en scène Andrew Shaver 

Conseillère artisitique Madame Denise Filiatrault, 

Traduction et adaptation Yves Morin,  

Direction musicale Guillaume St-Laurent 

Chorégraphie Annie St-Pierre

Distribution

Annie Villeneuve, Jason Roy Léveillée, Gabrielle Fontaine, Isabelle Giroux, Philippe Touzel, Maxime-Olivier Potvin, Mathieu Lorain-Dignard, Éléonore Lagacé, Jade Bruneau, Dominic St-Laurent, Monik Vincent…

Bilan

Je qualifierais cette soirée comme si je retrouvais une ancienne flamme, et que plus le temps avance, plus je la trouve, belle, drôle, bonne et capable de me faire vivre pleines de grandes émotions. Puis je me demande, comment j’ai fais pour m’en être passé si longtemps. Elle m’a redonné le goût de chanter, danser et de m’amuser.

Je vous recommande Grease à 100%

Présenté à la salle Albert Rousseau jusqu’au 24 juillet 2016

www.sallealbertrousseau.com

Lyne Laroche




The Wall Experience - 16 janvier 2016

THE WALL THEATRE EXPERIENCE

Le Capitole

À couper le souffle!

L’œuvre intemporel de Roger Waters et de David Gilmor, The Wall est un incontournable. L’intégral nous est présenté dans une production d’une qualité indéniable qui traversera les frontières dès décembre vers Boston, New York, Pennsylvanie, le New Jersey et l’Illinois. Au printemps c’est l’Allemagne et Londres qui accueilleront cette troupe qui nous offre un retour inoubliable sur un pan important de nos vies. 

J’étais présente en 2012 lorsque la première mouture de ce projet, avec des chanteurs invités, avait attiré 25 000 personnes à l’événement Festivent, onze jours après le passage de Roger Waters sur les Plaines. Déjà à ce moment Michel Bruno s’était clairement démarqué à chacun de ses solos, comme ce fût le cas encore ce soir au Capitole. Il possède un doigté agile et ces interprétations sont similaires aux originaux. Vraiment impressionnant. Le public l’a applaudie chaudement à la fin de son solo dans Is there anybody out there et il a reçu une ovation pour sa performance de Comfortably Numb.

Eva Avila a elle aussi reçu une ovation bien sentie à la fin de sa performance lors de The Great gig in the sky. Une performance pendant laquelle je n’étais pas la seule à me tenir sur le bout de ma chaise.

J’avais beaucoup d’attente et d’anticipation face à ce spectacle et je peux dire que je n’ai pas été déçue. Richard Petit, entre autre, à la direction artistique et à la mise en scène réalise enfin son rêve après cinq ans de travail. C’est un spectacle à voir mais surtout à entendre pour les amateurs de l’opéra rock The Wall. Tout y était : l’avion, le bébé qui pleur, les enfants qui crient, l’hélicoptère, le gazouillis des oiseaux, la téléphoniste, le bris de verre cassé, jusqu’aux bruits des bombes.

Un incontournable à vivre avec Sébastien Lacombe (Auteur-compositeur-interprète), Sylvain Auclair (participant à l’émission La Voix 2014), Eva Avila (Gagnante de Canadian Idol 2007), Meggie Lagacé (Participation à Star Académie en 2004), Richard Petit (Chanteur-producteur artistique), Michel Bruno (guitare), Sylvain Bertrand (Basse), Luc Catellier (Batterie) et Guillaume Jodoin (Clavier) .

The Wall Theatre Experience est présenté les 7, 8, 9, 13, 14, 15, 16 juillet et le 15 octobre 2016 au Capitole de Québec.

www.thewalltheaterexperience.com

www.lecapitole.com

Louiselle LaVoie




Attention quatre chasseurs - 16 janvier 2016

ATTENTION! 4 CHASSEURS

Théâtre de la Dame Blanche

Hier soir, avait lieu la première d’une trilogie, qui nous sera présentée au Théâtre de la Dame Blanche cette été, Attention! 4 chasseurs saura vous amuser, vous dérider et vous faire oublier vos tracas quotidien.

Cette comédie, coécrite en 2001 par Jean-Louis LeBreux et Simon Côté, nous offre un huis-clos entre quatre amis de chasse qui s’échangent des pans de leur vie amoureuse, les angoisses, les remords et les sentiments profonds de chacun d’eux. Nous apprenons à connaître les personnages et leurs travers. Cette semaine de vacances est plus un prétexte pour échapper, s’évader de leur routine de vie que pour capturer un animal sauvage.

Jean-Louis LeBreux (Arthur, le cuisinier du « campe »), Simon Côté (Roger, le macho du « campe »), Ralph Bernatchez (Paulo, le « bégayeux ») et Camille Brousseau (Ti-Luc, « le vieux garçon ») forment un quatuor remarquable. Les chansons humoristiques (parfois à la limite grivoises) et monologues cocasses viennent meubler le texte. Lors des chansons, les voix sont en harmonies et des chorégraphies farfelues y sont greffées ajoutant de la légèreté et des moments loufoques à la pièce.

C’est une excellente comédie. Il ne faut surtout pas bouder son plaisir.  Se dilater la rate un bon coup, par une belle soirée d’été, c’est très rafraichissant.  Deux autres pièces viendront compléter la trilogie au courant de l’été.

Attention! 4 chasseurs jusqu’au 30 juillet 2016

Attention! 4 chasseurs – La suite du 3 août au 3 septembre 2016

Veuves de chasse les 9,10, 16, et 17 septembre 2016

 Le théâtre de la Dame Blanche, qui s’élève en bordure de la falaise, est à quelques pas seulement du stationnement en aval du Manoir Montmorency et de la gare haute du téléphérique. Des soupers au Manoir Montmorency sont disponibles afin de vous permettre de prolonger le plaisir.

www.theatredameblanche.com

www.festivalenchanson.com

simon@festivalenchanson.com

Louiselle LaVoie




Tout écartillée - 16 janvier 2016

Tout écartillé

Tout simplement impressionnant, un succès assuré

Hier soir, à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières avait lieu la première médiatique du spectacle Tout écartillé qui se veut un hommage à l’œuvre de Robert Charlebois.  Pour cette occasion, le  tapis rouge était déroulé pour recevoir plus de 200 invités d’honneur dont plusieurs personnalités connues. À la suite du succès de l’année dernière Le monde est fou qui rendait hommage à Beau Dommage, les gens de 45 DEGREES, compagnie des événements et projets spéciaux du Cirque du Soleil  avaient un grand défi à réaliser, la barre était haute, mais c'est avec brio qu'ils ont réussi.

Le tout a débuté non pas sur les plaines d’Abraham, comme dirait Charlebois mais avec la chanson Le mur du son ou sur l’arrière scène nous avons pu regarder sur écran géant le décollage d’Apollo 11. Tous les hits se sont enchainés, avec des numéros à en couper le souffle Tout écartillé, Les talons hauts, Je t’aime comme un fou. Sur les ailes d’un ange, Entre deux joints, Dolorès, Te v’là, Je reviendrai à Montréal, Ordinaire et Lindberg.

Plus d’une quarantaine d’artistes de 27 nationalités effectuent admirablement bien les 19 numéros mettant en lumière le répertoire de ce rocker au coeur tendre qui a meublé notre imaginaire. Les décors, les lumières, les costumes et l’ambiance nous en mettent plein la vue. Je n’avais pas assez d’yeux pour tout voir.

Après avoir apprécié au plus haut point les 75 minutes de show qui venait de m’être présenté, mon moment favori , celui que je qualifierais de clou du spectacle est sans aucun doute La roue de la mort. Carlos Marin et Luis Delgado sont des as d’acrobates. Je n’ai jamais rien vu de tel, ils se promènent soit en dedans ou soit en dehors de leur roue et le coeur nous fait trois tours juste à les regarder. Tout le monde doit voir ce spectacle d’envergure qui est grandiose. Ne boudez surtout pas votre plaisir.

Bilan

Réussir à rendre hommage à l’œuvre de Robert Charlebois, c’est toute une mission.

Le spectacle tout écartillé c’est faire une grand voyage dans l’univers musical de Charlebois, être assis sur le bout de sa chaise, retenir son souffle en admirant les acrobates, les danseurs et les jongleurs dotés d’un immense talent. C’est aussi ressentir de grandes émotions grâce à l’imagination et la créativité de toute une équipe.

Tout écartillé, le spectacle hommage à Robert Charlebois du Cirque du Soleil, sera présenté à l'amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières jusqu'au 13 août.

www.amphitheatrecogeco.com

819 380-9797 ou au 1-866-416-9797

Lyne Laroche




Elvis Experience - 16 janvier 2016

 

Elvis Experience…le King à son meilleur

Un retour dans le temps, comme si vous y étiez!

Après avoir été louangé par Priscilla Presley, après avoir présenté son spectacle à Paris, Québec, Montréal et Las Vegas, le King revient du 20 juillet au 28 août dans sa résidence au Capitole de Québec.

Hier soir, c’était la première de sa dernière tournée à Québec. Même s’il y avait un peu de nostalgie, c’était la fête puisque le King était de retour chez lui avec le spectacle Elvis Experience dédié entièrement à l’époque des années Las Vegas.

Très à l’aise dans son jumpsuit, c’est entouré de ses 24 musiciens et de ses 8 choristes, que Martin Fontaine en a mis plein les yeux et plein les oreilles à ses fans.  Car disons-le c’est un spectacle d’envergure et d’une très grande qualité.

Elvis Experience reproduit parfaitement la magie des années cabarets d’Elvis. Tout y est les coiffures, les costumes, les arrangements musicaux, les voix et le décor. Derrière la scène, sur écran géant défilent en photos, plusieurs moments de la carrière du King et l’on y découvre à quel point la ressemblance entre Martin et Elvis est incroyable.

Martin Fontaine enchaîne plus d’une trentaine de chansons de façon exemplaire. Il fait revivre Elvis dans toute sa splendeur, comme dans un rêve, il nous replonge dans les années 70 et on y croit.

Il sait comment faire pour séduire.

Même en 2016, il redonne vie à l’émotion des dames en leur mettant au cou son fameux foulard, en interprétant les plus beaux classiques dont : Love me tender, The wonder of you, My way…Écoutant religieusement les chansons du Dieu Rock, plusieurs fans avaient de la misère à contenir leurs larmes grâce à la magnifique performance de Martin Fontaine. Il est vraiment le King réincarné.

Même si Elvis avait de grands moments tendres, il était aussi à l’époque le Roi du Rock, et c’était impossible de rester assis quand il interprétait Blues Suede Shoes, All Shook Up, That’s All Right et Burning In Love. Et bien ce soir, ne fût pas différent, tout le monde se faisait aller le popotin.

Elvis Experience est un des meilleurs spectacles que j’ai eu la chance de voir. Je vous le recommande fortement. Même si vous n’êtes pas un fan de Presley, vous allez succomber totalement à ses charmes et à sa musique. Deux heures de show bien ficelé avec entracte, pas de temps morts juste de bons moments.

Bilan

Martin Fontaine redonne vie à cette grande légende, grâce à sa voix, son déhanchement, ses costumes au long col, et ses pattes d’éléphant. Tout comme Elvis il se donne à 100%, c’est lui le vrai King!

Elvis Experience prend l’affiche pour la dernière fois au Capitole du 20 juillet au 28 août. Alors, profitez-en, avant qu’il ne soit trop tard, pour faire découvrir l’univers du King à vos jeunes. Car par la suite, je suis prête à parier que le spectacle sera présenté partout sur la planète.  Réservez vos billets pour le spectacle ou le repas-spectacle

418 694 4444  ou 1 800 261 9903

www.lecapitole.com

Lyne Laroche




Diner de con - 16 janvier 2016

LE DÎNER DE CONS

Théâtre Petit Champlain

Une pièce à ne pas manquer cet été !

Dans une nouvelle mise en scène de Renaud Paradis, Pignon et Brochant sont enfin de retour pour l’été au Petit Champlain et ce pour le plus grand plaisir des amateurs du Dîner de cons.

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sûr d’avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale : François pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Ce qu’il ignore c’est que ce con de Pignon est passé maître dans l’art de déclencher des catastrophes.

Maxime Perron (Pierre Brochant) et Martin Boily (François Pignon) forment le mythique duo qui réussit à la fois à nous émouvoir et à nous décrocher des éclats de rire. Ils sont plus que convaincant.

Marie-Hélène Lalande, Charles-Étienne Beaulne et Pierre-Yves Charbonneau sont aussi de la distribution. Ils assument avec brio leur rôle de soutien. Le texte de Françis Veber est rythmé, les réparties sont savoureuses et hilarantes. Les comédiens relèvent le défi d’être attentifs et vifs d’esprit pour nous rendre ce chef d’œuvre des plus divertissants. En plus de nous dérider, ils nous donnent envie de revoir le film culte de Veber.

J’ai entendu à travers les branches, que Renaud Paradis se commettra dans le rôle de Pignon le 23 juillet, un évènement à ne pas manquer.

Du mercredi au samedi jusqu’au 27 août 2016

www.theatrepetitchamplain.com

www.theatrevoixdacces.com

Louiselle LaVoie




Nanette et le Grand Choeur Jukebox - 16 janvier 2016

 

 

Nanette et le Grand Chœur Jukebox

De toute beauté

 

Samedi soir dernier, le Palais Montcalm avait revêtu ses beaux habits pour accueillir Nanette Workman entourée du Grand Chœur Jukebox. 

Qu’est ce que le Grand Chœur Jukebox ? C’est plus d’une centaine de choristes provenant de différentes régions du Québec et de l’étranger qui unissent leurs voix en interprétant le répertoire de l’artiste.

La soirée a débuté lentement, car les premières chansons n’étaient pas très connues. Même entouré de toutes ces belles voix, on sentait que les gens avaient hâte de retrouver la Nanette qui groove et qui rock. 

C’est en deuxième partie, que la chanteuse a déployé ses ailes avec Call Girl, Le temps de m’y faire, Donne Donne, Ce soir on danse, Aint’ No Sunshine …Les fans de Nanette étaient comblés. On a l’impression que Nanette ne vieillit pas. Avec sa voix feutrée et unique, elle chante le Blues et le Rock comme personne d’autre. En rappel, elle a interprété Lost My Baby et Halleluyah. Une pluie d’applaudissements s’est fait ressentir, tout le monde était debout.

Bref, Nanette n’a pas fini de nous surprendre, elle a toujours le feu sacré

Pour la troisième année, Productions Jukebox poursuit ainsi la mission mise de l’avant par Chanson internationale il y a dix ans, soit de constituer un véritable répertoire de chant choral avec nos auteurs-compositeurs et interprètes québécois. C’est de toute beauté, les entendre et les voir. Que nous réserve-t-il pour l’an prochain ? Je vous en reparle, c'est certain

www.nanetteworkman.com

Lyne Laroche




Tartuffe - 16 janvier 2016

Tartuffe

Hier soir à la salle Albert Rousseau, c’était toute une surprise de retrouver Cléante, Orgon, Elmire, Dorine, Mariane et Valère en 1969, en pleine révolution tranquille, tout en conservant la langue de Molière ; des alexandrins. L’adaptation de Denis Marleau et de Stéphanie Jasmin qui a été lancée à l’occasion de la 65e saison du Théâtre du Nouveau Monde à Montréal.

Orgon, homme respecté et père de famille exemplaire a décidé de se doter d’un guide spirituel.  Il a choisi un inconnu rencontré à l’église et l’a installé chez lui au grand dam du reste de la famille, à l’exception de sa vieille mère. Évidemment, Tartuffe a tôt fait de transformer la maison d’Orgon en succursale de la sacristie. Mais ce Tartuffe qui fait la leçon à tout le monde, méprisant tout bien matériel et se scandalisant du moindre décolleté, que cherche-t-il au juste ?

Les décors, costumes, coiffures et accessoires nous plongent dans cette période faste de changements et du désir de se libérer du jouge cléricale. Le contraste du début entre le langage et l’époque est un peu surprenant au départ mais on s’y habitue rapidement.

La troupe se compose de Carl Béchard (Cléante), Benoît Brière (Orgon), Anne-Marie Cadieux (Elmire), Violette Chauveau (Dorine), Nicolas Dionne-Simard (l’Exempt), Annie Ethier (Flipote), Maxime Genois (Damis), Rachel Graton (Mariane), Denis Lavalou (Monsieur Loyal), Bruno Marcil (Valère), Monique Miller (Mme Pernelle), Jérôme Minière (Laurent) et Emmanuel Schwartz (Tartuffe). Ils se donnent la réplique en alexandrin avec un naturel impressionnant. Des performances remarquables de comédiens aguerris. Sans rien enlever aux autres comédiens, il faut souligner le travail de Violette Chauveau qui brule les planches. Elle a récolté des applaudissements spontanés et vifs du public. Emmanuel Schwartz et Anne-Marie Cadieux ont offert aux spectateurs des scènes flamboyantes. Un duo qui nous a fait beaucoup rire. Il ne faut surtout pas oublier de souligner la fougue avec laquelle Monique Miller a ouvert la pièce. Sa verve n’avait rien à envier à ses acolytes.

Cette pièce fait réfléchir, fait rire, tout en nous divertissant. Il faut voir ces magnifiques performances.

www.tnm.qc.ca/les-tournees-du-tnm/

www.sallealbertrousseau.com

Louiselle LaVoie




Entrevue avec Louis Champagne-Champagne pour tous! - 16 janvier 2016

Entrevue avec Louis Champagne

Si vous ne le connaissez pas comme humoriste

Il est comme un bon repas

Au début, on prend une petite entrée avec un verre de bulles

Après c’est le plat principal avec une jolie bedaine

Et le show pétillant commence

Champagne pour tous !

Lyne : Allo Louis vraiment contente de te rencontrer, dis-moi, un gars se lève un matin puis il décide ‘ Ouin, je vais faire un show d’humour, puis je vais l'appeler Champagne pour tous !  Ca se peut ca ?

Louis : Tu sais Lyne, il y en a qui se lève un matin, puis qui décide de faire un cabanon, et comme je ne suis pas habile de mes mains ben… Non sans farce, cela fait plusieurs années que j’en parle. J’ai vivoté depuis 10 ou 12 ans. Le monde on l’impression que je suis un acteur dramatique, mais j’ai gagné ma vie aussi au théâtre et en improvisation avec beaucoup d’humoristes. J’ai fais de la mise en scène de gala, alors un moment donné tu te dis, vas-tu le faire le ménage de la cave, vas-tu le faire ton show d’humour depuis le temps que t’en parle. Après cinq années quand 30 Vies au printemps passé s’est terminé, j’ai eu comme une révélation, j’étais sur beat un peu moins intense et j’avais envie de retourner sur scène. Je développe des projets de films et de théâtre, mais c’est long, ce n’est pas la même affaire. J’ai commencé à écrire un show, puis me voilà. En plus j’avais hâte de retrouver le public. Quand tu fais de la télé, tu n’as pas le contact direct avec les gens. C’est quand tu vas au Canadien Tire ou à l’épicerie, que le monde te dis salut. Mais quand tu fais de la scène, ce n’est pas pareil. Les gens te disent ‘’Hey Louis, on ne te connaissais pas comme ca, ils sont surpris que je sois un comique .Je fais mon coming out Je suis drôle.

Lyne : Dis-moi à quoi le public doit s’attendre ?

Louis : C’est un show pétillant, il y a plein de surprises, je crois beaucoup à ca moi, la surprise. Le public rit quand il me voit danser et chanter. Mon plaisir est de surprendre le public et en humour c’est beaucoup ca. En rodage, je le découvre encore plus. Le public devient comme un baromètre, des fois tu trouves un gag drôle et le public ne rit pas, et le contraire arrive aussi. Tu te dis je vais essayer cela et houps, les gens aiment et là le feu pogne. J’ai travaillé souvent dans l’ombre mais être sur scène avec un one man show ca prend des chnolles. Monter sur scène tout seul et dire bonsoir, ca va bien ? Quand ca part, puis que la vague surfe, tu te dis oh my good, dans quoi je me suis embarqué. Mais c’est le fun, c’est une belle sensation.

Lyne : Es-tu nerveux ?

Louis : Il ne faut pas que je sois nerveux, c’est drôle parce nous les acteurs nous sommes habituées de jouer, mais là il faut que ce soit naturel, comme ce que l'on fait en ce moment. Oui, mon show est préparé mais il faut toujours être prêt du tac au tac à répondre si un spectateur lance un mot ou une phrase. Il y a quelque chose de vivant, chaque show est différent. J’ai l’impression d’avoir 18 ans, j’ai l’impression de recommencer mon métier.

Lyne : De toute façon, le rodage est un passage obligé, c’est là que l’humoriste devient le plus en danger, trouves-tu?

Louis : Absolument, tu crée, tu change des textes, tu recommence, ca ca marche, ca non, ca la réaction a été bonne, on va rajouter cela. Au début, dans le show, je faisais une chanson et les gens aimaient vraiment cela, alors nous en avons ajouté une. Naturellement ce sont des chansons comiques. D’être seul sur scène avec un micro c’est ben, ben le fun. Tu as une liberté complète en plus quand c’est toi qui l’as écris.

Lyne : Tu es habitué de travailler en gang, aimes-tu le feeling quand les applaudissements se font entendrent et que c’est juste pour toi ?

Louis : Mets-en c’est tellement excitant. Tu sais, j’ai beaucoup travaillé en arrière, de l’autre côté et puis un moment donné, tu vieillis, puis tu te dis, faut que je le fasse avant qu’il soit trop tard. C’est plus difficile que je pensais car l’humour c’est comme une date. Tu ne sais pas toujours ou mettre ta main, la première fois, faut y aller avec douceur puis plus ca avance plus on devient délinquant. On rigole, on a du plaisir, c’est tout un dosage mais je suis bien entouré. Mon metteur en scène est d’ailleurs un gars de Québec du nom de Richard Fréchette, il a travaillé beaucoup avec Robert Lepage, Jean Pelletier est mon script-éditeur et il y a aussi un jeune auteur avec lequel je travaille Réjean Chaput. Nous sommes une belle petite équipe.

Lyne : En rodage, quelle est la réaction des gens ?

Louis : Elle est bonne, je me rends compte que je suis comme le cousin, que je fais partie de la famille. Les gens m'ont tellement vus sur leur petit écran.

Lyne : Tu seras en spectacle pour la première fois le 25 novembre prochain à la salle Desjardins de St-Augustin de Desmaures, as-tu hâte ?

Louis : Mets-en, dans cette belle salle, je vais même y voir plusieurs membres de ma famille qui habitent à?Québec. Même ma tante Jacqueline de Limoilou sera là

Lyne : Ha ben, ma tante Jacqueline. En terminant si je te demandais d’inviter les gens à acheter des billets pour ton premier one man show, qu’est-que tu leur dirais ?

Louis : Le show est à mon image, costaud, riche et pétillant.

Avouez que la vie est bien moins nulle, quand on la prend avec des bulles. Champagne pour tous !

Lyne : Merci Louis pour ce 15 minutes de grand plaisir

Louis Champagne présentera son one man show le 25 novembre à la salle Desjardins de St-Augustin, c’est une belle façon de découvrir cette nouvelle salle, qu’importe ou vous serez assis, aucune tête sur les sièges avant, viendra vous obstruer la vue

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/louis-champagne-salle-desjardins

Pour connaître toutes les dates visitez :

http://www.champagnepourtous.com/#spectacle

Lyne Laroche

 




Charles Aznavour - 16 janvier 2016

 

Charles Aznavour, comme une page d’histoire

Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit la visite, d’une icône, d’un monument. Ce fut le cas ce dimanche au Centre Vidéotron. Le grand Charles Aznavour était de passage pour nous présenter son tour de chant. Assister à un spectacle d’Aznavour c’est un plaisir mais aussi un privilège. Le privilège de faire, un peu, partie de l’histoire.

C’est en lui offrant une ovation que le public a accueilli Monsieur Aznavour. Telle une autobiographie, il a ouvert le spectacle avec la pièce Les émigrants, une chanson qui reste d’actualité malgré les années. Dans la même veine, il enchainera avec Je n’ai pas vu le temps passer.

Après avoir salué la foule, il s’est excusé de devoir chanter occasionnellement assis.  Quelque peu embarrassé par la chaise qui glissait sur le plancher tout neuf de la scène du Centre Vidéotron, il nous a fait rire en disant, « La prochaine fois que je viendrai, je demanderai d’installer des caoutchoucs sous les pattes ».

Sa voix, chancelante au début, gagnait en puissance et en justesse au fur et à mesure que le spectacle avançait.

Un de ses péchés mignons est de chanter dans une langue étrangère. Il l’a fait à trois reprises en offrant T’espero, Come triste Venecia et She. Sa fille Kathia, l’une des deux choristes, s’est jointe à lui pour nous livrer, en duo, la pièce Je voyage.

Même si plusieurs de ses textes sont teintés de nostalgie, Aznavour n’a pas perdu son petit air cabotin. Que ce soit lorsqu’il nous explique l’origine de la sarcastique Mon ami, mon Judas ou quand il danse en compagnie d’une partenaire imaginaire sur Les plaisirs démodés, il nous fait sourire.

Généreux et solide, malgré ses 92 ans, il nous comblera par l’interprétation de 25 chansons dans un spectacle sans interruption. Mourir d’aimer, Il faut savoir, Hier encore et Comme ils disent font partie des moments forts de la soirée.  Des textes puissants qui nous racontent son histoire, comme des pages de sa vie.  Une vie qui aura connu la guerre, l’immigration, les amours, les séparations… et combien d’inventions.  J’ai trouvé impressionnant être assis devant ce si grand petit homme. J’ai connu son répertoire à travers les interprétations qu’en faisait mon ami Michel Fournier en spectacle, ce soir j’ai eu le plaisir d’entendre l’original, le seul, l’unique Aznavour.

Parmi les spectateurs réunis dans l’Amphithéâtre de Québec on pouvait remarquer une majorité de têtes blanches. Mais le vieux Charles aura su intéressé un public plus jeune. Tous ont profité de chacune de ses paroles, de chacune de ses mélodies. Le délire d’un spectacle de Justin Bieber a fait place au respect et à l’attention. Les quelques imprécisions vocales auront vite été estompées par l’émotion ressentie face à cette force de la nature. Les six musiciens de talent ont habilement rattrapé ses quelques changements de rythme.

La fin du spectacle était réservée, comme il se doit, aux classiques des classiques. C’est avec bonheur que les gens ont accueilli La bohème et Emmenez-moi.

Il a quitté la scène de façon théâtrale, veston sur l’épaule, avant de revenir saluer son public qui l’a chaudement et longtemps applaudie, se demandant s’il n’avait pas assisté à son dernier spectacle à Québec.

Tellement impressionnant M. Aznavour!  J'en ai encore les frissons!  Une soirée émouvante!!

Nous avons eu la chance de vivre une page d'histoire!

Inépuisable, il sera en spectacle à Miami le 25 octobre et à Los Angeles le 28.

Claude Gignac




Album d'Annie Blanchard - 16 janvier 2016

 

Un album à écouter et à réécouter

Those Were The Days avec Annie Blanchard

Bon très rarement je prends le temps de faire des critiques d’albums, mais celui-là m'est tombé dans les mains tout à fait par hasard et je ne peux m’empêcher de vous en parler.

Tout d’abord, cet album a piqué ma curiosité. Dès la première chanson, j’ai embarqué mais ca ne voulait rien dire pour moi, car bien souvent, sur un album, il y a quelques tunes accrocheuses mais certainement pas toutes. Pour celui d’Annie et bien, c’est le contraire, elles le sont toutes. Elle explore à sa façon les succès des années 60 et 70 en y mettant l’empreinte de sa douceur et de son originalité.

Rempli de bons et moins bons souvenirs, il n’y aucune des chansons sur l’album que je ne connaissais pas. Annie me les a fait redécouvrir à la saveur d’aujourd’hui. Cette fille-là a un petit quelque chose qui nous ramène en arrière et qui donne du bonheur. Avec une touche de country-rock, elle donne à la chanson Dont Stop, une autre vie. Bref, pour qu’un album soit un coup de coeur pour moi, il doit y avoir certaines spécifications. En premier lieu, si je reçois à souper, je dois pouvoir le faire jouer sans qu’il dérange. Deuxièmement, il doit me donner le goût de danser et troisièmement, il doit s’écouter dans mon auto et me faire chanter. Et celui-là a toutes les caractéristiques que je veux. Those Were The Days sera assurément l'album que vous ferez le plus jouer. Moi, je l’écoute en boucle et je ne me lasse pas. 

Voici les 14 titres que l’on retrouve sur de cet opus

 

  • The Rose
  • Leaving On A Jet Plane
  • Longer
  • If You Could Read My Mind
  • Vincent (Starry, Starry Night)
  • Do That To Me One More Time
  • Don’t Stop
  • To Know Him Is To Love Him
  • Daydream Believer
  • You Light Up My Life
  • Everybody’s Talkin’
  • Angel Of The Morning
  • Until It’s Time For You To Go
  • Those Were The Days

Pour des infos sur les prochains spectacles de la belle et talentueuse Annie Blanchard

www.annieblanchard.com

Lyne Laroche




GLOUCESTER - 16 janvier 2016

 

GLOUCESTER

DÉLIRE SHAKESPEARIEN

Théâtre La Bordée

Quel délire!

À la succession de M. Jacques Leblanc comme directeur artistique du Théâtre La Bordée, l’entrée de M. Michel Nadeau s’est fait sous une salve d’applaudissement. Sous le regard de plusieurs de ses prédécesseurs, il nous a accueillis sous son nouveau toit pour l’une des premières représentations de la saison, Gloucester-Délire shakespearien.

Après une victoire sanglante contre les Écossais, Édouard, roi d’Angleterre, partage le royaume d’Écosse en trois parts entre ses généraux Gloucester et York, ainsi que son épouse, Goneril. La reine, qui espérait devenir régente unique de l’Écosse, nourrit d’ambitieux projets de vengeance. Avec la complicité d’Edmond, un des fils bâtards d’Édouard, elle manigance un plan machiavélique ayant pour but de semer la discorde entre Gloucester et York.

Le texte de Simon Boudreault et Jean-Guy Legault nous bouscule, nous étonne et nous surprend, mais avant tout il nous fait s’esclaffer de rire à de très nombreuses reprises. Un humour absurde, des jeux de mots à se rouler par terre. Emmanuel Bédard nous offre un récit de voyage qu’il ne faut surtout pas manquer, dans lequel ses déplacements et ses anecdotes sont largement parsemés d’onomatopées. Le public a même applaudi sa performance des plus désopilantes.

Geneviève Bélisle, David Bouchard, Simon Boudreault, Éloi Cousineau, Érika Gagnon, Jonathan Gagnon, Jean-Guy Legault Catherine Ruel, Alexandrine Warren complètent la distribution de façon magistrale. Ces dix comédiens interprètent pas moins de 75 personnages, tout droit sortis de l’œuvre de Shakespeare ou inspiré de celui-ci.

Il faut souligner la mise en scène énergique et inventive de Marie-Josée Bastien. Les déplacements du mobilier et des décors sont d’une simplicité en même temps d’être ingénieux et les chorégraphies sont hilarantes.

Cette coproduction de La Bordée, du Théâtre Les enfants Terribles, de Simoniaques Théâtre, du Théâtre des Ventrebleus et de la Place des Arts débute la saison sur les chapeaux de roues. Si vous n’êtes pas encore abonné, il est encore temps de le faire. La pièce est au Théâtre La Bordée jusqu’au 15 octobre 2016.

C’est une pièce à ne pas manquer.

Pour plus d’infos :

www.bordee.qc.ca

 




Salle Desjardins - 16 janvier 2016

Une nouvelle salle de spectacles…dès le 12 novembre

En vedette, humour et chansons

Enfin hier, était dévoilé le secret bien gardé soit l’ouverture dès le 12 novembre prochain, de la nouvelle salle de spectacles Desjardins à St-Augustin. À la fine pointe de la technologie, la salle de 525 places, est située dans le Centre Communautaire Jean-Marie Roy qui fût entièrement rénovée.

Rien n’a été laissé au hasard, on se croirait dans un auditorium. Qu’importe le siège ou l’on est assis, les gens auront une vue exceptionnelle. Proposant charme et confort, l’espace chaleureux de la salle permettra au public d’assister au spectacle de son choix dans des conditions optimales. Même les artistes apprécieront au plus haut point leurs visites, car le confort des loges est exceptionnel.  

Facile d’accès, cette nouvelle salle deviendra assurément un lieu de prédilection pour les gens qui désirent voir leurs artistes préférées sur scène. La programmation diversifiée est le fruit d’un partenariat entre la salle Albert Rousseau et la salle Desjardins. C’est P-A Méthot qui ouvrira le bal, le 12 novembre, Alexandre Barrette le 23, Louis Champagne le 25, pour ne nommer que ceux-ci.

Un autre avantage très important vient s’ajouter, car le stationnement sera gratuit, plus de 300 places seront mises à la disposition du public. Tous les résidents de St-Augustin recevront par la poste leur carte VIP leur permettant d’économiser 20% sur leur premier achat et 10% de rabais par la suite.

Donc, c’est le moment de planifier vos sorties, et visiter la salle Desjardins

Pour la programmation complète

http://sallealbertrousseau.com/programmation/categories/salle-desjardins

Salle Desjardins

4950 rue Lionel Groulx

Saint-Augustin-de-Desmaures

(Québec) G3A 1V2

Information et réservation : 418-653-2527

Billetterie lors des spectacles dès 18 h au guichet

Lyne Laroche




Club musical (Clarinette) - 16 janvier 2016

 

Un jeu d'enfant

Le dimanche 11 septembre à 14 h, au Palais Montcalm, Andreas Ottensamer, clarinettiste autrichien, et José Gallardo, pianiste argentin, ont donné le coup d'envoi de la saison 2016-2017 du Club musical de Québec.

Je dois admettre que je ne me suis jamais vraiment intéressé au répertoire pour clarinette et, étrangement peut-être, quand j'ai entendu parler de ce récital singulier, je m'attendais à des œuvres classiques, un concerto de Mozart, par exemple. Comme j'ai été surpris en regardant le programme ! Debussy et Gershwin ? Eh bien ! Ce concert m'a donc permis de découvrir un répertoire (et un instrument !) magnifique que je ne connaissais pas du tout. Après tout, l'individualité de chaque instrument n'est-elle pas trop souvent étouffée dans la masse sonore de l'orchestre ?

Andreas Ottensamer et José Gallardo forment une paire unique et rigolote. Ils se sourient malicieusement en jouant, rient ensemble entre les pièces. On dirait deux gamins qui s'amusent, badinent, batifolent. Une complicité indéfectible les anime. L'un, assis au piano, donne des coups de tête fougueux, lance ses mains dans les airs avec grâce, arrondit et déploie successivement ses doigts; l'autre, debout devant, se dandine, tourne sur lui-même, se plie en deux, dodeline de la tête... Tout a l'air si facile, si léger, au point que leur prestation semble un jeu. Le toucher du pianiste est doux, précis, suave. Ses doigts volettent. Toutefois, il s'impose, ne se laisse pas écraser par son complice. Gallardo n'est pas l'accompagnateur de Ottensamer: c'est son égal.

Après la deuxième pièce, Pocket Size Sonata no 2 d'Alec Templeton (1910-1963), une rumeur exaltée gagne la salle. Des visages se sourient, certains à eux-mêmes; des regards avides se lancent vers le programme, impatients d'en savoir plus, d'en entendre plus. Le duo enchaîne avec Introduction et rondo, op. 72 de Charles-Marie Widor (1844-1937). Ottensamer s'adresse à la foule, d'abord en français avec un bonjour timide, puis, comme se résignant, en anglais. Il trouve son répertoire, combinaison de compositeurs américains, anglais et français, excitant (« exciting »), et il a raison ! Les élans jazzy nous émeuvent sans nous déplaire, nous qui sommes pourtant branchés musique classique. Suit After You, Mr. Gershwin! de Béla Kovács (né en 1937). Au retour de l'entracte, c'est le vrai Gershwin (Trois préludes pour piano) qui arrive. Quel bel arrangement de Stephan Koncz !

Le public fait preuve d'une grande écoute pendant un Jean Françaix. Je perçois le silence saisissant sous la musique. Ottensamer, tout impressionnant dans les passages impétueux, l'est encore davantage dans les notes longues des passages dégarnis: il sait porter le son jusqu'à la limite de la ténuité, jusqu'au silence. La note s'évapore dans la salle. Cette douceur remarquable, tel un soupir, se prolonge dans « La fille aux cheveux de lin » de Debussy, languit même jusqu'à la Sonatine de Joseph Horovitz (né en 1926), dernière pièce du programme.

Encensé par les spectateurs, le duo nous offre, en rappel, un Brahms bien connu, puis, coup de théâtre ! Le clarinettiste, qui a, par ailleurs, déjà étudié le violoncelle, s'installe au piano avec Gallardo pour un tango. Brahms symbolisant son propre coin de pays, il ne pouvait pas partir, nous explique-t-il, sans raviver les racines argentines de son camarade. Gallardo, au demeurant, apparaît vraiment comme son égal dans ce jeu qu'ils aiment à jouer.

J'ai beaucoup aimé, c'est un super concert

Antoine Drouin




Les veuves de chasse - 16 janvier 2016

VEUVES DE CHASSE

Théâtre de la Dame Blanche

Une comédie qui termine en beauté la courte saison des théâtres d’été.

Nos amis, les 4 chasseurs sont partis à la chasse à l’orignal… Pendant ce temps à la maison, les femmes profitent de l’occasion pour se faire de petites retrouvailles entre amies, question de meubler l’attente et briser la solitude. Un huis clos qui permet à chacune de partager ses états d’âme, ses angoisses, quelques potins… et de cuisiner l’homme à souhait!

Cette comédie écrite par Simon Côté et mise en scène par Annie LeBreux, nous offre cette fois la vision de la chasse à travers la lorgnette de la femme qui demeure à la maison. Jasmine LeBreux (Hortense, l’épouse d’Arthur), Caroline Brousseau (Yolande, l’épouse de Paulo), Annie LeBreux (Jeannette, l’épouse de Roger) et Danielle Guérin (Madame Lafarge, la mère de Ti-Luc) forment un quatuor étincelant. Elles se donnent la réplique en gardant remarquablement leur sérieux à travers des monologues désopilants et des répliques loufoques dignes d’un vaudeville. Elles nous font rigoler et toutes semblent prendre un réel plaisir à jouer ensemble, venant même au-secours l’une de l’autre.

Veuves de chasse conclue la trilogie d’Attention! 4 chasseurs. Le comique de la pièce se situe autant sur le plan du texte que des gestes et des petites chansons qui y sont interprétées à l’instar des précédentes. C’est une comédie qui réussit à nous faire décrocher des tracas de tous les jours en nous dilatant la rate un bon coup.

C'est une pièce à la "bonne franquette" qui m'a fait beaucoup rire. De belles répliquent qui nous prennent par surprise. Une pièce très amusante.

Ne manquez pas les deux dernières représentations de la saison de Veuves de Chasse au Théâtre de la Dame Blanche les 16 et 17 septembre 2016. Vous ne le regretterez pas.

Pour plus d’informations :

www.theatredameblanche.com

www.festivalenchanson.com

simon@festivalenchanson.com

Louiselle LaVoie




Drôle de couple - 16 janvier 2016

DRÔLE DE COUPLE

Salle Albert-Rousseau

Luc Guérin et Martin Drainville forment un duo hilarant.

Après 52 représentations au Théâtre du Vieux-Terrebonne et 2 à Gatineau, c’est à Québec, sur les planches de la salle Albert-Rousseau que nous retrouvons Oscar et Félix. Ce couple improbable, interprété par Walter Matthau et Jack Lemmon en 1968 dans le film THE ODD COUPLE de Gene Saks, est reprit par Luc Guérin (Oscar) et Martin Drainville (Félix) dans une mise en scène dynamique d’Édith Cochrane.

Félix, hypocondriaque obsédé par la propreté et l’ordre se réfugie, après s’être fait mettre à la porte par sa femme, chez Oscar journaliste sportif divorcé, joueur invétéré et extrêmement désordonné. Une aventure débute qui ne sera pas de tout repos, mais qui se transformera en amitié exceptionnelle.

Isabelle Brouillette (Violette) et Sandra Dumaresq (Rose) sont hautes en couleurs et magnifiques dans le rôle des sœurs Pigeon. Leurs mimiques et leurs expressions faciales en disent long lorsque Félix leur raconte sa vie.

Notre duo d’acteurs masculins s’en donne à cœur joie. Martin Drainville nous offre une performance très physique et le public ne peu faire autrement que de s’esclaffer à maintes reprises. Yves Bélanger, Martin Héroux, Steve Laplante et Stéphane Jacques complètent la troupe. Ils nous font rigoler et tous semblent prendre un réel plaisir à jouer ensemble.

Un moment de pur divertissement! Ne bouder pas votre plaisir et payez-vous une pinte de bon temps. Rires garantis!

www.sallealbertrousseau.com

Louiselle LaVoie

 




Francis Cabrel - 16 janvier 2016

 

Francis Cabrel, Paroles et musique

Depuis bientôt 40 ans (ouf ! Ça ne rajeunit personne) Francis Cabrel comble ses fans Québécois en multipliant les visites. Ne faisant pas exception, il revient en supplémentaire au Grand Théâtre de Québec pour nous offrir In Extremis, le spectacle qui a déjà été présenté devant plus de 50 000 personnes lors de sa tournée au Québec en avril dernier. Flanqué de ses fidèles compagnons, il n’a pas tardé à faire réagir ses admirateurs venus le voir et l’entendre.

Comme s’il s’identifiait un peu, il a débuté la soirée avec   La voix du crooner, tirée de son plus récent album.

Comme il le dit avec son humour pince sans rire, Francis Cabrel a dans son répertoire quelques chansons d’amour. Il pigera dans ses plus vieux enregistrements pour nous offrir La fille qui m’accompagne. Comme il nous a habitués, Cabrel entremêle des vieux succès à des pièces de son plus récent disque, des titres à saveur sociaux-politiques comme Mandela, Pendant ce temps ou Le pays d’à côté.

Au fil des années, il a coupé ses cheveux, enlevé sa moustache et quelques rides sont apparues autour de ses yeux. Le temps a fait son œuvre certes, mais ses chansons sont toujours aussi belles. Il s’amuse à leur redonner un petit air de jeunesse en modifiant les arrangements, créant ainsi une certaine surprise au début de chaque pièce. Parfois il les livre à sa plus simple expression, guitare-voix, parfois, il leurs donne de nouveaux habits élégants comme pour Hors saison. On dirait de belles vielles photos noir et blanc auxquelles on aurait ajouté une touche de couleur.

Pour une rare fois, Cabrel s’entoure de choristes. Les trois chanteuses viennent ajouter un peu de chaleur et de jeunesse sur scène. Pour ses musiciens, il a misé sur ses vieux et talentueux complices, Freddy Koella (guitare, violon), Denis Benarrosh (batterie), Nicolas Fiszman (basse, contrebasse, guitare) et Alexandre Léauthaud (claviers, accordéon).

Une soirée en compagnie de Francis Cabrel c’est se laisser bercer par C'est écrit, apprêtée à la sauce bossanova, L'encre de tes yeux, Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai et bien sûr,  Petite Marie dont le refrain est chanté par le public qui connait toutes les paroles.

Il pose sa voix toujours aussi juste sur des airs de blues avec Assis sur le rebord du monde, Sarbacane, Encore et encore ou la plus récente Dur comme fer.

Au total, c’est plus d’une vingtaine de chansons qu’il nous aura offert durant ce concert de près deux heures, rodé au quart de tour.

Une histoire d’amour qui dure… Encore et encore !

Vous pourrez suivre Francis Cabrel au www.franciscabrel.com

Claude Gignac




Guylaine Tanguay - 16 janvier 2016

 

 

         La fièvre du country avec Guylaine Tanguay

rend les gens heureux

Hier soir, la salle Albert Rousseau avait revêtue son habit country pour recevoir la chanteuse Guylaine Tanguay.

Grâce à sa détermination, sa persévérance et son talent, ce petit bout de femme a prouvé hors de tout doute, que le country demeure populaire. Cette musique qui a bercé notre enfance, Guylaine Tanguay nous la présente comme un plat réconfortant, en y ajoutant son grain de sel.  Impossible de rester insensible à sa voix et son charisme, ca se voit qu’elle a du métier en arrière de la cravate. Elle sait comment parler à son public, les gens se sentent bien.

 

Elle livre une performance incroyable. Presque tous les grands hits du répertoire country y passent. Jambalaya, Un coin du ciel, Lucille, Quand le soleil dit bonjour aux montagnes,Que la lune est belle ce soir, Vole colombe, Please Release Me, Take Me Home, Country Roads et plusieurs autres.

 

Elle déploie ses ailes quand elle s’attaque vocalement aux grands titres comme Crazy, Always on my mind et Will Always Love You. C’est une bête de scène à découvrir et à voir. Car même si ses albums sont au top des ventes, elle reste méconnue, mais c’est une question de temps.

Son complice sur scène Carol Renaud a une voix qui reflète bien ce qu’est la musique country. Son interprétation du Ranch à Willy  et  de Achy Breaky Heart, a fait surgir plusieurs talents dans la salle. Tout le monde chantait.

Aussi, je m’en voudrais de passer sous silence, la présence des deux talentueuses et jolies danseuses country, qui viennent ajouter du caractère et de la douceur au spectacle.

Bilan

En tout cas moi je vous dirais ‘’Ne boudez surtout pas votre plaisir’’

Vous ne le regretterez pas, car c’est certain que vous connaissez tous ses airs, vous en serez surpris.

Car qui dit fièvre du country, dit gens heureux et ca Guylaine Tanguay la compris

Pour les amoureux du country, c’est le show à voir

Pour connaître les dates

www.guylainetanguay.ca

Lyne Laroche

 

Lyne Laroche




La tournée de nos idoles 2 - 16 janvier 2016

 

La tournée des idoles

Une panoplie de beaux souvenirs…que du pur bonheur

Suite à l’immense succès de la première édition, Pierre Marchand n’avait pas d’autre choix que de ramener sur scène les artistes qui ont fait tant vibrer le public dans les années 60-70.

Vendredi soir dernier, Michèle Richard, Patrick Zabé, Serge Laprade, Bruce Huard, Jenny Rock et les Milady’s ont pris d’assaut la scène du Capitole de Québec offrant au public le meilleur d’eux- mêmes. La passion de ces artistes est encore débordante. En y prenant un plaisir fou, ils ont interprété plus de deux heures de chansons connues de toute une génération.

Durant cette croisière, tout vêtu de blanc, le capitaine du bateau Mario Lirette a animé de main de maître cette soirée.  Il a fait rire les gens en racontant ses histoires grivoises.Il est même devenu  choriste à différents moments.

Tout d’abord, nos enfants chéries sont arrivés sur scène avec une énergie et un sourire qui en disait long. Le bonheur d’être tous ensemble était palpable.Qu’on se le dise, ils ont en arrière de la cravate, des années de métier, et malgré leur bel âge, sincèrement, ils font la barbe à plusieurs jeunes artistes qui devraient prendre exemple sur eux. Ils respectent leur public énormément, c’est probablement pour cela que les fans leur sont si fidèles.

 

Michèle Richard…le show business coule dans ses veines

Incroyablement élégante, elle était resplendissante. Michèle est comme un grand cru, plus elle vieillit, meilleure elle est.  Elle chante et ca coule, elle vit ses chansons pleinement.  Durant la soirée, elle a interprété, une partie de ses grands succès, dont Les boîtes à gogo, Ce soir je serai la plus belle, Je survivrai, J’entends son violon et l’incontournable Ca va je t’aime qui fait à tout coup lever la salle.  Elle demeure encore une de nos grandes dames de la chanson. La scène est définitivement sa place, le show business lui coulera toujours dans les veines.

 

Jenny Rock…une bombe

Elle a prouvé hors de tout doute qu’elle n’avait rien perdu de sa foudre. Elle a carrément mise le party dans la place. Un peu comme si elle était un entraineur de danse, elle a donné un petit cours à son public tout en interprétant ses succès dont Do You Do You St-Tropez.  Tout le monde était debout et se faisait aller le popotin.  C’est véritablement une bombe.

Les Milady’s…un trio gagnant

Les belles dames ont interprété quelques-uns de leur succès dont Monsieur DupontTrois petits vagabonds et Sugartown. Elles ont encore le feu sacré et la connivence entre les trois est toujours bien présente comme dans le temps.  

Patrick Zabé…l’enfant chéri de Québec

Qui ne se souvient pas de Senior Météo, Je bois de l’eau au lit, Ah c’qu’on est bien dans son bain et Agadou, c’est avec un bonheur immense que l’enfant chéri de la ville de Québec a interprété quelques uns de ses succès. Il a eu droit à plusieurs ovations durant la soirée. Habillé comme une rock star, il n’a pas changé.

Serge Laprade…la voix de l’élégance

Toujours aussi gentleman Ladage qui dit ‘’La musique adoucit les mœurs’’ lui colle à la peau parfaitement. Il a interprété avec brio ses chansons dont Capri, c’est fini. Croyez-moi, il a encore une prestance naturelle sur scène.

Bruce Huard…charmant, charmeur  

Malgré un peu de neige sur sa couverture, Bruce Huard demeure toujours, le charmant chanteur de charme qu’il était. Quand il a chanté C’est à toi que je pense, les petites madames qui se nourrissaient de ses chansons à l’époque avaient le sourire aux lèvres. Et durant La poupée qui fait non, tout le monde chantait.

Il y a eu plusieurs moments forts dans la soirée dont celui ou zabé a rendu un hommage à son grand ami Pierre Lalonde 

  

Le retour sur scène de Michèle et Serge

Bilan

La tournée de nos idoles est un retour en force, de nos grands artistes. Ils séduisent, réconfortent et divertissent sans grands artifices. La simplicité, la passion et le dévouement pour leur public, demeure la clef de leur succès. Ils prouvent encore, que même si les années passent, la musique et les mots demeurent les mêmes.

À voir, le grand nombre d’ovations que nos idoles ont reçu durant la soirée, je suis certaine, qu’il y aura sûrement une tournée des idoles 3.

La tournée des idoles...

Des artistes visiblement heureux d'être encore aimés et un public bien content de pouvoir leur dire qu'ils les aiment encore et encore.

La tournée des idoles 2 visitera les salles aux quatre coins de la province

Pour connaître tous les détails

http://www.amusic.mu/spectacles/

Un cadeau à offrir à vos parents ou grands-parents. Et pourquoi pas, les accompagner, ce sera un moment que vous n’oublierai jamais. C’est un spectacle unique.

Lyne Laroche

 

 




Entrevue avec Marie Camille Duquette Pédiatre - 16 janvier 2016

Entrevue avec Marie-Camille Duquette Pédiatre

Cofondatrice,présidente et chef de la direction

Du centre de Pédiatrie Social de Québec

À la recherche de bénévoles pour les 15 et 17 décembre prochain

 

Lyne : Bonjour, Marie-Camille. Tu es la cofondatrice du Centre de Pédiatrie Sociale de Québec. Pour ceux qui ne connaissent pas le Centre, j’aimerais que tu explique aux gens tout ce que le centre fait pour le bien être des enfants? 

MC : Allo Lyne, tout d’abord, ce n’est pas parce que je veux être fine que je dis cela, mais c’est vrai que ca m’a vraiment touchée. J’ai reçu un téléphone de quelqu’un qui m’a dit, il y a un comédien qui était sur l’émission Le tricheur, c’est un gars de la Beauce puis il a choisi le Centre pour remettre quelques milliers de dollars, qu’il a gagné à l’émission. Il faut dire que Fabien et moi, nous nous étions jamais revues, et quand j’ai appris que c’était lui, j'étais vraiment contente. Je l'avais jamais sollicité. Grâce à sa grande générosité, c’est de l’argent gratuit qu’il nous a donné, de l’argent qui venait du cœur.

Nous sommes situés dans le quartier Limoilou et Fabien qui a demeuré là un certain temps a vu de ses yeux, plusieurs familles défavorisées.Donc, il sait ce que ca existe. C’est une belle collaboration qu'il nous offre. 

Bon au niveau du Centre de Pédiatrie Sociale, nous sommes une équipe de professionnels qui s’occupent des enfants en état de vulnérabilité dans la basse-ville pour que finalement, ils se développent à leur plein potentiel.

Pourquoi, nous sommes différents des autres et  pourquoi ce que je fais au centre est différent  de ce que je fais au bureau, à l’hôpital ou en CLSC?

C’est que nous sommes vraiment à proximité du milieu des gens vulnérables dans le quartier, nous sommes situés dans le Patro Roc-Amadour qui est un milieu communautaire bien connu. Donc à ce moment-là, toute la méfiance tombe parce qu’ils sont bien souvent déjà?àmis avec le Patro. Quand les gens entrent dans le Patro, ils ont l’impression de rentrer dans le salon. Quand nous rencontrons les enfants c'est plutôt dans la cuisine pour vraiment avoir une approche humaine, dans le non jugement afin de pouvoir travailler avec eux et leur redonner le pouvoir sur leur vie.

Souvent ce sont des parents qui ont vécu beaucoup de souffrance,.Évidemment ils ont eu beaucoup de jugements de la part des autres, pour différentes raisons. Quand on s’assoit près d’eux, que l’on entre en contact avec eux, on s'appercoit qu'ils ont plein de force en dedans d’eux et plein de capacités. Il s’agit seulement qu’on leur redonne juste confiance en eux. Ce n’est pas toujours parfait, on ne réussi pas à tout changer, mais quand on peut aider ces parents-là et ces enfants-là, c’est pour nous une belle récompense. Ca permet à l’enfant de se réaliser. C’est quand même assez simple, comment cela fonctionne. Quand on est dans un état de pauvreté, social ou économique, les enfants vivent beaucoup de stress, qu’on appelle des stress toxiques. Comme par exemple, la monoparentalité, les séparations, la toxicomanie, la violence, les abus, donc ces enfants-là sont toujours en état de stress. Maintenant nous somme capables de voir en médecine que tout ca demeure qu’en ils deviennent adultes. Ca amène des changements au niveau respiratoire, donc plus de maladies cardiaque, d’hypertension, de diabète,et de dépression plus tard.Ce qui fait que tout ca a un énorme impact plus tard dans leur vie.

Lyne : Quelle est la recette pour aider ces enfants-là ?

MC : Elle est très simple, on voudrait bien enrayer la pauvreté mais nous savons tous que c’est un vœu pieux. Nous ne sommes pas capables de l'enrayer par contre, nous pouvons réduire cet impact là sur les enfants. Ce que nous allons faire, c’est en premier lieu  travailler avec les parents pour renforcer leur capacité à accompagner leur enfant dans ce stress-là pour être un meilleur parent. Nous allons aussi travailler en deuxième lieu sur la confiance que l’enfant doit avoir envers lui-même, pour que finalement, il soit capable de ce dire ''Ce n’est pas parce que je ne suis pas bon à l’école, que je ne suis pas capable d’atteindre mes rêves. Plus il va se faire confiance, plus il va être capable de performer, d'avoir plus d'amis, alors  plus il sera heureux. Et le troisième point pour les aider, c’est la communauté. Il faut que la communauté autour de nos enfants s’implique pour le bien de ces enfants-là. Exemple quand il rencontre au Patro des professeurs de Volleyball, de théâtre, de musique qui sont bienveillants avec eux, ca les aide à prendre plus confiance en eux et ca fait en sorte que l’enfant va se dire ''Je vaut quelque chose, car il y a des gens qui ont de l’intérêt pour moi. J’ai raison de croire en moi.'' Finalement tout ca va faire qu’Ils vont être plus en santé, ils vont faire moins d’asthme, moins d’obésité. Nous devons travailler en équipe. Quand je rencontre un enfant, j’ai toujours avec moi un ou une travailleuse sociale.J’ai toute une équipe avec moi, pour m’aider. J’ai des infirmières, une psycho éducatrice, un professeur de musique, des gens de sport.Il ne faut jamais oublier que c’est tout le monde ensemble qu’on peut changer quelque chose.

Lyne : De quelle façon vous amassez des dons et qui vous en donnent ?

MC : Il y a des gens d’affaire et l’argent de la population. Nous avons aussi un peu d’argent qui vient du gouvernement car de plus en plus, on reconnait les soins en pédiatrie, comme quoi, c’est un investissement à long terme, et que c’est une belle façon d’aider ces jeunes-là. Comme nous sommes un organisme à but non lucratif, moi comme médecin, quand je vois les patients, je suis payé comme tout autre médecin. Mais le reste de l’équipe, nous devons les rémunérer car ils donnent des soins professionnels. Oui nous avons beaucoup de bénévoles mais nous avons besoin d’argent. C’est pour ca, quand Fabien m’a offert cette belle visibilité, j’ai acceptée tout de suite car ca nous aide énormément à nous faire connaître.

Lyne : Qu’est ce que vous prévoyez pour le futur ?

MC : Le centre grossit, nous avons plus de 200 enfants. Mon prochain rêve est d’ouvrir un deuxième centre dans St-Sauveur. Je souhaite faire ca dans la prochaine année ou au début de 2018. Cela va dépendre des possibilités que nous avons. Ca serait vraiment génial.

Lyne : Qui vous réfère les enfants ?

MC : Ce sont les professeurs, les médecins de famille, le directeur d’école en fait n’importe qui.

Lyne : À partir du moment où l’enfant vous est référé, quelle est la suite ?

MC : Je communique avec les parents, naturellement il faut d’abord que le parent soit volontaire, car nous allons travailler avec lui, c’est une approche d’accompagnement. Par la suite, nous allons regarder les critères de vulnérabilité, donc un intervenant va appeler la famille, pour voir ou il est situé dans le quartier, c’est quoi le besoin, est-ce qu’il y a de l’isolement. Souvent, ces familles-là ne vont pas chercher les soins auxquels ils ont droit, par peur d’être jugées ou de perdre leur enfant. Cette semaine, soit le 20 novembre, c’est la journée nationale des enfants donc nous allons fêter  car on sait que même en 2016, il y a encore beaucoup de droits qui sont bafoués même au Québec pour ces petit enfants-là.

Lyne : Combien de personnes travaillent au Centre ?

MC : En ce moment nous sommes deux pédiatres. Nous recherchons des médecins de famille, pour pouvoir augmenter notre capacité à accueillir des enfants.

Lyne : Qu’est-ce que vous faites si un parent refuse l’aide pour son enfant ?

MC : C’est rare, mais comme je suis médecin, à ce moment-là, je dis aux parents, vous comprendrez que je suis obliger de signaler. À chaque fois que j’ai dus le faire, j 'étais en paix avec ma décision, car je savais que c’était pour le bien-être de l’enfant.

Lyne : De quelle façon nous pouvons faire un don ?

MC : Vous pouvez allez sur notre site www.pediatriesocialequebec.org ou vous pouvez nous rejoindre par téléphone.

Nous sommes aussi à la recherche de bénévoles pour la journée de la Guignolée qui aura lieu le 17 décembre ainsi que pour la journée du 15 décembre. Le 15 nous allons faire des ponts routiers  dans la ville de Québec pour aller chercher des dons pour la Guignolée du Dr Julien et Dr Duquette pour le Centre de Pédiatrie Sociale de Québec. Fabien nous accompagne aujourd’hui, et comme il est  parrain de cette cause, il sera présent à la Guignolée et  nous en sommes trèes fiers. C’est un partenariat qui commence, et je suis certaine que c'est pour un bon bout de temps.

Lyne : Un gros merci Dr Duquette pour nous avoir éclairé au sujet du Centre de Pédiatrie Sociale de Québec et merci pour tout ce que vous et votre équipe faites pour nos enfants qui sont l’avenir de demain.

Voici les coordonnés :

Vous pouvez rejoindre le centre au 418 781-0164

Les heures d’ouverture sont

Du Lundi au Vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h00

Lyne Laroche




Entrevue avec Fabien Cloutier - 16 janvier 2016

 

Entrevue avec Fabien Cloutier

Auteur, conteur, metteur en scène, comédien et humoriste

Depuis Watatatow, le beauceron en a fait du chemin.

Il nous présente son premier one man show Assume

Et il nous parle de son implication avec le Centre de Pédiatrique Sociale de Québec

Il ne joue pas à la vedette, il est simple et inspirant !

 

Lyne : Allo Fabien, c’est la toute première fois qu’on se rencontre, mais je dois t’avouer que je te suis déjà depuis longtemps. J’ai vu tes deux premiers spectacles dont Scotstown (prix Coup de cœur des festivaliers du volet Zoofest du Festival Juste pour Rire) et Cranbourne qui a été (qualifié de « tour de force » par la critique et finaliste au Prix Michel-Tremblay comme Meilleur texte porté à la scène) que j’ai adoré en passant. Enfin, tu nous reviens avec ton premier one man show Assume, ou la critique est unanime. C’est vraiment bon, c’est un show de haut niveau de qualité. On dit de ton show que les gens ont l’impression que tu leur parle personnellement. Comment tu te sens avec tous ses bons commentaires ?

Fabien : Je suis vraiment content. Puis tant mieux, c’est ce que je souhaitais que le public se sente interpellé, puis qu’il embarque dans une affaire en ayant l’impression que je leur dis Tu. Ce tu là, il est important, mais il y a aussi un Nous. Je pense que si ce show d’humour remet des trucs en question, que ce soit au niveau de la société ou des comportements, faut que ca soit Nous.  Faut que tu te moques un peu de toi aussi, pour que le monde ait l’impression que tu t’adresse à eux. Oui des fois le personnage de Fabien Cloutier sur scène, il peut décider de cogner sur certaines affaires mais en bout de ligne, c’est la remise en question qui est bien plus collective. Tu sais, il faut passer par l’individu pour arriver au collectif.

Lyne : Les gens te connaissent aussi pour tes rôles à la télé Dans Les beaux malaises ou tu excellais dans le rôle de Marc-André, le frère de Martin qui est un traumatisé crânier. Aussi dans Les pays d’en haut ou tu es le frère d’Alexis Labranche et dans Boomerang, ou tu incarne le rôle de Sylvain, qu’on apprend à aimer un peu plus à chaque semaine. Ta carrière va super bien, tu as remporté plusieurs prix, puis là, tu décides de faire un premier one man show. Dis-moi, qu’est-ce qui a été l’élément déclancheur?

Fabien : Je voulais remonter sur scène seul et j’avais envie de me tasser du personnage de Scotstown et de Cranbourne. Oui, j’avais envie de faire un show d’humour et ultimement, je pense à quand j’étais jeune, j’écoutais les Bleus Poudre, RBO et Daniel Lemire qui étaient mes idoles alors c’est tout ca qui m’a donné le goût de la scène. C’était beaucoup plus ca que le théâtre alors je reviens à mes anciennes amours. Mais en le faisant à l’âge que j’ai, puis avec le bagage que j’ai, aujourd’hui, je le fais vraiment comme j’en ai envie et après ca qui m‘aime me suit. Tant mieux si je vends des billets car c’est beaucoup plus le fun, une salle pleine qu’une salle à moitié. Dépendamment de ou le public te connaît, les gens arrivent tous avec des attentes, c’est impossible de répondre à toutes ces attentes. Ce show-là, ce n’est pas la suite de rien de ce que j’ai fais auparavant.

Lyne : Tu es le gars qui n’a jamais eu peur des mots, on s’entend, si je te demande de me parler un peu de Assume ?

Fabien : C’est difficile de parler de son travail, mais oui il y a une certaine charge sur l’immobilisme contre la peur, le besoin de faire partie d’un groupe, le manque de confiance qu’on peut avoir envers nos idées qui peut se traduire en une façon aussi simple que, d’aller dans un magasin, l’acheter parce c’est ce que le monde achète le plus, en se disant,si c’est ca qui est vendu le plus, ca doit être parce que c’est le plus beau. Si nous ne sommes pas capables d’aller au bout de nos goûts, jusqu’ou va-t-on aller ? Je monte sur scène avec des histoires et avec une espèce de folie, une dérape qui va en gros parler de toutes ces affaires-là, mais dans le concret, il y a bien plus de folies que ca.

Lyne : Quelle est la réaction des gens quand tu es sur scène ?

Fabien : Les gens se tapent sur les cuisses, je l’ai laisse rire pendant un bout de temps. Oui des fois je surprends, oui des fois j’entends des gens qui sont assis dans la première rangée dirent ‘’mon dieu ca pas de bon sens’’, mais avec le sourire. Je trouve cela très drôle. Oui, des fois c’est sans sourire, mais ils se rendent compte assez rapidement qu' il y a un deuxième degré, puis qu’ils peuvent se permette de rire de cette chose-là.

Lyne : Ton rôle dans Les beaux malaises, a-t-il été un fil conducteur pour écrire Assume ?

Fabien : Non, tu sais la télévision, ca permet d’être connu des gens. Ensuite le public développe une curiosité sur ton travail parce qu’ils te connaissent tout à coup à travers, la sphère de la télé. On ne peut pas snober ca, on peut juste en être content, puis en profiter. Si les gens aiment le comédien, ca leur donnent aussi le goût de voir ce qu’il fait d’autre. Il y en a qui font des sauts très positifs et d’autres qui ont l’impression que je les bouscule un peu. J’ai un public très bigarré, dans mes shows, il y a vraiment un public de tous âges, tu sens aussi qu’ils y a des gens qui arrivent vraiment de places différentes et ca, c’est vraiment l’affaire qui me fais le plus plaisir. De me rende compte, que je peux parler à plusieurs personnes, je suis content car à partir du moment ou tu parles juste à un petit groupe ou juste à ta gang, et bien à un certain moment donné, tu te parles tu seul et ta pensée ne circule plus..

Lyne : Quand tu fais de la scène, le contact avec le public est instantané tandis qu’à la télé c’est différent. Est-ce que tu en préfère un plus que l’autre ?

Fabien : Quand tu es sur scène c’est ca qui est le fun, c’est là que ca se passe en direct. Tandis qu’à la télé, des fois tu as enregistré l’épisode, ca fait déjà presqu’un an et les gens t’en parlent. Ce matin, il est seulement 9h15, et j’ai rencontré au moins une dizaine de personnes qui m’ont dit bonjour et qui m’ont reconnus.

Lyne : Juste vous dire que dans le petit café ou nous étions, un monsieur s’est avancé vers nous et avec un beau sourire a dit : Je ne veux surtout pas vous déranger, Fabien, mais je veux juste vous dire que j’aime beaucoup ce que vous faites. Et Fabien l’a remercié comme si c’était un bon ami, non il ne joue pas à la vedette.

Lyne : Parles-moi de ton implication avec le Centre Pédiatrique Social de Québec ? Qu’est ce qui vous unis, toi et Marie-Camille Duquette Pédiatre et cofondatrice du centre.

Fabien : J’ai fais du théâtre et la première fois que j’ai fais de la mise en scène, Marie-Camille était là. J’avais 18-19 ans, elle en avait 16, elle était extrêmement brillante. Nous nous sommes perdus de vue, elle est partie aux études, la vie nous a amené dans des milieux complètement différents, dans des villes différentes. Un jour on m’a invité à faire l’émission Le tricheur et je devais choisir une cause et c’est celle de Marie-Camille que j’ai décidé de choisir, car je savais qu’elle était là.

Lyne : Dis-moi ce que tu as décidé de faire pour le spectacle du 21 février 2017 à la salle Albert Rousseau ?

Fabien : Pour chaque billet vendu, il y aura un dollar qui sera remis au Centre Pédiatrique Social de Québec. Je deviens aussi le parrain de l’organisme, donc cette année je serai là pour la Guignolée, je serai avec les troupes, j’espère être capable de m’engager pour quelques années. Nous commençons tranquillement, et j’espère que nous allons nourrir de grands projets et donner un solide coup de pouce à l’organisme.

Lyne : Pour terminer Fabien, si je te demandais d’inviter le public à acheter des tickets pour ton show Assume, qu’est ce que tu aurais le goût de leur dire ?

Fabien : Ce que je demande au public, c’est qu’il accepte de me suivre à plein de place, car je n’ai pas envie de me stationner toujours au même endroit.

Si les gens veulent rire à toutes les sauces, rire de bon coeur, rire jaune de temps en temps, rire de quelque chose ou de quelqu’un, bref , s'ils veulent passer une belle veillée qui restera j’en suis certain dans leur tête un petit bout temps et bien qu'ils viennent me voir en show.

Lyne : Merci Fabien pour avoir accepté de me rencontrer et j’invite les gens à se procurer des billets, car tu seras en spectacle à la salle Albert Rousseau le 21 février ainsi que le 10 octobre 2017. À noter que le 21 février pour chaque billet vendu, un dollar ira au Centre de Pédiatrie Sociale de Québec.

Marie Camille Duquette Pédiatre et Fabien Cloutier

Pour plus d’informations :

www.fabiencloutier.com

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/fabien-cloutier

Lyne Laroche




Entrevue Chez Jules avec Marc Antoine Doré - 16 janvier 2016

 

L’unique véritable, brasserie francaise à Québec chez Jules

Entrevue avec le père de Jules, Marc Antoine Doré

 

Jeudi dernier, l’équipe de Chez Jules, la seule véritable brasserie française à Québec, relançait la tradition de la Grande Fête du Beaujolais nouveau, en invitant médias, amis, partenaires et clients à découvrir son nouveau menu hivernal et à profiter du même coup de l’arrivage des Beaujolais nouveaux.

Au son de l’accordéoniste Manon, j’ai eu la chance de déguster, presque tous les plats offert sur le menu en petites bouchées. J’ai eu de grands coups de cœur. Laissez-moi vous dire que la soupe à l’oignon est succulente. Les huitres fraiches avec un filet de vinaigre de framboise, la mousse de foie de volaille, le tartare de saumon et celui de bœuf, bref tout était délectable. Je dois aussi vous parler du service à la clientèle qui selon moi, est unique. Les employés ont vraiment un sentiment d’appartenance très fort. Ils se sentent importants et c’est grâce à la gentillesse de la famille Doré-Couillard. Couillard étant le nom de famille de la mère de Marc-Antoine.Selon maman Couillard, quand ils embauchent un employé, c’est comme s’il l’adoptait. Il devient un membre à part entière de la famille. Les employés partent en voyage, partent étudier à l’extérieur mais ils reviennent tout le temps.

J’ai voulu m’entretenir avec Marc-Antoine, pour qu’il me parle de cette grande aventure familiale.

Lyne : Bonjour, Marc Antoine, tout d’abord, merci pour l’invitation. Ce soir nous fêtons les premières fois, notre première rencontre et c’est la toute première fois que je vais goûter à la cuisine de la Brasserie chez Jules. Dis-moi quand tout a commencé ?

MA : En fait dans la vie, je suis plus hôtelier que restaurateur.Ici c’est le restaurant chez Jules mais en haut nous avons 21 chambres de 4 étoiles. Nous avons commencé en 2003 et en 2004, j’ai racheté le fond de commerce du restaurant, c’était le 47è parallèle et en un mois, j’avais ré ouvert le restaurant Pain Béni que j'ai opéré durant 12 année.Aujourd’hui, il s’est métamorphosé, c’est maintenant la Brasserie Française Chez Jules. Un jour, une bulle m’a passé dans le cerveau, j’avais envie de quelque chose de traditionnel, un petit peu vintage qui est tendance, j’avais envie de quoi de plus simple. Ayant géré une auberge en Bourgogne pendant un an dans les années 2000 j’ai eu le goût, de faire la Brasserie Chez Jules. En passant Jules c’est le prénom de mon fils.

Lyne : Est-ce que tu as gardé le même personnel ?

MA : Mes trois serveurs principaux étaient serveurs au 47è parallèle et ils sont toujours là, 12 ans et demi plus tard. À mon dernier emploi, j’étais serveur à l’Aviatic et au Charbon à la gare du Palais. Quand j’ai annoncé que j’avais acheté le fond de commerce du 47è parallèle tous les cuisiniers voulaient venir travailler ici. Au début, je ne voulais pas mais, comme je ne connaissais rien là-dedans, c’était difficile de dire non. Mon chef est toujours là, depuis l’ouverture en 2004. C’est un peu notre marque de commerce d’avoir des employés fidèles autant à l’hôtel qu’au restaurant. Le plongeur est là aussi depuis le début, c’est comme une famille, nous sommes 80 employés en tout.

Lyne : Veux-tu me parler du menu de chez Jules ?

MA : Ce sont des classiques, cuisine de tradition, vin de propriété. Donc on y retrouve des gratins dauphinois, des soles meunières, des cuisses de canard confites, des bavettes à l’échalote, des coquilles St-Jacques, des iles flottantes en dessert, des profiteroles, nous essayons d’être le plus authentique possible dans notre offre. Nous faisons une cuisine rassurante avec des valeurs sûres et à un prix abordable. Je n’ai aucun plat en haut de 28$

Le client sait qu’il ne sera pas déçu, que ca va être bon, il sait à quoi s’attendre. Je suis conscient qu’ici à Québec, il y a un peu d’éducation à faire, car une brasserie française, les gens pensent que c’est comme une Cage aux sports. Ce n’est pas évident, mais quand les gens viennent, ils reviennent c’est certain. Nous sommes très rigoureux, tout est toujours pareil, le décor, les uniformes, le service et les plats. Quand on entre chez-nous, on entre dans une Brasserie Parisienne.

Nous sommes très fiers, car nous avons notre sceau, nous avons été approuvé par de nombreux Français. J’arrive moi-même de Paris, ou il y avait un salon hôtel et restauration, durant neuf jours, je peux vous dire que j’en ai mangé de la Brasserie Française et que ca m’a réconforté, je sais que nous  faisons très bien ca ici.

Lyne : Combien de places y a t'il dans le resto et quelles sont les heures d’ouverture ?

MA : Nous sommes ouvert tous les soirs, et durant le jour ca varie. Nous avons un mode hiver et un mode été. Le mode été, nous sommes ouvert tout le temps, nous arrêtons une heure entre 16h et 17h. L’hiver nous allons faire des menus du jour et les samedis et dimanches de jour, nous sommes fermés.

Lyne : Pour terminer dis-moi qu’est-ce que tu as le goût de dire aux gens pour qu’ils viennent déguster le menu de l’unique brasserie française à Québec ?

MA : Je suis très fier de ma petite place car c’est quelque chose dont je rêvais. Essayer notre menu, vous allez l’adopter. Les prix sont abordables, c’est bon et le service à la clientèle est impeccable. Nous sommes situé dans le Vieux-Québec, juste en face du Château Frontenac. Nous servons de la cuisine authentique, dans une ville authentique. Le valet parking est gratuit. Tout est là, pour que les gens soient satisfaits et qu’ils aient le goût de revenir.

Lyne : Marc Antoine sois certain que  je vais revenir et je le recommande à tout le monde. Tout était délicieux et bien arrosé.J'avais l'impression d'être en voyage à Paris.

À propos du Beaujolais nouveau

Chaque année depuis près de 50 ans, le troisième jeudi du mois de novembre, le même rituel revient en boucle. Le Beaujolais nouveau est un vin de primeur produit dans le vignoble du Beaujolais, au sein des appellations d’origine contrôlée beaujolais et beaujolais-villages, essentiellement à partir du cépage gamay N. Une date anniversaire qui donne une bonne raison aux amateurs de ne pas manquer l’événement ! L’appellation Beaujolais nouveau répond à des critères bien précis et à un cahier des charges à suivre à la lettre par les producteurs. Il faut ainsi que la macération des grappes, entières (donc récoltées à la main) soit effectuée par la méthode dite « carbonique », en quatre jours, ce qui procure au vin des arômes de fruits frais et une faible présence de tanin

Pour plus d’informations :

Brasserie française Chez Jules

24 Rue Sainte-Anne, Ville de Québec, QC G1R 3X3

(418) 694-9485

Menu : chezjules.ca

Lyne Laroche




Annie Blanchard - 16 janvier 2016

Avec sa musique du coeur

La Country Girl  Annie Blanchard invite le public dans son salon

Jeudi dernier, l’Acadienne Annie Blanchard était de passage au Théâtre Petit Champlain. Dès les premières paroles de la chanson The Rose, déjà le public était conquis. Visiblement heureuse de présenter son spectacle à Québec, c’est avec son adorable petit accent acadien qu’elle a lancé ‘’J’avais tellement hâte de venir jouer de la musique pour vous, j’ai l’impression que je suis dans mon salon, j’espère que vous allez vous amuser autant que moi, bonne soirée’’

Déjà après ses deux premières chansons Angel Of The Morning et If You Could Read My Mind elle s’est adressée au public en disant ‘’Je ne sais pas chez vous mais moi par chez-nous on présente le monde au début, alors je vais vous présenter mes musiciens tout de suite, c’est ben mieux de même. Sylvain Lamothe (basse, voix) Grégoire Painchaud (piano, violon, guitare, mandoline) Gordon Wood (batterie) Hubert Maheux (guitare électrique, acoustique, voix et direction musicale)’’ La complicité entre elle et ses musiciens est contagieuse.  

Très à l’aise sur scène, elle sait capter notre intérêt soit par ses anecdotes ou ses interprétations. C’est avec la chanson Burning Love qu’elle a rendu hommage à Elvis étant tombé en amour avec lui à l’âge de 5ans. Par la suite elle a enchaîné avec Je marcherai vers le nord.

C’est avec une charge émotive, qu’elle nous a raconté que son grand-père est celui qui lui a montré à faire ses premiers accords à la guitare. À sa mort, il lui a légué deux choses, sa guitare et son chapeau.  Chaque fois qu’elle monte sur scène, elle lui fait un petit coucou, c’est son ange gardien. Elle a demandé aux gens de penser à quelqu’un qu’ils ont aimé et qui est disparu. Elle a pris le chapeau, l’a posé sur sa tête et elle a offert à son grand-père sa chanson favorite Aide-moi à passer la nuit.

Née au Nouveau-Brunswick dans un petit village de 600 habitants appelé Maisonnette, elle a toujours voulu chanter. Amoureuse des chansons des années 70, c’est avec brio que tout au long de la soirée, elle a rendue hommage à la musique country en interprétant à sa façon les grands hits des chansons qui ont bercé son enfance, Piece of my heart (Janis Joplin) version country, J’ai 40 ans (Cayouche), Je vais Londre (Renée Martel), Laisse aller (Lennie Gallant).

Elle nous a fait replonger dans nos souvenirs avec Do That To Me One More Time, Don’t Stop, You Light Up My Life, et Those Were The Days, chansons que l’on retrouve sur son dernier opus qui nous donne que du grand bonheur.

Pour terminer la soirée, elle a bouclé la boucle avec Évangéline. Nous aurions pu entendre une mouche volée tellement son interprétation était sublime. Même dans le Petit Champlain nous avions l’impression de voir les étoiles dans le ciel.

Bilan

Depuis qu’elle a posé sa voix sur Évangéline, elle a su se tailler une place dans le coeur des gens. Ce soir, elle a livré presque l’intégralité de son dernier opus et à voir la réaction des gens, la grande histoire d’amour dure encore et encore entre Annie Blanchard et son public. Annie Blanchard en spectacle, c’est une valeur sûre.

Si vous êtes déçus d’avoir manqué ce rendez-vous avec Annie Blanchard et bien visiter

www.annieblanchard.com pour connaître les dates de ses prochains spectacles

Son 4è album Those Were The Days, c’est vraiment un petit bijou. Il est présentement no 1 au Canada des ventes I tunes country et no12 toutes catégories confondues.

Je vous le suggère fortement, c’est mon coup de coeur 2016.

Lyne Laroche

 




Le Caboose Band - 16 janvier 2016

On ne peut pas recevoir tout le monde dans notre auberge

Alors, nous voilà !

Vendredi soir dernier, le groupe musical de l’Auberge du chien noir, le Caboose Band est sorti de nos écrans de télé pour venir nous dire bonjour et merci d’être toujours aussi fidèle depuis 14 ans. C’est dans une salle comble que la famille Trudeau et ses proches s’en sont donné à coeur joie pour le plus grand plaisir de leurs fans.

Quel show !  Tous les comédiens nous surprennent par leur talent de chanteurs et de musiciens.

De voir ces personnages qui prennent vie sur scène, qui nous parlent en direct, c’est comme un rêve éveillé. Ils nous ont interprétés des chansons populaires mais aussi des compositions. Le band a commencé la soirée avec On n’est pas sorti de l’auberge ce qui a donné le ton à la soirée.

Laurent (Renaud Paradis), Ariane (Julie Daoust), Manon (Sophie Paradis), Mathilde (Isabelle Lemme), Alex (Pierre-Alexandre Fortin), Christian (Stéphan Côté) et l’incontournable Ken (Sylvain Massé) nous ont amené durant deux heures dans leur monde, c'etait tellement réel, qu'on avait l’impression de faire partie de cette grande famille.

Comme la musique est une partie intégrante de l’Auberge, le spectacle est théâtral et musical. Les comédiens- chanteurs- musiciens se donnent la réplique et on rit, on rit de bon coeur.

Il n’est pas question que je vous raconte les détails de ce spectacle qui selon moi, briserait la surprise. Vous devez le voir pour le croire. C’est véritablement un pur délice et je n’exagère en rien. Ils sont bourrés de talent.

Vous les aimez dans votre salon et bien croyez-moi en vrai vous allez les adorer.

Si vous avez manqué ce spectacle, reprenez-vous vite, ils seront de retour à la Salle Albert Rousseau 15 janvier 2017 et en supplémentaire le 9 mai 2017

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/le-caboose-band

Vous pouvez aussi vous procurez leur album, qui contient douze chansons dont neuf originales.

C’est la première fois que je vois cela. Croyez-le ou pas, après le show les sept comédiens ont signé des autographes, pris des photos et parlé avec leur public, jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne. Ils sont tous véritablement reconnaissants envers leurs fans et très sympathiques.

PS

En passant, si vous êtes de ceux qui n'ont pas suivi le téléroman, et bien vous allez adorer quand même ce spectacle. Je suis certaine qu'après le show, vous allez chanter ''On n'est pas sorti de l'auberge''

Lyne Laroche




Le violoncelle de la famille Dessane - 16 janvier 2016

Le violoncelle de la famille Dessane

Palais Montcalm

Pour souligner le 125e anniversaire du Club musical de Québec, les Trésors de la Capitale nous ont présenté le violoncelle de la famille Dessane. Un instrument qui a joué un rôle important sur la scène musicale de la Ville de Québec.

Suite aux émeutes de 1848 en France, Antoine Dessane voyait son avenir de musicien incertain, il a alors accepté de tenir le poste d’organiste à la Basilique Notre-Dame de Québec. Ses connaissances et son talent l’ont amené à donner des cours au Séminaire de Québec, à donner des concerts en compagnie de sa femme qui était cantatrice, ainsi qu’à composer plusieurs œuvres inspirées de chants folkloriques. Il a été très actif sur plusieurs plans et a fondé plusieurs ensembles et orchestres de chambre.

Le violoncelle a toujours été dans la famille Dessane et des générations de cette famille ont joué de cet instrument : le père Antoine, le fils Léon et même la petite fille Gabrielle. Légué par la famille Dessane au Ministère de la Culture dans les années 80, une restauration s’imposait et nous avons eu les explications du restaurateur Stéphane Doyon sur les différentes étapes de cette restauration. Et c’est entre les mains du musicien Daniel Finzi que l’instrument de plus de 185 ans a vibré de nouveau devant un public captivé.

Vincent Giguère conservateur nous a parlé de la collection des instruments de musique présents dans les voûtes des Musées de la civilisation qui accompagne le violoncelle, de la guitare de Lady Laurier à l’orgue de Gerry Boulet. L’historien Bertand Guay nous a permis d’en savoir plus sur le passé musical de la ville de Québec, à travers ses grands musiciens ainsi que les us et coutumes de l’époque.

Le prochain rendez-vous des Trésors de la Capitale sera le 21 novembre et le trésor sera la cage de la Corriveau. Une autre occasion de découvrir notre histoire à partir d’un objet légendaire.

Pour plus d’information :

www.palaismontcalm.ca

www.ccnq.org

www.mcq.org

Louiselle LaVoie




Sur la route du Tennessee - 16 janvier 2016

 

Sur la route du Tennessee

Une rencontre inoubliable

Une secousse sismique a été ressentie hier soir à la salle Albert Rousseau. L’énergique Brigitte Boisjoli et le charmant David Thibault étaient réunis sur scène afin de partager leurs coups de coeur musicaux chacun à sa façon. Entouré de 9 musiciens et de trois choristes, l’ambiance était complètement enflammée.

                                                                               Brigitte et Éric Maheux                                  Brigitte et Jean-Philippe Audet

 

Brigitte Boisjoli, un charisme naturel

Tout d’abord, l’énergisante tornade blonde a interprété plusieurs chansons de son dernier album, enregistré à Nashville qui rend hommage à Patsy Cline. Bon, pas besoin de vous dire qu’elle déplace de l’air pas juste un petit peu. On dit que normalement les séismes sont produits par un relâchement soudain des contraintes qui se sont accumulées le long des failles de la croûte terrestre et qu’en raison du mouvement constant, si elles sont suffisamment fortes, elles se déchargent en un déplacement soudain et saccadé. Et bien la belle et talentueuse Brigitte a provoqué un tremblement de terre hier soir, elle était complètement survoltée.  Drôle, attachante, belle et talentueuse, elle tient son public en haleine jsuqu'à la toute dernière minute. On a l’impression que c’est notre petite sœur ou notre meilleure amie, qui avec sa petite face crasse nous raconte ces aventures loufoques. Et quand elle chante, c’est avec son corps et tout son coeur, qu’elle livre avec brio ses interprétations. Entrecoupées d’anecdotes avec la complicité de ses musiciens, Brigitte Boisjoli contamine son public. Autant elle danse, saute et bouge durant les chansons plus rythmées, autant durant les chansons Crazy et de Halleluja, elle est comme un oiseau qui ouvre ses ailes, sa voix donne des frissons.

David Thibault, un talent inné

Le jeune homme natif de St-Raymond de Portneuf, a littéralement séduit son public qui pour la grande partie était déjà conquis. Qu’on se le dise, c’est un talent inné. Il bouge bien, il danse bien et il chante bien. Dans ses interprétations des succès du King, si on se ferme les yeux, on a l’impression d’entendre la voix d’Elvis. Il fait une intrusion dans le répertoire rock des années 50-60, ou le King naturellement est à l’honneur. That’s all right Mama, Blue Suede Shoes, Guitars Cadillac, Great Balls of fire et bien d’autres. Pour les fans d’Elvis, c’est le summum. Mais son interprétation de Folsom Prison Blues de Johnny Cash a fait le bonheur de plusieurs.

 

Première partie

Christian Marc Gendron

D’entrée de jeu, son nom ne vous dit peut-être rien, mais vous le connaissez. C’est selon moi, un des trésors, le mieux caché. Il a une feuille de route incroyable. Il a accompagné presque tous les grands noms de la chanson. Il a composé d’innombrables succès et quand il chante, les gens sont pendus à ces lèvres. Il a une voix extraordinaire, il est un musicien chevronné, et pourtant il est dans l’ombre le plus souvent. Ce soir, assis seul au piano, Christian Marc a interprété quelques-uns de ses succès, mais aussi du Billy Joel, du Claude Léveillée, du Daniel Lavoie. Son interprétation de Piano Man, a fait lever la salle pour une ovation bien méritée. Ce gars-là, c’est vraiment mon coup de coeur, ma plus belle découverte. Et à voir la réaction du public hier soir, il a véritablement réussi à mettre tout le monde dans sa petite poche arrière. Surveillez sa venue car il se promène en ce moment un peu partout avec son spectacle Piano Man.

Bilan

La route du Tennessee, est un spectacle bien ficelé, rempli d’humour, de talents, et de surprises.

Ils livrent tous les trois des performances incroyables. Une aventure qui ne laisse personne indifférent. J’en aurais pris encore , c’est un show à voir absolument !

Ils seront de retour en supplémentaires le 5 mars prochain en après-midi et en soirée à la salle Albert Rousseau. Pour plus d’infos

www.productionsmartinleclerc.com

www.sallealbertrousseau.com

www.brigitteboisjoli.ca

www.christianmarc.ca

Lyne Laroche




Simon Leblanc Tout court - 16 janvier 2016

Simon Leblanc

Original, astucieux et drôle

Hier soir à la salle Octave Crémazie du Grand Théâtre de Québec,  l’humoriste Simon Leblanc présentait son premier one man show, Tout court, sans entracte, sans musique et sans artifices. Un concept très original.

Après avoir rôdé son show 149 fois, c’est avec une aisance totale qu’il s’est présenté sur scène. Pas de chichis, jeans et t-shirt, un tabouret et une bouteille d’eau. Ca n’en prend pas plus, quand le talent est présent.

Très drôle dès les premières minutes, le comique est un régal, car il attise notre curiosité, à regarder nos voisins pour voir leur réaction à savoir qui rit de quoi et quand.

Il aborde plusieurs sujets dont la mort, les hôpitaux, la religion, le sexe et j’en passe le tout à un prix très raisonnable, selon ses dires, et il a tout à fait raison. Il amène son auditoire ou il le veut bien. Ses paroles et ses histoires deviennent des images dans la tête de son public. Il fait des bruitages à se tordre de rire, des tremblements des yeux et des mimiques incroyables. Dès qu’il ouvre la bouche, tout devient hilarant.

Avec son petit sourire en coin, on dirait qu’il est timide, mais c’est une machine qui d’éclanche les rires. Pour lui, c’est naturel, tout commence par une situation, un événement ou simplement une bêtise qu’il a commise et c’est l’élément déclencheur des rires en continus.

Il a son propre style, à la vitesse de l’éclair il devient un petit bijou d’inventivité.

Bilan

Il n’a qu’un seul problème, quand il ouvre la bouche, tout le monde rit !!!

C’est toute une bibitte à découvrir.

Pour savoir les dates de tous ces spectacles

 www.simonleblanc.ca

Lyne Laroche




Richard Séguin - 16 janvier 2016

Richard Séguin

Comme les changements de saison

Assister à un spectacle de Richard Séguin c’est un peu comme admirer un paysage qui évolue au fil des saisons. Le décor reste connu et rassurant mais les couleurs qui l’agrémentent savent capter notre intérêt et raviver nos passions.

Dans un Théâtre du Petit Champlain rempli à craquer Richard Séguin vient nous présenter, pour trois soirs à guichet fermé, son spectacle Les horizons nouveaux. Même s’il explore des horizons nouveaux, Séguin reste bien ancré sur sa terre natale, dans ses racines profondes.

Il entre sur scène tout sourire. Visiblement, il semble heureux de retrouver les gens de Québec dans cette petite salle chaleureuse où il peut toucher son public. Il ouvrira la soirée avec  Les vents contraires et L’envie d’y croire avant de nous offrir Qu’est-ce qu’on leur laisse. Ces pièces dicteront le ton de la soirée.  Séguin sait vaguer entre l’amour et la rage, entre la mélancolie et la revendication. L’auteur-compositeur-interprète nous proposera plusieurs pièces tirées  de son dernier album. Elles sauront se tailler une place parmi ses vieux succès dans un enchainement soigneusement choisi.

Les excellents Hugo Perreault, Simon Godin et Myëlle font habilement chanter les kilomètres de cordes d’acier qui s’attachent aux guitares, banjo, mandoline, violoncelle et dobro qui s’entassent sur scène. Tous les trois, accompagneront aussi le chanteur dans de belles harmonies vocales. Au son de la guitare et du violoncelle, Séguin nous livrera une sublime version de Belle ancolie, accompagné par la voix de Myëlle. Ce délice de paroles et de musique est joliment agrémenté par de très belles projections conçues par Jean-François Couture.

Il rend hommage à son oncle analphabète (Les bouts de papier) et à ses techniciens qui travaillent dans l’ombre (Roadie). Il aime aussi emprunter les mots des autres. Il le fera en chantant Tirelou de Félix Leclerc mais aussi, en joignant sa musique aux textes de l’auteur de Québec Marc Chabot pour Les vents contraires, L’ange vagabond et Journée d’Amérique qui viendra clore cette magnifique soirée.

Vous êtes déçus d’avoir manqué ce rendez-vous. Ne vous en faites pas, il reviendra dans la région pour des supplémentaires au Petit Champlain les 1er et 2 mars prochain  ainsi que le 18 mars 2017 à la salle Desjardins de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Surveillez le www.richardseguin.com

Il semble bien que d’autres dates s’ajouteront pour la région.

Claude Gignac




Génération ABBA - 16 janvier 2016

Une soirée Glam avec Génération ABBA!

Hier soir, j’ai assisté au spectacle Génération ABBA au Capitole de Québec. Ce n’est pas la première fois que le groupe hommage londonien se produit dans la vieille Capitale, mais le public était encore au rendez-vous, afin de revivre un soir encore l’époque du disco avec les plus grands succès du légendaire groupe suédois.

Dans une salle presque pleine, avec un public composé de gens de tous âges mais majoritairement de femmes, le groupe est apparu sur scène dans un décor nous projetant en plein cœur des années soixante-dix, là où le spandex, les pattes d’éléphant et les paillettes régnaient en maîtres !

Ils entrèrent sur scène avec la chanson « Waterloo », enchaîné de « Take a chance on me », déjà le public commençait à se réchauffer, et ce, malgré un son un peu trop sourd, nous empêchant de bien distinguer les instruments et les voix.

Avec des chorégraphies bien rodées, les deux chanteuses nous montrent toute l’étendue de leur talent, entourées de leurs quatre musiciens et leurs deux choristes, recréant le son unique d’ABBA tel qu’on le connaît.

S’adressant majoritairement à son public en français, elles commencent à nous donner envie de bouger avec « Super trouper » et «Knowing me knowing you ».

Ensuite, le groupe nous a fait vibrer sur « The winner takes it all », moment fort de la soirée où tout le monde soit chantait, soit partageait un moment romantique avec leur amoureux, en se terminant par un tonnerre d’applaudissements.

En deuxième partie du spectacle, le son était nettement meilleur et on sentait le party lever pendant «Chiquitita » et tout le monde était debout pour la très populaire « I have a dream ».

C’est alors que le groupe aura eu raison de tout le monde, transformant la salle en discothèque, lorsque commence « Gimme! Gimme! Gimme! » dont tout le monde reconnaîtra l’air qui se retrouvera des années plus tard dans la chanson d’une certaine… Madonna!

Lors du rappel, le groupe nous a fait le cadeau tant attendu de « Dancing Queen » la chanson phare de ABBA, pour clore cette soirée haute en couleur.

Génération ABBA est le spectacle qui reflète bien tout le glam et le côté flamboyant que fût l’époque du disco !

www.lecapitole.com

Caroline Gagnon